mardi 30 novembre 2010
DROIT A L’EAU : proposition de loi des parlementaires communistes
Suite à l’appel lancé par l’Observatoire des Usagers de l’Assainissement en Île-de-France (OBUSASS) et d’associations nationales, les parlementaires communistes ont déposé une proposition de loi visant à mettre en œuvre le droit à l’eau.
Pourquoi une nouvelle loi ? Le droit à l’eau proclamé par la loi de 2006 n’a jamais été appliqué. L’article 1 précise : « l’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous. » Mais depuis, rien n’a changé.
Le prix de l’eau n’arrête pas de grimper, alors que les salaires stagnent et que les loyers explosent.
Téléchargez la proposition de loi !
Pourquoi une nouvelle loi ? Le droit à l’eau proclamé par la loi de 2006 n’a jamais été appliqué. L’article 1 précise : « l’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous. » Mais depuis, rien n’a changé.
Le prix de l’eau n’arrête pas de grimper, alors que les salaires stagnent et que les loyers explosent.
Téléchargez la proposition de loi !
Exclusion des sans-papiers des centres d’hébergement d’urgence ou la poursuite sans relâche de la chasse à l’étranger
Exclusion des sans-papiers des centres d’hébergement d’urgence ou la poursuite sans relache de la chasse à l’étranger
Après la remise en cause de l’aide médicale d’Etat, la droite continue son offensive de destruction du principe de dignité de la personne humaine, inscrite depuis peu dans le préambule de notre Constitution.
La généralisation de l’application d’une législation d’exception aux étrangers a occasionné un chapelet de dérives qui ont conduit des zélateurs de la xénophobie d’Etat à appliquer le principe de préférence nationale à l’accueil en centre d’hébergement d’urgence.
Nicolas Sarkozy avait pourtant réaffirmé en 2007 le principe d’inconditionnalité de l’accueil devant le Conseil Economique Social et environnemental à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la misère, en réaction à un amendement de Thierry Mariani, adopté dans le projet de loi sur les flux migratoires, qui visait à exclure les sans-papiers des CHU.
C’est donc au nom d’une « fluidité du dispositif » que s’imposait « de prioriser le public de droit commun » que le 115, dans le Haut-Rhin, a été prié de faire le tri parmi ses candidats à l’hébergement.
Le gouvernement qui, par visée électoraliste, continue de courtiser les électeurs du Front National, est pleinement responsable de l’infusion de ces principes antirépublicains dans notre société et devra répondre de ses actes.
Les sénateurs du groupe CRC-SPG se trouvent renforcés dans leur détermination à s’opposer à cette politique du pilori, notamment à l’occasion de l’examen du projet de loi relatif à l’immigration.
lundi 29 novembre 2010
Crise européenne : signez l'appel de l'Humanité
Après la Grèce, l’Irlande se voit prescrire une cure de super d’austérité, qui va aggraver la pauvreté et augmenter le chômage. Le Portugal, l’Espagne, puis l’Italie et la France sont menacés. Ce n’est pas aux salariés de payer les conséquences d’une crise provoquée par une politique ultralibérale qui a été présentée longtemps comme le seul modèle à appliquer. Signez notre pétition en ligne !
L’avenir de l’Europe est l’affaire des peuples européensL'Humanité lance cet Appel, que vous pouvez signer en vous rendant ici
"L’avenir de l’Europe doit devenir l’affaire des peuples européens et non des spéculateurs. L’Union européenne est aujourd’hui minée par les attaques des marchés financiers, de connivence avec le FMI et les institutions européennes. Après la Grèce, l’Irlande se voit prescrire une cure de super d’austérité, qui va aggraver la pauvreté et augmenter le chômage. Le Portugal, l’Espagne, puis l’Italie et la France sont menacés. Nul n’est à l’abri de cette thérapie de choc qui, faute d’être stoppée, ruine l’idée européenne elle-même.
Ce n’est pas aux salariés de payer les conséquences d’une crise provoquée par une politique ultralibérale qui a été présentée longtemps comme le seul modèle à appliquer dans toute l’Union européenne. La solidarité entre les peuples européens à la merci des agences de notation doit s’exprimer avec force.
Dans l’immédiat,
- Il est indispensable de créer un fonds de développement humain social et environnemental financé par la Banque centrale européenne qui impulsera la création d’emplois, le développement des services publics, la réduction des inégalités de développement au sein de l’UE, l’éducation l’innovation environnementale. La Banque centrale européenne doit pouvoir aider les Etats en difficulté en leur permettant d’emprunter par création monétaire et par des refinancements à des taux quasi nuls pour lancer des projets utiles et créateurs d’emplois.
- Une taxation des mouvements de capitaux, réclamée régulièrement par le Parlement européen, permettrait de doubler le budget de l’Union européenne et commencerait à limiter la spéculation qui étouffe l’Europe.
L’Union européenne ne sortira de la crise que si elle s’affranchit de la pression des marchés financiers et si elle s’attèle à la construction d’une Europe sociale, solidaire et démocratique telle que le réclame la Confédération européenne des syndicats.
Pour signer cet appel rendez-vous ici
Salauds de pauvres
« La France » est « menacée », crie ce matin Le Journal du dimanche d’Arnostradamus Lagardère.
Quand on lit ça d’un peu loin, forcément, on flippe : sont-ce encore des al-qaidâtres, qui la menacent ?
Nenni, découvre-t-on quand on s’approche : c’est la « crise financière ».
Olivier Jay, le big boss du JDD (que nous appellerons OJ pour gagner du temps), nous explique, dans l’un de ces éditoriaux qui font le dimanche après la messe la joie des adhérent(e)s de la CGPME, d’où vient cette « crise grave » : l’Europe, narre-t-il, « voit arriver brutalement les factures de ses fuites en avant », qu’elle finançait « à crédit, par des taux d’intérêts faibles grâce à l’euro gagé par l’Allemagne » - et au début tout se passait bien, mais tout d’un coup, sans prévenir, « la crise financière a fait exploser l’addition » [1].
Dès l’abord, donc : le gars induit que ce ne sont pas tant les banques (et plus généralement le capitalisme financier), qui sont responsables de la crise financière, que « l’Europe ».
C’est gentil pour les banques - et plus généralement pour le capitalisme financier, dont OJ n’est probablement pas le pire ennemi : la suite confirme ses excellentes dispositions.
Les « fuites en avant » que paie l’Europe sont trois - comme les petits cochons -, d’après OJ.
D’abord, il y a : « L’immobilier espagnol ».
(Dont la presse, jusqu’à récemment, nous vantait les vertus miraculeuses.)
Puis : « Le dumping fiscal irlandais ».
(Dont la presse, rappelle-toi, nous montrait hier encore qu’il méritait qu’on émigrât vers Dublin, ville de toutes les opportunités.)
Puis enfin - et surtout : « Le modèle social français ».
(Dont la presse, retrouvant du sens critique, se défie de longue date.)
Pour le dire autrement, la crise n’est pas seulement le résultat de l’âpreté au gain des banques (et plus généralement du capitalisme financier), comme t’as pu le supputer quand t’as découvert que la crise était le résultat de l’âpreté au gain des banques (et plus généralement du capitalisme financier) : elle est aussi, nous dit OJ, la rançon de la pénible habitude que les Françai(se)s ont de se vautrer dans la sécurité sociale.
Pour lire la suite cliquez sur le titre...
dimanche 28 novembre 2010
Cancun : l'environnement, encore une priorité ?
Plus de 190 pays vont se retrouver lundi à Cancun, au Mexique, pour tenter de redynamiser la lutte contre le changement climatique et tourner la page de Copenhague, un nouvel échec risquant de porter un coup fatal au processus de négociations onusiennes lancé il y a 18 ans.
Eviter à tout prix de repartir les mains vides: tel semble être le mot d’ordre de ce nouveau grand rendez-vous climat qui se tiendra du 29 novembre au 10 décembre.
