L’objectif consistait à rendre visible l’opposition de la gauche de transformation sociale aux politiques d’austérité qui constituent désormais le fond législatif du gouvernement Socialiste et Vert : qu’il s’agisse du projet de loi de finance 2014 ou du projet de loi sur la sécurité sociale avec la contre-réforme des retraites, le travail de sape du contrat social mis en place par le Conseil national de la résistance se poursuit.
Pour interpeller la population une joyeuse caravane d’une
quinzaine de véhicules, colorés d’affiches diverses et surmontées de
banderoles, groupés autour d’un véhicule sono, a déambulé toute la journée en
portant sous la forme d’un tract les analyses et les propositions alternatives
pour une réforme des retraites juste et durable. Le mot d’ordre :
« Pour financer les retraites il faut d’urgence en finir avec les
politiques d’austérité et s’attaquer à la finance ».
Les citoyens et les militants se sont employés à démonter le
prétexte fallacieux repris à la droite par le gouvernement socialiste selon
lequel l’allongement de l’espérance de vie justifierait un nouvel allongement
de la durée de cotisation, avec à la clé un recul de fait de l’âge de départ en
retraite ainsi qu’une baisse programmée des pensions.
De même, ils ont répété que l’analyse des déficits sociaux qui pointe un excès de dépense est contredite par le rapport Moreau lui-même qui montre le rôle écrasant des effets de la crise depuis 2008 : c’est le manque de recettes provoqué par le chômage et la stagnation des salaires qui est à l’origine de ces déficits. C’est le coût du capital avec ses 300 milliards d’intérêts et dividendes qui siphonne les richesses crées et non le coût du travail de l’ordre de 150 milliards.
De même, ils ont répété que l’analyse des déficits sociaux qui pointe un excès de dépense est contredite par le rapport Moreau lui-même qui montre le rôle écrasant des effets de la crise depuis 2008 : c’est le manque de recettes provoqué par le chômage et la stagnation des salaires qui est à l’origine de ces déficits. C’est le coût du capital avec ses 300 milliards d’intérêts et dividendes qui siphonne les richesses crées et non le coût du travail de l’ordre de 150 milliards.
Les solutions existent : en finir avec l’austérité salariale
et les investissements sacrifiés à la spéculation, résorber les inégalités
salariales hommes/femmes, moduler les taux de cotisation salariale en fonction
de la politique d’emploi de l’entreprise et faire cotiser les dividendes.
Car de l’argent il y en a dans les poches des grandes
fortunes professionnelles : +25% en 2012 pour les 500 plus riches qui
émargent à 330 milliards alors que le pouvoir d’achat des français a baissé de
1,2 % en 2012 et que 8,7 millions de nos compatriotes vivent sous le seuil de
pauvreté (977€)
(1) ADECR 38, ATTAC Grésivaudan, le Front de Gauche
(citoyens, PG, PCF, PAG 38, PCOF), le NPA Grésivaudan et l’UL CGT du
Grésivaudan.