mercredi 5 octobre 2011

Dexia : "Ce n'est pas aux collectivités locales de payer l'addition"

Dexia, c'est d'abord le scandale de la course effrénée à la rentabilité financière. Suite à la privatisation en 1987 de la Caisse d'aide à l'équipement de collectivités locales (CAECL), Dexia (ex Crédit local de France) s'est lancé dans une fuite en avant mortifère qui l'a conduit à vendre à de nombreux élus des emprunts toxiques pour leurs collectivités locales !

La re-nationalisation franco-belge partielle opérée après la crise financière de 2007-2008 ne s'est accompagné d'aucun changement des pratiques et critères de gestion et de crédit de Dexia. Aujourd'hui, un nouveau sauvetage d'urgence est envisagé. Il séparerait les actifs dangeureux de la banque et le portefeuille de prêts aux collectivités locales qui serait détenue par la Caisse des dépôts et la Banque postale.
Cette opération ne doit pas se traduire par un appel aux contribuables ou par un durcissement des conditions de prêt aux collectivités territoriales. Au contraire, le nouvel ensemble doit intégrer un pôle public financier ayant en charge le développement d'un nouveau crédit incitatif au développement de l'emploi et de la formation avec les équipement et les infrastructures nécessaires.

Dans l'immédiat, l'heure est à la renégociation des dettes des collectivités intoxiquées impliquant non seulement Dexia, ou ce qu'il en restera, mais aussi toutes les banques ayant placé des emprunts toxiques.
Communiqué du Parti communiste Français

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