Le spectre de l’immense déception du sommet de Copenhague continue de planer sur les discussions. Il y a un an, on y espérait un accord global et ambitieux sur l’après-2012, fin de la première période d’engagement du Protocole de Kyoto qui limite les émissions de gaz à effet de serre (GES) des pays industrialisés. Mais la conférence a frôlé le fiasco et accouché d’un accord a minima, conclu à la hâte par une vingtaine de chefs d’Etat, qui fixe comme objectif de limiter le réchauffement à 2 degrés, mais sans calendrier et en restant évasif sur les moyens.
Demain, dans l'Humanité, quatre pages spéciales sur les enjeux du sommet de Cancun.
Eviter à tout prix de repartir les mains vides: tel semble être le mot d’ordre de ce nouveau grand rendez-vous climat qui se tiendra du 29 novembre au 10 décembre.
Le spectre de l’immense déception du sommet de Copenhague continue de planer sur les discussions. Il y a un an, on y espérait un accord global et ambitieux sur l’après-2012, fin de la première période d’engagement du Protocole de Kyoto qui limite les émissions de gaz à effet de serre (GES) des pays industrialisés. Mais la conférence a frôlé le fiasco et accouché d’un accord a minima, conclu à la hâte par une vingtaine de chefs d’Etat, qui fixe comme objectif de limiter le réchauffement à 2 degrés, mais sans calendrier et en restant évasif sur les moyens.
Demain, dans l'Humanité, quatre pages spéciales sur les enjeux du sommet de Cancun.
Les rencontres nationales du projet
Les 26, 27 et 28 novembre, le Parti communistes français tient une première réunion sur la construction d’un programme populaire et partagé.
Cette rencontre vise à la mise en mouvement d’une construction partagée entre citoyens, responsables et élus politiques, intellectuels et acteurs sociaux. Une construction autour d’un projet qui réponde aux problèmes d’aujourd’hui.
Les rencontres du projet - Sujet du vendredi
envoyé par CN-PCF. - L'actualité du moment en vidéo.
Cette rencontre vise à la mise en mouvement d’une construction partagée entre citoyens, responsables et élus politiques, intellectuels et acteurs sociaux. Une construction autour d’un projet qui réponde aux problèmes d’aujourd’hui.
Les rencontres du projet - Sujet du vendredi
envoyé par CN-PCF. - L'actualité du moment en vidéo.
Pour visualiser d'autres interventions cliquez sur le titre et suivez...
La bataille pour les retraites n’est pas terminée. il nous faut vraiment construire l’avenir .
Voici une information de la CGT qui organise un Meeting ouvert le 30 novembre 2010 Echirolles avec la participation de Maryse Dumas ancienne dirigeantes confédérale de la CGT :
Interventions :
- -Emploie industriel et public
- -Salaires protection sociale
- -Europe et manifestations du 15 décembre
- - Interventions :témoignage de la salle(pénibilité, jeunesse, NAO)
- -Maryse Dumas
- -Lynda Bensella, secrétaire générale de l’UD CGT
samedi 27 novembre 2010
Sauver les banques ou les Irlandais ?
L’Irlande faisait figure, pour les marchés financiers, de bon élève de la zone euro, illustrant le triomphe d’une politique ultralibérale, basée sur des impôts réduits, des excédents budgétaires, ainsi que sur un secteur financier débridé. Pourtant le « tigre celtique » a fini par payer le prix de ses « vertus ». Après l’éclatement de la bulle de spéculation immobilière, les banques irlandaises se sont rapidement retrouvées au bord de la faillite.
Le gouvernement est alors passé à la caisse, et les excédents budgétaires se sont transformés en gouffre : 32% de déficit en 2010. Plus dure sera la chute, non pour les banques mais pour le peuple irlandais. En effet le plan de « sauvetage » lancé par l’Union européenne et le FMI vise avant tout à sauver les banques… étrangères, surtout allemandes, britanniques, françaises, italiennes, qui avaient prêté massivement aux banques irlandaises pour profiter du « miracle irlandais ».
En contrepartie des sommes débloquées pour refinancer le secteur bancaire, le peuple irlandais doit pour la seconde fois remettre le couvert de l’« austérité », de manière encore plus drastique : au programme, plus de 100.000 suppressions d’emplois publics, des coupes dans les allocations chômage et familiales, ainsi qu’une réduction du salaire minimum.
Des mesures d’autant plus drastiques que le gouvernement refuse d’envisager toute augmentation de la fiscalité sur les sociétés (12,5% contre 33% en France) ; Google, Microsoft et Intel, largement implantés en Irlande, l’avaient d’ailleurs menacé de représailles en cas contraire.
Injuste, cette politique d’austérité est de surcroit absurde, puisqu’elle aggrave la hausse du chômage et assèche la demande intérieure. Ainsi l’agence de notation financière Moody’s a-t-elle indiqué qu’elle allait probablement abaisser « de plusieurs crans » la note souveraine de l’Irlande, en raison des incertitudes économiques nourries par les nouvelles mesures d’austérité... prises pour « rassurer les marchés » !
Les actionnaires des banques irlandaises et européennes doivent payer le prix de leurs erreurs, pas les salariés et contribuables. Pour éponger leurs pertes, la BNP, la Société Générale, Deutsche Bank, HSBC... doivent immédiatement geler tout versement de dividendes.
Aujourd’hui, combattre cette politique globale d’austérité, et avancer de véritables alternatives en rupture avec le modèle néolibéral sont des enjeux essentiels. En Grèce, en France, en Espagne, au Portugal, en Grande-Bretagne, maintenant en Irlande, un processus de mobilisations populaires de grande ampleur est engagé dans la durée.
Le gouvernement est alors passé à la caisse, et les excédents budgétaires se sont transformés en gouffre : 32% de déficit en 2010. Plus dure sera la chute, non pour les banques mais pour le peuple irlandais. En effet le plan de « sauvetage » lancé par l’Union européenne et le FMI vise avant tout à sauver les banques… étrangères, surtout allemandes, britanniques, françaises, italiennes, qui avaient prêté massivement aux banques irlandaises pour profiter du « miracle irlandais ».
En contrepartie des sommes débloquées pour refinancer le secteur bancaire, le peuple irlandais doit pour la seconde fois remettre le couvert de l’« austérité », de manière encore plus drastique : au programme, plus de 100.000 suppressions d’emplois publics, des coupes dans les allocations chômage et familiales, ainsi qu’une réduction du salaire minimum.
Des mesures d’autant plus drastiques que le gouvernement refuse d’envisager toute augmentation de la fiscalité sur les sociétés (12,5% contre 33% en France) ; Google, Microsoft et Intel, largement implantés en Irlande, l’avaient d’ailleurs menacé de représailles en cas contraire.
Injuste, cette politique d’austérité est de surcroit absurde, puisqu’elle aggrave la hausse du chômage et assèche la demande intérieure. Ainsi l’agence de notation financière Moody’s a-t-elle indiqué qu’elle allait probablement abaisser « de plusieurs crans » la note souveraine de l’Irlande, en raison des incertitudes économiques nourries par les nouvelles mesures d’austérité... prises pour « rassurer les marchés » !
Les actionnaires des banques irlandaises et européennes doivent payer le prix de leurs erreurs, pas les salariés et contribuables. Pour éponger leurs pertes, la BNP, la Société Générale, Deutsche Bank, HSBC... doivent immédiatement geler tout versement de dividendes.
Aujourd’hui, combattre cette politique globale d’austérité, et avancer de véritables alternatives en rupture avec le modèle néolibéral sont des enjeux essentiels. En Grèce, en France, en Espagne, au Portugal, en Grande-Bretagne, maintenant en Irlande, un processus de mobilisations populaires de grande ampleur est engagé dans la durée.
