dimanche 31 janvier 2010

Appel d'élus du Grésivaudan pour soutenir les listes Front de Gauche

Aujourd’hui, IL EST URGENT :
__ De faire des régions des pôles de résistance aux logiques de rentabilité financière et de concurrence “libre et non faussée”, qui nous ont conduit à la crise et à la récession,
__ De faire des régions des forces d’initiatives et d’actions pour promouvoir d’autres logiques économiques, sociales, écologiques et agricoles, de services publics, du logement, des transports... conformes aux besoins humains : qu’ils soient sociaux, culturels ou environnementaux,
__ De faire des régions des exemples de démocratie et de citoyenneté, loin des pratiques populistes et présidentialistes,
Nous nous sommes unis pour porter une ambition:
__ Ouvrir une alternative à gauche en rupture avec les politiques néolibérales et antisociales de la droite Sarkozyste.
Ensemble, changeons la gauche pour battre durablement la droite
et construire une région solidaire et écologique au service des citoyens.
Pour les élections régionales en Rhône-Alpes, nous nous engageons et nous appelons à voter pour les candidat(e)s des listes :
« ENSEMBLE pour des régions à gauche,
solidaires, écologiques et citoyennes »
présentées par le FRONT DE GAUCHE : PCF, PG, GU, PAG 38 et ses partenaires : Les Alternatifs et le PCOF.

Les signataires:
PIANETTA Alain 38920 CROLLES Conseiller municipal
MARSEILLE Joël 38570 TENCIN Adjoint au Maire
GLOECKLE Claude 38920 CROLLES Adjoint au Maire
DAVID Annie 38190 VILLARD BONNOT Sénatrice, Conseillère municipale
CAMPANALE Françoise 38920 CROLLES Adjointe au Maire
DALIBEY Karim 38570 CHEYLAS (LE) Conseiller municipal
BERTHIEUX Laetitia 38920 CROLLES Conseillère municipal
MONTORO Marie Jo 38660 ST MARIE D’ALLOIX Conseillère municipale
CARASCO Jean François 38920 CROLLES Conseiller municipal
CASSET Magali 38530 CHAPPAREILLAN Conseillère municipale
PEYRONNARD Patrick 38920 CROLLES Adjoint au Maire
COHARD Roger 38570 CHEYLAS (LE) Maire
MORAND Patricia 38920 CROLLES Adjointe au Maire
PENT Christian 38190 VILLARD BONNOT Conseiller municipal
GERBIER Françoise 38160 VENON Maire, Conseillère Régionale
FASTIER Georges 38920 CROLLES Conseiller municipal
SILVENTE Pierre 38190 VILLARD BONNOT Conseiller municipal
AIZAC Fabienne 38420 CROLLES Conseillère municipale
MANGANO Christiane 38570 CHEYLAS (LE) Conseillère municipale
DESHORMIERE Michelle 38420 DOMENE Conseillère municipale
DOMINONI Jean Pierre 38420 DOMENE Conseiller municipal
BOUCLANS Jean Michel 38660 ST MARIE D’ALLOIX Maire
HYVRARD Anne Françoise 38920 CROLLES Adjointe au Maire
CAIATO Anthony 38660 LUMBIN Conseiller municipal

vendredi 29 janvier 2010

Des chiffres du chômage en trompe-l’œil

Les chiffres publiés par le FMI, dans la dernière mise à jour de ses prévisions économiques, indique que la croissance en France avoisinera les 1,4% pour l’année. Croissance insuffisante pour durablement inverser la tendance du chômage dans les mois qui viennent. Christine Lagarde elle-même juge qu’une croissance supérieure à 2% (3% pour l’OFCE) est nécessaire pour créer de l’emploi.

Par ailleurs, 465 506 jeunes se trouvent confinés actuellement dans les contrats aidés (CIE, CAE, CAV). D’autre part, 245 068 demandeurs d’emploi ont un statut de stagiaires de la formation professionnelle (CRP, CTP, stages, maladie…), 325 000 demandeurs d’emploi de plus de 57 ans sont dispensés de recherche d’emploi, soit plus d’un demi million de chômeurs exclus des statistiques du chômage.
La CGT note la hausse inhabituelle de 11,1% de radiations administratives sur décembre 2009, un chiffre qui laisse perplexe !!!
Le chômage, toutes catégories confondues enregistre une hausse de 18,2% sur un an, plus de 4 millions de demandeurs d’emplois sont officiellement inscrits à Pôle emploi. Chiffres qui confirment que s’installent durablement l’exclusion, le sous-emploi et la précarité.

jeudi 28 janvier 2010

Le gouvernement voudrait vendre 10% du parc HLM sur 10 ans

Libération a publié le 25 janvier une "note blanche" (de novembre 2009) d’André Yché, président de la Société nationale immobilière (SNI), adressée au ministère et prônant notamment la vente de 10% du parc HLM en 10 ans.
La SNI est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) qui détient 300 000 logements, dont 200 000 HLM. C’est le plus gros opérateur de France dans ce secteur.
Les "4,5 millions de logements" HLM représentent "200 milliards d’euros de plus-values latentes", écrit André Yché. Il souligne que le secteur HLM "échappe pour l’éternité aux circuits économiques courants", comparant même ces logements aux « biens du clergé sous l’Ancien Régime". Une sanctuarisation qu’il convient, selon lui, de revoir. "Ce statut idéal n’est plus d’actualité".
Sa note recommande d’"activer une partie des plus-values latentes en organisant la cession de 10% du parc" de logements détenus par les sociétés anonymes de HLM. L’idée : vendre "200 000 logements sur dix ans" qui rapporteraient "10 milliards d’euros". Cet argent, précise les notes, servirait à construire des logements sociaux au cours des dix prochaines années "sans effort budgétaire exceptionnel".
En outre, il propose une réforme profonde du statut des sociétés anonymes de HLM. Plusieurs d’entre elles fusionneraient pour constituer des grands groupes. Une partie de leur patrimoine serait vendue pour générer des fonds destinés à la construction de logements sociaux où les besoins sont les plus criants.
La note propose également que ces grands groupes ainsi constitués développent "des activités rentables et fiscalisées" en instillant "dans leurs logiques de fonctionnement des mécanismes de marché, tout en préservant les "garde-fous" liés à leur mission d’intérêt général".
Dans une interview de Benoist Apparu au magazine Challenges début novembre, le ministre expliquait que "si l’on vendait 1% du parc [HLM] existant […], cela ferait rentrer 2 milliards […]. Cela permettrait de lancer l’équivalent de 10 milliards d’euros de constructions [en y ajoutant les emprunts auprès de la Caisse des dépôts, ndlr]"

mardi 26 janvier 2010

Blabla de zinc, par Chimulus


Réaction d’Olivier Dartigolles - Porte parole du PCF

Ce soir, Nicolas Sarkozy était sur le plateau du JT. Puis, durant plus de 90 minutes face aux « paroles de français ». Un premier constat : un temps, la parole présidentielle pouvait laisser croire qu’elle engageait l’action. Ce soir, dans une émission pourtant calibrée pour le relancer à mi-mandat, N.Sarkozy ne peut que prendre des notes.

Il a beau dire, « je vous supplie de me croire », sa parole, à force de commentaires et de descriptions, de mensonges et de vieilles recettes libérales et populistes, a perdu tout crédit.
Aux affaires depuis 2002, comme l’un des principaux ministres puis comme chef de l’Etat, ce soir le roi était nu.
Jeune chômeuse, ouvrier de l’automobile, agricultrice, enseignant, infirmière...les uns après les autres ont témoigné des difficultés de la vie, de l’absence de l’espoir d’une amélioration de leur quotidien. Face à la terrible réalité sociale et économique , le Président vérifie le prénom de ses interlocuteurs, avance quelques généralités, s’autorise quelques chiffrages, le plus souvent mensongers, se compare à Obama, pour enfin annoncer « vous verrez reculer le chômage dans notre pays ». On pourrait en rire s’il ne s’agissait pas de l’avenir de notre pays.
Que lui reste-t-il pour assouvir sa soif de médias : s’inscrire au prochain concours de l’Eurovision pour interpréter « parole, parole parole ». Ce soir, sur une autre chaine, il y avait « FBI : portés disparus ». Comme Sarkozy sur la une.
Olivier Dartigolles,
porte-parole du PCF.

Le Sarkozy-télé show : Morne plaine sur le plateau


Sur TF1, le président de la République s’est évertué, dans le JT de TF1, à animer une émission dont l’objectif était de rassembler l’électorat populaire de droite, mais, surtout, de défendre une cause : la sienne.

