lundi 18 juillet 2016

Les ex-salariés d'ECOPLA devront attendre septembre pour l'ultime décision du Tribunal de Commerce de Grenoble


Déception ce 18 juillet au Tribunal de Commerce de Grenoble. Les 25 ex-salariés d'ECOPLA, toujours candidats à la reprise de leur usine de St-Vincent-de-Mercuze en Isère, attendaient très impatiemment cette ultime décision judiciaire. Mais le Tribunal a mis en délibéré début septembre. Et, à cette date lointaine, il pourrait ne se prononcer que sur la recevabilité de leur recours.

Les ex-salariés auraient réuni 5 établissements financiers autour de leur projet de SCOP, rassemblant des ressources mobilisables à hauteur de plus de 2 millions d'euros. Et proposent de sauvegarder 20 emplois sur les 77 que comptait l'entreprise. Avec pour objectif d'en créer au moins 20 de plus d'ici 3 ans.

Mais le 17 juin dernier, le Tribunal de Commerce de Grenoble leur a préféré une société italienne, Cuki Cofresco. Elle a mis 1,5 million d'euros sur la table pour racheter les machines. Les ex-salariés seulement 100.000 euros. Même si Cuki subit depuis 5 ans un Plan de Sauvegarde de l'Emploi, et n'a versé que 150.000 euros de garantie, le Tribunal a privilégié le remboursement des créanciers sur la défense de l'emploi. 

Le Parquet n'a pas fait appel de cette décision. Les ex-salariés ont donc du recourir à une formule judiciaire plutôt rare, la "tierce opposition". C'est ce recours "de la dernière chance" qu'examinera le Tribunal d'ici septembre.

Ils surveillent leur outil de travail 24 heures sur 24, craignant que le nouveau propriétaire italien ne s'en empare. 

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