Face à des dépenses sociales en augmentation et la baisse de recettes, le conseil général de l’Isère - comme l’ont expliqué hier le rapporteur du budget Alain Mistral et le président André Vallini - va devoir resserrer son budget et faire des « choix courageux ». Et donc procéder à des coupes budgétaires sur des postes non prioritaires. Le DL/Marc GREINER
Pour la 3 e année, depuis le déclenchement de la crise économique, il a été abondamment question de rigueur hier lors des débats préparatifs à l’élaboration du budget du conseil général de l’Isère. Le vice-président Christian Nucci a eu une petite phrase qui résume bien la situation dans laquelle se trouvent aujourd’hui les collectivités françaises pour construire leur budget 2011: « Il faut apprendre à faire mieux avec moins. » Car oui, pour la 3 e année consécutive depuis le début du déclenchement de la crise et l’explosion corollaire des dépenses sociales, le débat d’orientation budgétaire du conseil général de l’Isère a encore été placé hier sous le signe de la rigueur. José Arias (PCF) a dressé ce constat : « La demande sociale est en constante augmentation et l’État est bien loin d’avoir remboursé au centime près, comme il l’avait promis, le transfert de charges. Dans ce contexte, comment continuer à donner du sens politique à nos actions ? » a lancé l’élu qui craint que les départements - faute de moyens pour lancer d’autres projets - finissent par se transformer en simples guichets de prestations sociales.
« L’Isère n’est pas la seule impactée par la crise »
Du côté de l’opposition de droite, Michel Savin est arrivé avec des propositions pour rationaliser l’utilisation de l’argent public en Isère. Ce qui a fait sursauter le socialiste Erwann Binet : « Je ne voudrais pas que vous laissiez croire que ce budget est le résultat d’une catastrophe naturelle, il est le résultat des choix opérés par l’État ! Arrêtez avec vos mines de papier mâché et défendez plutôt les départements auprès de vos amis du gouvernement ! » Re-sursaut à droite et Michel Savin d’enchaîner : « Mais ouvrez les yeux, l’Isère n’est pas la seule impactée par la crise, l’État est lui aussi touché. Regardez la Grèce ou le Portugal ! Ne reportez pas toujours vos difficultés sur l’État ! » Son collègue Jean-Pierre Barbier a rajouté : « Le problème est mondial ! » Le communiste Daniel Rigaud leur a vivement répondu : « Elle a bon dos la crise, vous êtes de ceux qui ont soutenu les mesures qui rendent 70 % des Français mécontents ! » Pour clore ces échanges musclés, le président André Vallini - en bon socialiste quand même - a dit rectifier les choses sur la crise en citant Philippe Séguin et la Cour des comptes : « Les causes du déficit actuel de l’État sont pour un tiers imputables à la crise et pour deux tiers à la politique du gouvernement : bouclier fiscal, suppression des droits de succession. » Quoi qu’il en soit, les élus de la majorité l’ont annoncé hier : le budget du département sera serré en 2011 et des coupes sont à prévoir sur certains postes non prioritaires, comme la culture ou les aides à l’économie. par la rédaction du DL le 27/11/2010 à 05:27
Échirolles : La colère des « Cater » revient comme un boomerang
Dans les usines de la multinationale, les salariés viennent, malgré des pressions patronales, de conforter la CGT comme syndicat majoritaire. Un résultat qui doit autant à la lutte pour l’emploi qu’à celle pour les retraites. Échirolles et Grenoble (Isère),envoyé spécial.
Ce sont des gars qui ne plient pas, ils l’ont prouvé à maintes reprises l’année dernière. Ils ne rompent pas non plus, ce sont des métallos, ce sont les « Cater » – ceux de la CGT, en tout cas. Pas des gonzes qui aiment prendre la pose, ils ont d’autres choses à faire, toujours pressés, pas simples à arrêter, comme des bulldozers, naturellement. Alors quand, mercredi, ils disent « OK, on la fait, cette photo », cela a du sens, mais lequel ? C’est criant, allez-y, regardez-les bien ! Ce matin, ils se font un malin plaisir à s’afficher ensemble, nombreux – combien ? quinze ou vingt ? – devant l’entrée nord de l’usine Caterpillar d’Échirolles. Les pieds dedans, toutes voiles dehors. « La direction rêvait de ne plus nous avoir dans la boîte, brocarde Lionel Lopes, ouvrier soudeur, 17 ans d’ancienneté. Ils voulaient se débarrasser de la CGT pour se débrouiller, seuls, avec FO… Mais non, on est encore là, plus que jamais même, et au fond, on est loin devant tous les autres ! »Lire la suite de l'article en cliquant sur le titre....
Fermeture du lycée Mounier : une régression des ambitions éducatives
La décision de la présidence de la Région Rhône-Alpes de fermer le lycée Mounier à la rentrée prochaine, sans aucun débat préalable au sein du Conseil régional comme localement à Grenoble, rencontre l'opposition unanime des enseignants, personnels, élèves, parents d'élèves du lycée ainsi que celle des habitants du secteur. Les élus Front de Gauche à la Région ont bien sûr immédiatement condamné cette décision de l'exécutif régional.
Le collectif de défense a développé des arguments très convaincants contre la fermeture de cet établissement, lequel est riche en options, qui a mené à la réussite des générations d'élèves, dont une grande part venant de nos quartiers, depuis près de 40 ans grâce à des équipes éducatives qui ont su expérimenter avec rigueur et persévérance des voies nouvelles.
Nous soutenons la proposition du collectif de maintenir l'activité éducative de Mounier sur le site pendant les travaux de reconstruction. Nous souhaitons que les élus de la Région prennent une position dénuée d'ambigùité à ce sujet.
La toute récente expertise que le collectif de défense a commanditée réfute les arguments techniques ayant trait à la sécurité du personnel et des élèves, arguments sur lesquels la direction de la Région s'appuie pour tenter de justifier cette fermeture.
Quand la Région et le Rectorat ont annoncé cette décision de fermer le lycée à la rentrée 2011 et de répartir les élèves dans d'autres lycées de Grenoble, les arguments invoqués n'ont pas dissipé la stupeur aussitôt ressentie. La rapidité de la procédure employée et l'absence totale de concertation contribuant à jeter la suspicion sur les raisons véritables qui ont conduit à renoncer au plan de restructuration. Celui-ci avait pourtant été élaboré, programmé et « provisionné » (20 millions d'euros) en 2005. Maintenant la Région prétend vouloir échelonner la fermeture sur 2 ans...
Quelle stupeur de voir l'exécutif de notre Région présidé par Jean-Jack Queyranne, membre du Parti socialiste, accompagner ainsi la politique gouvernementale de régression scolaire : suppressions de postes d'enseignants, fermeture d'options, de sections (notamment dans l'enseignement technologique comme au lycée André-Argouges), suppression de la « carte scolaire » ! La mission des écoles et des collèges se réduirait à donner un maigre bagage appelé « socle commun » à ceux qui ne pourraient pas, prétendument, étudier au-delà de 16 ans.
Cette politique socialement inégalitaire doit être activement combattue. En réduisant les moyens humains et matériels ou les filières ou le nombre des établissements publics, elle crée des déserts scolaires et laisse le champ libre à des établissements privés qui se frottent les mains à la vue de la disparition lente et progressive d'un service public d'éducation ambitieux à l'égard des jeunes.
Quand la droite veut saborder l'Éducation nationale, nous disons que nos écoles, nos collèges, nos lycées, et particulièrement dans un quartier comme le nôtre, ont besoin d'être encouragés et soutenus avec résolution. Pour nous, l'école publique et laïque - École de la République - est seule garante de l'accès de tous sans discrimination à l'éducation, élément essentiel du « vivre ensemble ». C'est la raison pour laquelle le lycée Mounier doit vivre ! Les écoles et collèges du secteur doivent bénéficier de tous les moyens indispensables pour offrir à tous des voies de réussite.
C'est le défi qu'une gauche ambitieuse doit se donner pour mission absolue de mener à bien.
Faisons de nos collectivités locales des lieux de résistance active à cette politique de recul social. Des lieux aussi de propositions.
Le collectif de défense a développé des arguments très convaincants contre la fermeture de cet établissement, lequel est riche en options, qui a mené à la réussite des générations d'élèves, dont une grande part venant de nos quartiers, depuis près de 40 ans grâce à des équipes éducatives qui ont su expérimenter avec rigueur et persévérance des voies nouvelles.
Nous soutenons la proposition du collectif de maintenir l'activité éducative de Mounier sur le site pendant les travaux de reconstruction. Nous souhaitons que les élus de la Région prennent une position dénuée d'ambigùité à ce sujet.
La toute récente expertise que le collectif de défense a commanditée réfute les arguments techniques ayant trait à la sécurité du personnel et des élèves, arguments sur lesquels la direction de la Région s'appuie pour tenter de justifier cette fermeture.