On n’était pas obligé de regarder TF1 lundi soir. Le président y faisait un show chez ses amis de la télé privée : l’intelligence populaire n’y devait jouer que le rôle de faire valoir, et la démagogie populiste se déverser à flots. Émission taillée sur mesure, selon les convenances personnelles de l’hôte de l’Élysée, à l’étiage le plus bas dans les sondages. Mais en campagne électorale pour son parti, tout en contournant les contraintes de temps de parole. C’est pourtant durant une heure et demie que Nicolas Sarkozy devait occuper l’écran. Sa mission : rassembler son camp et, en particulier, la partie de l’électorat populaire qui a voté pour lui à la présidentielle mais qui a aujourd’hui de gros doutes.
LES SUJETS ABORDES DEJA CONNUS A L’AVANCE
Dès le journal de 20 heures, présenté par Laurence Ferrari, pendant une quinzaine de minutes, l’opération était lancée. Le point culminant de l’opération devant venir avec un faux débat avec des Français rassemblés comme pour un panel. Mais d’entrée de jeu, le ton était donné. Nicolas Sarkozy s’efforçait d’être plus calme qu’à l’accoutumée sur la forme. Sur le fond, il ne renie rien et semble dire : «  Je continue.  » Affaire Proglio d’abord. Après avoir été contraint de demander au patron d’EDF d’abandonner son cumul des salaires, Nicolas Sarkozy manœuvre en recul sur le cumul des fonctions public-privé. Il l’assure : «  C’est transitoire.  » Et d’attaquer le PS qui polémique «  contre les salariés et le président de la République ».
Laurence Ferrari évoque le débat sur l’identité nationale. Le président soutient Éric Besson. Les retraites ? Il annonce la couleur : « La réforme concernera tout le monde.  » Public, privé, régimes spéciaux. Il indique vouloir aller dans le sens d’un allongement de la durée des cotisations. À propos des chômeurs en fin de droit, le président de la République botte en touche et affirme sans barguigner que la France est le meilleur pays pour l’indemnisation. Cerise sur le gâteau : alors que tous les observateurs sont d’accord pour considérer que la prestation présidentielle d’hier soir s’inscrit dans la campagne des régionales, Nicolas Sarkozy adopte un ton au-dessus des partis qui ne trompera personne : «  Mon rôle est de ne pas faire campagne.  » Mais la main sur le cœur, il promet «  d’écouter les Français  ».
DES ECHANGES AVEC LES FRANÇAIS BIEN QUADRILLES
Sur le registre des vœux, pas d’annonces attendues. Mais un exercice de pédagogie. «  Il s’agit de favoriser l’échange  », jure-t-on à l’Élysée. Où l’on fait croire que Nicolas Sarkozy aime cela quand pas un des déplacements qu’il multiplie en province ne donne lieu à des contacts directs, dans des villes quadrillées par les forces de police et devant des aréopages triés sur le volet ou des rassemblements soigneusement encadrés par l’UMP ou par des figurants spécialement engagés. Place donc «  à la mise en perspective  » de la politique de l’exécutif : «  Il s’agira de ramasser l’ensemble des sujets, d’expliquer les réformes et de les mettre en cohérence  », précise-t-on dans l’entourage présidentiel, qui a repéré que les Français ont bien du mal à distinguer où le président veut en venir.
Certes, la prestation du président de la République est attendue par les salariés quelque peu désenchantés face à une politique qui, de bouclier fiscal en faveur des plus riches, jusqu’aux cadeaux aux banques, en passant par la double fonction publique et privée du patron d’EDF, chipote le pouvoir d’achat et fait profil bas sur l’emploi. Selon un sondage de LH2 NouvelObs.com, un Français sur deux souhaitait que Nicolas Sarkozy aborde la question de l’emploi, la réforme des retraites arrivant en deuxième (39 %), et celle du pouvoir d’achat (32 %). Les autres sujets, qui font pourtant partie de la communication sarkozyste, étant largement distancés : l’encadrement des hauts salaires et des bonus (18 %), l’interdiction du port du voile intégral (17 %), la taxe carbone (11 %), la réforme des collectivités locales (11 %), l’identité nationale (9 %).

lundi 25 janvier 2010

Déclaration de l'Union Départementale CGT


Le Ministre du Travail a confirmé - le 21/01/2010 - la décision de l'Inspecteur du Travail ayant refusé l'autorisation de licencier pour motif disciplinaire Alexis MAZZA.

C’est donc avec un grand soulagement qu’Alexis MAZZA a reçu cette très bonne nouvelle.
La CGT remercie tous ceux qui ont participé aux différentes actions faisant que le Ministère du Travail ne se prononce pas pour le licenciement d'Alexis.
Démonstration est faite que rien ne pouvait justifier le licenciement d'Alexis.
En ce qui nous concerne, cette victoire de la démocratie ne doit pas nous éloigner de notre démarche syndicale. Il est dommage que la Direction fasse d’Alexis une cible, espérant affaiblir la CGT.
Ce n’est pas en essayant de se séparer de tel ou tel élu que la Direction empêchera la présence et l'influence de la CGT dans l’entreprise.
La CGT se veut force de propositions tout en respectant l’avis des syndiqués de notre organisation et des salariés.
Nous espérons que l’entreprise CATERPILLAR comprenne que le syndicalisme doit avoir son rôle à jouer dans la société et qu’elle doit cesser toute forme de discrimination envers certains membres du personnel, mais surtout cesser son acharnement contre Alexis MAZZA.
Nous continuerons, comme nous nous y sommes engagés auprès des syndiqués et des salariés, à faire de la démarche démocratique la démarche de notre syndicalisme.

dimanche 24 janvier 2010

Cinq raisons de ne pas regarder Sarkozy sur TF1.

1. Les questions sont posées par les conseillers en communication de l’Elysée, ventriloques faisant parler leurs marionnettes sur le plateau. Espérons que ces "Français" seront plus réellement "anonymes" que ceux qui ont accueilli Luc Chatel à la rentrée !
http://www.rue89.com/2009/08/18/bonne-surprise-pour-luc-chatel-un-supermarche-plein-dump
2. Jean-Pierre Pernault n’a aucune compétence pour mener un débat de ce niveau. En revanche, il possède toutes les qualités requises pour cet exercice qu’on attend de lui !
3. TF1 est la propriété de Bouygues, intime de Nicolas Sarkozy [Martin Bouygues était au Fouquet’s pour fêter l’élection de son copain Sarkozy :
http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-invites-du-President-au-diner-du-Fouquet-s_a80603.html
4. Par nature, le débat est faussé d’avance, car les questions essentielles qui concernent les Français ne seront pas traitées, et de fait seules celles qui sont décidées comme telles par les démagogues de l’Elysée auront droit de cité.
5. L’émission ne sera pas en direct, donc même si les invités veulent faire un "coup", ils n’en auront pas les moyens.

samedi 23 janvier 2010

Victoire pour Alexis et les siens



Voici le message que nous avons reçu ce matin de la part d'Alexis.

"Je viens de recevoir le courrier du ministère qui, en fait, donne un avis, contrairement à ce qui avait été dit et cet avis est la confirmation de la décision de l'inspecteur du travail: "article 1: la décision de l'inspecteur du travail est confirmée", je ne suis donc pas licencié et avec refus du ministère cette fois-ci, ce qui est encore mieux.


à + tard. Alexis Mazza."

Je pense à cette instant où il a reçu le courrier du ministère: il a du avoir un moment d'hésitation pour ouvrir le pli; j'en ai des frissons dans le dos.

Bien entendu la section ne peut que se réjouir de cette grande victoire, nous avons une grande pensée pour son épouse et ses enfants et bien entendu pour Christian et Marianne, qui ont été exemplaires durant cette période.
Bravo à vous tous

Alain Pianetta

A Meylan , comme partout en France


Le comités Meylanais de défense de la POSTE et le comité départemental nous ont rassemblés ce matin  devant le bureau du haut Meylan, l'année dernière, il est resté fermé durant tout le mois d'août.depuis le 4 janvier, il est fermé l'après midi avec globalement, une réduction d'ouverture de 4 heures.l'expérience nous montre que , malheureusement, les changements et le réductions d'horaire sont généralemnt le prélude aux fermetures du bureaux.
Une centaine de personnes étaient a ce rassemblement dont des élus communistes parmi eux Michelle Pelletier,Patrice Voir, Francois Auguste, Dominoni  Jean-Pierre,Alain Pianetta

La gauche se doit de défendre la retraite à 60 ans !


Le PCF regrette la position de Martine Aubry qui a déclaré sur RTL dimanche dernier « qu’on doit aller, qu'on va aller très certainement vers 61 ou 62 ans » à propos de l’âge légal de départ en retraite. Dans un contexte de casse de grande ampleur de notre protection sociale, la droite n’avait pas besoin d’un tel renfort. En tenant de tels propos, Martine Aubry répond à l’appel au consensus de Nicolas Sarkozy.

A cet argument - toujours le même - qui consiste à présenter aux Français la facture de l’allongement de leur espérance de vie, le PCF oppose une toute autre logique. Il faut verser à la solidarité nationale les gains de productivité et les profits qui continuent de battre des records malgré la crise financière.
Aussi le PCF propose de faire cotiser les entreprises en taxant les revenus financiers des entreprises en fonction de leur politique en matière d’emploi et d’investissement. Même modérément, cette cotisation est susceptible de financer les 70 ou 100 milliards d’euros manquants.
La retraite à 60 ans est un acquis social précieux pour tous les Français. Elle a besoin de toute la gauche pour être défendue !

vendredi 22 janvier 2010

Henri Proglio renonce à son double salaire


Le Parti Communiste Français regrette la prise de position de Martine Aubry sur l’âge légal du départ en retraite


La Première secrétaire du Parti socialiste a déclaré dimanche sur RTL qu’il devait passer à 61 ou 62 ans. "Dans un contexte de casse de grande ampleur de notre protection sociale, la droite n’avait pas besoin d’un tel renfort", estime le PC. "En tenant de tels propos, Martine Aubry répond à l’appel au consensus de Nicolas Sarkozy", ajoute-t-il, proposant de "faire cotiser les entreprises en taxant les revenus financiers des entreprises en fonction de leur politique en matière d’emploi et d’investissement".

