mercredi 28 octobre 2009

Un Front de gauche, avec vous, pour faire gagner la gauche !



Les élections régionales de mars 2010 se dérouleront à mi-chemin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Elles seront aussi la dernière élection avant 2012 pour s’exprimer sur la politique conduite dans le pays.
Le conseil national du Parti communiste français a fait une offre politique le 25 octobre 2009 pour changer la donne dans le pays.
Chômage, inégalités et pauvreté, remise en cause des droits des femmes, détresse au travail, atteintes aux libertés, mal vie dans les quartiers, crise agricole et alimentaire, alertes écologiques… tous les clignotants sont au rouge mais le gouvernement est sourd aux revendications des citoyens, des salariés.

Chômage, la vague continue

Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 0,8 % en septembre. « Une hausse qui n’est pas près de s’arrêter », prévient le gouvernement.
Continuant sur sa lancée, le chômage a encore une fois augmenté en France en septembre, selon les données publiées lundi soir par le ministère de l’Économie et Pôle emploi. Selon la statistique publique, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, qui regroupe les personnes n’ayant pas du tout travaillé, a augmenté de 21 600 (+ 0,8 %), et de 44 900 (+ 1,2 %) en y incluant ceux qui exercent une activité réduite. En août, déjà, 18 100 nouveaux demandeurs d’emploi étaient recensés. Sur une année, les privés d’emploi ont donc progressé de 25 % ! Au total, le nombre de chômeurs toutes catégories confondues s’établit à près de 4 millions en comptant l’outre-mer, et à 2,5 millions pour la seule catégorie A en France métropolitaine. Dans le détail, de septembre 2008 à septembre 2009, les jeunes de moins de vingt-cinq ans sont 30 % de plus à connaître le chômage. Sur la même période, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an a progressé de 20,5 %. Pas de quoi pavoiser. Selon la ministre de l’Économie, Christine lagarde, la hausse de septembre « confirme que les effets de la crise sur le marché du travail se poursuivent ». Mais l’hôte de Bercy semble se satisfaire de cette situation, en rappelant qu’au début de l’année, 80 000 personnes s’inscrivaient à Pôle emploi. Une démonstration, selon elle, de l’efficacité des mesures précaires et cache-misère du gouvernement : « Soutien renforcé à l’activité partielle, dont le nombre de bénéficiaires a doublé au deuxième trimestre, contrats de transition professionnelle » ou encore « plan d’urgence pour l’emploi des jeunes ». Or, « le plus dur est devant nous », a annoncé lundi Jean-Paul Fitoussi, président de l’organisme de conjoncture OFCE qui table sur un taux de chômage à 10,6 % de la population active, fin 2010, contre 7,8 % fin 2008. C’est« la plus forte progression observée au cours des 25 dernières années ». Sept cent mille emplois marchands devraient être ainsi détruits l’an prochain, d’après l’OFCE. L’institut, qui table sur une faible croissance de 0,8 % pour 2010, indique que ce rebond pourrait ne constituer qu’une parenthèse. Pour Éric Heyer, expert à l’OFCE, les conditions d’une « reprise solide » ne semblent pas réunies en l’absence de « relais » dans la demande interne.

AlternaTV : la télé du PCF en ligne

AlternaTV est conçue comme une plate-forme d’hébergement. Elle sera donc entièrement indépendante des fournisseurs commerciaux (gratuits ou non) de diffusion vidéo qui tentent de capitaliser sur la créativité des internautes. L’essentiel des contenus (documentaires, news, zapping média, fictions, détournements, performances artistiques...) sera réalisé par un réseau ouvert de militants bénévoles et de volontaires.www.alternatv.fr Tout internaute pourra accéder à l’ensemble des vidéos, mais aussi se les approprier et par exemple les publier sur son propre blog. Il pourra également se créer un compte sur le site, proposer ses contenus, réagir mais aussi s’associer avec d’autres utilisateurs pour mener à bien un projet d’expression vidéo.Ce chantier constitue la première étape d’un vaste projet de mise en place d’outils coopératifs que le Parti communiste entend initier sur Internet : autant de lieux de convergence de celles et ceux qui, au Parti communiste et au-delà, veulent œuvrer à la construction d’une véritable alternative politique à gauche.

"j'écris au Président"


Le Comité National contre la privatisation de la Poste qui s’est réuni le 19 octobre, propose l’organisation suivante pour la suite de la campagne contre la privatisation de La Poste, cela couvre la période avant et pendant le passage de la loi postale devant le sénat et ne préjuge en rien de la suite des actions...

La campagne "j’écris au président" se décline en une action décentralisée, basée sur l’envoi massif d’une carte postale au président de la république, lui rappelant le résultat de a votation du 3/10 et demandant "le retrait du projet de loi, l’ouverture d’un débat public et un référendum sur le service public postal". Un rassemblement le 2 novembre devant le Sénat et une "veille citoyenne" chaque soir pendant l’examen de la loi sont aussi devant le Sénat prévus.

Après avoir arrêté le décompte à plus de 2,3 millions de votants, le comité national a écrit au Président de la République pour lui présenter les résultats et lui demander de prendre la mesure d’une mobilisation historique, révélatrice de l’opposition que provoque le projet de changement de statut de La Poste. Le mépris pour toute réponse Nous n’avons pas de réponse du Président et le gouvernement a pour sa part engagé la procédure accélérée sur le projet de loi au sénat. Ce qui constitue une marque de mépris vis-à-vis d’un exercice de citoyenneté qui a su trouver sa légitimité et sa crédibilité.

Poursuivons la mobilisation Le comité national appelle donc à poursuivre la mobilisation sur cette question essentielle du service public postal et à amplifier la dynamique créée par la votation du 3 octobre. La mobilisation contre la privatisation de La Poste continue avec l’interpellation des sénateurs chargés d’examiner le projet de loi du 2 au 6 novembre 2009.

L’intérêt général d’abord !
La direction de La Poste doit stopper le démantèlement du service public postal qu’elle opère avec ses multiples réorganisations.
Nous demandons des garanties quant au maintien de “vrais” bureaux de poste là où la population en a besoin, que les missions de service public de La Poste seront intégralement assurées. L’absence de ces garanties dans la loi démontre bien que la privatisation de La Poste se fera au détriment du service public.

Le président doit entendre la population
L’énorme succès du 3 octobre démontre la volonté de la population de s’exprimer sur l’avenir de La Poste. Nous vous appelons donc à participer largement à la campagne “j’écris au Président” qui, par la voie postale, interpelle le Président Sarkozy pour qu’il organise un débat public et la tenue d’un référendum sur le service public posta Une carte postale portant cette demande est diffusée dans tout le pays, il vous suffira de la compléter. Elle sera ensuite expédiée au Président de la République.

Nous pouvons gagner cette bataille. Nous étions plus de 2,3 millions à participer à la votation citoyenne. Partout en France, devant les bureaux de poste, les mairies, dans les entreprises, sur les marchés, les lieux publics : soyons encore plus nombreux à écrire au Président pour qu’il organise le débat public et le référendum sur le service public postal.

Calendrier :
Le 31 OCTOBRE : Temps fort avec la présence des comités devant un maximum de bureaux de poste pour faire remplir et envoyer la carte postale au président. Il est très important de faire remonter dès que possible les bureaux ciblés par les comités pour qu’on les saisisse sur la carte de France.

LE 2 NOVEMBRE : Le lien avec le passage du projet de loi au sénat sera assuré avec une montée des délégations des comités départementaux et communes devant le sénat le 2 novembre de 11 heures à 14 heures. La forme du rassemblement reste à déterminer et dépend de notre nombre, mais le principe est que chaque délégation monte pour présenter le résultat de sa votation. Les élus sont bien sur les bienvenus dans le rassemblement.

mardi 27 octobre 2009

Changement statut de la Poste

Monsieur le Maire,

Depuis déjà quelques années, le service public postal a été largement remis en cause, occasionnant des préjudices à nos territoires ruraux et de montagne : fermeture de nombreux bureaux de poste, réduction importante des créneaux horaires, développement des agences postales communales,…

Avec le changement de statut de la Poste voulu par le gouvernement, c’est un nouveau pas qui sera franchi vers une déréglementation toujours plus poussée. Devant l’impossibilité de cumuler la mise en concurrence des activités postales et le financement du service public, la présence postale et la qualité du service rendu aux populations vont continuer à régresser.

Pour ma part, je pense que cette mise en concurrence et cette marchandisation précipitée va à l’encontre de l’égalité des citoyens et de la solidarité des territoires car la Poste est un « service public national » qui est la « propriété de la collectivité » selon le préambule de la Constitution.

C’est ce qu’ont exprimé plus de deux millions de nos concitoyens en participant à la votation citoyenne sur l’avenir du service public postal. Cela démontre la nécessité d’un large débat public et d’un référendum, afin que chacun puisse se prononcer sur une question essentielle d’intérêt général.
Aussi, je vous invite à solliciter les sénateurs du département afin qu’ils votent la motion référendaire déposée par l’ensemble des groupes politiques de gauche du sénat (CRC-PG, PS, PRG et Verts) qui si elle était adoptée, interromprait le débat et permettrait que ce projet de loi soit soumis à ce référendum.

