dimanche 16 septembre 2012

STOP A LA CASSE DE L’INDUSTRIE RASSEMBLEMENT LE 18 SEPTEMBRE DEVANT LA MAIRIE DE CROLLES



C’EST QUOI L’INDUSTRIE EN ISÈRE ?

Le potentiel industriel de l’Isère est une richesse incontestable pour notre région et notre pays, du fait de sa diversité multi-professionnelle : chimie, métallurgie, énergie, papèterie, textile, etc...  Mais depuis ces 20 dernières années, le secteur industriel ne cesse de se dégrader. Les actionnaires qui remplacent les industriels à la tête des entreprises n’ont plus la même vision de l’avenir. La fermeture des entreprises les unes après les autres, comme dans la vallée du Grésivaudan, montrent que le savoir-faire des salarié-e-s qui permet la pérennité d’une entreprise n’est pas la priorité.


DE QUI PARLE-T-ON ?

Des entreprises aux profits pharaoniques qui tuent l’emploi : Thales, Ascométal, Beckton, Federal Mogul, HP, Siemens…
Des entreprises aux profits pharaoniques qui imposent le chômage partiel : Caterpillar, St Microelectronics…


QUI EST MENACÉ ?

Les salarié-e-s évidemment !  Chômage
Les actionnaires NON !  Ils prendront l’argent ailleurs
L’économie et la croissance OUI !  Anémie de valeur ajoutée
La protection sociale OUI !  Perte de cotisations sociales
Les services publics OUI !  Déficit de financement, suppression des services de proximité
L’écologie OUI !  Délocalisation sans contrainte écologique
Les populations OUI !  Paupérisation, augmentation des impôts


L’ÉTAT PEUT-IL INTERVENIR ?

Oui, le pouvoir économique est puissant, mais le pouvoir politique a des prérogatives importantes. Pour cela, il faut de l’audace et de l’ambition pour la France. A l’exemple de THALÈS dont l’actionnaire majoritaire est l’Etat.
Il suffirait que l’Etat intervienne en imposant le choix stratégique de maintenir les 800 emplois à Moirans et ainsi refuser de brader l’entreprise.
Il suffirait que l’Etat légifère pour donner aux salarié-é-s de nouveaux droits leur permettant d’intervenir sur les stratégies d’entreprises. Comme à l’exemple du droit suspensif au licenciement, ou encore l’obligation de transparence des aides publiques.
Il suffirait que l’Etat exige des contreparties et des contrôles aux aides publiques = FIN DES CHEQUES EN BLANCS

LES SALARIÉ-E-S PEUVENT-ILS INTERVENIR ?

Oui, depuis toujours la vie des salarié-e-s s’est améliorée grâce à leur pugnacité au travers de leurs mobilisations. Aucun combat ne peut être gagné sans l’implication des salarié-e-s. L’action collective nous mènera à la victoire ; pour cela chaque salarié-e est face à ses responsabilités. L’ACTION C’EST MAINTENANT !


POURQUOI UN RASSEMBLEMENT À CROLLES ?

F. BROTTES, député-maire de Crolles est également le président de la commission des affaires économiques à l’Assemblée Nationale. Ainsi, il a le devoir de protéger la population de la délinquance économique et sociale. Pour cela, il faut venir nombreux pour lui faire entendre nos revendications.


QUELLE STRATÉGIE DE MOBILISATION ?

Le 18 septembre s’inscrit pleinement dans la préparation du mouvement initié par les syndicats européens de l’industrie le 9 octobre. Cette journée prendra la forme de mobilisations des salarié-e-s en France et en Europe pour défendre l’outil industriel.


LE PLUS COURT CHEMIN ENTRE LA REVENDICATION ET SA SATISFACTION RESTE LA MOBILISATION


L’Union des Syndicats de la Métallurgie
et L’Union départementale de l’Isère
appellent à un

RASSEMBLEMENT POUR DÉFENDRE NOS EMPLOIS INDUSTRIELS
MARDI 18 SEPTEMBRE  à 10h
DEVANT LA MAIRIE DE CROLLES

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