Evoquer l'âge de 61 ou 62 ans tout en prenant en compte la pénibilité et l'emploi des seniors comme l'a fait dimanche la patronne du PS, "c'est renoncer à gauche à une réforme juste et efficace" des retraites, déplore Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.
"Il faut se ressaisir!", lance-t-il à l'adresse de la numéro un socialiste, dénonçant "une sortie irresponsable" et "totalement désespérante pour l'électorat de gauche". Pour le PCF, "ce n'est pas la meilleure façon d'amorcer le débat à gauche que d'accompagner la droite et le Medef" sur cette question.
Les communistes proposent notamment de "faire cotiser les entreprises en taxant les revenus financiers des entreprises en fonction de leur politique en matière d'emploi et d'investissement".

mercredi 20 janvier 2010

C'est la vie !


Un million de chômeurs en fin de droits en 2010.


Un million de demandeurs d’emploi vont perdre leurs droits à l’assurance-chômage en 2010, prévoit la direction des statistiques, enquêtes et prévisions de Pôle emploi, dans un document du 25 novembre 2009 remis aux partenaires sociaux. A cette date, le nombre de chômeurs en fin de droits avait déjà augmenté de 35,2 % en un an.
Seuls 38 % de ces "fins de droits" devraient bénéficier de la solidarité nationale : "Sur la période de juillet 2008 à juin 2009, 16 % des chômeurs en fin de droits étaient éligibles à l’allocation spécifique de solidarité (ASS), et 22 % au revenu minimum d’insertion (RMI), remplacé depuis par le revenu de solidarité active (RSA)", indique Jean-Paul Blouard, directeur adjoint de cette direction de Pôle emploi.
L’éligibilité à l’ASS comme au RSA est en effet soumise aux conditions de ressources du foyer et non de l’individu.
Ce sont donc plus de 600 000 chômeurs qui verront leur sort remis au seul soutien familial, entraînant un accroissement sensible de la pauvreté en France.

Olivier Besancenot tête de liste en Ile-de-France aux régionales


Olivier Besancenot a décidé de conduire la liste du Nouveau parti anticapitaliste en Ile-de-France lors des élections régionales de mars, apprend-on auprès de la direction du NPA.

"Il a été désigné ce soir lors d’une réunion", a déclaré à Reuters un représentant du mouvement.
Eclipsé par les Verts depuis les élections européennes de juin dernier, Olivier Besancenot a longtemps entretenu le suspense sur sa candidature, susceptible de donner un plus grand écho à la campagne du NPA.
Dans quatre ou cinq régions sur 22, la formation devrait faire alliance avec le Parti de gauche au scrutin du 14 mars. Il s’agit des régions où le Parti communiste a choisi de faire liste commune avec le Parti socialiste plutôt que le PG de Jean-Luc Mélenchon.

mardi 19 janvier 2010

Le report de la retraite au-delà de 60 ans : inévitable ?

Le Parti socialiste français semble désormais prêt à abandonner la retraite à 60 ans, ce qui pourrait changer la donne dans le débat sur la réforme du système de retraite ouvert par Nicolas Sarkozy.

Son premier secrétaire, Martine Aubry, s’est déclarée prête à participer aux discussions proposées par l’Elysée, qui débuteront le 15 février lors d’un sommet social à l’Elysée, à condition que soit examinée la question des métiers pénibles.
a déclaré qu’elle accepterait que l’âge légal de la retraite soit porté à 61 ou 62 ans, à condition "qu’on traite le problème de la pénibilité et qu’on traite le problème de l’activité des seniors".
Plusieurs dirigeants socialistes ont confirmé mardi cette prise de position qui rompt avec l’une des réformes emblématiques décidées par François Mitterrand en 1981.
Le député Manuel Valls s’est déclaré mardi sur France 2 favorable à un "pacte national" entre la majorité et l’opposition alors que sur France Inter son collègue Arnaud Montebourg se déclarait "favorable" à un "compromis national sur le dossier majeur" des retraites.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a d’ailleurs estimé mardi, lors de sa conférence de presse mensuelle, qu’il était possible "d’avancer significativement" sur le dossier des retraites, un sujet "beaucoup plus consensuel qu’on ne le dit".
Consensuel, vraiment ? La direction de la CGT a souhaité mardi la réunion "dès que possible" d’une intersyndicale sur les retraites et "les possibilités d’action unitaire" interprofessionnelle.
De fortes divergences, qui ne constituent pas pour autant une surprise, se sont exprimées cette semaine entre FO et la CFDT, la première étant hostile à l’allongement de la durée d’activité tandis que la seconde entend aborder le débat "sans tabou".
La semaine dernière, le président de la CFTC Jacques Voisin avait assuré que "l’intersyndicale n’est pas morte", souhaitant qu’elle serve "à nous donner les moyens de répondre à la crise".
Roland Muzeau, le porte-parole des députés communistes et apparentés, a lui aussi mis en garde contre ce qui se dessine.
"A l’unanimité nous dénonçons ce qui est entrain de se construire, à savoir l’existence d’un pseudo consensus entre la majorité présidentielle et le Parti socialiste qui a multiplié les déclarations ces derniers jours", a déclaré le député PC des Hauts-de-Seine dans les couloirs de l’Assemblée.
La durée de cotisation pour une retraite à taux plein a été portée de 40 à 41 ans dans le privé sous le précédent quinquennat, une mesure qui prendra pleinement effet en 2012 et qui équivaut déjà dans les faits à reporter l’âge de départ en retraite de certains salariés.

Les jardins d’éveils, vers la suppression des petites et moyennes sections de maternelle

Un groupe de travail interministériel santé/éducation a été créé pour préparer l’expérimentation des jardins d’éveil à la rentrée 2009.

Cette expérimentation vise à réduire les coûts pour l ‘Etat, supprimer des milliers de postes en maternelle (prioritairement les petites et moyennes sections), privatiser, remettre en cause le statut de fonctionnaire d’Etat des enseignants et l’école maternelle publique gratuite et laïque.
Ce projet montre bien que l’Education Nationale se décharge en partie de ses missions sur des entreprises privées, comme les jardins d’éveils, et sur les communes. Un autre projet envisage de transformer les écoles primaires en EPEP (Etablissements Publics d’Enseignement Primaire) avec un « directeur d’établissement scolaire », exécutant des décisions des élus communaux (même à propos de projets pédagogiques).
La note du groupe de travail interministériel dessine nettement les contours des jardins d’éveils, nouvelle structure payante, dépendant de plusieurs tutelles, avec des personnels aux statuts différents.
Mardi 5 mai, la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) a approuvé le dispositif.
Mobilisons nous pour la préservation de l’école maternelle !

Les 35 heures ont dix ans, mais plus toutes leurs dents…


On ne se presse pas au portillon pour célébrer l’anniversaire de la dernière réduction collective du temps de travail. Trop dévoyée, trop détournée ? En Belgique, la plus puissante centrale syndicale vient, face à la crise, de proposer de passer à la « semaine de quatre jours », sans perte de salaires.