Connaissant votre attachement à l’existence et à la qualité des services publics de proximité, je suis convaincue que la présente démarche trouvera auprès de vous un écho favorable.

Vous remerciant de votre attention et restant à votre disposition pour toute information complémentaire, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes sentiments dévoués.


Madame Annie DAVID
Sénatrice de l’Isère

Extraits soirée Jean Jaurès à Crolles, le 25 octobre




La vidéo du spectacle en format DivX de 57,16 minutes, peut-être téléchargée, en cliquant sur le lien suivant: http://dl.free.fr/qJMvmSnNY , puis sur télécharger le fichier. Attention, en fonction de votre connexion, le temps de téléchargement peut être long, ne quittez pas la page ouverte et soyez patient!

lundi 26 octobre 2009

Non à la discrimination Syndicale !



Une DELEGATION de L'Union Départementale CGT Isère, de l'Union Syndicale des Travailleurs CGT de la Métallurgie de l'Isère, de l'UL CGT de Grenoble et des syndicats CGT CATERPILLAR accompagnera et soutiendra notre camarade Alexis MAZZA devant le Tribunal de Grande Instance de Grenoble le mercredi 28 OCTOBRE 2009, à 10h00.

Nous étions nombreux à venir soutenir Alexis devant le tribunal le 9 Septembre et le 14 octobre dernier.

Si vous souhaitez participer à cette délégation, retrouvez nous devant le Tribunal de Grenoble, mercredi 28 Octobre 2009, à 9H30.

Ensemble faisons cesser cette discrimination syndicale !

EN KIOSQUE CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX


GAUCHE Un Front de gauche élargi et des listes autonomes au premier tour, c’est ce que le PCF met dans les mains des citoyens et des forces progressistes, à l’approche des régionales de 2010.
L’offre a été adoptée par le Conseil national du PCF le 25 octobre par 126 voix pour, 22 contre et 9 abstentions

dimanche 25 octobre 2009

Et maintenant le référendum sur le service public postal


31 octobre : journée nationale de rassemblements devant les bureaux de Poste et lancement de la semaine de mobilisation contre la privatisation, pour le développement du service public postal et l’organisation d’un référendum.
- lancement officiel de la campagne « J’écris au Président » : distribution partout en France des 5 millions de cartes postales à envoyer au Président pour demander l’organisation d’un référendum sur le service public postal

vendredi 23 octobre 2009

Jean Sarkozy : jet de l'éponge...


Pathétique !!...C’est le regard rempli de compassion en apprenant sa décision de ne plus briguer la présidence de l’EPAD que David Pujadas, ce « petit journaliste aux ordres » recevait Jean 1er Sarkozy aux infos du 20h00 de France 2 hier au soir.
Quelle scène…ou plutôt mise en scène touchante que le présentateur du JT, l’air étonné a voulu offrir en scoop aux téléspectateurs …alors que l’info circulait déjà sur d’autres médias !!…Nous prend-t-il pour des idiots prêts à gober n’importe quel appât ?…La ficelle était un peu grosse.
Quant au fils du papa, digne, la voix grave, tiré à quatre épingles, le regard dans les yeux de David, l’interpellant par le prénom, il nous l’a joué humble, sérieux, mâture, portant la politique en lui comme une vocation sacerdotale…Ite Missa est ( Allez la messe est dite ).
Néanmoins, cette volte face, cette reculade imposée sous la pression nationale, voire internationale au père président ne fera pas oublier qu’avec ce pouvoir des limites sont atteintes : celle de l’arrogance, celle de l’égocentrisme, celle du mépris envers le peuple, celle des coups tordus, celle du mensonge,celle du népotisme, celle de la caste politique au service exclusif des amis et du fric !!…
On est loin, très loin du discours sarkozien véritable chant des sirènes qui clamait : « Un pays qui abandonne ses usines est un pays qui perd son âme.. »
En votant pour Sarkozy, c’est une partie de la classe populaire qui ne s’étant pas attachée au mât a vendu son âme au diable et s’est laissée entraînée par le fond…prise au piège de ce populisme qui hait fondamentalement la classe ouvrière et le combat qu’elle mène.
Ah !! Jean Jaurès, ah !! Guy Mocquet si vous entendiez les invocations présidentielles, vous les feriez taire immédiatement.
A mi parcours, après deux ans et demie de mandat présidentiel, le rêve a cédé la place au cauchemar…
Ceux qui triment gagnent moins, de nombreux retraités sont démunis et les jeunes sont sans emploi pour des milliers d’entre eux, le RSA étant un leurre. Les fonds de pension spéculent sur des centaines d’entreprises, les plans sociaux se multiplient avec leurs charrettes de licenciements. Les suicides « sont une mode » comme l’a dit le PDG de France Télécom. L’école s’étiole et l’action syndicale est criminalisée…
Mais Nicolas et Jeannot ( en devenir politique ) sont là…alors soyez tranquilles dans vos chaumières…

PCF-Elections régionales pas avec le PS au 1er tour ...

Le PCF soumettra au vote de son conseil national, dimanche, une « offre nationale » pour les régionales proposant l'autonomie d'un Front de gauche (PCF et Parti de gauche) élargi au premier tour et un rassemblement de toute la gauche au deuxième tour. L'idée est de reproduire l'alliance qui avait été créée avec succès pour les européennes, où le Front de gauche (6 % et 4 eurodéputés) avait alors devancé le NPA (4,9 %, aucun élu). Pour le PCF, le NPA n'est pas exclu d'une alliance au premier tour « s'il accepte l'idée qu'il faut se battre pour des majorités de gauche ». Or le parti de Besancenot refuse toute gestion avec le PS.

Qui t’est Marie Bové ?

Marie Bové, 34 ans, fille de José, député européen, s’est déclarée prête à mener la liste Europe Ecologie aux élections régionales de mars 2010 en Aquitaine. La candidate à la candidature comme tête de liste Europe-Ecologie pour les élections régionales en Aquitaine, s’est présentée mercredi à Bordeaux comme "femme" et "non-Verte", avant de critiquer devant la presse un "parallèle indécent" avec l’affaire Jean Sarkozy.
"Je suis candidate à la candidature" en tant que "femme" et "non-Verte", a affirmé la fille du député européen José Bové, à l’occasion d’un rassemblement de cheminots opposés au démantèlement du fret ferroviaire devant la gare de Bordeaux.

Le rapprochement avec l’ascension politique du fils du président de la République Nicolas Sarkozy "est une fausse polémique" et constitue "un parallèle indécent", a-t-elle ajouté.

"Je suis âgée de 34 ans, j’ai déjà un parcours. Je n’ai pas été nommée, je suis candidate pour me retrouver devant le suffrage universel", a poursuivi Marie Bové.

Cette candidature est dans "la continuité de mon combat militant", a indiqué celle qui a travaillé sept ans pour le Comité catholique contre le Faim et pour le Développement (CCFD) à Marseille avant d’être embauchée par le groupe socialiste à la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB).

Les candidats à la candidature seront entendus dimanche par les instances locales d’Europe-Ecologie et la tête de liste devrait être désignée "mi-novembre"

jeudi 22 octobre 2009

Non à la France des décrets et des préfets ! Oui à une démocratie locale puissante !


Le président de la République vient de s’exprimer sur la réforme territoriale. C’est une régression démocratique sans précédent qui est annoncée. C’est la France des décrets et des préfets que veut le président.
Le chef de l’État propose de réduire de moitié le nombre d’élus territoriaux. Il affirme vouloir en finir avec « l’empilement des structures » mais agit en fait pour éloigner la pratique du pouvoir des populations. Il dit permettre ainsi un fonctionnement « à moindre coût » : c’est une aberration. La part des élus départementaux et régionaux dans le budget des collectivités est de seulement 0,04% !
Le mode de scrutin arrêté par le président est quant à lui une régression sans précédent. Les 20% de proportionnelle ne servent qu’à cacher un mode de scrutin « uninominal à un tour » qui vise à permettre à une UMP de plus en plus minoritaire de garder le pouvoir.
Il annonce la « suppression de la clause de compétence générale ». Cette suppression signe l’arrêt de mort de politiques publiques locales de qualité. Nicolas Sarkozy lie par ailleurs sa réforme à la « suppression de la taxe professionnelle », témoin éclairant de son soutien aux intérêts privés, preuve de sa volonté de retirer tout moyen d’action aux collectivités.
Les communistes ne proposent pas le statu quo. Ils proposent une réforme dont la démocratie serait le cœur.
Ils proposent une réforme qui institue le partage des décisions entre citoyens et élus, qui valorise le rôle et le travail des élus, qui donne les moyens financiers aux Collectivités territoriales, pour pouvoir conduire leurs politiques, qui favorise le développement des services publics et un nouveau mode de développement, qui ouvre les collectivités sur des coopérations entre elles et avec le reste du monde, qui donne à l’État un rôle de régulation et de répartition pour faire reculer les inégalités. Nous mettons la démocratie au cœur de cette réforme : défendre et améliorer la démocratie représentative et instituer une démocratie participative c’est-à-dire la participation des citoyens aux décisions pendant la durée des mandats.
Le président dit vouloir « des acteurs et des projets, pas des institutions et des procédures » mais c’est tout le contraire qu’il met en place dans un projet centralisateur et autoritaire.
Parti communiste français

