mercredi 22 novembre 2017

Ces communes qui placent l’imagination au pouvoir

Le centième congrès des maires s’ouvre en pleine austérité. Focus sur ces villes qui résistent.
Les 15 000 édiles attendus pour le 100e congrès de l’Association des maires de France (AMF), qui débute aujourd’hui, s’attendent au pire. Emmanuel Macron, qui s’y rendra jeudi, leur a déjà annoncé qu’ils devront se passer de 13 milliards d’euros jusqu’en 2022. En supprimant la taxe d’habitation, remplacée par des dotations, l’État met les communes sous perfusion financière et anéantit leur libre administration. Ce n’est pas tout. Le gouvernement compte les placer littéralement sous tutelle, notamment en conditionnant les subventions de l’État à des politiques choisies par le pouvoir central, via une contractualisation qui ne profitera qu’à l’État. Les maires dénoncent un retour en arrière sans précédent sur les lois de décentralisation. C’est un « rêve » qui se réalise pour la technocratie, à savoir « se débarrasser des élus locaux », estime Patrice Bessac, président de l’Association nationale des élus communistes et républicains (Anecr). Pourtant, partout dans le monde, les villes reviennent aux avant-postes des enjeux sociaux, économiques, culturels et écologiques du XXIe siècle. Leur génie créatif est tel qu’il pourrait offrir un contre-modèle à l’ultralibéralisme. Et ils sont nombreux à s’y employer. Petit tour de France des maires qui résistent, innovent et expérimentent des projets alternatifs. Lire la suite

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