« Il faut passer à la semaine de quatre jours. » Imaginez le pavé dans la mare : la crise économique cogne dur, les déficits budgétaires se creusent, les emplois perdus se ramassent à la pelle, les salaires stagnent, le chômage partiel crève les plafonds, les conditions de travail sont dégradées, le travail fait souffrir aussi… Et un dirigeant syndical vient proposer de réduire drastiquement le temps de travail en passant à 32 heures par semaine sans perte de salaire.
Décalé ? Pas en Belgique en tout cas, où Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB (syndicat d’obédience socialiste, 1,4 million d’adhérents), plaide, depuis le début de l’année 2010, pour une mesure de cette ampleur afin de « partager le temps de travail » et de « réduire le chômage ». « Ce qui nous interpelle, c’est le fatalisme qui semble s’emparer du monde politique et socio-économique, justifie-t-elle. Avec les mesures de relance, on reste sur la défensive. Nous, ce que nous voulons, c’est passer à l’offensive, qu’on prenne des mesures concrètes, non seulement pour maintenir l’emploi, mais aussi pour en créer. La semaine de quatre jours, cela résoudrait un grand nombre de problèmes liés à la mobilité, cela permettrait aussi de mieux concilier le travail et la vie privée. »
La CSC, l’autre grande centrale syndicale belge, d’inspiration sociale-chrétienne, embraie plutôt mollement : « On n’habille pas tout le monde avec les mêmes vêtements, estime Claude Rolin, son secrétaire général. Il faut tenir compte de la réalité des secteurs, des entreprises. » Et côté patronat belge, c’est la bronca contre une « idée farfelue » ou un « ballon d’essai crevé » : « Forcer les salariés à limiter leur temps de travail à quatre jours par semaine, c’est répéter l’erreur française des 35 heures et menacer leur pouvoir d’achat », considère l’une des organisations patronales ; « le syndicat se trompe de siècle, la plus grande bêtise a été les 35 heures qui ont ridiculisé les entreprises françaises aux yeux du monde », lance une autre.
L’effet miroir s’avère saisissant quand, en France, justement, on célèbre dans l’indifférence générale les dix ans de la mise en oeuvre des 35 heures : la seconde loi Aubry sur la réduction du temps de travail avait été votée au Parlement le 15 décembre 1999 et, au 1er février 2000, toutes les entreprises de plus de 20 salariés devaient y être passées. Hormis Lionel Jospin, en tournée nostalgie ces derniers jours, il n’y a plus guère que Nicolas Sarkozy pour ne pas manquer une occasion d’évoquer les 35 heures… Comme un fléau, évidemment. « Nous avons mis fin au carcan des 35 heures, se vantait-il, par exemple, le 6 janvier à Cholet (Maine-et-Loire) lors de ses voeux aux forces économiques. Ce n’est pas une question idéologique. Le problème de la France n’est pas que nous travaillons trop, mais qu’on ne travaille pas assez. »
Une fois les 35 heures « enterrées » ou « détricotées » – ce qui demeure à prouver, par ailleurs, car la durée légale n’a pas été modifiée en France et que peu d’entreprises se risquent à dénoncer les accords –, que reste-t-il de ce qui a été si longtemps l’une des revendications phares du mouvement ouvrier en France ? On le sait, l’objectif de réduction collective du temps de travail en France a été passablement dévoyé par sa mise en oeuvre concrète et, plus encore, par ses « assouplissements » successifs : sous la pression d’un patronat de combat remobilisé pour l’occasion derrière la silhouette d’Ernest-Antoine Seillière, les effets annoncés des lois Aubry (emploi pour les chômeurs et temps libéré pour les salariés) ont été largement contrebalancés par le blocage des salaires, la flexibilité, l’annualisation du temps de travail et les cadeaux largement distribués aux entreprises sous forme d’exonérations de cotisations sur les bas salaires et d’aides publiques. Derrière le succès démagogique de son « travailler plus pour gagner plus », qui vient démolir le « travailler moins pour travailler tous et vivre mieux » au coeur d’une conception progressiste de la réduction du temps de travail, Nicolas Sarkozy en rajoute encore sur le volet de déréglementation contenu dès l’origine dans la réforme des 35 heures et va bien au-delà en bouleversant le Code du travail : il privilégie les accords d’entreprise pour déterminer les contingents d’heures supplémentaires pour chaque salarié et ouvre la possibilité d’accords de gré à gré via des conventions individuelles.
Ainsi, dans les faits, grâce à l’extension au fil du temps du nombre restreint de cadres sous statut dérogatoire, il est aujourd’hui possible pour certains salariés, comme l’ont fait remarquer certains spécialistes du droit social, de travailler 57 heures par semaine en moyenne sur une année, payées 35 !
L’air est bien connu, mais alors qu’à la crise générale dans le travail, pointée par les psychologues (difficulté croissante à être sujet dans son travail, explosion de la pression liée aux exigences de productivité toujours plus forte, etc.), vient s’ajouter la crise dans l’emploi, le non-débat français sur les 35 heures apparaît aujourd’hui plus que jamais en décalage avec la réalité : par exemple, l’explosion du chômage partiel, maintenu pour 2010 à 1 000 heures par salarié pour l’ensemble des branches professionnelles (quand les temps de travail annuel en France tourne autour des 1 680 heures), ne démontre-t-elle pas, en creux, l’utilité sociale d’une réduction du temps de travail face aux problématiques de l’emploi ?
Alors que, dans le dernier baromètre BVA publié le 12 janvier, 53 % des Français jugent que les 35 heures ne constituent pas un « handicap pour les entreprises », peut-être l’heure est-elle venue de reprendre l’offensive pour que la réduction du temps de travail soit un « atout pour les salariés ». La voie est étroite, peut-être, mais en France, elle est libre…

6 jours aprés le tremblemnet de terre en Haïti, l'Europe se mobilise enfin


dimanche 17 janvier 2010

Assemblée des communistes du Grésivaudan

De nombreux adhérents étaient présents pour notre assemblée générale annuelle et pour donner le coup d'envoi de la campagne des élections régionales.
En milieu d'après-midi nous avons eu un débat sur le rassemblement "Front de Gauche-Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes" avec des personnalités du PG,du PCOF,du PCF et de PAG38. Le débat fut fort intéressant et la décision de se retrousser les manches pour la campagne du 14 mars était dans tous les esprits. La journée s'est terminées par un repas fraternel.

samedi 16 janvier 2010

Hortefeux se brosse le poil avec le quadrimestre !


Eh bien oui, il faut bien le constater chacun a son langage. Jusqu'à présent en mode comptable quatre trimestres sont égales à une année. En matière de statistiques il nous faudra réviser grâce à M. Hortefeux, expert en matière dialectique, nos donner trimestrielles et les adapter. Ainsi verra-t-on poindre un quintrimestre, sixtrimestre, etc.

Tous ces effets oraux n'ont qu'un but, faire croire à la population que tout va bien, que tout est maîtrisé, comme au moyen âge : « dormez en paix braves gens, le guet veille » raisonnera bientôt dans les rues des villes sur edits du roi... Pardon je m'égare, du troublions qui aux dires de certains, gère la France.

Le ministre de l’Intérieur a sorti, hier, une nouvelle mesure comptable pour présenter sous son meilleur jour ses statistiques de la délinquance 2009 : le quadrimestre. D’habitude, ses services rendent des chiffres mensuels, trimestriels, semestriels ou annuels. Arrivé place Beauvau en juin 2009, Brice Hortefeux aurait pu distinguer les résultats obtenus sous le règne de Michèle Alliot-Marie les six premiers mois de 2009 des siens au second semestre. Cela faisait un compte rond et un partage honnête mais… un bilan moins flatteur de son action que sur le «dernier quadrimestre».
L’été dernier, en effet, les cambriolages explosaient, la délinquance remontait et les violences familiales augmentaient. Du coup, Hortefeux, complice de Nicolas Sarkozy, en avait pris pour son grade à l’Elysée et avait été sommé de contrecarrer ce fiasco annoncé d’ici à la fin de l’année. «Cette tendance à la hausse de la délinquance du printemps et de l’été était, pour moi, inacceptable , a martelé hier le ministre de l’Intérieur, parce qu’incompatible avec la culture du résultat que le président de la République avait instaurée à juste titre en 2002», en ajoutant à l’adresse des pourfendeurs de ses cuisines statistiques, «pas la politique du chiffre». Il a donc «mobilisé» ses troupes dès septembre : tous tendus vers «l’objectif ambitieux» de faire chuter la délinquance. «Pari pris, pari tenu.
Sur le dernier quadrimestre de l’année, nous faisons mieux que sur la même période de 2008 [sous MAM donc, ndlr]avec une baisse globale de 4% de la délinquance générale.» Il a fait projeter des graphiques en trois colonnes qui montrent la hausse de 4,38% des atteintes volontaires aux personnes les «huit premiers mois» et la baisse de 0,14% le «dernier quadrimestre» pour aboutir néanmoins à une augmentation annuelle des violences aux personnes de 2,76%. Ou les cambriolages passés de + 14,5% à - 3,3% mais qui affichent à l’arrivée un boom de 8,2% en 2009. Le ministre a insisté sur la baisse de 0,71% des atteintes aux biens a mais passé sous silence la recrudescence des vols à main armée ayant grimpé de 20%.
Au final, tout va bien puisque les crimes et délits enregistrés par ses services affichent «- 1,04%» et permettent à Brice Hortefeux de vanter ses bons résultats à son Président : «En 2009, une fois de plus, la délinquance a reculé en France, pour la septième année consécutive.» Brice Hortefeux n’a pas abordé les tambouilles internes à ses services qui ont levé le pied sur certaines interpellations faciles comme les étrangers clandestins et les fumeurs de cannabis afin de ne pas gonfler les statistiques, comme en témoigne cette baisse de 3,25% «des infractions révélées par l’action des services».

Pour de grands Etats-Généraux du Logement, de l’Habitat et de la Ville, samedi 6 février 2010, à IVRY
La crise du logement s’aggrave. Son caractère porte essentiellement sur l’insuffisance de production de logements sociaux à loyers abordable. La raison se situe dans les politiques de l’Etat favorisant le logement privé et la spéculation immobilière au détriment du logement social. La situation des demandeurs et des mal logés se dégrade : tout cela génère des sentiments d’abandon, d’angoisse, de désespoir et de colère auxquels il convient de donner une perspective politique. Des multiples luttes et actions engagées par de nombreuses associations, syndicats et partis, nous devons tirer les enseignements utiles à tous.

