Une gifle, une claque, un désaveu… La langue française offre de nombreuses possibilités pour qualifier le vote de l’Assemblée nationale, lors de la niche du groupe GDR où siègent les communistes, ce jeudi 5 juin. C’est très clairement une avanie que vient de subir le camp présidentiel. Après deux ans de déni démocratique, les députés ont enfin pu se prononcer sur la réforme des retraites de 2023, déjà largement rejetée par les Français. Dans un hémicycle déserté pas les macronistes certains d’être battus, la représentation nationale s’est prononcée pour l’abrogation du report de l’âge légal de départ à 64 ans.
La résolution non contraignante, portée par le député PCF et président du groupe GDR Stéphane Peu, a trouvé l’assentiment de 198 voix contre 35. L’Assemblée nationale reconnaît ainsi « l’impérieuse nécessité » de surseoir à la réforme, adoptée par 49.3 et qu’elle n’a donc jamais voté.
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