mercredi 30 décembre 2009

Le bâtiment veut recréer des conditions spéculatives

Pour faire remonter le prix de l'immobilier le capital est en train de créer une pénurie artificielle en réduisant le nombre de constructions. Sur les douze derniers mois c'est moins 19,2 % de mise en chantier réduisant le nombre de mise en chantier à 298 168 unités (359 092 en 2008 et 415 287 en 2007) et pour les permis de construire c'est encore plus grave la chute est de 21,5 % à 361 386 unités. Le gouvernement avait promis de se tenir à un objectif de 500 000 logements/an afin de répondre au demandes de logements non satisfaite.
Le bâtiment à pourtant bénéficié d'aides conséquente de l'état et de réduction de charges sociales, il est aussi difficile de comprendre que dans une conjoncture de crise économique et sociale le gouvernement ne joue pas son rôle de bailleur social, en lançant lui même de grands chantiers, cela au travers de la caisse des dépôt détentrice de la SNI (Filiale d'intérêt général de la Caisse des Dépôts, le groupe SNI est le 1er bailleur de France. Il couvre une large palette de l’offre locative et de services immobiliers: construction et gestion de logements, accession sociale à la propriété, externalisation de patrimoines publics, partenariat avec des sociétés d’économie mixte... )
Encore une promesse non tenue de la part du président de tous les français (de droite) qui non seulement ne fait rien pour ses concitoyens, mais pire avec la régionalisation va supprimer les compétences locales en matière d'aide sociales et de logement. De plus avec la suppression de la taxe professionnelle, quelle commune investira dans le logement social, sans avoir aucune certitude sur ses revenus à venir.
Lors du sommet de Copenhague, la préoccupation était les réfugiés climatique, si le gouvernement français continue dans sa voie avec le MEDEF il faudra parler de réfugiés économique, car comment rester dans un pays ou il est impossible de trouver un emploi, un logement.

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