Les 5èmes Etats généraux pour le droit au logement et à la ville, qui vont se dérouler à Ivry, le samedi 6 février, ont cet objectif : sous la forme d’un tribunal du logement marchand, mettre en accusation les logiques libérales à l’œuvre dans les politiques du logement, faire converger les colères et les luttes, élaborer des mesures d’urgence et promouvoir des propositions permettant, parce qu’elles sont en rupture avec les logiques du marché, de répondre aux attentes et aux besoins des plusieurs millions de locataires et demandeurs en souffrance.
Initiés par l’ANECR, ils sont co-organisés par l’ANECR, le PCF et le PG.
Ils vont permettre le rassemblement d’acteurs d’horizons divers, unis par cette volonté de défendre le droit au logement pour tous et partout : élus, locataires, demandeurs, sans abri et leurs associations, militants syndicalistes, politiques, associatifs, responsables du mouvement HLM, Présidents d’OPH, architectes-urbanistes, universitaires…
Situés quelques semaines avant une élection régionale d’importance, les E-G du logement sont l’occasion de mettre sous les feux de l’actualité les immenses responsabilités de l’Etat-UMP dans la grave crise qui frappe.
L’ANECR invite l’ensemble des élus communistes, républicains, progressistes :
à faire du droit au logement une question centrale dans les batailles politiques du moment,
à multiplier les initiatives permettant de mobiliser élus, habitants, locataires, demandeurs, sans-abri, et leurs associations,
à assurer le succès des Etats-Généraux du Logement, de l’Habitat et de la ville, samedi 6 février 2010 à IVRY, comme un grand moment de mobilisation et de convergences rassemblant toutes celles et tous ceux qui défendent le droit au logement pour tous et partout.

Lettre à Gaspard Fritzner : Marie-George Buffet apporte son soutien au peuple haïtien


Vous trouverez ci-dessous un courrier envoyé par Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF, à Gaspard Fritzner, chargé d’affaires de la République d’Haïti, à propos du séisme dévastateur qui a frappé le peuple haïtien.


Monsieur le Chargé d’affaires,
Je tiens, en mon nom personnel et au nom du Parti communiste français, à vous faire part de toute notre solidarité avec le peuple haïtien si dramatiquement frappé par un tremblement de terre dévastateur et meurtrier.
Cette tragédie suscite une grande émotion en France où l’amitié avec Haïti, votre pays, est forte.
Il s’agit d’une catastrophe majeure qui nous rappelle que dans ce monde, ce sont les pays les plus pauvres qui sont les plus vulnérables.
Je veillerai à ce que la réponse immédiate qui sera donnée en terme d’aide d’urgence humanitaire et de reconstruction pour Haïti soit à la hauteur de cette tragédie.
Nous serons aussi exigeants et à l’initiative pour que les Objectifs du Millénaire pour le développement puissent être effectivement atteints en 2015, comme premier pas dans la voie d’une plus grande justice et d’un nouvel ordre international.
La décennie qui s’ouvre devra être celle d’un développement humain durable dans la sécurité.
Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Succès de la Rencontre-débat avec Anicet Le Pors, le 14 janvier


Du monde à la salle Edmond Vigne de Fontaine pour accueillir cette rencontre-débat du 14 janvier avec Anicet Le Pors. Au minimum 163 personnes comptées à un moment de la soirée. Parmi elles des syndicalistes, des élus divers, des citoyens militants ou non.

Toutes les interventions ont été filmées, elles ont été placées dans une nouvelle page créée, s’intitulant « Vidéos ». Au total, 7 vidéos pour cette soirée. Un DVD sera réalisé reprenant toutes ces vidéos, à un prix modique dont le prix permettra d’assurer totalement les frais occasionnés par cette soirée. Dès à présent, pensez à le réserver, en utilisant la page contact.
Publié dans Fontaine/rive gauche du Drac

vendredi 15 janvier 2010

Le Palais-Bourbon rénové par les sans-papiers !


Dans des conditions de travail scandaleuses, des dizaines de travailleurs en situation irrégulière ont aidé à la réhabilitation d’une annexe de l’Assemblée nationale.

Ils sont venus avec leurs badges magnétiques. Dessus : leur nom d’emprunt, une photo d’identité et, à côté du logo Bouygues, écrit en lettres violettes : « Assemblée nationale ». Pendant près de deux ans, des intérimaires sans papiers employés par la société Adec, sous-traitante de Bouygues, ont travaillé à la rénovation d’une annexe de l’Assemblée nationale, dans le 7e arrondissement de Paris.
« On cotise et on n’a le droit à rien »
Depuis le 12 octobre, ils sont soixante-deux à occuper l’ancien hôtel Majestic, près de l’Arc de triomphe, dans le cadre d’un vaste mouvement de grève lancé à l’appel de onze organisations.
Hier, entourés de députés de gauche et de droite et devant de nombreux journalistes, ils ont décrit leurs conditions de travail effroyables : « J’étais sur le marteau- piqueur du matin jusqu’au soir, raconte Sako Bilali, qui travaillait 39 heures par semaine pour 350 euros en moyenne. Quand Khadafi (le président libyen – NDLR) est venu, ils ont renforcé les contrôles de sécurité, on n’a pas pu travailler pendant trois jours. » Doucouré (lire l’Humanité du 31 décembre) a déclaré, d’une voix rendue blanche, par l’émotion : « Nous demandons à ce que les patrons et le gouvernement s’engagent à nous régulariser. On cotise et on n’a le droit à rien. Nous voulons retrouver notre dignité. » « Nous interpellons le président de l’Assemblée mais aussi les questeurs, a déclaré Noël Mamère, député Verts. Comment ont-ils pu ignorer que des travailleurs sans papiers travaillaient dans cette maison ? » Pour le Parti de gauche, Martine Billard a demandé leur régularisation : « Il serait normal que ces travailleurs soient régularisés après tous les services qu’ils ont rendus à la République. »
Le porte-parole des députés communistes, Roland Muzeau, a exigé une circulaire de régularisation des travailleurs sans papiers « égalitaire et qui reconnaisse le travail fait ». Les députés du Modem François Bayrou et Jean-Luc Bennhamias ont envoyé un message pour assurer ces travailleurs de leur soutien. La socialiste Sandrine Mazetier a demandé que ce conflit ne soit pas traité par le ministère de l’Immigration, mais par celui du travail, puisqu’il s’agit « authentiquement d’un conflit du travail » .
Enfin, deux députés UMP avaient aussi fait le déplacement. « S’il s’avère qu’une entreprise a sollicité, de manière délibérée, des travailleurs en situation irrégulière, elle doit être sanctionnée », a assuré Francoise Hostalier, tout en restant prudente sur une possible régularisation, parlant d’un « examen au cas par cas ». Ce à quoi Doucouré a saisi le micro pour déclarer : « Honorables, nous vous demandons de tous nous régulariser. » Affaire à suivre.

APERITIF-DEBAT

Les communistes du Grésivaudan vous invitent à venir a un débat samedi 16 janvier à (16h30) Salle Cascade à Crolles et terminer la soirée par un moment fraternel autour d’un apéritif.
Ce sera l’occasion d’échanger nos points de vue sur la situation social et politique dans laquelle nous nous trouvons.
Des élections régionales se tiendront au mois de Mars, l’occasion pour voir ensembles les besoins les plus importants, et urgents dans le Grésivaudante et en Rhône Alpes.
Il est important de bien choisir nos élus au mois de Mars, ne laissons pas à la droite la possibilité de renforcer sa politique d’injustice sociale et à la social- démocratie sa politique d’accompagnement du capitalisme. Les communistes se mettent en ordre de bataille pour rassembler toutes les forces et construire un front de GAUCHE pour un véritable changement de société.
TOUS ENSEMBLES, NOUS SERONS PLUS FORTS POUR UN VERITABLE CHANGEMENT.

Alain Pianetta

Haïti URGENCE !







Compte urgence Haïti « Anecr solidarité »
Versements à adresser à Anecr 10 rue Parmentier – 93100 Montreuil -
anecr@elunet.org (voir communiqué)
Contact lalezard@elunet.org 01 48 51 15 75

Envoyez vos dons à
Secours populaire français, "Haïti urgence", CCP 2333, boîte postale 3303 75123 Paris Cedex 03
ou faire un don en ligne sur www.secourspopulaire.fr

L’UMP à la peine


En cette rentrée 2010, le parti du Président fait plutôt profil bas. On se rappelle que Xavier Bertrand, voilà tout juste un an, ambitionnait d’atteindre les 500000 adhérents. Or les chiffres, communiqués par l’UMP, ne vont pas tout à fait dans ce sens. En 2007, dans la foulée de la présidentielle, on dénombrait 370000 cartes. Début 2008, on parlait de 270000 membres. En novembre 2009, on en serait à 228000. Autre front plutôt décevant : l’Internet. On allait voir ce qu’on allait voir, répétait la formation sarkozyste, avec le nouveau site Internet participatif. On nous promettait un site « unique en France, en Europe et même dans le monde », selon son responsable Benoist Apparu (« un brin mégalo », c’est Le Parisien qui le dit). Après moult retards, la plateforme communautaire de l’UMP, ouverte à tous et baptisée « Les créateurs de possible » (sic) est en ligne. On y découvre un bric-à-brac invraisemblable, où les uns parlent de « favoriser la mixité sociale en supprimant les logements sociaux », pendant que d’autres appellent à « mettre dans chaque ville et village des statues de notre président » (c’est peut-être ce qu’on appelle du second degré ?!), pendant que d’autres encore veulent « lancer une souscription pour la restauration de l’orgue de l’église de St-Vincent-Sterlanges ». Et dire que ce site se présente comme « une révolution dans la manière de faire de la politique ».