mercredi 21 octobre 2009

Anicet le Pors à Fontaine

14 janvier 2010 à 19H30
Salle Edmond Vigne
38600 Fontaine
avec
Anicet Le Pors,

Ancien Ministre de la Fonction Publique et des réformes administratives
Membre du Conseil d’Etat de 1985 à 2000
Président de Section à la Cour nationale du droit d’asile (depuis 2000).
A l’aide de la page contact, n’hésitez pas à poser vos questions, à annoncer votre participation à cette initiative.
L’action du Président de la République et du gouvernement a un sens : celui d’une adaptation de la France à la mondialisation capitaliste. Mais leur stratégie passe essentiellement par la remise en cause de l’existant. Le champ est donc libre pour faire valoir des atouts nationaux et assurer leur promotion internationale : une conception de l’intérêt général forgée par notre histoire, la défense d’une démarche rationnelle de conduite des politiques publiques, une éthique du service public et de la fonction publique fondée sur ces bases et dont les cadres de la Fonction Publique Territoriale comme ceux de la Fonction Publique d’Etat ou de la Fonction Publique Hospitalière doivent être des porteurs responsables.
L’atout de l’histoire
La notion d’intérêt général a, en France, une longue histoire sous la monarchie (le bien commun), la Révolution de 1789, l’École française du service public et sa théorisation à la fin du XIX°. La République est une et indivisible.Nous devons dont nous approprier notre histoire qui fait de l’intérêt général une catégorie éminente ne se réduisant pas à la somme des intérêts particuliers, fussent-t-ils communautarisés ou territorialisés.
L’atout de la science
Il est fréquemment question de mainmise de l’État sur les autres collectivités publiques à propos du rapport Balladur et de la réforme des collectivités territoriales projetée par le pouvoir exécutif. Si les nouvelles contraintes auxquelles risquent d’être soumises ces dernières peuvent accréditer cette thèse, cela ne saurait occulter le fait qu’une grande partie de l’appareil d’État correspondant à ce que j’appellerai l’ « administration rationalisante » a été mise à bas, notamment à l’occasion de la RGPP
L’atout de l’éthique républicaine
Chacun s’est accordé à reconnaître le rôle d’ « amortisseur social » joué par le service public dans toutes ses dimensions au cours de la crise financière, tant en ce qui concerne le pouvoir d’achat, l’emploi, la protection sociale, les retraites. J’y ajouterai la dimension éthique face à l’immoralité du système financier. De cela aussi nous sommes comptables à travers la défense de la conception française du service public et de la fonction publique.
On trouvera un développement de ces thèmes sur le blog d’Anicet Le Pors: http://

La lettre de Guy Môquet sera bien lu jeudi


Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime
Guy
Dernières pensées : Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !

COMMUNIQUE

COLLECTIVITES LOCALES :
NICOLAS SARKOZY SONNE LE GLAS DE LA DECENTRALISATION

Nicolas Sarkozy persiste et signe. Il confirme la suppression de la taxe professionnelle et l’intégralité des propositions de la réforme annoncée des collectivités territoriales. Celles-ci sont contraires aux prises de position de l’ensemble des associations d’élus locaux et de la mission sénatoriale sur ce sujet.
Contrairement à ce que dit le Président de la République, cette réforme sonne le glas de la décentralisation : les départements et les régions perdent leur autonomie de gestion et ne pourront plus répondre aux besoins et attentes de leurs populations.
Quant à l’intercommunalité forcée, elle annonce la disparition à venir de nos communes.
La face cachée de cette réforme est en fait une réduction drastique des politiques publiques, des services publics locaux et donc le transfert au privé des pans entiers de leurs activités sociales.
Une telle mise en cause, un tel bouleversement de l’organisation territoriale de notre République, ne peuvent se faire sans que les assemblées élues des communes, des départements et des régions ne se prononcent et sans que les citoyens eux-mêmes ne soient consultés.

Paris, le 20 octobre 2009

Nicole BORVO COHEN-SEAT Présidente Groupe Communiste Républicain Citoyen et des Sénateurs du Parti de Gauche

Le rassemblement ne fait pas bon ménage avec les coups de forces médiatiques


Les déclarations surprenantes faites par Jean Luc Mélenchon hier soir sur FR3 nous amènent à faire les précisions suivantes.
Jean Luc Mélenchon salue un accord pratiquement scellé entre le NPA, le PCF et Le Parti de gauche. La vérité oblige à dire qu’un désaccord sérieux persiste sur la volonté de construire des majorités de gauche excluant, certes, toute compromission avec le Modem, mais prenant toutes leurs responsabilités jusque dans les exécutifs, dans l’application des mesures qu’elles auront portées devant les électrices et les électeurs.
Reporter cette question au soir du premier tour n’est ni possible, ni sérieux, ni efficace. Toute ambiguïté sur cette question ne permettrait pas de redonner confiance et espoir de changement à nos concitoyens.
Le PCF entend poursuivre ses efforts pour le rassemblement à gauche le plus large, sur la base à la fois de contenus rompant avec les logiques libérales dominantes et d’objectifs politiques clairement partagés.
Quant à la deuxième déclaration de candidature du premier responsable du Parti de Gauche en une semaine, cette fois en Ile-de-France, elle apparaît peu acceptable du point de vue du respect mutuel due aux partenaires et à leurs militants. La démocratie et la concertation sont préférables à l’auto proclamation, elles sont aussi nécessaires à la confiance mutuelle et à celle de nos électrices et de nos électeurs.
Parti Communiste Français,
Paris, le 19 octobre 2009

Nicolas Sarkozy présente sa réforme des collectivités territoriales


Nicolas Sarkozy a présenté son projet de réforme des collectivités territoriales en niant toute volonté de reprise en main des départements et régions actuellement gouvernés par la gauche. "La décentralisation est une conquête", a-t-il assuré à une salle toute acquise à sa cause à Saint-Dizier. Ce texte annonce la création de conseillers territoriaux élus au scrutin uninominal à un tour, compétences encadrées pour régions et départements, mise en place de grandes métropoles et encadrement plus strict de l'intercommunalité.
Qualifiant le projet qui sera discuté mercredi en conseil des ministres comme "historique", le chef de l'Etat a dénoncé le "procès d'intention" engagé par ceux qui font "grief au gouvernement de vouloir empêcher les collectivités locales, par les réformes qu'il prépare, d'exercer leur rôle de contre-pouvoir".
Surfant sur son registre préféré de la "promesse faite-promesse tenue", Il s'est voulu réaliste, affirmant que dans le feu de la décentralisation, on a empilé des structures, souvent concurrentes, qui multiplient les dépenses et créent "plus d'emplois publics que l'Etat n'en supprime"...
Le premier pilier de sa réforme est la création des conseillers territoriaux, des élus qui siégeront à la fois à la région et au département, ce qui évite de supprimer un échelon tout en faisant passer le nombre d'élus de 6.000 à 3.000. Et de faire baisser le nombre de fonctionnaires dans des proportions identiques. Pour la majorité d'entre eux, les conseillers territoriaux seront élus dans le cadre d'un canton au scrutin uninominal majoritaire à un tour", a-t-il confirmé. Un certain nombre de sièges seront attribués aux petits partis à la proportionnelle.

lundi 19 octobre 2009

Le PCF fait la promotion du Front de gauche dans l'Ain

La fédération départementale du Parti communiste (PCF) et le Parti de gauche (PG) sont prêts à réunir leurs forces avec celles des Alternatifs, du Parti ouvrier indépendant (POI) et du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

La première réunion de travail a eu lieu la semaine dernière à Bourg-en-Bresse. Michel Frère, secrétaire fédéral du PCF, est un peu le coordonnateur de ce regroupement qui a la volonté de remettre le Front de gauche sur les rails électoraux à partir d'un projet commun, mais dans le respect de l'identité de chacun. « Il pourra en être de même pour les cantonales de 2011 et la Présidentielle de 2012 », affirme Michel Frère qui ne veut surtout pas revivre l'implosion, en 2007, du Front antilibéral.

