mercredi 23 septembre 2009

A prendre avec des pincettes..et pour la région MC

Dans la lignée des européennes, le Parti de gauche (PDG) ne fera pas cavalier seul aux régionales de 2010, mais se rangera derrière la tête de liste communiste. En l'occurrence, le très «pressenti» Alain Bocquet.
C'est désormais clair. Le Parti de gauche fait liste commune avec le Parti communiste et même davantage: il se range derrière la tête de liste du PCF. «Nous pensons qu'Alain Bocquet fera une excellente tête de liste», a souligné hier Marc Dolez, cofondateur du Parti de gauche avec Jean-Luc Mélenchon et actuel député du Nord. Soulignons au passage qu'Alain Bocquet n'est pas encore officiellement investi par son parti. En même temps, si le maire de Saint-Amand le veut, il le sera. Marc Dolez a même poussé la clarté un peu plus loin à l'endroit de ses «camarades ». Sans qu'on le lui demande, il affirmait: «Personnellement, je ne suis pas candidat.»

Au regard de la situation nationale, cette reconduction à l'identique de la stratégie adoptée aux européennes (le communiste Jacky Hénin avait emmené la liste du Front de gauche) ne tombait pourtant pas sous le sens. Car au sommet, Jean-Luc Mélenchon s'est récemment écharpé avec Marie-George Buffet, lui reprochant de ne pas être assez claire sur le fait que le PCF ne ferait pas liste commune avec les socialistes au premier tour, dans aucune des régions. Une alliance dont le PG ne veut pas, Marc Dolez l'a répété. Il a loué en cela la position claire des communistes de la région sur la question.

Lesquels, assure-t-il, ont d'ores et déjà décidé de faire liste autonome, sans les socialistes. Et au second tour? «Si nous le devons, nous ferons en sorte de battre la droite, de rassembler la gauche.» En clair, le PDG est prêt à fusionner avec les socialistes et les Verts, mais pas avec le MoDem. «Le MoDem est un parti de droite.» Ce détail pourrait avoir son importance car dans le Nord notamment, la position des socialistes à l'égard du MoDem n'est pas tranchée.

Avec le NPA? Reste une question en suspens. Le Front de gauche englobera-t-il le Nouveau Parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot? «Il faut laisser la situation se décanter au niveau national.» Mais pour l'instant, ce qui ne passe pas est son refus de participer aux exécutifs régionaux. «Il ne faudrait pas mettre des conditions telles qu'elles ne soient recevables par personne.» Traduction: « Camarade Olivier (Besancenot), ne trouve pas de mauvaises excuses pour ne pas te joindre à nous. »

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