Haïti, la course contre la mort


L’aide internationale et les équipes de secours convergeaient hier vers Port-au-Prince, ou d’importants moyens ont été déployés pour assister ce pays ravagé par un séisme qui a fait des milliers de morts.

Témoignages, analyses, rencontre avec des Haïtiens de France … Un dossier spécial dans l’Humanité de vendredi.
Au fil des heures, le monde découvre l’ampleur de la catastrophe qui s’est abattue sur Haïti. Réalité dure et crue : des bâtiments effondrés, des cadavres jonchant le sol, Port-au-Prince ressemble à une ville complètement dévastée, notamment dans sa partie basse. Le séisme et ses répliques ont détruit des milliers, voire des centaines de milliers de vies, ainsi que tous les hôpitaux, écoles, habitations, immeubles et infrastructures. Aucune information n’est parvenue pour le moment concernant l’état des autres villes et villages du pays. La capitale abrite 2 millions d’habitants, dont un immense bidonville, Cité Soleil. Partout la même désolation, des amas de ferraille, de poussière et de béton.
Des milliers de personnes étaient hier encore prisonnières sous les décombres. Dans les rues, les corps extraits sont souvent alignés à même le sol, recouverts d’un drap. Faute de moyens, les survivants tentent de dégager des blessés à mains nues. Signe de la peur qui règne : des milliers d’Haïtiens paniqués ont tenté, la nuit dernière, de rejoindre les hauteurs de Pétion-ville, après une rumeur annonçant un tsunami. Pour la deuxième fois consécutive, les Haïtiens ont passé la nuit dehors, dans les rues ou les parcs, ne sachant plus ou aller. Ils ont sans doute perdu un ou plusieurs proches, n’ont plus d’eau potable, de provisions, d’électricité, de moyens de communication. Et plus de toit. Plus rien. Depuis mercredi, les chiffres les plus fous circulent sur le nombre des victimes. Le premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, a craint un bilan « bien au-dessus de 100 000 morts ». Le président, René Préval, a évoqué « des milliers de victimes ». « Le Parlement s’est effondré […] des hôpitaux se sont effondrés. Certaines écoles sont remplies de cadavres », a-t-il dit sur la chaîne de télévision CNN. Hier, le chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a fait état de « dizaines de milliers de morts » ; ils seraient 45 000 à 50 000, selon la Croix-Rouge haïtienne. Il faudra sans doute plusieurs jours avant de prendre toute la mesure de cette horreur.

jeudi 14 janvier 2010


« Les Haïtiens ont plus que jamais besoin de notre soutien »

L’Anecr appelle à participer au grand élan de solidarité envers Haïti. Haïti vient d’être touché par un séisme d’une magnitude rare, les morts se comptent par milliers et des destructions massives touchent Port au Prince et plusieurs villes de l’île. Dans ces circonstances tragiques qui touchent un pays et un peuple déjà durement éprouvés, les élus communistes et républicains expriment leur amitié et leur solidarité à l’égard du peuple haïtien et s’inscrivent dans le mouvement de solidarité nationale et internationale qui se développe depuis l’aube de ce 13 janvier 2010.
Des collectivités locales qui entretiennent des actions de coopération avec des collectivités haïtiennes mènent une action particulière et bien naturellement entreprennent des initiatives. Pour contribuer à renforcer cette aide si nécessaire, l’Anecr a décidé de mettre à la disposition des citoyens et des collectivités qui souhaiteraient s’inscrire dans cette démarche de solidarité un compte courant permettant de recevoir des dons qui seront utilisés à la réponse aux besoins de secours d’urgence et à ceux des actions de reconstruction nécessaires.
Compte urgence Haïti « Anecr solidarité »
Versements à adresser à Anecr 10 rue Parmentier – 93100 Montreuil -

Front de gauche en pays de la loire : soutien de la direction du pcf


Mercredi dernier 6 janvier, les responsables départementaux du PCF engagés dans le Front de Gauche ont rencontré la direction nationale du Parti. A cette occasion, Pierre Laurent le coordinateur national du PCF a réaffirmé que :

L’option du Front de Gauche était celle retenue pour les Pays de la Loire.
Elle doit s’appliquer dans les 5 départements.
Les communistes qui figureront sur les listes du Front de Gauche élargi, et ces listes elles-mêmes sont donc complètement légitimés.
Pour marquer son total soutien à ces listes du Front de Gauche, la direction nationale apportera une aide financière substantielle à notre engagement et il y aura plusieurs participations de dirigeants nationaux aux meetings et départementaux que nous allons organiser. De son côté Marie-George Buffet a précisé que le temps n’est plus aux discussions avec le PS dans les Régions.
Voilà donc des mises au point et des engagements qui sonnent fort et qui sont précis.

RÉGIONALES Le Front de gauche veut faire 10 % pour peser


Tête de liste régionale mais deuxième dans l'Isère, Élisa Martin, conseillère régionale sortante (Parti de Gauche) et adjointe au maire de Saint-Martin-d'Hères, l'a dit sans détour : « Un bon résultat, c'est un maximum d'élus du Front de gauche pour que ça pèse ; et ça, c'est 10 % ! »

Ce que François Auguste, également conseiller régional sortant (PCF) et tête de liste départementale, résume plus classiquement dans « un barrage à la droite de Sarkozy dans les régions pour ouvrir une alternative à gauche ». À cette fin, d'autres partenaires, généralement issus du mouvement social, ont rejoint le Front de gauche.
Mais une alternative avec qui ? « Bien malin qui peut dire aujourd'hui qui, du PS ou d'Europe Écologie, arrivera en tête » le soir du premier tour.
En ce qui la concerne, « à partir du moment où le rapport au capitalisme est clarifié, les écologistes savent ce qu'est l'écologie... » avancera, un rien perfide, Élisa Martin. Dont certains colistiers n'hésitent cependant pas à fustiger « l'écololibéralisme comme une des dernières roues de secours du système capitaliste ». Reste qu'« on a fait la démonstration de notre capacité à nous rassembler », précisera Élisa Martin au côté de qui la Gauche unitaire voit dans cette liste « la préfiguration d'un long travail pour réunir la gauche de la gauche ». En attendant, ce sont « l'urgence sociale, les services publics, la lutte contre la réforme territoriale et le rapport à l'économie privée » qui devraient contribuer à « donner plus de lisibilité à la gauche de transformation sociale ».

mercredi 13 janvier 2010

le chiffre du jour


Budget de la SNCF : 1.400 postes en moins, chiffre d’affaires en hausse de 4%

Avec les fonctionnaires EN GREVE !


Pour le développement de services publics et d’une Fonction publique de qualité, manifestation à Grenoble,
jeudi 21 janvier 2010
14h, gare Sncf

Sarkozy et son gouvernement ont déjà supprimé 100 000 emplois dans la Fonction publique depuis 2007.
Cette politique est aggravée par diverses réformes qui ont des conséquences néfastes sur les conditions de travail des personnels et sur la qualité du service rendu à la population.
Pour ne citer que quelques services qui touchent au quotidien de chacun :
• le projet de loi sur les collectivités territoriales vise à ouvrir de nouveaux secteurs à la concurrence, remettant en cause égalité d'accès au service public et cohésion sociale,
• l’hôpital public est asphyxié par une pénurie gravissime d’emplois et une recherche de rentabilité à tous crins dangereuses pour les patients,
• l’éducation nationale, l’Enseignement Supérieur et la Recherche, voient leur rôle confiné aux seules exigences capitalistes au détriment de l'émancipation humaine.
Face à la politique destructrice du Gouvernement, il est urgent notamment :
• de créer les emplois nécessaires et de donner les moyens publics de répondre aux besoins croissants de la population partout sur le territoire,
• de revenir sur les suppressions au budget 2010 et pourvoir aux remplacements des départs en retraite.
Le 21 janvier doit s’inscrire dans la durée permettant la convergence des luttes les plus larges et les plus unitaires, avec l’ensemble de la population et des acteurs attachés aux services publics et à la Fonction publique.
Un préavis de grève est déposé auprès de la Préfecture. Valable pour la Fonction publique d’Etat,
il doit être complété dans les conditions habituelles dans les autres secteurs publics.

Haïti dévastée par un tremblement de terre


Un puissant séisme de magnitude 7 a frappé Haïti mardi soir, faisant de nombreux morts et blessés et détruisant des immeubles dans la capitale Port-au-Prince où des centaines voire des milliers de personnes ont été ensevelies sous les décombres, ont rapporté des témoins.

A Paris, le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, a annoncé l’envoi de deux avions transportant des équipes de sauveteurs et des vivres.
L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à l’intérieur des terres, à seulement 10 km de profondeur et à 16 km de la capitale, théâtre de scènes de panique.
Un géophysicien de l’institut géologique américain (USGS) à Golden dans le Colorado a indiqué qu’un séisme de cette importance n’avait jamais été enregistré à Haïti depuis plus de 200 ans.
"Il y a eu deux tremblements de terre majeurs en 1750 et 1771, mais depuis il n’y en a pas eu de cette magnitude", a dit Dale Grant.
Des gens se sont précipités dans les rues de la ville tandis qu’un nuage de poussière et de fumée s’élevait dans le ciel. Alors que le soleil se couchait sur des scènes de chaos, des habitants de Port-au-Prince, utilisant des lampes torches tentaient de trouver des survivants dans les décombres des immeubles effondrés.
Le palais présidentiel est en ruines et ses dômes sont à terre alors que les murs se sont effondrés. "Mon pays fait face à une catastrophe majeure", a commenté sur CNN l’ambassadeur de Haïti aux Etats-Unis, Raymond Alcide Joseph.
Le séisme a été suivi quelques minutes plus tard par une forte réplique d’une magnitude de 5,9 et une veille au tsunami a été lancée dans la zone des Caraïbes.
"Tout s’est mis à trembler, les gens criaient, des maisons ont commencé à s’effrondrer. C’était le chaos complet", a raconté Joseph Guyler Delva, journaliste de Reuters.
Aucun bilan n’a été fourni pour l’instant, mais selon des témoins des centaines de personnes seraient prisonnières sous les constructions, immeubles, hôtels et magasins, qui se sont écroulées et dont les débris bloquent les rues.