Quand la Région et le Rectorat ont annoncé cette décision de fermer le lycée à la rentrée 2011 et de répartir les élèves dans d'autres lycées de Grenoble, les arguments invoqués n'ont pas dissipé la stupeur aussitôt ressentie. La rapidité de la procédure employée et l'absence totale de concertation contribuant à jeter la suspicion sur les raisons véritables qui ont conduit à renoncer au plan de restructuration. Celui-ci avait pourtant été élaboré, programmé et « provisionné » (20 millions d'euros) en 2005. Maintenant la Région prétend vouloir échelonner la fermeture sur 2 ans...
Quelle stupeur de voir l'exécutif de notre Région présidé par Jean-Jack Queyranne, membre du Parti socialiste, accompagner ainsi la politique gouvernementale de régression scolaire : suppressions de postes d'enseignants, fermeture d'options, de sections (notamment dans l'enseignement technologique comme au lycée André-Argouges), suppression de la « carte scolaire » ! La mission des écoles et des collèges se réduirait à donner un maigre bagage appelé « socle commun » à ceux qui ne pourraient pas, prétendument, étudier au-delà de 16 ans.
Cette politique socialement inégalitaire doit être activement combattue. En réduisant les moyens humains et matériels ou les filières ou le nombre des établissements publics, elle crée des déserts scolaires et laisse le champ libre à des établissements privés qui se frottent les mains à la vue de la disparition lente et progressive d'un service public d'éducation ambitieux à l'égard des jeunes.
Quand la droite veut saborder l'Éducation nationale, nous disons que nos écoles, nos collèges, nos lycées, et particulièrement dans un quartier comme le nôtre, ont besoin d'être encouragés et soutenus avec résolution. Pour nous, l'école publique et laïque - École de la République - est seule garante de l'accès de tous sans discrimination à l'éducation, élément essentiel du « vivre ensemble ». C'est la raison pour laquelle le lycée Mounier doit vivre ! Les écoles et collèges du secteur doivent bénéficier de tous les moyens indispensables pour offrir à tous des voies de réussite.
C'est le défi qu'une gauche ambitieuse doit se donner pour mission absolue de mener à bien.
Faisons de nos collectivités locales des lieux de résistance active à cette politique de recul social. Des lieux aussi de propositions.
Collectif Front de Gauche de la Villeneuve et du secteur Sud de grenoble
vendredi 26 novembre 2010
Groupe Communiste et de la gauche partenaire du Conseil général de l'Isère
Constatons ensemble le triste et inquiétant état des lieux dans lequel nous devons bâtir ce budget.
Il y a une crise économique sans précédente depuis les sombres années 30. Une crise dont même le Premier ministre – que l’on ne peut suspecter d’accointance avec les idées marxistes – est obligé de reconnaître mercredi à l’Assemblée Nationale qu’elle trouve son origine dans « les avanies du système capitaliste ».
Les chiffres et les rapports s’accumulent chaque jour pour attester de la gravité d’une situation qui affecte la grande majorité de la population… sauf pour les 0,01 % qui depuis l’avènement de l’aire Sarkozy ont vu leurs revenus augmenter de 46 %.
Regardons dans notre département les effets d’une politique qui mise toute sur la compétitivité, la précarisation et le démantèlement des services publics.
Le chômage a gagné 3 points en seulement 2 ans. Il touche aujourd'hui 9,2 % de la population active, c’est à dire 67 000 isérois. Entre 2008 et 2009, c’est le chômage des jeunes qui a « progressé » de 22 % et de 32 % chez les plus de 50 ans.
Les conséquences au quotidien de cette situation viennent d’être mises à jour publiquement par l’Observatoire de la Vie Familiale de l’Isère. Aujourd’hui, pour près de 50 % des familles iséroises interrogés, il reste moins de 250 euros de « reste à vivre », après avoir payer leurs charges. Cela ce se traduit par des sacrifices sur l’habillement des enfants ou des économies sur la santé.
En attribuant le RSA, le Département est en première ligne pour voir l'explosion de cette précarité, avec plus de 25 % de bénéficiaires en 9 mois.
Premier constat : il y a urgence sociale aujourd'hui en Isère, comme dans l'ensemble du pays. La très forte mobilisation populaire sur les retraites en est un signe révélateur.
Autre constat qui amène à plus d’inquiétude encore : la réponse de l’Etat à cette crise.
Au lieu d’engager un véritable partenariat avec les collectivités territoriales pour assurer une synergie dans les réponses aux difficultés de nos concitoyens et accroitre les moyens d’actions, l’Etat choisit les banques contre les territoires.
Gel des dotations pendant trois ans, réforme de la TP qui étrangle les finances locales… sans parler des transferts de charges non-compensés qui s’élèvent pour notre seul département à 246 millions depuis la loi Raffarin de 2004, voilà le traitement que réserve l’Etat aux collectivités territoriales qui sont les plus proches des citoyens.
A l’assèchement des moyens de financement, s’ajoute une reforme plus pernicieuse encore : la réforme des collectivités territoriales, votée il y a maintenant 10 jours.
Accompagnant l’étranglement financier des collectivités territoriales, cette loi fait prendre à notre organisation territoriale le virage libéral qui a pourtant couté si cher à notre économie. Elle a pour but explicite de s’attaquer à la démocratie de proximité, d’organiser la concurrence entre les territoires, d’étrangler les moyens des collectivités territoriales et de livrer en pâture les services publics de proximité au capital… du moins pour les territoires qui auront un intérêt pour le secteur privé, les autres étant laissés à l’abandon.
Au moment même où les Français piégés par la crise du capitalisme voient leurs conditions de vie quotidienne précarisées et qu’ils attendent des collectivités les plus proches d’eux plus de soutiens encore, le gouvernement fait le choix du pire en remettant en cause les principes fondateurs de notre République : l’égalité territoriale et le devoir de solidarité.
C’est face au tsunami économique, et face aux choix politiques nationaux de la rigueur que notre débat d’orientation budgétaire prend toute sa signification
Plus que jamais, les mots que vous prononciez, ici même, Monsieur le Président, le 20 mars 2008, prennent un sens encore plus vivace : « depuis 2001, cette majorité a travaillé avec conviction et avec détermination pour mettre en œuvre une action départementale efficace au service de compétences sans cesse plus nombreuses et plus lourdes. Cette action, je vous propose de l’amplifier encore. ». C’est à l’aune de cet engagement que nous avons géré la destinée de ce département.
Aujourd’hui, dans la crise économique, sociale et politique, les Isérois attendent plus que jamais que nous amplifions notre action. Dès lors, les orientations budgétaires, qui sont les nôtres aujourd’hui, doivent être le reflet de nos engagements de 2008, ancrées résolument à gauche.
Nous avons craint un temps à la tentation de la « gestion pour la gestion » dans l’élaboration de ce budget 2011.
Nous vous avons donc alerté, en tant que groupe partenaire de la majorité, et avec d'autres élus de cette majorité, pour redonner un sens plus social à un budget qui regardait trop les contraintes économiques.
Nos propositions d’approches budgétaires, si elles n’ont pas reçues votre total assentiment, le groupe communiste et de la gauche partenaire a été entendue sur certains de vos arbitrages.
Bien que respectueux de votre engagement à maitriser les dépenses, nous nous voulons respectueux de notre engagement de 2008.
Face à la volonté de démantèlement de la démocratie de proximité, il nous faut montrer que nous ne cédons pas à l’esprit malfaisant de la réforme territoriale, portée par Nicolas Sarkozy.
Oui, le Conseil général, et sa majorité de gauche, a les moyens et le devoir de maintenir ses ambitions d’Innovation, de Solidarité, d’Ecologie, de Responsabilité et d’Emancipation. Oui, il faut nous battre pour défendre les collectivités territoriales et les acteurs de terrains.
Si un examen attentif et positif peut encore être fait sur certains points des orientations budgétaires à voter en décembre, nous attendons aussi le compte administratif 2010 pour connaître l’ampleur de nos réels marges de manœuvres.
