mercredi 1 décembre 2010

Les travailleurs italiens relèvent la tête !

Comme ailleurs en Europe, les travailleurs italiens reprennent le chemin de la lutte. Le samedi 16 octobre dernier, plus d’un demi-million de jeunes et de travailleurs ont défilé dans les rues de Rome, à l’appel de la FIOM, le plus puissant syndicat de la métallurgie. C’était le prolongement de la lutte initiée par les travailleurs de l’usine FIAT de Pomigliano, près de Naples. Lors d’un référendum organisé par le patronat et soutenu par pratiquement toutes les directions politiques et syndicales du pays, 40 % des salariés de cette usine ont rejeté le chantage odieux imposé aux travailleurs, à savoir le maintien des emplois contre une remise en cause du droit de grève et une dégradation drastique des conditions de travail. La manifestation du 16 octobre était donc un signal fort pour tous les travailleurs italiens, un appel à relever la tête et à se battre contre le patronat et son gouvernement.
Marchionne, le Pdg de FIAT, veut écraser les syndicats combatifs. Il veut imposer de nouvelles règles dans les domaines des cadences de travail, des salaires, des indemnités-maladie, etc. Il veut en revenir à la situation des années 50. Et le patronat italien compte généraliser ces attaques à toute l’industrie du pays. Dans ce contexte, les médias se sont lancés dans une campagne systématique contre la FIOM, qu’ils ont présentée comme un repère de hooligans et de fauteurs de troubles. Malheureusement, la plupart des dirigeants de la CGIL (l’équivalent de notre CGT), dont la FIOM est la fédération métallurgique, se sont joints au concert de critiques visant la FIOM.
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