SOMMAIRE TRAVAILLEUR ALPIN JANVIER 2010


-P 2/3/4/5/6 Elections régionales

La réunion nationale de Montreuil, des animateurs de section du PCF.
Le meeting de lancement de la campagne nationale du Front de Gauche à Paris.
Les communistes débattent du projet régional.
Expressions en faveur du Front de Gauche ,responsables politiques et citoyens .
-P 7/8 les résistances Iséroises aux réformes des collectivités territoriales.
-P 9 Solidarité avec Alexis MAZZA Syndicaliste Caterpillar.
-P 10 Nanotechnologie, à qui profite le blocage de débat.
-P11Service public postal,le combat continue
-P12/13 DOSSIER la conférence internationale sur Copenhague
-P14La chronique sport de MILOU.
-P15l’ exigence de la suppression du ministère de l’identité nationale et de l’immigration.
Burqa, réaction de M-G BUFFET
-P16/17 Internationale
La paix se joue aussi en Amérique Latine .Honduras,le Front de La résistance populaire à la dictature.
Gaza, un an après, la mobilisation des Isérois.
P18/19 pages cultures.
P20 Les rencontres du TRAVAILLEUR ALPIN du 2 février,WALTER ,retour en Résistance, à
Mon ciné St Martin d’Hères .

Le droit de vote des étrangers sème le désordre à l'UMP


Chine : la bulle des crédits bancaires gonfle à une vitesse folle.

La Banque centrale chinoise a déjà relevé mardi son taux d’intérêt sur les bons du Trésor à un an.

Cette mesure a été prise au lendemain de l’annonce d’une envolée des crédits accordés dans la première semaine de 2010, à 600 milliards de yuans (61 milliards d’euros), soit davantage que les 547,8 milliards de yuans enregistrés pour les mois d’octobre et novembre combinés.
Selon les analystes de Citigroup, cette décision indique que "les autorités de Pékin sont nerveuses face à cette politique de crédit facile des banques".
Fin de citation.
Qu’est-ce que cela signifie ?
Cela signifie que ce qui s’est passé aux Etats-Unis est en train de se passer en Chine.
Cela signifie que les banques chinoises font exactement les mêmes conneries que les banques américaines.
Les banquiers chinois accordent des prêts aux ménages, aux entreprises, sans demander de renseignements précis sur la solvabilité de l’emprunteur.
Les banquiers chinois accordent des prêts à tout le monde et à n’importe qui.
Tant que cette gigantesque bulle gonfle, et gonfle encore, et gonfle toujours, tout va bien.
La croissance chinoise est construite sur cette gigantesque bulle. Mais nous connaissons le destin des bulles :
" Plop ! "
Nous avons vécu un premier " Plop ! " en 2008.
Maintenant, préparons-nous.
Préparons-nous à la deuxième crise financière.

CCE AIR FRANCE: NON AUX MANIPULATIONS!


Edmond ne cache pas sa colère et sa stupeur à la fois sur ce qui s’est passé au CCE et sur la façon dont les médias se sont emparés de l’affaire.

Edmond : La CGT est majoritaire à Air France et à ce titre a géré majoritairement le CCE. Quand elle avait la responsabilité de la gestion les comptes étaient clairs et équilibrés. Personne n’avait à se plaindre mais voilà si on était majoritaires nous n’avions pas plus de 50% des sièges et en 2007, une coalition CFDT, FO, CGC a pu enlever la majorité de gestion…et en 2 ans ils ont tout dilapidé ! Devant cette situation, et avant même de connaître l’étendue des dégâts, la CGT pressentant ce qui était en train de se passer, a demandé un audit et la démission des fautifs. C’est grâce à cette attitude que les responsables de cette situation ont été contraints successivement à la démission laissant en dernier ressort la CFDT seule assumer la débâcle.
La CGT a demandé et obtenu, sans attendre les résultats de l’audit, la désignation d’un bureau provisoire de gestion afin de remettre de l’ordre dans les comptes. Les chiffres (20 à 25 millions de déficit) et les raisons avancées (pour 95% une gestion catastrophique et pour 5% une utilisation frauduleuse) par la presse sont exacts on peut simplement se demander comment elle a eu le rapport avant tout le monde puisque les élus au CCE ne l’ont eu que dans l’après midi de ce lundi.
L’autre question que l’on peut se poser c’est pourquoi un média comme France Inter a parlé ce matin (LUNDI 11/01) « des syndicats » sans jamais citer précisément les organisations qui ont trempé dans cette gestion et celle qui a dénoncé cela.
Il y a même pire, ce matin France 2 a fait son reportage sur le sujet en filmant le bureau et les drapeaux de la CGT, accréditant ainsi l’idée que les fauteurs sont chez nous alors que c’est justement nous qui dénonçons le scandale !!! La chaine avait promis un démenti qui bien sûr n’est pas venu !
Nous allons nous exprimer collectivement sur cette question mais je peux déjà vous dire que la CGT ne lâchera pas sur cette question. Il en va des droits des salariés, de la justice sociale et ce ne sont pas les gesticulations médiatiques qui vont arrêter notre combat.

1800 postes hospitaliers supprimés …



La règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partants à la retraite n'a jamais été appliquée aux hôpitaux. Au contraire, leurs effectifs avaient continué de progresser après l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir. Mais alors que le chef de l'Etat présente aujourd'hui ses vœux aux personnels de santé lors d'un déplacement au centre hospitalier Saint-Jean de Perpignan, l'hôpital est aujourd'hui à un tournant. L'an dernier, pour la première fois depuis au moins dix ans, l'effectif permanent a reculé : 1.800 postes de moins parmi les soignants -les infirmières par exemple, mais pas les médecins -et les non-soignants -emplois médico-techniques en imagerie médicale, logistique, transports, etc.

« Réserves de productivité »
C'est ce qu'a annoncé récemment Gérard Vincent, délégué général de la Fédération hospitalière de France. Certes, ce chiffre est à prendre avec des pincettes : 1.800 emplois, cela ne représente que 0,2 % de l'effectif total. Et il peut inclure des actions d'externalisation : un hôpital qui transfère à un sous-traitant son service de blanchisserie ou de restauration verra son effectif diminuer, mais le nombre de salariés présents sur le site, lui, restera identique. Le chiffre est aussi à relativiser : sur les dix années précédentes, l'hôpital avait créé quelque 100.000 emplois, en raison notamment de la mise en place des 35 heures.
Il n'empêche, la tendance est là, et elle ne concerne plus seulement les intérimaires ou les CDD, comme ces dernières années. L'hôpital tente bel et bien de réduire ses effectifs. « Il y a des réserves de productivité, a déclaré Raymond Soubie, conseiller social de l'Elysée, en novembre lors de la conférence santé des « Echos » et du « Quotidien du médecin ». Entre 2008 et 2015, il va y avoir 220.000 départs à la retraite. Si on veut faire des actions d'optimisation tout en préservant la qualité des soins, c'est maintenant qu'il faut le faire. »
De nombreux grands établissements, en commençant par l'Assistance publique Hôpitaux de Paris, prévoient ainsi des plans de retour à l'équilibre financier sur trois ou quatre ans, qui intègrent de substantielles suppressions de postes (lire ci-dessous). Nicolas Sarkozy avait fixé comme objectif aux hôpitaux de ne plus être en déficit d'ici à 2012.

lundi 11 janvier 2010

La liste « Ensemble pour des Régions Solidaires Ecologistes et Citoyennes »

Ouvre sa campagne par un Forum citoyen
LE SAMEDI 16 JANVIER 2010
de 10H00 à 16H00
à l’Embarcadère, 13 bis quai Rambaud-69002 Lyon
(Métro ligne A et Tram T2- station Perrache-Tram T1– station Suchet)
Buffet sur place
Nous sommes déterminés:
 à nous opposer aux politiques antisociales et antidémocratiques du gouvernement
 à mettre en place une politique régionale solidaire, écologique et citoyenne
à ouvrir la perspective d’une autre politique, en rupture à tous les niveaux de décisions du
territoire national
Ensemble construisons un vrai projet de gauche
La liste « Ensemble pour des Régions Solidaires Ecologistes et Citoyennes »
Ouvre sa campagne par un Forum citoyen
LE SAMEDI 16 JANVIER 2010
de 10H00 à 16H0à l’Embarcadère, 13 bis quai Rambaud-69002 Lyon
(Métro ligne A et Tram T2- station Perrache-Tram T1– station Suchet)
Buffet sur place