Pour nous, en définitive, l’enjeu est double :
faire reconnaître à l’Etat son dû à l’égard de notre département
s’engager dans la reconquête d’avancées politiques que les restrictions budgétaires menacent.
Il y a une crise économique sans précédente depuis les sombres années 30. Une crise dont même le Premier ministre – que l’on ne peut suspecter d’accointance avec les idées marxistes – est obligé de reconnaître mercredi à l’Assemblée Nationale qu’elle trouve son origine dans « les avanies du système capitaliste ».
Les chiffres et les rapports s’accumulent chaque jour pour attester de la gravité d’une situation qui affecte la grande majorité de la population… sauf pour les 0,01 % qui depuis l’avènement de l’aire Sarkozy ont vu leurs revenus augmenter de 46 %.
Regardons dans notre département les effets d’une politique qui mise toute sur la compétitivité, la précarisation et le démantèlement des services publics.
Le chômage a gagné 3 points en seulement 2 ans. Il touche aujourd'hui 9,2 % de la population active, c’est à dire 67 000 isérois. Entre 2008 et 2009, c’est le chômage des jeunes qui a « progressé » de 22 % et de 32 % chez les plus de 50 ans.
Les conséquences au quotidien de cette situation viennent d’être mises à jour publiquement par l’Observatoire de la Vie Familiale de l’Isère. Aujourd’hui, pour près de 50 % des familles iséroises interrogés, il reste moins de 250 euros de « reste à vivre », après avoir payer leurs charges. Cela ce se traduit par des sacrifices sur l’habillement des enfants ou des économies sur la santé.
En attribuant le RSA, le Département est en première ligne pour voir l'explosion de cette précarité, avec plus de 25 % de bénéficiaires en 9 mois.
Premier constat : il y a urgence sociale aujourd'hui en Isère, comme dans l'ensemble du pays. La très forte mobilisation populaire sur les retraites en est un signe révélateur.
Autre constat qui amène à plus d’inquiétude encore : la réponse de l’Etat à cette crise.
Au lieu d’engager un véritable partenariat avec les collectivités territoriales pour assurer une synergie dans les réponses aux difficultés de nos concitoyens et accroitre les moyens d’actions, l’Etat choisit les banques contre les territoires.
Gel des dotations pendant trois ans, réforme de la TP qui étrangle les finances locales… sans parler des transferts de charges non-compensés qui s’élèvent pour notre seul département à 246 millions depuis la loi Raffarin de 2004, voilà le traitement que réserve l’Etat aux collectivités territoriales qui sont les plus proches des citoyens.
A l’assèchement des moyens de financement, s’ajoute une reforme plus pernicieuse encore : la réforme des collectivités territoriales, votée il y a maintenant 10 jours.
Accompagnant l’étranglement financier des collectivités territoriales, cette loi fait prendre à notre organisation territoriale le virage libéral qui a pourtant couté si cher à notre économie. Elle a pour but explicite de s’attaquer à la démocratie de proximité, d’organiser la concurrence entre les territoires, d’étrangler les moyens des collectivités territoriales et de livrer en pâture les services publics de proximité au capital… du moins pour les territoires qui auront un intérêt pour le secteur privé, les autres étant laissés à l’abandon.
Au moment même où les Français piégés par la crise du capitalisme voient leurs conditions de vie quotidienne précarisées et qu’ils attendent des collectivités les plus proches d’eux plus de soutiens encore, le gouvernement fait le choix du pire en remettant en cause les principes fondateurs de notre République : l’égalité territoriale et le devoir de solidarité.
C’est face au tsunami économique, et face aux choix politiques nationaux de la rigueur que notre débat d’orientation budgétaire prend toute sa signification
Plus que jamais, les mots que vous prononciez, ici même, Monsieur le Président, le 20 mars 2008, prennent un sens encore plus vivace : « depuis 2001, cette majorité a travaillé avec conviction et avec détermination pour mettre en œuvre une action départementale efficace au service de compétences sans cesse plus nombreuses et plus lourdes. Cette action, je vous propose de l’amplifier encore. ». C’est à l’aune de cet engagement que nous avons géré la destinée de ce département.
Aujourd’hui, dans la crise économique, sociale et politique, les Isérois attendent plus que jamais que nous amplifions notre action. Dès lors, les orientations budgétaires, qui sont les nôtres aujourd’hui, doivent être le reflet de nos engagements de 2008, ancrées résolument à gauche.
Nous avons craint un temps à la tentation de la « gestion pour la gestion » dans l’élaboration de ce budget 2011.
Nous vous avons donc alerté, en tant que groupe partenaire de la majorité, et avec d'autres élus de cette majorité, pour redonner un sens plus social à un budget qui regardait trop les contraintes économiques.
Nos propositions d’approches budgétaires, si elles n’ont pas reçues votre total assentiment, le groupe communiste et de la gauche partenaire a été entendue sur certains de vos arbitrages.
Bien que respectueux de votre engagement à maitriser les dépenses, nous nous voulons respectueux de notre engagement de 2008.
Face à la volonté de démantèlement de la démocratie de proximité, il nous faut montrer que nous ne cédons pas à l’esprit malfaisant de la réforme territoriale, portée par Nicolas Sarkozy.
Oui, le Conseil général, et sa majorité de gauche, a les moyens et le devoir de maintenir ses ambitions d’Innovation, de Solidarité, d’Ecologie, de Responsabilité et d’Emancipation. Oui, il faut nous battre pour défendre les collectivités territoriales et les acteurs de terrains.
Si un examen attentif et positif peut encore être fait sur certains points des orientations budgétaires à voter en décembre, nous attendons aussi le compte administratif 2010 pour connaître l’ampleur de nos réels marges de manœuvres.
Pour nous, en définitive, l’enjeu est double :
faire reconnaître à l’Etat son dû à l’égard de notre département
s’engager dans la reconquête d’avancées politiques que les restrictions budgétaires menacent.
Quand on mène une politique contre le peuple, on ne peut se prévaloir éternellement de sa légitimité
Par Nicole Borvo Cohen-Seat 25 novembre 2010
Vos propos, comme le remaniement ministériel, s’adressent à votre majorité, que vous voulez rassemblée. Vous avez vos raisons, vous êtes en campagne ! Vous avez le pouvoir et vous voulez le garder !
Depuis 2002, la droite est au pouvoir et elle fait une politique contre le peuple : les plus riches se sont enrichis, les pauvres sont plus nombreux. Le pouvoir d’achat et les conditions de vie d’une grande partie de la population se sont dégradés, le modèle social est peu à peu cassé et vous proposez de continuer !
C’est ce que la grande majorité de nos concitoyens a exprimé avec force en soutenant les mobilisations de millions de salariés et de jeunes contre votre réforme des retraites. Ils l’ont fait parce que l’injustice de cette réforme était le symbole de toute votre politique.
Alors, vous continuez, comme M. WOERTH l’a fait, à enfoncer le clou : votre politique est la seule possible ; tous ceux qui la contestent n’agitent que fausses idées, mirages désastreux !
Au fond, rêver de progrès humain fait partie de nos vieux démons !
La « real politique », c’est la dictature des marchés financiers !
On voit le résultat ! Le chômage a atteint 9,9%, 25% chez les jeunes, en progression avant et après la crise !
145 000 ont été supprimés en 2008 et 255 000 en 2009.
8 millions de nos concitoyens, soit 13% de la population, vivent avec moins de 949 euros par mois, avant et après la crise.
Par contre, le nombre de personnes ayant un revenu de plus de 500 000 euros a augmenté de 70% !
Vous avez fait des choix depuis 2002 et vous entendez continuer !
Vous avez multiplié les niches fiscales : leur montant atteint 172 milliards d’euros par an.
Vous avez créé le bouclier fiscal, diminué les impôts des plus riches, rien fait contre l’évasion fiscale. Vous avez multiplié par deux la dette de l’Etat !
C’est votre bilan et la crise financière est le résultat des politiques ultralibérales, que ce soit en France, en Europe ou aux Etats-Unis. Les marchés financiers n’ont pas de frontières et pas de lois : ils dictent leur politique aux Etats. Les gouvernements européens, sous la houlette du FMI, ont sauvé les banques et les actionnaires en faisant payer les peuples, pour que tout continue comme avant !
