samedi 28 mai 2016

Les ex-salariés d'Ecopla comptent sur le financement participatif pour relancer la machine



Pour collecter leurs premiers euros, les ex d'Ecopla avaient mis les p'tits plats dans les grands, ce samedi 21 mai à la mi-journée, vendant des portions de paëlla au Touvet (Isère). But de l'opération, relancer la fabrication de barquettes en aluminium sur le site de Saint-Vincent-de-Mercuze. 71
20 des 77 ex-salariés d'Ecopla y croient encore dur comme fer. Après la liquidation, ils veulent reprendre leur entreprise, celle qui fut leader de la barquette alu en Europe. C'est grâce au système des Sociétés coopératives et participatives (SCOP) qu'ils comptent le faire. Leur dossier de reprise doit être déposé avant mardi prochain. En attendant, il faut trouver de l'argent. 50.000 euros sont nécessaires pour acheter le premier camion d'aluminium et ainsi relancer l'usine. 
Du coup, toutes les idées sont bonnes à prendre. Ce samedi, c'était paëlla au Touvet! La vente a rapporté 900 euros et plusieurs habitants du secteur ont également fait des dons pour quelques centaines d'euros, car, eux aussi, veulent croire en cette "belle aventure" de la coopérative. 
Les salariés Ecopla au marché du Touvet

En parallèle, un appel a été lancé sur la plateforme de financement participatif ulule. L'espoir est grand dans le Grésivaudan autour de ce redémarrage. Il suffisait d'entendre les réactions des habitants, à l'heure de la vente de la paëlla, pour comprendre qu'ils sont attachés à cette activité. "C'est le dernier fabricant français de barquettes aluminium, ce n'est pas rien!", lance un soutien qui semble avoir bien compris l'enjeu. 

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