jeudi 31 mars 2016

Manifestation grandiose à Grenoble plus de 25 000 personnes pour le retrait de la loi travail



La forte grève des agents de la Sémitag, s'est traduite par "pas de tramway, ni de bus chrono et de très fortes perturbations sur les autres lignes".

Cette foule qui a énormément grandi depuis le 9 mars dernier.

Si François Hollande et son gouvernement persistent à maintenir le calendrier, ils devront tenir compte de cet élan qui grandit contre leur projet.

Comme l'a annoncé, Lynda Bensella, Secrétaire de l'Union départementale CGT, au Parc Paul Mistral de Grenoble, deux rendez-vous de manifestations sont arrêtés les 5 et 9 avril prochains.

mercredi 30 mars 2016

On lâche rien !


A la veille de la journée de grèves et de manifestations contre la loi Travail, dite loi El Khomri, qui prévoit un démantèlement sans précédent des droits des salariés au bénéfice du patronat, des militants du PCF et du Front de gauche Grésivaudan ont occupé la passerelle de l’A43 entre Crolles et Bernin en début de matinée, ce mercredi.
Les banderoles, bien visibles depuis l’autoroute et saluées à coup de klaxons avaient pour objectif d’informer et de sensibiliser les travailleurs nombreux à cette heure qui rejoignaient l’agglomération.

Rendez-vous demain Jeudi 31 mars, place de la gare à Grenoble pour manifester dès 10h

Communiqué de l' ANACR

Pas moins qu’hier, la barbarie n’a de frontières, s’attaquant délibérément aux populations civiles, quelles que soient leurs opinions philosophiques ou politiques, leur nationalité, la couleur de leur peau, leur religion : les victimes des attentats de Paris en 2015, celles de Bruxelles ce 22 mars 2016 étaient blanches, noires, jaunes, brunes…, elles étaient chrétiennes, musulmanes, juives, bouddhistes ou autres, agnostiques ou athées. Elles ne menaçaient personne.
Comme lors de l’annonce des attentats de Charlie-Hebdo en janvier 2015, de Paris le 13 novembre suivant, nous sommes pleins de compassion à l’égard des victimes de ceux de Bruxelles et envers leurs familles et proches ; mais nous sommes aussi révoltés à l’encontre de leurs assassins, qui n’ont strictement aucune excuse, de quelque nature qu’elle soit, à leurs gestes meurtriers. L’on doit les combattre sans faiblesse, jusqu’à les mettre totalement hors d’état de nuire ; que ce soit dans nos pays ou dans d’autres régions du monde. En employant tous les moyens de droit nationaux et internationaux qui en délimitent le cadre.
Et en ayant présent à l’esprit que l’un des objectifs que poursuivent les auteurs de ces crimes et leurs commanditaires est, au-delà de leurs discours à habillage religieux, de séparer et d’opposer, sur des bases pseudo-ethniques ou religieuses, les immigrés à la majorité des peuples dont ils deviennent, génération après génération, chaque jour plus une partie constitutive. Une démarche qui trouve objectivement des alliés parmi ceux qui, s’appuyant sur la légitime émotion soulevée par des crimes tels ceux de Paris ou de Bruxelles, ont, dans nos pays, dans notre pays, un discours xénophobe, anti-immigrés.
L’un des enseignements que nous ont légués les Résistants, c’est que leur combat n’a pas été celui d’un peuple contre un autre peuple, mais celui, fraternellement unis, des antifascistes de tous les peuples contre la Barbarie. Une fraternité de combat à laquelle nous devons être attachés par fidélité à nos valeurs ; elle est de plus un gage de victoire.

                                                                      Paris, le 23 mars 2016

                                                                             L’ANACR
Visiter le site de l'ANACR Isère

dimanche 27 mars 2016

Toutes et tous en grève le jeudi 31 mars 2016 !


Toutes et tous en grève le jeudi 31 mars 2016 !

Pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) ont soutenu les actions des 17 et 24 mars. Elles appellent à la grève et aux manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.


Les mobilisations, notamment celles du 9 mars initiées par les organisations de jeunesse et les organisations syndicales de salariés (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL), ont contraint le gouvernement à quelques minimes concessions sur la loi Travail.

Les aménagements annoncés par le Premier Ministre ne changent pas la philosophie générale du projet. Il ne répond pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un changement de politique économique et sociale.

Ce texte continue à diminuer les droits des salarié-e-s et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l’entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… sont autant d’exemples de régressions qui demeurent.

L’universalité de la garantie jeune sans les moyens en conséquence relève d’un effet d’annonce. Face au chômage et à la précarité auxquels sont confrontés les salarié-e-s, les femmes et les jeunes en particulier, l’urgence est à la conquête de nouveaux droits.

vendredi 25 mars 2016

Distribution massive au Rond point de Crolles devant le supermarché

Les camarades  en plein travail plus de 2000 tracts distribués




LA « LOI TRAVAIL » ORGANISE LE RECUL DE VOS DROITS.

Le premier Code du Travail a été créé en 1910 après la catastrophe de la mine de COURRIERES qui avait fait1065 morts pour « PROTEGER LES SALARIES ».
La 4ème mouture « EL KHOMRI » abandonne cet objectif pour insérer les rapports de travail dans la compétition capitaliste et les diktats de Bruxelles.