La pression des ego avait été trop forte. « Nos directions nationales organisent en ce moment neuf ateliers dans neuf grandes villes de France. Nous voulons en faire autant, mais à partir des préoccupations des territoires du département et sur quatre thèmes : l'agriculture et les agriculteurs qui ont le droit de vivre décemment ; l'industrie et la situation et l'avenir de la sous-traitance omniprésente dans l'Ain ; les services publics avec les lycées professionnels, l'école de la République, La Poste, la santé et le plateau d'Hauteville, la justice et le tribunal de Belley ; et enfin la recherche, car une étude montre que l'Ain est le deuxième département de France en la matière. Nous voulons que les acteurs de terrain puissent témoigner, apporter leur pierre. Pourquoi par exemple ne pas écouter un patron nous parler de la crise ? »

Michel Frère ne peut faire l'impasse sur les régionales de mars 2010. Le Parti communiste veut-il encore faire alliance avec le Parti socialiste ? « Si c'est avec le PS et le PRG… On peut toujours discuter, bien que notre base, surtout les jeunes, n'y soit pas du tout favorable. En revanche, si le MoDem est de la partie, c'est tout de suite non », déclare-t-il.

Et au deuxième tour, en cas de liste Front de gauche à plus de 10 % au premier tour (la limite pour fusionner avec une autre liste) ? « Alors on sortira les règles à calcul, c'est simple… » Le PCF de l'Ain est en mouvement, sur le fond et sur la forme.

Michel Frère devrait d'ailleurs quitter, à la fin du mois, ses responsabilités de secrétaire départemental pour devenir responsable de la communication du parti. Son remplaçant, ou sa remplaçante (!), devra alors être vite désigné.

David Douillet élu député dans les Yvelines


L'ancien champion olympique de judo, qui portait les couleurs de l'UMP, a remporté dimanche le second tour de la législative partielle organisée dans la 12e circonscription des Yvelines face au maire socialiste de Poissy Frédérik Bernard.
David Douillet a été élu avec 52,10% des suffrages exprimés contre 47,90% à Frédérik Bernard, selon les résultats définitifs annoncés dimanche soir par la préfecture des Yvelines. L'ancien judoka l'a emporté avec 985 voix d'avance (12.203 contre 11.218). La participation a été de 33,70%.
La polémique sur la candidature du fils du chef de l'Etat Jean Sarkozy à la tête de l'Epad n'a pas compliqué la campagne entre les deux tours, a-t-il assuré: "la preuve que non, puisque j'ai gagné ce soir". "J'étais en direct avec le terrain", a-t-il affirmé, et "je n'avais personne qui m'en parlait".
David Douillet, 40 ans, va donc faire son entrée dans l'hémicycle, quelque mois seulement après avoir intégré les instances de l'UMP en même temps que le chanteur Gilbert Montagné.

dimanche 18 octobre 2009

La FRANCE au bord de la faillite!

L'appauvrissement de l'Etat
Combien a coûté la débauche de cadeaux fiscaux opérée depuis dix ans ?

L'ensemble des mesures prises depuis dix ans, y compris les cadeaux fiscaux faits aux entreprises, se sont traduites par un appauvrissement spectaculaire de l'Etat. En 1999 , ses recettes représentaient 18,3% du PIB. En 2008, elles n'étaient plus que de 14,1%, un recul de plus de quatre points, équivalent à 82 milliards d'euros par an... Et contrairement à une idée répandue, cette chute est très loin d'être compensée par la montée des impôts locaux: la recette de ces taxes, par ailleurs très injustes car non progressives, n'a augmenté dans le même temps que de 4,6% à 5% du PIB. Et ce n'est pas la suppression de la taxe professionnelle qui va améliorer les choses...

PAPA, JE VEUX DU TRAVAIL !


-> On a connu Jean Sarkozy lorsqu'il s'était fait voler son scooter. Les policiers ont fait des recherches ADN pour le retrouver. Pour ton scooter Sarko ne fera pas se déplacer Les Experts.--> On se rappelle qu'il avait dit à David Martinon, candidat à la mairie de Neuilly, qu'il le "soutenait à mort". Quelques jours après il voulait se présenter contre lui !--> Depuis, le fils a papa, Bac +1 à 23 ans (donc 4 redoublements) a été nommé à la tête de l'EPAD, organisme gérant le plus gros quartier d'affaires d'Europe et qui va encore s'agrandir. SALAIRE : 8.500€ /mois !Parce que ce n'est pas l'exemple à donner, notamment à tous les étudiants qualifiés et tous les français qui triment pour avoir un travail.Parce qu'il n'a aucune capacité pour gérer une structure aussi importante pour la France.Parce que la France n'est plus en monarchie et ne doit pas être en dictature.Parce que dans cette affaire nous sommes déjà la risée des médias du monde entier (de l'Angleterre à l'Inde).
DISONS NON A LA NOMINATION DE CET ANE A LA DEFENSE !!!QUE CE SOIT CLAIR AUPRES DE CEUX QUI NOUS ACCUSENT D'ETRE MEDISANT : NOUS NE VOYONS AUCUNE OBJECTION A CE QU'IL CHOISISSE LE MCDONAL'D DE LA DEFENSE !!!!

samedi 17 octobre 2009

ELECTIONS Le PC 89 veut y aller sans le PS

En 2004, les communistes s'étaient ralliés dès le premier tour aux socialistes pour faire liste commune, expédiant six des leurs à Dijon. Aujourd'hui, changement de contexte et donc de stratégie.

Les communistes de l'Yonne souhaitent faire cavalier seul en constituant dès le premier tour une liste « indépendante du PS qui rassemblerait le front de gauche, ouverte aux acteurs du mouvement social ». « Il s'agit pour nous de rassembler toutes les forces se réclamant d'une autre alternative », explique le secrétaire départemental du PC, Siegfried Chapotin.

« La région doit agir pour une autre utilisation de l'argent, contrôler l'utilisation des fonds publics destinés à l'emploi et à la formation. Elle doit conditionner les aides au développement économique au respect des critères sociaux et environnementaux ».

Si le PC 89 se déclare prêt à rallier les socialistes au second tour, il exclut toute participation sur une liste où figurerait le Modem.

Pour l'heure rien n'est joué. Il faudra en effet attendre le 21 novembre pour connaître la stratégie adoptée par l'ensemble des communistes bourguignons appelé ce jour-là aux urnes.

Sarkozy retourne à Gandrange et promet encore



Plus de vingt mois après sa première visite, Nicolas Sarkozy est finalement revenu jeudi à Gandrange pour une visite surprise qui a pris de court syndicalistes et élus locaux. Il a annoncé à cette occasion qu'un marché de 350 millions d'euros avait été décroché par une société voisine du site d'ArcelorMittal, permettant la pérennisation de centaines d'emplois dans la sidérurgie lorraine.
Très critiqué la semaine dernière pour une visite en Moselle qui ne l'a pas menée à Gandrange, il a admis avoir commis "une erreur". "Quitte à venir en Lorraine, j'aurais dû venir à Gandrange et à Metz. Je me suis dit, j'ai dit à mon équipe: eh bien on va y retourner", a-t-il souligné à l'issue d'une réunion technique à la mairie de Gandrange.
L'occasion pour le président de la République de laisser derrière lui les polémiques parisiennes sur son fils Jean ou le bouclier fiscal, et de remettre son costume préféré d'homme proche des ouvriers et proche du peuple. "Il fallait que j'y retourne, puis que je réannonce quelque chose", a-t-il reconnu.
"Un président de la République qui vient pour dire simplement qu'il va respecter la parole qu'il a donnée il y a trois mois, cela fait un peu court. Un président de la République qui ne revient pas par contre sur l'engagement qu'il avait pris fermement de maintenir l'aciérie, c'est quand même scandaleux et c'est ce que la CGT lui a dit", a souligné Xavier Phan Dinh, délégué CGT ArcelorMittal.

vendredi 16 octobre 2009

Après Paris plage ; Paris Campagne !!!


Mobilisation des agriculteurs dans toute la France, les Champs-Élysées bloqués La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) organise vendredi une journée nationale de mobilisation contre la baisse des revenus de l'ensemble des agriculteurs. Lait, légumes et fruits, viticulture, viande (bovine et porcine) ou encore céréales : en août, les prix agricoles ont poursuivi leur recul de 2,5 % par rapport à juillet et de 15 % sur un an, selon l'Insee. Après une baisse de 20 % en 2008, les agriculteurs s'attendent cette année à une nouvelle chute de leurs revenus. Aussi la FNSEA demande-t-elle un plan d'aide de 1,4 milliard d'euros, dont 400 millions d'euros d'exonérations de taxe en urgence pour que les exploitations agricoles retrouvent de la trésorerie.Les agriculteurs mènent donc des actions dans toute la France. Tôt vendredi matin, une cinquantaine de céréaliers ont bloqué la circulation sur les Champs-Élysées, à Paris. Venus à l'appel des Jeunes Agriculteurs, ils ont installé dès 7 h 30 des barrières de chantier et des bottes de paille, à hauteur de l'avenue George V. Ils ont aussi enflammé des pneus, coupant complètement la circulation, avant de rejoindre le parvis des Invalides.

