dimanche 9 octobre 2016

PCF: une pétition pour une candidature de la «gauche alternative»

Le parti communiste va lancer "au début de la semaine prochaine" une grande pétition nationale" en ligne pour appeler à une "candidature commune de gauche alternative", a annoncé ce samedi son secrétaire national Pierre Laurent. "Nous n'abandonnerons pas ce combat, il est essentiel", a prévenu M. Laurent, tout en reconnaissant que le parti communiste finirait par prendre une décision sur le choix d'un candidat à soutenir à la présidentielle.

Il s'exprimait à l'issue de la restitution des résultats de la consultation "Que demande le peuple", quelque 65.000 questionnaires collectés par les militants communistes auprès de Français pendant l'été et traités par l'institut Viavoice.

"Je n'emmènerai pas le peuple de France avec le Parti communiste à la présidentielle comme on va à l'abattoir, avec la droite et l'extrême-droite", a poursuivi le responsable politique, qui a également annoncé qu'il réunira le 3 novembre "les personnalités favorables à cette démarche", notamment de la société civile.

Interrogé en marge de l'événement, le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles a précisé à l'AFP que "le choix que nous ferons concernant la candidature pour la présidentielle n'altérera en rien notre détermination à saisir toutes les occasions qui pourront se présenter pour une candidature commune jusqu'au bout".

La conférence nationale du PCF prévue le 5 novembre donnera aux militants le choix entre plusieurs options de soutien pour la présidentielle et fixera le délai dans lequel ceux-ci devront de prononcer. Dans l'immédiat, son conseil national a défini trois possibilités: pas de soutien, une candidature communiste ou un soutien à Jean-Luc Mélenchon, parti pour l'instant seul dans la bataille électorale.

Mais pour M. Laurent, la dispersion des candidatures à gauche, "ça peut bouger". "En entrant dans la campagne justement pas comme les autres, comme ça, par la démocratie, en donnant la parole au peuple et en imposant le débat sur un projet avant celui d'un candidat", a-t-il argumenté.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire