mardi 3 décembre 2013

Le Front de Gauche 38 soutient l'appel à la grève jeudi 5 décembre des enseignants et personnels territoriaux contre la réforme des rythmes scolaires


Samedi 23 novembre, nous avons tenu une réunion FdG sur le thème de la « réforme des rythmes scolaires ». Riche débat au cours duquel nous avons pris la décision d’élaborer le tract ci-dessous:
Ce tract sera diffusé lors du


  rassemblement (suivi d’une manif’) qui se tiendra jeudi 5 novembre à 10h30, rue Félix-Poulat GRENOBLE
à l’initiative de syndicats du Premier degré appelant ce jour-là à une grève nationale (SNUipp-FSU, CGT, SUD, FO, CNT)

Pourquoi cette réforme des rythmes scolaires qui était attendue par beaucoup suscite-t-elle autant de mécontentement et de colère ?

Les deux heures d’école volées aux écoliers par Sarkozy ne leur sont pas rendues : elles sont transformées en activités périscolaires, non obligatoires et parfois payantes, sans exigence de qualité, sans garantie de laïcité.

Les inégalités territoriales s’accélèrent : commune riche ou pauvre, rurale ou urbaine, volonté politique, autant de facteurs d’inégalités. Ça n’est pas en aggravant les inégalités qu’on remédie à l’échec scolaire.

La dénationalisation du Service public est engagée : les programmes de 2008, centrés sur les soi-disant fondamentaux, croisés avec l’instauration du « socle commun des compétences », c’est la voie toute tracée pour la sortie de l’école de domaines tels que l’éducation culturelle, artistique ou physique dans les programmes en gestation.

Le traitement de la difficulté scolaire est externalisé : la Ville de Grenoble signe des contrats avec des étudiants pour du soutien scolaire quand aucun poste de RASED n’a été rouvert.

Un boulevard pour la marchandisation de l’école : les officines qui gravitent autour de l’école sont dans les starting-blocks et le gouvernement a déjà signé des contrats avec Total pour des partenariats dans le cadre du périscolaire.

La qualité n’est pas toujours au rendez-vous : si certaines communes ont une vraie tradition d’éducation populaire et ont pu proposer dès 2013 des activités de qualité, c’est loin d’être le cas partout, et impossible en cas de généralisation sur tout le territoire.

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