Pour la défense de nos bureaux de Poste


Rassemblement et rencontre samedi 23 janvier à MEYLAN

10h30 : rassemblement devant le bureau de Poste du Haut Meylan, 54 avenue de Chartreuse, à l'initiative du Comité de Meylan pour s'opposer aux réductions d'horaires de ce bureau

11h : rencontre du Collectif Départemental avec les comités et élus présents pour définir ensemble les actions à mener
Une vaste réorganisation territoriale de L’Enseigne de La Poste, direction départementale chargée des bureaux de Poste et autres "points de contacts", est en cours. Il y a tout lieu de penser que le vote par le Parlement de la loi postale en décembre 2009 – janvier 2010 provoquera une accélération de cette réorganisation.
A l’évidence, les objectifs de la direction sont de supprimer des emplois et de pousser les maires à accepter la transformation des bureaux de Poste de leurs communes en Agence Postale Communale (APC) ou en Relais Poste Commerçant (RPC).
Face à ces situations qui vont s'accentuer dans les mois qui viennent, le Collectif Départemental vous propose de réagir et d'agir ensemble, dans un élan de solidarité entre les communes concernées : l'isolement de chacun face à la direction de La Poste ne laisse que d'infimes espoirs de repousser les échéances. Par contre, nous avons la conviction que des actions concertées et solidaires peuvent contraindre la direction de La Poste à dégager des marges de manœuvre.
Pour y contribuer le Collectif départemental a rédigé un dossier rassemblant un argumentaire répondant aux raisons invoquées par la directrice départementale, dans ses échanges avec les élus locaux, et de vous proposer certains modes d'action : vous le trouverez en pièce jointe.
D’autre part, il propose de donner une dimension départementale à chacune des manifestations locales d’opposition qui seront organisées, pour exprimer cette solidarité et rendre visible cette atteinte globale au service postal sur l’ensemble du département, comme celle organisée par le comité de Meylan.
Nous appelons tous les comités et élus à être présents avec pancartes et écharpes !

dimanche 10 janvier 2010

Démonstration de force, ce dimanche, pour le Front de Gauche :



Selon l'Express se sont plus de 4000 personnes qui se sont déplacées pour participer au meeting de lancement des élections régionales organisé par le Front de gauche.

APERITIF-DEBAT

Les communistes du Grésivaudan vous invitent à venir a un débat samedi 16 janvier à (16h30) Salle Cascade à Crolles et terminer la soirée par un moment fraternel autour d’un apéritif.

Ce sera l’occasion d’échanger nos points de vue sur la situation social et politique dans laquelle nous nous trouvons.
Des élections régionales se tiendront au mois de Mars, l’occasion pour voir ensembles les besoins les plus importants, et urgents dans le Grésivaudante et en Rhône Alpes.
Il est important de bien choisir nos élus au mois de Mars, ne laissons pas à la droite la possibilité de renforcer sa politique d’injustice sociale et à la social- démocratie sa politique d’accompagnement du capitalisme. Les communistes se mettent en ordre de bataille pour rassembler toutes les forces et construire un front de GAUCHE pour un véritable changement de société.
TOUS ENSEMBLES, NOUS SERONS PLUS FORTS POUR UN VERITABLE CHANGEMENT.
Alain Pianetta

samedi 9 janvier 2010

Identité nationale ?


Ils étaient français, italiens, espagnols, polonais, hongrois, roumains, arméniens et ils sont morts pour la France et pour la liberté. Les martyrs du groupe Manouchian fusillés au Mont Valérien ont été célébrés par Aragon et Ferré. Lorsqu'ils sont tombés sous les balles des nazis, Manouchian et ses camarades étaient le visage de la France.

Et tous les autres, tous ceux dont on ne parle pas ? Ces volontaires italiens, espagnols, américains, polonais et hongrois de l'armée de Garibaldi venus défendre la jeune République française contre les Prussiens, en 1870 ? Ils étaient le visage de la France ! Dans les tranchées de 1914, sur les champs de bataille de 1940, au Monte Cassino, les Sénégalais et les Marocains qui sont tombés étaient le visage de la France.
Dans les mines et dans les usines, les ouvriers belges, italiens, polonais, algériens, marocains qui travaillaient côté à côté sans débattre de leur identité nationale étaient le visage de la France, d'une république ouverte, généreuse et sociale, d'une France qu'on aime, la France des droits de l'Homme, la France de la Révolution, la France de la Commune, la France de Jaurès, la France du Front Populaire, la France de la Résistance, la France de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
Honte à ce gouvernement qui expulse des réfugiés et les renvoie dans un pays en guerre. Ce n'est pas notre France, la France de la liberté et des droits de l'homme. Honte à ce gouvernement qui bafoue les valeurs de la République et légitime le racisme et la haine. Ce n'est pas notre France, la France de la tolérance et de la fraternité. Honte à Marine Le Pen et à tous les siens. Ce débat sur l'identité nationale est une insulte à la mémoire de tous ceux qui sont morts pour que nous vivions.

1er grand meeting des régionales !

Le 10 janvier, on donne en grand le départ de la campagne, avec toutes les forces nouvelles et existantes qui participent au Front de gauche, avec toutes celles et tous ceux qui sont en train de le rejoindre, syndicalistes, militants associatifs, acteurs culturels,...
Le 10 janvier à Paris, et créons l’événement à gauche.

vendredi 8 janvier 2010

Philippe Séguin est mort


• Régionales : Mélenchon ne sera pas tête de liste du Front de gauche en IDF


PARIS, 8 jan 2010 (AFP) - Le président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a annoncé vendredi qu’il ne serait pas tête de liste du Front de gauche en Ile-de-France, qui devrait donc revenir au PCF, son partenaire au sein de cette alliance, qui réclame de conduire la liste.


"Je ne serai pas la tête de liste de l’Ile-de-France", a déclaré le député européen sur Canal+ ne cachant pas que de nombreuses tractations ont abouti à cette décision. "J’ai mis ma candidature à disposition" mais "apparemment ça ne permet pas de régler les problèmes que je croyais qu’on pouvait régler", a-t-il expliqué, faisant état de "beaucoup d’échanges, de bras de fer, de tensions" pour aboutir à cette décision. "Le temps de la cuisine est en train de s’achever, on va passer à table, maintenant je ne serai pas la tête de liste de la région parisienne pour le Front de gauche", a-t-il insisté. "Ce qui compte pour moi c’est pas le sort de ma personne, il est assez enviable, je suis déjà député européen, j’ai la possibilité de m’exprimer", a-t-il assuré. "Ce qui compte pour moi c’est l’avancée du projet politique que j’ai choisi d’incarner" : "le rassemblement de toute l’autre gauche". Le PCF avait adressé lundi soir une nouvelle offre au Parti de gauche pour les régionales en maintenant son souhait de réserver la tête de liste en Ile-de-France à son numéro deux, Pierre Laurent. Il proposait au parti de Jean-Luc Mélenchon la direction de 5 listes régionales (Franche-Comté, Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Pays de Loire et Rhône-Alpes) et de 19 listes départementales. M. Mélenchon a par ailleurs indiqué que le Front de gauche était "en accord avec le NPA dans sept régions" pour le scrutin de mars.

jeudi 7 janvier 2010


Vers l’école « privée » …

Alors même que le projet de loi de finances prévoit la suppression de 16000 postes dans le secteur public à la rentrée 2010, que les accords Kouchner-Vatican rendent désormais possible la reconnaissance des diplômes délivrés par des universités confessionnelles, que l'existence de l'école maternelle est remise en question à travers la création de simples structures d'accueil privées, nous apprenons que le nombre de postes ouverts aux concours externes du privé (CAFEP-CAPES) est, cette année, multiplié par deux.

Tandis que le gouvernement organise la pénurie dans le public, il organise le renforcement du secteur privé: le nombre de postes au CAPES externe public est en diminution et reste largement inférieur au nombre de départs à la retraite, mais le nombre de postes proposés par le privé passe, quant à lui, de 569 à 1260. Le déséquilibre est particulièrement criant dans certaines disciplines : en philosophie, par exemple, le nombre de postes dans le privé est multiplié par 4 alors que le public ne propose plus que 32 postes.
L'existence d'une concurrence « libre et non faussée » entre l'enseignement public et l'enseignement privé est un mythe. Rappelons que c'est l'État qui rémunère les enseignants des établissements privés sous contrat et qui verse une dotation pour les personnels administratifs. Les collectivités locales sont contraintes de participer aux frais de fonctionnement de ces établissements en fonction d’un forfait calculé sur la base du coût moyen d’un élève dans le public. Ces postes ouverts dans le secteur privé sont donc financés par des fonds publics.
Il s'agit ni plus ni moins d'un nouveau cadeau consenti par le gouvernement au secteur privé pour une grande part confessionnel. Et d'un pas de plus vers la privatisation de l'enseignement.
Au lieu de garantir un enseignement public de qualité, le gouvernement n'a de cesse d'affaiblir l'institution scolaire et entérine la destruction de l'école républicaine. L'Ufal appelle le gouvernement à mettre fin à la réduction du nombre de postes dans l'enseignement public et demande l'abrogation de la loi Debré de 1959.