mercredi 20 novembre 2013

Offensive CGT contre le coût du capital

Lundi, l’organisation syndicale a lancé une grande campagne nationale sur le coût du capital, dictée par la nécessité d’une revalorisation du travail pour sortir de la crise. 
Combattre le discours sur le coût du travail dont les médias dominants se font courroie de transmission, c’est l’objectif de la CGT qui a lancé, hier, une grande campagne nationale sur le coût du capital.
« Depuis un an, nous en sommes à 1 000 plans sociaux, sans compter les annonces de restructurations, de dépôts de bilan ou de mises en redressement judiciaire. Et certains experts chiffrent à au moins 150 000 le nombre d’emplois menacés dans les mois qui viennent », a déclaré en préambule Thierry Lepaon, devant la presse. « Le problème des entreprises, ce n’est pas le coût du travail, mais la sous-valorisation du travail, de sa reconnaissance et de sa rémunération », a poursuivi le secrétaire général de la CGT. Campagne d’affichage, diffusion de documents explicatifs, réunions en région, la CGT a mis les moyens au service de la cause : remettre au centre de la démocratie sociale l’enjeu du coût du capital et son impact sur le travail, pour « être aux côtés des salariés de façon concrète », insiste Thierry Lepaon.
Au cœur de l’offensive revendicative de la CGT, plusieurs points primordiaux seront illustrés, chacun par une affiche placardée dans les lieux publics et les entreprises : les salaires, le travail, l’emploi, les services publics et la protection sociale. À chaque fois un slogan, « Mon travail, ça c’est capital », « Pour la solidarité, la protection sociale, c’est capital », « Investir dans l’emploi, c’est capital », ou encore, « Mon salaire pour vivre, c’est capital ». L’ambition est de marquer les esprits, de rendre visible la bataille pour la revalorisation du travail quand 79 % des Français déclarent avoir du mal à boucler leurs fins de mois et 70 % estiment que les conditions pour bien faire leur travail ne sont pas réunies.
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