Lire la suite en cliquant sur le titre.
Un Français sur cinq a traversé une période de pauvreté
Selon l'Insee en 2010 , plus d’un Français sur cinq a traversé une période de pauvreté telle que l’institut la mesure désormais.Le nouvel indicateur employé par les statisticiens, "la pauvreté en conditions de vie", mesure les privations d’éléments de bien-être de la vie quotidienne : rentrent en compte les contraintes budgétaires (découverts bancaires), les retards de paiement (de loyers ou de factures), la consommation (possibilité de manger de la viande tous les deux jours, partir une semaine de vacances par an, acheter des vêtements neufs, recevoir), rencontrer des difficultés de logement. Sur le seul critère des revenus, la pauvreté monétaire (disposer de moins de 950 euros par mois) "touche 13% de la population".
Arrêt de la CEDH sur l’indépendance du parquet français : Un camouflet pour le pouvoir
La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) condamne la France pour l’absence d’indépendance de son parquet face au pouvoir exécutif. Pour la CEDH, les membres du parquet « dépendent tous d’un supérieur hiérarchique commun, le garde des Sceaux, ministre de la Justice qui est membre du gouvernement et donc du pouvoir exécutif ». Cet arrêt est un camouflet jeté au visage du pouvoir sarkozyste. Celui ci n’a eu de cesse depuis 2007 de renforcer les prérogatives du parquet pour mieux soumettre l’institution judiciaire à sa seule volonté.
Les projets de réformes du gouvernement, réforme de la garde à vue comme celle de la procédure pénale doivent être abandonnés. La CEDH vient de les déclarer caduc. Si réforme il doit y avoir, elle doit se faire avec l’objectif d’une justice égale pour tous et indépendante à l’égard des pouvoirs politiques d’où qu’ils viennent.
Parti communiste français
Les projets de réformes du gouvernement, réforme de la garde à vue comme celle de la procédure pénale doivent être abandonnés. La CEDH vient de les déclarer caduc. Si réforme il doit y avoir, elle doit se faire avec l’objectif d’une justice égale pour tous et indépendante à l’égard des pouvoirs politiques d’où qu’ils viennent.
Parti communiste français
jeudi 25 novembre 2010
Le choix de construire la gratuité des services publics locaux
Par Paul Ariès, directeur du Sarkophage, journal d’analyse politique (1), et Gabriel Amard, Président de la Communauté d’agglomération Les lacs de l’Essonne (2).
La crise sociale et écologique se conjuguent pour rendre plus que jamais nécessaire de nouvelles politiques de gestion des biens communs dans le but de satisfaire les besoins fondamentaux de chacun et de retisser du lien social dans un monde qui peine à faire société. C'est justement là le rôle premier du service public, qu'il soit local ou national. Le service public, auquel la population ne cesse de dire son attachement et dont le citoyen est autant usager qu'acteur, contribue en outre à revivifier l'implication populaire. C'est pourquoi nous croyons nécessaire mais aussi possible de marcher progressivement vers la gratuité des services publics locaux, préalable à la construction d'une gratuité pour les services publics nationaux.
La défense et l'extension de la sphère de la gratuité constituent le grand combat pour les prochaines décennies, parce qu'elle constitue une des valeurs fondamentales de la gauche, parce qu'elle est une façon de reprendre l'initiative sur la droite. La gratuité est nécessaire sur le plan social, environnemental, politique et même humain. En premier lieu, parce que dans le contexte actuel de l'effondrement environnemental et social et face aux limites de la planète qui nous obligent à redevenir des « partageux », la gratuité pose la grande question du choix politique : que produit-on ? Comment ? Pour qui ? Ce choix est élaboré en lien avec les besoins et les aspirations des citoyens:
On nous oppose que la gratuité a un coût. Cela nous oblige donc à faire des choix. C'est aussi une bonne raison pour rendre la parole à ceux qui en sont privés. Le passage vers une société de la gratuité n'ira pas sans un surcroit de démocratie, sans un approfondissement de la démocratie électorale certes, mais aussi sans l'invention de nouvelles formes de démocratie directe. Le choix de construire la gratuité des services publics locaux permet de faire de la politique autrement, de faire apparaitre les limites environnementales et les enjeux sociaux. Veut-on que le stationnement soit gratuit pour les voitures ou préfère-t-on que la cantine soit gratuite pour les enfants ? Cette révolution citoyenne que nous proposons est celle de la « gratuité du bon usage » face au renchérissement, voire à l'interdiction du mésusage, du gaspillage. Il n'y a pas de définition objective ou moraliste : le bon usage est ce que les citoyens en font. La définition est donc affaire de mœurs, de rapports de force, d'état des lieux......
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Cambriolage de Rue 89 : qui veut museler la presse ?
Dimanche 21 Novembre 2010, la rédaction du site d’information Rue89 a été victime d’un cambriolage. Ce vol avec effractions de disques durs et d’ordinateurs est le quatrième d’une liste qui n’en finit pas de s’allonger.
Après le cambriolage des rédactions de Mediapart, du Point et du domicile d’un rédacteur du Monde, ce sont les bureaux de Rue 89 qui ont été visités ce week-end. Force est de constater que ces quatre organes de presse se sont distingués dans un passé récent à propos de l’affaire Woert-Bettencourt.
Beaucoup trop de coïncidences... Qui cherche à museler la presse de notre pays ? Ces successions d’affaires sont le signe troublant d’une démocratie en décomposition. Le PCF appelle à la vigilance citoyenne et demande que toute la lumière soit faite sur ces barbouzeries qui n’ont que trop duré. La liberté de la presse doit être préservée et l’enquête doit s’effectuer à ciel ouvert. La presse - particulièrement mise sous pression - doit être placée sous la haute protection de l’opinion publique. Il en va de l’avenir de notre démocratie.
Après le cambriolage des rédactions de Mediapart, du Point et du domicile d’un rédacteur du Monde, ce sont les bureaux de Rue 89 qui ont été visités ce week-end. Force est de constater que ces quatre organes de presse se sont distingués dans un passé récent à propos de l’affaire Woert-Bettencourt.
Beaucoup trop de coïncidences... Qui cherche à museler la presse de notre pays ? Ces successions d’affaires sont le signe troublant d’une démocratie en décomposition. Le PCF appelle à la vigilance citoyenne et demande que toute la lumière soit faite sur ces barbouzeries qui n’ont que trop duré. La liberté de la presse doit être préservée et l’enquête doit s’effectuer à ciel ouvert. La presse - particulièrement mise sous pression - doit être placée sous la haute protection de l’opinion publique. Il en va de l’avenir de notre démocratie.
mercredi 24 novembre 2010
Violences faites aux femmes: restons mobilisé-e-s!
Demain est la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Notre pensée se tourne vers ces femmes qui subissent des brutalités, des actes de barbarie allant jusqu’à entraîner la mort. Depuis 2006, l’action unitaire des féministes, au sein du Collectif National Droits des Femmes (CNDF) et des partis de gauche, dont le PCF, a permis d’élaborer une loi cadre contre les violences faites aux femmes. La constance et l’unité de notre mobilisation ont débouché sur le vote de la loi promulguée le 9 juillet 2010.
Restons mobilisé-e-s ! Si le gouvernement de Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir faire de ce terrible fléau une « grande cause nationale », il n’a dégagé aucun des moyens nécessaires à l’application de la loi. Pire, il aggrave la situation en diminuant, de manière drastique, les subventions allouées aux associations de terrain.
Les femmes brutalisées n’ont pas besoin de promesses pour se reconstruire mais elles ont besoin d’actes forts. Les parlementaires communistes seront, comme ils l’ont toujours été, aux côtés du CNDF, de l’ensemble des associations féministes, afin d’obtenir des moyens pour que cette grande cause nationale ne soit pas une coquille vide. Nous appelons toutes celles et ceux qui, comme nous, refusent les violences faites aux femmes, à manifester leurs colères et leurs exigences, jeudi 25 novembre à 19H, devant le Ministère des finances, place du Bataillon du Pacifique à Paris.
Laurence Cohen, Responsable des questions « Droits des Femmes/ Féminisme » pour le PCF,
Paris, le 24 novembre 2010.