Motion de la section GRESIVAUDAN présentée à la féderation

Dans la perspective des élections régionales, les communistes du Grésivaudan expriment la volonté que leur parti se positionne clairement pour « poursuivre, élargir et enraciner le front de Gauche dans la durée, dans les luttes et dans les urnes » (Déclaration commune PCF, PG et GU le 23/9/09)

Un tel objectif suppose d’abord de proposer une réelle alternative aux politiques libérales et capitalistes à travers l’élaboration d’un vrai projet de transformation sociale et écologique qui pourrait constituer une base programmatique lors des élections régionales.
« Ouvrir immédiatement un chantier pour élaborer une plate forme partagée du Front de Gauche » (Déclaration commune) constituerait une première étape en ce sens.

Il est ensuite nécessaire de poursuivre la démarche du Front de Gauche en l’élargissant à toutes les composantes de la gauche de transformation sociale et écologique, en suscitant une convergence des formations politiques et du mouvement social.
Pour cela, il est indispensable de confronter, à gauche, les projets d’une alternative réelle aux politiques qui se contentent d’accompagner et d’amortir les effets du capitalisme mondialisé. C’est le but des ateliers nationaux initiés par le PCF et co-organisés par les membres du Front de Gauche, qui se dérouleront pendant ce mois d’octobre.

Enfin pour être crédibles et visibles il est impératif de choisir un positionnement clair et identique sur tout le territoire.
Ainsi au premier tour des élections régionales nous devons constituer des listes autonomes du Front de Gauche sur la base de nos propositions alternatives en rupture avec les politiques libérales, tout en nous démarquant des politiques sociales libérales qui ont renoncé à l’idéal de l’émancipation humaine.
Nous devons donner au peuple de gauche, la possibilité de trancher au premier tour par le suffrage universel, entre ces deux conceptions de la gauche.
C’est, pour le PCF et ses partenaires du Front de Gauche, la seule voie efficace pour remobiliser l’électorat populaire et faire gagner la gauche au second tour.

Face à la volonté de reconquête de la droite, y compris celle du Modem, nous réaffirmons la volonté du PCF de participer aux exécutifs régionaux aux côtés de ses partenaires du Front de Gauche et de la gauche socialiste, mais sur ses valeurs et ses positions de classe claires.

Dans un contexte qui laisse craindre une abstention élevée des classes populaires, notre Parti a le devoir de tout faire pour proposer, avec ses alliés du Front de Gauche, un autre choix résolument à gauche.

Les résultats du Front de Gauche aux dernières élections européennes tout comme ceux de « Die Linke » en Allemagne montrent qu’il y a une réelle attente des peuples en ce sens.

jeudi 15 octobre 2009

Fédération de l'Isère du parti communiste français

Déclaration du Conseil Départemental
Alors que nos concitoyen-ne-s souffrent et subissent chaque jour plus les conséquences de la crise,
N. Sarkozy et son gouvernement intensifient encore leur entreprise de destruction.
Attaques contre les salaires, les retraites, les pensions, les droits et libertés fondamentales, la casse
du service public et la baisse des moyens sont quelques-uns des mauvais coups qu’ils portent
contre les Français-es afin d’éradiquer l’idée même d’une société de partage et de solidarité.
Au projet libéral et inique du chacun pour soi qui cultive l’individualisme pour mieux servir les
intérêts des puissants, les communistes opposent les attentes de nos concitoyen-ne-s de voir naître
un véritable projet de société.
Ce projet ne peut résulter que d’une construction commune, courageuse, qui refuse de se soumettre
aux dogmes du capitalisme.
C’est dans ce but que nous avons initié la démarche des ateliers nationaux du projet de gauche et
organisé celui de Grenoble sur le thème de la démocratie.
Après cette journée, tant militants politiques, que militants des mouvements sociaux et associatifs,
concitoyens et concitoyennes, témoignent avec audace qu’une dynamique est créée.
Il s’agit de résister, de bâtir et de se rassembler pour provoquer le changement.
Nous ne pouvons pour cela nous contenter d’accords à minima.
La direction départementale du PCF Isère appelle militantes et militants à prendre toutes les
initiatives nécessaires afin de renforcer cette dynamique, en organisant partout dans le
département, des tables rondes ouvertes à tous, pour construire un Front de Gauche majoritaire.

Fait à GRENOBLE, le 14 octobre 2009

mardi 13 octobre 2009

Jean Sarkozy bientôt à la tête de l'EPAD


L'arrivée annoncée de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public de la Défense (EPAD) suscite beaucoup de réactions hostiles. Face aux critiques des socialistes, Patrick Devedjian a répondu que son possible successeur "apprendra", quand Patrick Balkany assurait que le fils du chef de l'Etat a "peut-être encore plus de talent que n'en avait son père à son âge".
"Quoi que je fasse, je serai critiqué", a de son côté rétorqué le principal intéressé en dénonçant des "attaques très partiales". "Depuis que je me suis lancé en politique, j'ai toujours fait l'objet de critiques", a expliqué le fils du président de la République au site du "Parisien" (http://www.leparisien.fr). "Quand on fait ce métier, il faut s'y attendre, s'y préparer. Mais je suis très déterminé, très motivé et j'observe que c'est surtout la gauche qui tire sur moi".
"C'est le privilège de naissance. C'est parce qu'il s'appelle Sarkozy qu'on nommerait un étudiant en droit de deuxième année à la tête de l'EPAD. Ça n'a aucun sens, c'est la destruction de l'esprit de la République", avait estimé quelques heures plus tôt le député socialiste de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg sur RMC-Info/BFM-TV.
"Ce qui devrait être une nomination simple, dans un département compliqué, avec des enjeux financiers lourds, le quartier de la Défense, devient une affaire politique", a regretté également l'ancien Premier secrétaire du PS François Hollande sur LCI. "La meilleure façon pour éviter qu'il y ait cette confusion des genres, des rôles, qu'il y ait ces polémiques, c'est qu'on ait des nominations impartiales", a observé le député de Corrèze. Et de rappeler que "c'est Nicolas Sarkozy qui, dans la campagne présidentielle, a dit que le système de nominations, de l'organisation du pouvoir en France, serait exemplaire s'il devenait président de la République".

lundi 12 octobre 2009

Les Bouches-du-Rhône à l’initiative


Le projet gouvernemental de réforme des collectivités locales serait une régression sans précédent dans l’histoire de la vie démocratique du pays. Aussi grave que le traité constitutionnel européen, massivement rejeté par les français, ce nouveau projet aux accents ultralibéraux prône une nouvelle forme d’étatisation et d’exclusion des citoyens. Il est l’application aux territoires de la dévastatrice Révision Générale des Politiques publiques (RGPP). Les communistes des Bouches-du-Rhône ont réalisé un document argumenté et vivant pour sensibilisé la population et faire connaître les propositions.
Ils ont également tenu une conférence de presse avec les maires communistes des Bouches-du-Rhône.
Fin août, Noël Luzi avait publié une note sur le rapport Balladur.
Le document "Projet de réforme Balladur-Sarkozy : la fin de la démocratie locale ?"
Intervention de Pierre Dharréville, Secrétaire départemental du PCF 13.

La planete certes mais le pouvoir d'achat d'abord

Les Français et le film de Nicolas Hulot
« Le succès des films mettant en lumière les méfaits de nos modes de consommation sur l’environnement, dont l’exemple le plus emblématique est sans doute Home de Yann Arthus-Bertrand, semble démontrer une préoccupation environnementale croissante au sein de l’opinion publique. Après le succès des listes Europe Écologie aux élections européennes, et quelques jours après la sortie du film Le syndrome du Titanic de Nicolas Hulot, notre sondage Ifop pour Sud Ouest Dimanche apporte un éclairage sur la disposition des Français à changer leur propre mode de vie pour répondre aux exigences écologiques. Quand il s’agit de s’impliquer personnellement et à consommer moins, les Français apparaissent quelque peu réticents. Certes, près d’un quart des Français (27%) se déclare « prêt à changer en profondeur son mode de vie et à restreindre sa consommation de manière significative ». Néanmoins, la majorité des personnes interrogées (53%) n’est prête à consentir que des efforts limités (« modifier un peu son mode de vie et limiter sa consommation »). En outre, 20% des répondants refusent de réduire leur train de vie.

dimanche 11 octobre 2009

Prix Nobel de la Paix

Barack Obama vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix pour ses efforts en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération entre les peuples. Ce prix suscite de l’étonnement et de l’incompréhension.
On comprend que son engagement déclaré pour le désarmement nucléaire puisse soulever un espoir, comme ses déclarations en faveur d’une solution politique au Proche Orient.
Mais pour l’instant, malgré les engagements pris et les grands discours, rien de positif n’est intervenu.
Des négociations internationales décisives vont s’engager. Il est indispensable que toutes les puissances nucléaires, en particulier les États-Unis, mais aussi la France, participent réellement au désarmement. Il faut maintenant passer de la parole aux actes. Le nouveau Prix Nobel de la paix est aussi devant des enjeux majeurs autour de la sécurité internationale et des crises, avec notamment la question de la Palestine et l’Afghanistan.
Barack Obama est au pied du mur.
Pour assumer cette reconnaissance internationale prestigieuse, il devra prendre les initiatives déterminées, conformes à la Charte et aux résolutions de l’ONU et aux droits des peuples concernés. De telles initiatives ont singulièrement manqué jusqu’ici et les reculs constatés provoquent de sérieuses préoccupations. Les crises du Moyen Orient ont atteint un degré de gravité inquiétant et des impasses dramatiques.
C’est l’avenir de la sécurité et des relations internationales qui est en jeu. Barack Obama est devant des choix urgents et cruciaux, et ceux qui viennent de le couronner le rappellent finalement à ses engagements et donc à sa responsabilité. Pour ce qui est au niveau intérieur Obama a fort à faire pour construire une forme de Sécurité Sociale. Notre système français mis en place par le communiste Ambroise Croizat est un modèle à suivre pour les américains.

