mardi 8 juin 2010

Meeting unitaire de la gauche à Marseille pour défendre la retraite à 60 ans

La gauche a tenu lundi soir à Marseille son deuxième "meeting unitaire", en présence notamment d'Olivier Besancenot (NPA) et de Marie-George Buffet (PG), pour défendre la retraite à soixante ans coûte que coûte quitte à "bloquer le pays".
Une quinzaine de personnes, issues de partis politiques (PCF, Verts, NPA, PG), d'organisations syndicales (CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa, Unef) et d'associations citoyennes, se sont succédé à la tribune devant une salle comble rassemblant plusieurs centaines de militants (1.200, selon les organisateurs).
Déjà le 6 mai, les grands leaders de la gauche s'étaient réunis à Paris à l'initiative de la Fondation Copernic et de l'association Attac qui ont lancé début avril un appel actuellement signé par plus de 100.000 citoyens, selon le président de Copernic, Willy Pelletier.
"En faisant ces tribunes communes, on envoie deux messages", a lancé M. Besancenot. "Pour la gauche: maintenant les conneries, ça suffit, on y va ensemble pour défendre ce droit précieux de la retraite à 60 ans à taux plein. Et contre la droite: quand la gauche, toute la gauche, sociale et politique, parle d'une seule et même voix sans trembler, en parlant clairement, évidemment à droite on parle différemment".
"C'est un mouvement d'ensemble dont on a besoin. Ensemble on peut faire des miracles, comme au moment du Contrat première embauche (CPE)", a martelé le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste, en annonçant d'autres meetings à Lyon et Rouen.
La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a aussi appelé à "se mobiliser contre cette réforme idéologique", tout en tendant la main aux socialistes, représentés par l'ancienne ministre Marie-Noëlle Lienemann, qui anime le club Gauche Avenir au sein du PS.
Après la journée d'action prévue le 24 juin, "il faudra continuer le combat à la rentrée", a-t-elle prévenu, à l'unisson de plusieurs intervenants qui ont menacé d'"un mouvement de grève générale".
"Nous avons le devoir d'être en colère, nous allons imposer à Sarkozy d'être entendus, et s'il faut pour bloquer la réforme, bloquer le pays, nous le bloquerons et nous irons jusqu'au bout", a assuré M. Pelletier.

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