vendredi 11 juin 2010

Les missions de réflexion confiées à des personnalités hors du gouvernement ou du Parlement doivent se faire à titre bénévole, la rémunération de 9.500 euros mensuels nets - que touchait depuis le 1er janvier Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate, pour une mission sur les conséquences sociales de la mondialisation confiée par l'Elysée est indécente.


Sous le feu des critiques, l'ex-ministre du Logement, qui cumulait cette rémunération avec sa retraite de parlementaire et ses indemnités de conseillère générale des Yvelines, a annoncé jeudi soir qu'elle renonçait à être payée pour sa mission.

Christian Estrosi, mis en cause dans une affaire de double logement de fonction, ou Christine Boutin "ne se rendent même pas compte ce que ça représente par rapport aux hommes et aux femmes qui sont sur le marché du travail", a dit Marie-George Buffet.

"9.500 euros, pour beaucoup de familles c'est neuf mois de ressources", a-t-elle souligné.

Pour la dirigeante communiste, les politiques doivent avoir un train de vie "qui correspond à ces responsabilités, c'est-à-dire vivre comme vivent la moyenne des Français".

"Il faut que nous donnions l'exemple parce que nous sommes en responsabilité", a-t-elle fait valoir.

"Il y a des fonctionnaires extrêmement compétents, des ministres déjà rémunérés. C'est à eux (qu'il faut) confier ces missions. Les autres, s'ils veulent des missions, il faut que ce soit à titre bénévole, un point c'est tout", a insisté Marie-George Buffet.

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