mercredi 30 mai 2012

Gabriel Nadeau-Dubois, talentueux porte-parole des étudiants québécois



Porte-parole de la Coalition large de l’association pour une solidarité syndicale étudiante (surnommée la Classe), s’exprimait le 7 avril sur la grève des étudiants contre la hausse des frais de scolarité au Québec décrétée par le gouvernement de Jean Charest.
La contestation a pris de l’ampleur après l’adoption le 18 mai d’une loi spéciale interdisant les rassemblements sans préavis de plus de 50 personnes.
Lors du cycle de conférences Nous ? au Monument-National, à Montréal, Nadeau-Dubois s’exprimait, avec détermination, sur la grève des étudiants, y voyant déjà une signification plus large que celle de la lutte contre la hausse des frais de scolarité :
« Notre grève, c’est pas l’affaire d’une génération, c’est pas l’affaire d’un printemps, c’est l’affaire d’un peuple, c’est l’affaire d’un monde. Notre grève, c’est pas un événement isolé, notre grève c’est juste un pont, c’est juste une halte le long d’une route beaucoup plus longue. »
Il relayait le souhait des étudiants que cette grève « serve de tremplin à une contestation beaucoup plus large, beaucoup plus profonde, beaucoup plus radicale dans la direction que prend le Québec depuis les dernières années ».

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