L’ABANDON DE LA HIERARCHIE DES NORMES ET DU PRINCIPE DE FAVEUR.

Sauf dérogations c’est le principe qui organise les droits des salariés. La loi fixe un cadre minimum (le code du travail), la Convention Collective ne peut qu’améliorer ce cadre, l’accord d’entreprise eau final doit être encore plus favorable.
Demain l’accord d’entreprise pourra déroger défavorablement à la loi et à la Convention Collective.
Cela se traduira par autant de code du travail que d'entreprises et permettra une concurrence entre les salarié-es en France.

L’EXEMPLE DU TEMPS DE TRAVAIL ET DES HEURES SUPPLEMENTAIRES.

La loi et la plupart des Conventions Collectives fixent la durée maximum du temps de travail hebdomadaire à 35 heures et les heures supplémentaires à plus 25%. L’accord d’entreprise pourra fixer le temps de travail à 60 heures et les heures supplémentaires à10%.
Travailler 60 heures par semaine maximum au détriment de la santé et de la vie familiale avec des heures supplémentaires à 10%.
C’est travailler plus pour gagner moins sans créer d'emplois, notamment pour nos jeunes !
De plus, l’annualisation du temps de travail pourra être transformée en tri-annualisation. Les heures supplémentaires éventuelles seront calculées après 3 ans …. Bonjour la prise de tête !

ENCOURAGER L’EMBAUCHE : UN ROMAN A L’EAU DE ROSE.

La peur de licencier paralyserait l’embauche en Contrat à Durée Indéterminé (CDI). Pourtant les patrons ne s’en privent pas.
On compte environ 600.000 ruptures annuelles imposées.
Faciliter l’embauche en facilitant les licenciements économique le père GATTAZ nous avait déjà fait le coup, le fils recommence …....Tel père tel fils !

UN PREMIER RECUL.

Le succès de la pétition en ligne « 1 million 300 000 signatures » et les rassemblements du 9 mars ont infligé un premier recul au gouvernement mais la nocivité de la loi demeure dans la démarche profonde comme le confirme l’article 1 de la loi.

Pour imposer le retrait de ce projet de loi travail, des syndicats de salarié-es, d'étudiant-es et de lycéen-nes organisent un 4ème rendez-vous de luttes et de manifestation le jeudi 31 mars 2016 dans toute la France.

Soyons nombreuses et nombreux à participer à la manifestation organisée à Grenoble
Jeudi 31 mars à 10 heures place de la gare

jeudi 24 mars 2016

Retrait de la loi travail - mobilisation du 31 mars 2016

Retrait du projet de loi !

Les aménagements annoncés par le Premier Ministre le 14 mars ne changent pas la philosophie générale du projet, qui est la casse du droit du travail.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL)  confirment leur appel à la mobilisation par la grève et les manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives (lire la suite de la déclaration commune).
Manifestations en Isère :
Grenoble
  • départ de la gare Sncf à 10h
  • terminus à l’anneau de vitesse (boulevard Clémenceau)
  • après-midi festif et projection du film « Merci Patron » en nocturne et en plein air.
Roussillon
  • 10h place de la République
Vienne
  • 14h30 Champ de Mars
Bourgoin-Jallieu
  • 12h cinéma Mégaroyal

mercredi 16 mars 2016

Une soirée débat organisée par la section PCF du Grésivaudan

Une soirée débat organisée par la section PCF du Grésivaudan a eu lieu le mardi 15 mars à 20h30 à l’Espace Aragon de Villard-Bonnot.

La projection du film « Merci patron » a été le support d’un échange qui fut d’une excellente qualité et sans tabou.
Les spectateurs présents, nombreux, ont pu échangé avec Annie David, Sénatrice de l’Isère, Lynda Bensella, Secrétaire départementale CGT, Marie-Francoise Babou, pour la section PCF du Grésivaudan et Flavien Jorquera, avocat et spécialiste en droit du travail. Les nombreux intervenants ont enrichi les échanges par leurs connaissances des sujets traités dans ce film.

Le pseudo-recul du Gouvernement sur la loi Travail n’est qu’un trompe l’œil et la nouvelle mouture du projet de loi  reste inchangée sur le fond. 

Ce gouvernement n'est pas un gouvernement de « Gauche ». Il est soumis au MEDEF de Monsieur Gattaz.  Soucieux de faire plaisir au monde de la haute finance, il prépare le terrain pour le triste retour de la droite, qui ne tarit pas d'éloges à chaque fois que l'on réduit les droits des travailleurs. Il porte, également, une lourde responsabilité de la montée, dans l’opinion publique, de partis d’extrême droite.

Face à cette politique, une seule alternative s’impose aux françaises et aux français : Le rassemblement le plus large possible de ceux qui ne veulent plus subir ces politiques de régressions sociales.
Mais cela ne s'improvise pas !  Cela ne se décrète pas !

Ensemble, nous devons agir, quel que soit notre statut. Nous n’avons pas d’autre alternative pour faire reculer ce gouvernement et exiger un arrêt total de la destruction de tous nos acquis sociaux. Il nous faut porter haut et fort l’exigence d’un avenir meilleur pour tous.