“Réforme” des collectivités territoriales ou coup d’État ?

“Réforme” des collectivités territoriales ou coup d’État ? En imaginant une “ réforme” de fond en comble des collectivités territoriales, un big bang institutionnel souhaité par Nicolas Sarkozy en personne, petit courtier Édouard Balladur, à la tête d’une commission éponyme, a allumé une mèche transformée en projet de loi qui n’a pas fini d’échauffer les débats.
Sous prétexte d’une réduction des coûts, supposés exorbitants, et d’une recomman­dation visant à réduire drastiquement le nombre d’élus aux prérogatives jugées trop similaires (sic), c’est en vérité une véritable profession de foi libérale contre la démocratie locale qu’on tente de nous imposer. Refonte des régions, limitation ou disparition des compétences départe­mentales, création autoritaire de onze mégalopoles transformées en mastodontes omnipotents, dont un Grand Paris fan­tasmé par l’Élysée…
Le projet, plus avancé qu’on ne le croit dans la tête des décideurs politico-finan­ciers, vise également à éloigner encore un peu plus les citoyens des lieux de pouvoir. La miniaturisation, pour ne pas dire l’éra­dication des échelons territoriaux locaux, à commencer par les communes, premier foyer démocratique du territoire, est une vieille histoire d’inspiration libérale. Depuis le traité de Maastricht, la vivacité de cette démocratie locale se trouve régu­lièrement opposée à la fameuse « effica­cité économique ».
Le thème des « grandes régions » n’est pas neuf : depuis son origine, il figure sur le fronton de la construction européenne. Les libéraux nous assurent que « seules de grandes régions », en concurrence (non faussée) entre elles, sortiront vivantes du champ de bataille économique.
Dans le cadre d’une philosophie libérale pourtant en lambeaux depuis la crise (en ce domaine, les « modèles » irlandais et espagnol ont explosé en plein vol !), Sarkozy et ses sbires du CAC 40 veulent donner tous les pouvoirs et toutes les res­sources à quelques « champions urbains » plongés dans la jungle mondiale, pousser jusqu’au bout ce mot d’ordre de « compé­titivité » que l’État emploie désormais à tout bout de champ. Transferts de charges, autonomie de gestion des universités, réduction à marche forcée des services publics, La Poste, les tribunaux d’instance ou de prud’hommes, les restructurations des services hospitaliers autour de grands établissements régionaux, etc. Une logi­que d’entreprise à l’échelle d’un pays : « l’entreprise France ». Dit autrement : une nouvelle carte de France marquée par la compétition entre les territoires et des inégalités criantes entre ces derniers…
Tandis que notre régime institutionnel souffre d’ultraprésidentialisme, ce sont pourtant les collectivités locales qui sont visées, alors qu’elles impulsent les princi­pales solidarités citoyennes… La critique de « l’empilement institutionnel » n’est donc qu’un prétexte. C’est une tentative de coup d’État à laquelle nous assistons. Une logique d’affaiblissement des contre-pouvoirs puisée dans une matrice soft-bonapartiste, voire bismarckienne. Au passage, Nicolas Sarkozy entend réussir un charcutage électoral si vaste et si anti­démocratique que notre imagination a raison d’en avoir peur… Une certaine idée de la République française est en jeu. Ni plus ni moins.

samedi 10 octobre 2009

La réponse d'André Vallini aux élus communistes


Dans notre édition du 7 octobre, les élus communistes du conseil général de l'Isère avaient voulu exprimer leur colère concernant le rapport du comité Balladur pour la réforme des collectivités locales, auquel André Vallini, député et président du conseil général a participé.
Dans un courrier envoyé à leur intention, André Vallini répond aujourd'hui : « La lecture de l'article paru dans le Dauphiné Libéré du 7 octobre me laisse penser que vos informations sont lacunaires et je me permets donc de vous adresser ci-joint le rapport du comité Balladur contenant en annexe la contribution additionnelle que j'ai signée avec Pierre Mauroy. Vous pourrez constater que si nous avons approuvé et voté seize des vingt propositions du rapport, nous avons marqué notre désaccord avec quatre autres parmi les plus importantes. Je vous adresse aussi le texte du discours que j'ai prononcé à Vizille le 14 juillet dernier à l'occasion de la venue de Monsieur Balladur dans lequel, conscient comme tous les élus locaux de la nécessité de simplifier et clarifier notre organisation territoriale, j'exprimais vouloir soutenir les réformes à venir si elles vont dans le bon sens et les combattre dans le
cas contraire. Des projets de loi seront bientôt présentés au Parlement sur lesquels je me prononcerai donc avec un seul souci : celui d'aboutir à une réforme utile à la démocratie locale et donc à la démocratie tout court. Et je ne doute pas que je vous trouverai à mes côtés car je vous sais comme moi éloignés de tout sectarisme et étrangers à toute forme de conservatisme... »

vendredi 9 octobre 2009

CITATION


" Nul n'a le droit d'entasser des monceaux de blé à côté de son voisin qui meurt de faim".

Maximilien Robespierre, citoyen arrageois, 1789

Alerte...Alerte....Alerte....Alerte....Alerte.....Alerte.....