Restons mobilisé-e-s ! Si le gouvernement de Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir faire de ce terrible fléau une « grande cause nationale », il n’a dégagé aucun des moyens nécessaires à l’application de la loi. Pire, il aggrave la situation en diminuant, de manière drastique, les subventions allouées aux associations de terrain.
Les femmes brutalisées n’ont pas besoin de promesses pour se reconstruire mais elles ont besoin d’actes forts. Les parlementaires communistes seront, comme ils l’ont toujours été, aux côtés du CNDF, de l’ensemble des associations féministes, afin d’obtenir des moyens pour que cette grande cause nationale ne soit pas une coquille vide. Nous appelons toutes celles et ceux qui, comme nous, refusent les violences faites aux femmes, à manifester leurs colères et leurs exigences, jeudi 25 novembre à 19H, devant le Ministère des finances, place du Bataillon du Pacifique à Paris.
Laurence Cohen, Responsable des questions « Droits des Femmes/ Féminisme » pour le PCF,
Paris, le 24 novembre 2010.
Un plan social déguisé
La direction de Renault France a annoncé la proposition de départ à la retraite pour 3000 salariés de plus de 58 ans.
Le patronat de l’automobile aurait-il rejoint le front social de luttes sur les retraites ? Hélas, Non ! Il continue juste de supprimer des emplois industriels, comme il l’a déjà fait en 2008-2009 avec 4000 suppressions de postes. Pour dégraisser ses effectifs et sous couvert de l’argument de la pénibilité, Carlos Ghosn ne fait que déguiser son plan social : la direction de Renault ne compte pas compenser les départs par de nouvelles embauches.
Renault organise un véritable gâchis humain. Des milliers de jeunes ouvrier-e-s et employé-e-s de Douai, de Sandouville, du Mans ou de Vénissieux vont être laissés au chômage. La nécessaire transmission à la jeune génération de l’expérience et de la compétence acquise par ces salariés qualifiés est envoyée aux oubliettes !
Le PCF partage l’inquiétude des syndicats. En délocalisant à tout va comme le confirme l’implantation de future usine de Tanger au Maroc, Renault met méthodiquement en place un démantèlement de ses capacités industrielles sur notre territoire.
La hausse du chiffre d’affaire de 23,1% au premier semestre 2010 a fait rentrer des millions d’euros dans la poche des actionnaires. Le PCF exige que ces départs en retraite anticipée soient compensées par de nouvelles embauches. La sueur des uns continue de faire le profit des autres.
Parti communiste français,
Paris, le 24 novembre 2010.
Le patronat de l’automobile aurait-il rejoint le front social de luttes sur les retraites ? Hélas, Non ! Il continue juste de supprimer des emplois industriels, comme il l’a déjà fait en 2008-2009 avec 4000 suppressions de postes. Pour dégraisser ses effectifs et sous couvert de l’argument de la pénibilité, Carlos Ghosn ne fait que déguiser son plan social : la direction de Renault ne compte pas compenser les départs par de nouvelles embauches.
Renault organise un véritable gâchis humain. Des milliers de jeunes ouvrier-e-s et employé-e-s de Douai, de Sandouville, du Mans ou de Vénissieux vont être laissés au chômage. La nécessaire transmission à la jeune génération de l’expérience et de la compétence acquise par ces salariés qualifiés est envoyée aux oubliettes !
Le PCF partage l’inquiétude des syndicats. En délocalisant à tout va comme le confirme l’implantation de future usine de Tanger au Maroc, Renault met méthodiquement en place un démantèlement de ses capacités industrielles sur notre territoire.
La hausse du chiffre d’affaire de 23,1% au premier semestre 2010 a fait rentrer des millions d’euros dans la poche des actionnaires. Le PCF exige que ces départs en retraite anticipée soient compensées par de nouvelles embauches. La sueur des uns continue de faire le profit des autres.
Parti communiste français,
Paris, le 24 novembre 2010.
Socialisme et nationalisation
En France, le pouvoir économique est concentré entre les mains des capitalistes des secteurs bancaire, industriel et de la distribution. Le vrai gouvernement du pays, c’est eux. Au nom des intérêts égoïstes de cette minorité, des entreprises sont fermées ou délocalisées, les services publics sont privatisés, des millions de travailleurs sont pris dans l’étau de l’emploi précaire et du chômage. Plus les conditions de retraite e dégradent, plus les banquiers, les organismes de crédit et les compagnies d’assurance se frottent les mains. Chaque coup porté aux services publics leur ouvre de nouvelles sources de profit.Chaque jour, l’idée fondamentale du mouvement communiste, selon laquelle les intérêts de la vaste majorité de la population sont incompatibles avec ceux de cette minorité parasitaire, trouve une confirmation éclatante dans la réalité. La solution est là : il faut exproprier les capitalistes. Il faut remplacer ce système chaotique, injuste et destructeur par le socialisme. Les banques, l’industrie et la grande distribution doivent être nationalisées et placées entre les mains des travailleurs eux-mêmes. L’économie nationale doit être planifiée et gérée démocratiquement dans l’intérêt de la collectivité. En défendant ce programme, La Riposte ne fait que reprendre le flambeau des grandes idées qui étaient à l’origine du PCF.
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mardi 23 novembre 2010
Sarkozy à la presse : «Amis pédophiles, à demain !»
Le président Nicolas Sarkozy s’est récemment emporté face à des journalistes à propos du dossier Karachi, affirmant à l’un d’eux: «Il semblerait que vous soyez pédophile, j’en ai l’intime conviction» pour signifier qu’on ne peut mettre en cause quelqu’un sans preuve.
L’échange a eu lieu en marge du sommet de l’Otan à Lisbonne vendredi soir, alors qu’au même moment en France Dominique de Villepin relançait les soupçons de rétrocommissions vers Paris en 1995, dans le cadre du contrat d’armement avec le Pakistan au coeur de l’affaire de l’attentat de Karachi. «On est dans un monde de fous», a déclaré le président. «Il n’y a pas un seul parmi vous qui croit que je vais organiser des commissions et des rétrocommissions sur des sous-marins au Pakistan, c’est incroyable.» Puis il s’adresse à un journaliste, dans une démonstration par l’absurde: «Et vous, j’ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile… Qui me l’a dit? J’en ai l’intime conviction (…) Pouvez-vous vous justifier?». Le président emploie encore le mot deux ou trois fois, preuve de sa colère. «Amis pédophiles, à demain!», lance-t-il en quittant les journalistes qu’il allait retrouver samedi en conférence de presse.
Une intervention musclée qui aurait été enregistrée "sur le circuit interne du sommet". Selon Mediapart, plusieurs journalistes auraient eu "la possibilité de faire fuiter les sons, ils préfèreront 'les écraser'", l'Elysée ayant exigé que les bandes soient effacées.
L’échange a eu lieu en marge du sommet de l’Otan à Lisbonne vendredi soir, alors qu’au même moment en France Dominique de Villepin relançait les soupçons de rétrocommissions vers Paris en 1995, dans le cadre du contrat d’armement avec le Pakistan au coeur de l’affaire de l’attentat de Karachi. «On est dans un monde de fous», a déclaré le président. «Il n’y a pas un seul parmi vous qui croit que je vais organiser des commissions et des rétrocommissions sur des sous-marins au Pakistan, c’est incroyable.» Puis il s’adresse à un journaliste, dans une démonstration par l’absurde: «Et vous, j’ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile… Qui me l’a dit? J’en ai l’intime conviction (…) Pouvez-vous vous justifier?». Le président emploie encore le mot deux ou trois fois, preuve de sa colère. «Amis pédophiles, à demain!», lance-t-il en quittant les journalistes qu’il allait retrouver samedi en conférence de presse.
Une intervention musclée qui aurait été enregistrée "sur le circuit interne du sommet". Selon Mediapart, plusieurs journalistes auraient eu "la possibilité de faire fuiter les sons, ils préfèreront 'les écraser'", l'Elysée ayant exigé que les bandes soient effacées.
