mardi 13 octobre 2009

Jean Sarkozy bientôt à la tête de l'EPAD


L'arrivée annoncée de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public de la Défense (EPAD) suscite beaucoup de réactions hostiles. Face aux critiques des socialistes, Patrick Devedjian a répondu que son possible successeur "apprendra", quand Patrick Balkany assurait que le fils du chef de l'Etat a "peut-être encore plus de talent que n'en avait son père à son âge".
"Quoi que je fasse, je serai critiqué", a de son côté rétorqué le principal intéressé en dénonçant des "attaques très partiales". "Depuis que je me suis lancé en politique, j'ai toujours fait l'objet de critiques", a expliqué le fils du président de la République au site du "Parisien" (http://www.leparisien.fr). "Quand on fait ce métier, il faut s'y attendre, s'y préparer. Mais je suis très déterminé, très motivé et j'observe que c'est surtout la gauche qui tire sur moi".
"C'est le privilège de naissance. C'est parce qu'il s'appelle Sarkozy qu'on nommerait un étudiant en droit de deuxième année à la tête de l'EPAD. Ça n'a aucun sens, c'est la destruction de l'esprit de la République", avait estimé quelques heures plus tôt le député socialiste de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg sur RMC-Info/BFM-TV.
"Ce qui devrait être une nomination simple, dans un département compliqué, avec des enjeux financiers lourds, le quartier de la Défense, devient une affaire politique", a regretté également l'ancien Premier secrétaire du PS François Hollande sur LCI. "La meilleure façon pour éviter qu'il y ait cette confusion des genres, des rôles, qu'il y ait ces polémiques, c'est qu'on ait des nominations impartiales", a observé le député de Corrèze. Et de rappeler que "c'est Nicolas Sarkozy qui, dans la campagne présidentielle, a dit que le système de nominations, de l'organisation du pouvoir en France, serait exemplaire s'il devenait président de la République".

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