Déficits qui explosent, hausse de la délinquance, perte de confiance au sein de la majorité... Les revers s'accumulent
C'était le 4 février 2008 dans l'usine Arcelor Mittal de Gandrange : " Je reviendrai pour annoncer moi-même le plan, pour que chacun soit sûr que la situation de Gandrange est vue au plus haut niveau de l'Etat... Ce n'est pas la peine de m'expliquer que c'est compliqué, parce que si ce n'était pas compliqué, vous ne m'auriez pas invité ", avait expliqué Nicolas Sarkozy, fanfaronnant devant les ouvriers, après son mariage avec l'ex-top-modèle Carla Bruni : " Et je dois dire que Gandrange, comme voyages de noces, il n'y a pas mieux ".
Vingt mois plus tard, le président de la République retourne en Lorraine. Mais ce jeudi 8 octobre, il a soigneusement évité Gandrange. Parce que le haut fourneau a fermé. Parce que les ouvriers ne croient plus aux promesses de celui qui proposait de " travailler plus pour gagner plus ".
A mi-mandat, les recettes magiques du sarkozysme, qui avaient permis de rassembler les élites et " la France qui souffre " ne fonctionnent plus. Un an après la crise, c'est le retour à la case départ, mais avec des déficits publics qui ont bondi à 8,5 % du produit intérieur brut (PIB) et un compte à rebours paralysant avant la présidentielle de 2012. Nicolas Sarkozy l'a dit : le pays ne sera sorti de la crise que lorsque le chômage recommencera à baisser. Aucun signe rassurant n'est à attendre pour un président qui ne navigue bien que dans la tempête.
Sur la forme, les visites censées le maintenir au contact des Français, s'apparentent de plus en plus à des voyages " Potemkine ", selon l'expression de Martine Aubry : ouvriers triés sur le volet, bains de foule bannis, villes désertifiées par des préfets anxieux du moindre incident. Les polémiques éclipsent de plus en plus le " message " : en Normandie, des ouvrières de petite taille ont été choisies pour poser derrière le président ; à l'hôpital de Villejuif, le coût de la visite est contesté ; en Savoie, la taxe carbone imposée au Parlement est critiquée.
Sur le fond, ensuite. Depuis qu'a éclaté la crise, M. Sarkozy explique que rien ne pourra plus être comme avant... Rien sauf deux décisions emblématiques prises en 2007 : le bouclier fiscal, qui limite l'impôt total à 50 % du revenu et le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partants en retraite. Deux réformes destinées à ménager son électorat de droite mais qui apparaissent de moins en moins compréhensibles. Les élus se rappellent que la suppression de l'impôt sur la fortune avait contribué à la défaite de Jacques Chirac en 1988.
La réduction des effectifs de fonctionnaires est jugée insuffisante pour réduire les déficits. Les conseillers de l'Elysée savent qu'il faudrait s'attaquer à la réforme de l'Etat social : mais le chantier des retraites, annoncé pour 2010, est jugé quasi impossible à réaliser en période de chômage. En attendant, les dépenses s'accumulent. A chaque nouvelle prestation concoctée par Martin Hirsch, M. Sarkozy n'en supprime pas une autre : la création du RSA n'a pas été financée par une réduction de la prime pour l'emploi et le plan jeune va coûter 750 millions d'euros.
M. Sarkozy est ainsi contesté par les députés UMP pour son laxisme budgétaire : il est le seul en Europe à ne pas esquisser de stratégie de sortie de crise, refusant toute hausse d'impôts, alors que la dette s'envole. " Cela finira par une hausse de deux points de la TVA dans toute l'Europe ", prédit un de ses proches.
Ces critiques rendent plus délicate l'opération ouverture que mène le chef de l'Etat depuis deux ans et demi. L'UMP guette le moindre faux pas des ministres venus de la gauche : M. Hirsch pour les dépenses, M Mitterrand (culture) pour ses anciens écrits et sa défense du cinéaste Roman Polanski ; M. Besson (immigration) pour avoir refusé d'appliquer les tests ADN pour les candidats au regroupement familial, Les députés UMP l'ont accusé de se donner le beau rôle.
Les promus du dernier remaniement gouvernemental sont aussi à la peine : Brice Hortefeux (intérieur) est affaibli par ses propos contestés sur les " Auvergnats " et sa réforme des collectivités territoriales suscite des réticences chez les élus de droite et de gauche. Luc Chatel (éducation) a débuté sa fonction avec un faux pas : une visite dans un supermarché avec des employés qui faisaient office de clients. Bruno Le Maire (agriculture), aux prises avec la crise laitière, a été conspué mercredi 7 octobre, dans le Puy-de-Dôme..
Le chef de l'Etat est en difficulté sur deux de ses piliers traditionnels : la sécurité et l'international.
La remontée de la délinquance affecte un atout qui avait contribué à construire sa crédibilité lorsqu'il était ministre de l'intérieur de Jacques Chirac et de lutter contre le Front national. Le remplacement de Michèle Alliot-Marie par M. Hortefeux doit permettre de remonter la pente. Sur l'immigration, M. Besson a annoncé la destruction de la " jungle " de Calais d'où les clandestins rejoignent l'Angleterre. Mais le ministre de l'intérieur Sarkozy n'avait-il pas déjà fermé le centre de rétention de Sangatte fin 2002 ? Enfin, l'émotion suscitée par les cas de criminels récidivistes montre les limites d'un discours compassionnel envers les victimes.
Enfin, l'international n'est plus une garantie de succès. Pas de paix à sauver en Géorgie ou de système financier à renflouer comme en 2008. La semaine américaine du président a été jugée décevante. La négociation sur le climat, censée faire de M. Sarkozy un champion de l'écologie, est bloquée par les Américains. Le G20 de Pittsburgh n'a pas permis de rapporter de trophée comme celui de Londres sur les paradis fiscaux. M. Sarkozy a été snobé par Barack Obama, la Maison Blanche n'ayant même pas répondu à sa demande d'entretien en marge des Nations unies.
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Alerte mais pas pour sauver Sarkozy pour changer de sytème économique et de République.

Privées du produit de la taxe professionnelle, les collectivités redoutent de voir leurs moyens financiers amputés

Privées du produit de la taxe professionnelle, les collectivités redoutent de voir leurs moyens financiers amputés
«Une provocation. » L’ancien premier ministre Alain Juppé, maire UMP de Bordeaux, n’a pas mâché ses mots mercredi, dans un entretien au journal Sud Ouest, pour dire tout le mal qu’il pensait de la réforme de la fiscalité locale engagée par Nicolas Sarkozy. Il n’est pas le seul. La plupart des responsables d’exécutifs locaux sont inquiets des bouleversements en préparation. Et pour cause. La suppression, à partir du 1 er janvier 2010, de la taxe professionnelle (TP), principale imposition locale des entreprises, va les priver de 22,6 milliards d’euros.

Le gouvernement a prévu dans le projet de loi de finances un dispositif de substitution qui n’exonère pas les entreprises de toute imposition. La TP sera remplacée par une « contribution économique territoriale » composée de deux cotisations : l’une assise sur le foncier, l’autre sur la valeur ajoutée des entreprises. Mais son produit ne s’élèvera qu’à 11,4 milliards d’euros. En complément, l’État va donc transférer aux collectivités le produit de plusieurs taxes, dont celle sur les surfaces commerciales, et réduire le montant des frais de recouvrement qu’il prélève sur les impôts locaux. Restera alors un manque à gagner de 3,9 milliards d’euros, qu’il s’est engagé à compenser intégralement.

Mais ce que contestent les élus, outre la répartition de ces impôts entre les différents niveaux de collectivités, c’est que cet engagement ne vaut, selon eux, que pour 2010. Ensuite, tout dépendra du rendement de ces nouveaux impôts qui, selon le sénateur centriste Jean Arthuis, est très incertain. « Il n’est pas question que nous votions cette réforme tant que nous n’aurons pas des simulations précises », expliquet-il. Alain Juppé, lui, a estimé que

Autre chantier à venir : la révision des valeurs locatives cadastrales.

Cette réforme ferait perdre à la communauté urbaine de Bordeaux « plusieurs millions ». Et quand bien même le gouvernement compenserait le manque à gagner, « ce serait de toute façon préjudiciable au budget de l’État », fait observer Jean Arthuis, pour qui il ne peut y avoir de réforme de la fiscalité locale sans qu’aient été revues au préalable les bases de l’imposition locale.

C’est l’autre grand chantier qui se profile, avec la révision des valeurs locatives cadastrales (VLC) qui servent au calcul. Celles-ci varient en fonction d’un certain nombre d’éléments « de confort », d’où son surnom « d’impôt baignoire ». Problème, les VLC ont été mises en place en 1974 et n’ont pas été revues depuis, excepté une majoration annuelle en fonction de l’inflation. Résultat, ceux qui habitent dans un logement de la fin des années 1960 sont beaucoup plus taxés que ceux qui résident dans un immeuble ancien. Une révision a bien été effectuée en 1989, mais elle entraînait de tels transferts entre contribuables qu’elle a été vite enterrée. Le gouvernement a annoncé son intention de réformer les VLC. Mais sans dire pour l’instant comment.

Sarkozy repasse par la Lorraine mais oublie Gandrange


Nicolas Sarkozy s'est efforcé jeudi de faire oublier les promesses non tenues de Gandrange, où ArcelorMittal a définitivement fermé une aciérie malgré son voeu de la maintenir en activité. Il a multiplié les annonces en faveur d'une Lorraine frappée par la crise économique et les fermetures de sites militaires.
Il a ainsi annoncé un soutien public de 2,7 millions d'euros, dont 1,35 million de l'Etat, à la fabrication d'un véhicule électrique Smart à Hambach, à 85 km à l'est de Metz. Daimler a annoncé son intention d'investir une dizaine de millions d'euros sur ce site pour y produire la version électrique de la Smart ForTwo.
Nicolas Sarkozy a choisi de visiter l'usine Smart d'Hambach plutôt que de revenir à Gandrange, comme il avait pourtant promis de le faire le 4 février 2008 aux salariés de l'aciérie. Il a également évité Metz, ce bastion militaire traditionnel de la France, est concerné par le reformatage des armées. Metz va perdre un régiment du génie (880 personnes), un régiment médical (1.000 personnes) et une base aérienne (2.700 personnes).
Il a justifié les restructurations militaires mais a confirmé aux élus locaux que les emplois ainsi supprimés à Metz seraient remplacés à hauteur de 1.500 personnes par des emplois publics, dont 750 au titre de la délocalisation de l'Institut national de la statistique (Insee). Il a également dit être en discussion avec la chancelière Angela Merkel pour faire venir à Metz une unité allemande.

jeudi 8 octobre 2009

Non à la discrimination Syndical ! Scène II

L'Union Départementale CGT et l'Union Syndicale des Travailleurs CGT de la Métallurgie de l'Isère rappellent l'ensemble des syndicats du département à venir soutenir notre camarade Alexis MAZZA devant le Tribunal de Grande Instance de Grenoble le mercredi 14 OCTOBRE 2009, à 9h30.

Nous étions nombreux à venir soutenir Alexis devant le tribunal le 9 Septembre. Continuons à affirmer notre soutien en venant encore nombreux ce 14 Octobre.
La CGT de Caterpillar se renforce mois après mois, que ce soit à Echirolles ou à Grenoble. Malgré la pression lors du dernier référendum et son résultat, tous le confirme, "même le secrétaire du CE FO" il est indéniable que la CGT a marqué des points durant ce conflit".
L'engagement des élus CGT à Caterpillar doit continuer. Ensemble nous devons obtenir le refus du licenciement d’Alexis par le ministère du travail.

Il est temps que la pression sur Alexis et sur tous les élus CGT cesse!!!

