mardi 17 janvier 2017

MIGRANTS : POUR UNE FRANCE EN COMMUN

Après la journée internationale des migrants du 18 décembre à l'initiative de l'ONU, l’Église catholique de France célèbre ce 15 janvier la journée mondiale des migrants et des réfugiés.
Le Pape François appelle à faire de cette journée un moment de réflexion sur le thème « mineurs migrants, vulnérables et sans voix ».
L'engagement de l’Église et des chrétiens en faveur des migrants après les appels de l'ONU confirme combien cette question est au coeur de la conception du vivre-ensemble dans nos sociétés et la vision que nous avons du monde et de la France de demain.
Un monde aujourd'hui dont une grande partie de ses habitants sont frappés par la guerre, les persécutions, la misère, les inégalités, un monde dominé par des intérêts financiers et des politiques de puissances hostiles à tout développement et libération humaine qui pousse des hommes et des femmes sur les chemins de l'exil.
Pour le Parti communiste français, l'avenir de notre pays doit se construire par des politiques faites de solidarité et de partage… et non de concurrence et de concentration des richesses et des pouvoirs.
C'est aussi vrai concernant l'accueil des migrants et des réfugiés qui doivent être accueillis dans la dignité afin qu'ils puissent trouver leur place dans notre société ou, s'ils le désirent, retourner dans leur pays en paix.
Ce choix n'a rien d'arbitraire. Il s'appuie sur le respect des droits humains, les valeurs de notre République, des traités et conventions internationaux et européens. Ce choix s'oppose frontalement à l'entreprise de démolition proposée par le candidat de droite et d'extrême droite, qui, au nom du « redressement de la France » préconisent une véritable chasse à l'immigré et aux réfugiés, multipliant les obstacles à leur venue ou à demeurer sur notre sol. Nous ne voulons pas d'une France forteresse, repliée sur elle-même.
Notre pays a les moyens d'une grande politique sociale au bénéfice de tous, en mettant fin aux politiques d'austérité qui fabriquent de la pauvreté, asphyxient les budgets et les services publics, les villes, et appauvrissent les populations.
Ce combat pour « l'humain et la solidarité d'abord » est le nôtre. Il est celui de très nombreux Français de toutes opinions et confessions qui rejettent la tentative de faire de l'immigré un nouveau bouc émissaire, d'alimenter les peurs, la xénophobie et le racisme.
Cette bataille pour la justice pour une France ouverte, hospitalière, de partage, nous la gagnerons tous ensemble.

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