Dans la période actuelle, les suicides à France Télécom, mais pas seulement (le commerce, l'automobile, le bâtiment etc...) laissent entrevoir quel choix de société le patronat nous réserve!!
Le ministre veut-il réellement mettre fin aux pressions exercées par des directions inhumaines?
Nous serons attentifs à sa décision!


Les syndicats CGT de CATERPILLAR Grenoble et Echirolles appellent les salariés à venir soutenir leur camarade Alexis.

Nous vous invitons à être nombreux de la métallurgie et de toutes les professions devant le Tribunal de Grenoble,
le mercredi 14 Octobre 2009, à 9H30.

Faisons cesser ensemble cette discrimination syndicale !

Non à la discrimination Syndical !

mercredi 7 octobre 2009

LES ATELIERS DE LA GAUCHE


Cher-e Camarade,

Je me permets de vous rappeler l'importance de la réussite du 10 octobre et donc de l'implication du plus grand nombre de militant-e-s et citoyen-ne-s engagé-e-s...

Sans développer sur l'intérêt politique et ne doutant pas que vous aurez lu le courrier envoyé dernièrement, je vous prie de recevoir, Cher-e Camarade, mes salutations les plus fraternelles.

Jérôme MarcucciniSecrétaire Départemental du PCF

Le Front de gauche, aux côtés des salariés en lutte



Les organisations du Front de Gauche (Parti Communiste Français – Parti de Gauche – Gauche Unitaire) apportent leur soutien à la journée nationale d’action interprofessionnelle qui se déroulera le mercredi 7 octobre.
Face à la crise du système capitaliste, aux attaques du patronat et aux mesures libérales renouvelées de la droite, il est primordial que les salarié(e)s fassent entendre fortement dans la rue leur opposition à ces mesures et l’exigence d’autres choix de société. Ils et elles ne veulent pas subir le chômage de masse, la précarité et les bas salaires, nous sommes à leurs côtés ; ils et elles ne sont pas responsables de la crise et n’ont aucune raison de la payer.
Rendez-vousau siège du MEDEF.15h avenue Bosquet(sortie du métro « école militaire »)
Pour les organisations du Front de Gauche, il est grand temps d’utiliser les richesses produites en faveur d’une augmentation des salaires, des minimas sociaux et d’un nouveau type de développement qui mette fin aux désastres environnementaux. Il est grand temps aussi d’interdire les licenciements dans les entreprises qui font des profits et de donner de nouveaux droits aux représentants des salarié(e)s pour donner la priorité aux besoins sociaux, favoriser des investissements en faveur des emplois stables, de la formation et d’une production qui respecte les équilibres écologiques. Ce sont ces questions essentielles qui nous permettront de relever les défis de notre temps.
C’est le sens des trois propositions de lois déposées par les parlementaires du Parti Communiste Français et du Parti de Gauche sur lesquelles le Front de Gauche entend mener une campagne de popularisation et de mobilisation pour les faire voter par le Parlement.
A l’occasion de la journée nationale d’action interprofessionnelle sur le thème de la lutte contre le travail indécent et en soutien aux salariés, le rendez-vous est donné à 15h30 devant le siège du Medef, aujourd’hui, mercredi 7 octobre.
Parti communiste français,Parti de Gauche,Gauche unitaire,

La Poste au Sénat en novembre : un véritable déni de démocratie


Le résultat est sans appel contre la privatisation, mais pas question de s’arrêter là...
Dès aujourd’hui, les comités locaux sont invités à rencontrer les sénateurs et les députés de leurs départements pour exiger le retrait du projet de loi et à communiquer officiellement les résultats de la votation aux préfectures.
Le projet de la Poste qui n’était pas encore inscrit à l’ordre du jour parlementaire, serait examiné dès la semaine du 2 novembre prochain au Sénat. Il pourrait ensuite arriver à l’Assemblée nationale dans la semaine du 14 décembre.
Ce calendrier présenté comme purement technique, masque mal un véritable déni de démocratie.
Le CRC-SPG au Sénat promet de relayer cette "mobilisation populaire salutaire" par le biais d’une motion référendaire sur l’avenir de La Poste.

mardi 6 octobre 2009

Le carton de la votation 2.123.717 votants au compteur


Fort de ses 2.123.717 votants, le comité national contre la privatisation de la Poste, qui a organisé cette consultation citoyenne, réclame au gouvernement le retrait de sa réforme et la tenue d'un référendum.
Dans leur déclaration finale, les 62 organisations du comité ne boudent pas leur plaisir: «ce qui vient d’avoir lieu est énorme»!: à la question «le gouvernement veut changer le statut de la Poste pour la privatiser, êtes-vous d’accord avec ce projet?», seuls 31.701 votants ont répondu «oui» (1,51% des suffrages), contre 2.092.016 «non». Mais la participation, véritable indicateur, a pulvérisé l’objectif initial d’un million de votants.La votation citoyenne: une première
Au delà d’un «attachement profond de la population au servic public de la Poste» et à son «rôle de lien social indispensable et irremplaçable», ce résultat marque aussi le succès de la votation citoyenne, forme de mobilisation inédite, sans valeur juridique mais à fort impact politique, arme des plus efficaces pour s'emparer d'un débat public. En témoigne l’éclosion, au fil de la semaine de votation, des 10 000 bureaux de vote. Maintenant le gouvernement doit organiser un référendum en bonne et due forme sur le statut de la poste.
Monsieur SARKOZY, FILLION vous devez respecter la démocratie, la volonté des français, alors organisé le référendum.

lundi 5 octobre 2009

"Votation citoyenne"contre la privatisation de la poste


Le nombre de personnes ayant participé à la "votation citoyenne" sur le statut de La Poste devrait "frôler voire dépasser les deux millions", a-t-on appris dimanche auprès du PCF, membre du collectif national contre la privatisation de l'entreprise publique.
La consultation a eu lieu entre le 26 septembre et le 3 octobre à l'initiative de ce collectif, qui regroupe plusieurs dizaines d'associations, d'élus locaux et de partis de gauche opposés à l'ouverture du capital et au changement de statut de La Poste.
D'ores et déjà, le collectif prévoit d'interpeller lundi le gouvernement pour qu'il "prenne acte de cette mobilisation" et permette l'organisation d'un "référendum d'initiative populaire" sur le changement de statut de La Poste, comme le prévoit la réforme constitutionnelle de juillet 2008.
A l'occasion de cette votation, les citoyens étaient invités à répondre par "oui" ou par "non" à la question suivante: "Le gouvernement veut changer le statut de La Poste pour la privatiser. Etes-vous d'accord avec ce projet?" Le vote se faisait en direct, devant l'urne, avec signature de listes d'émargement. Les résultats seront annoncés lundi lors d'une conférence de presse à Paris.

dimanche 4 octobre 2009

Résultats de CROLLES,TENCIN, CHEYLAS,FROGES



Le 3 octobre, à CROLLES, comme dans toute la France, les citoyen-nes étaient appellés à s’exprimer sur le devenir de La Poste : ouverture du capital ou bien modernisation du service public postale. La réponse est clair : une immense majorité de votants ont exprimé leur attachement au service public. Le gouvernement, malgré son refus d’un débat démocratique autour de cette question, doit tenir compte de ce résultat!
Nombre de participants : 863
Nombre de oui : 11
Nombre de non : 849
Nombre de nuls : 2
Nombre de blancs : 1
Nombre Crolles : 762
Nombre Bernin : 33
Nombre Lumbin : 19
Nombre Grenoble : 10
Nombre Saint Ismier : 4
Nombre Champ Près Froges : 3
Nombre Goncelin : 3
Nombre Biviers : 2
Nombre Chapareillan : 2
Nombre Pontcharra : 2
Nombre autres communes du département : 10
Nombre communes hors département : 13
Résultats du vote sur la commune de TENCIN :
Inscrits: 845 + 16 (liste complémentaire européennes) = 861
Votants: 219 + 37 (non inscrits : soit de Tencin ou des communes environnantes)
Suffrages exprimés: 217 + 35 (non inscrits : idem)
Blanc et nul: 2 + 2 (non inscrits) OUI : 5 (2,3 %) et 0 (non inscrits : 0%)
NON : 212 (97,7 %) et 35 (non inscrits: 100%)
Les résultats du vote sur la commune de Le Cheylas:
Inscrits: 1796+17 (liste complémentaire )
Votants: 554
Suffrages exprimés: 553
Blanc et nul: 1
OUI : 9
NON : 544
Les résultats du vote sur la commune de FROGES:
Suffrages exprimés: 583
OUI:4
NON:579

samedi 3 octobre 2009

Consultation citoyenne organisée par les Crollois


Dans le cadre de l'action engagée par le comités national contre la privatisation de la poste.
Compte tenu de la décision du tribunal administratif, saisi par le préfet de l'Isère, de Suspension de la délibération prise à l'unanimité par le conseil municipal du 4 septembre 2009.
Les citoyens Crollois sont devant la mairie toutes la journée pour tenir cette consultation dans les règles.