La Bolivie socialiste réforme les retraites. Réflexion sur la gauche Française
Le président bolivien Evo Morales a envoyé le mardi 16 novembre au congrès, son projet de nouvelle loi sur les retraites, élaboré et approuvé avec les syndicats et a déclaré que celle-ci serait certainement adoptée par le sénat au cours des prochaines semaines.
Parallèlement aux mesures déjà acquises (comme l’abaissement de l’âge légal de départ en retraite de 65 à 58 ans) Evo Morales a annoncé mardi la nationalisation des caisses de retraites privées du pays.
Actuellement le versement des retraites est administré par deux grands groupes financiers étrangers, à savoir la banque espagnole Bilbao Vizcaya Argentaria SA (BBVA) et le groupe suisse Futuro de Zurich Financial Services SA (ZFS)......
Cette révolution Bolivienne (n’en déplaise aux puristes c’en est bien une) - tout comme celles menées au Vénézuela et en Equateur - doit nous amener à réfléchir sur un certain nombre d’éléments liés au combat pour le progrès social : une révolution par les urnes est possible, faut t-il encore que celle ci soit portée par un large mouvement uni et dépassant ses vieilles querelles historiques.
Nos camarades sud-américains l’ont fait, il serait hypocrite et malhonnête intellectuellement de les soutenir dans leur combat tout en refusant chez nous, une union de la gauche de transformation sociale.
En attendant que l’union sociale et politique de type sud-américaine ne se concrétise ailleurs qu’en Limousin et en Languedoc-Roussillon, ne cessons jamais de rappeler que si nos pays ne peuvent être comparés de façon simpliste, l’ union et la méthode de nos camarades bolivariens sont en revanche à prendre en exemple tout autant que leurs politiques sociales et économiques.
Frédéric André
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Plan de sauvetage à l'Irlande : la potion est amère
L'Union européenne et le FMI ont répondu favorablement dimanche soir à une demande d'aide appelée à aller jusqu'à 90 milliards d'euros pour l'Irlande, qui va devenir le deuxième pays de la zone euro à bénéficier cette année d'un soutien après la Grèce.
A Dublin, des manifestants se sont rassemblés devant des bâtiments gouvernementaux pour dénoncer la décision, qualifiée de "honte nationale" par des médias irlandais mais défendue par le Premier ministre Brian Cowen qui a refusé devant la presse d'endosser le rôle de "père fouettard". L'aide à l'Irlande"est justifiée afin de de sauvegarder la stabilité financière de l'UE et de la zone euro", ont déclaré dans un communiqué les ministres des Finances de la zone euro et de toute l'UE, à l'issue d'une réunion convoquée en urgence, alors qu'au même moment Dublin officialisait sa demande de soutien.
La BCE a "salué" la réponse des autorités européennes, tout comme le FMI qui s'est dit prêt à apporter sa contribution par le biais d'un prêt sur plusieurs années. Le montant n'a pas été précisé immédiatement. Mais des sources diplomatiques ont indiqué qu'il devrait être compris entre 80 et 90 milliards d'euros. Une enveloppe pas très éloignée de celle accordée au printemps à la Grèce. Elle avait obtenu un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans, étant alors dans l'impossibilité d'emprunter à des taux d'intérêt abordables pour refinancer sa dette.
L'objectif est similaire pour l'Irlande. Mais il s'agit cette fois principalement d'aider les banques irlandaises en crise, que Dublin a déjà dû renflouer à hauteur de 50 milliards d'euros, faisant du coup grimper son déficit public à des sommets: 32% du PIB attendus cette année. Il s'agit aussi d'éviter une contagion à d'autres pays aux finances publiques fragiles de l'Union monétaire, comme le Portugal ou l'Espagne, via la hausse des taux d'emprunts obligataires. D'où le message de l'UE dimanche soir, destiné à "rassurer les marchés" avant leur ouverture lundi matin.
Signe de la dimension internationale prise par la crise irlandaise, des consultations ont aussi eu lieu sur le sujet dans la soirée entre les grands argentiers des pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne et Italie). La ministre française des Finances, Christine Lagarde, a jugé que l'UE et le FMI avaient adressé un "message très fort" aux marchés, apportant la "garantie" nécessaire pour "écarter" le risque d'un effondrement des banques irlandaises.
Dans le détail, l'Irlande va pouvoir bénéficier d'un plan d'aide pour les pays de la zone euro en difficulté mis sur pied au printemps dernier suite à la crise grecque, doté au total de 750 milliards d'euros et comprenant trois volets: prêts de l'UE, de la zone euro et du FMI. Il est prévu que le Royaume-Uni et la Suède - deux pays non membres de la zone euro - accordent en complément des prêts bilatéraux à l'Irlande. L'objectif est principalement de mettre en place un Fonds pour aider à recapitaliser les banques irlandaises qui auraient besoin d'argent frais, selon le communiqué de l'UE.
Ces banques sont plombées par l'éclatement d'une bulle immobilière consécutive à la crise financière mondiale. Et Dublin a vu son déficit exploser. Ce déficit doit revenir dans la limite européenne de 3% du PIB d'ici 2014. En échange, l'UE a prévenu dimanche soir que le secteur, soutenu aussi à bout de bras par la BCE, allait devoir être "restructuré". Des efforts budgétaires vont être aussi exigés, ce qui provoque déjà la colère de l'opinion dans l'île. Ces mesures visent à économiser 15 milliards d'euros sur quatre ans, soit près de 10% du PIB irlandais. Des discussions sur les détails de l'aide et les contreparties exigées doivent encore avoir lieu à Dublin dans les jours à venir avec l'équipe d'experts européens et du FMI.
A Dublin, des manifestants se sont rassemblés devant des bâtiments gouvernementaux pour dénoncer la décision, qualifiée de "honte nationale" par des médias irlandais mais défendue par le Premier ministre Brian Cowen qui a refusé devant la presse d'endosser le rôle de "père fouettard". L'aide à l'Irlande"est justifiée afin de de sauvegarder la stabilité financière de l'UE et de la zone euro", ont déclaré dans un communiqué les ministres des Finances de la zone euro et de toute l'UE, à l'issue d'une réunion convoquée en urgence, alors qu'au même moment Dublin officialisait sa demande de soutien.
La BCE a "salué" la réponse des autorités européennes, tout comme le FMI qui s'est dit prêt à apporter sa contribution par le biais d'un prêt sur plusieurs années. Le montant n'a pas été précisé immédiatement. Mais des sources diplomatiques ont indiqué qu'il devrait être compris entre 80 et 90 milliards d'euros. Une enveloppe pas très éloignée de celle accordée au printemps à la Grèce. Elle avait obtenu un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans, étant alors dans l'impossibilité d'emprunter à des taux d'intérêt abordables pour refinancer sa dette.
L'objectif est similaire pour l'Irlande. Mais il s'agit cette fois principalement d'aider les banques irlandaises en crise, que Dublin a déjà dû renflouer à hauteur de 50 milliards d'euros, faisant du coup grimper son déficit public à des sommets: 32% du PIB attendus cette année. Il s'agit aussi d'éviter une contagion à d'autres pays aux finances publiques fragiles de l'Union monétaire, comme le Portugal ou l'Espagne, via la hausse des taux d'emprunts obligataires. D'où le message de l'UE dimanche soir, destiné à "rassurer les marchés" avant leur ouverture lundi matin.
Signe de la dimension internationale prise par la crise irlandaise, des consultations ont aussi eu lieu sur le sujet dans la soirée entre les grands argentiers des pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne et Italie). La ministre française des Finances, Christine Lagarde, a jugé que l'UE et le FMI avaient adressé un "message très fort" aux marchés, apportant la "garantie" nécessaire pour "écarter" le risque d'un effondrement des banques irlandaises.
Dans le détail, l'Irlande va pouvoir bénéficier d'un plan d'aide pour les pays de la zone euro en difficulté mis sur pied au printemps dernier suite à la crise grecque, doté au total de 750 milliards d'euros et comprenant trois volets: prêts de l'UE, de la zone euro et du FMI. Il est prévu que le Royaume-Uni et la Suède - deux pays non membres de la zone euro - accordent en complément des prêts bilatéraux à l'Irlande. L'objectif est principalement de mettre en place un Fonds pour aider à recapitaliser les banques irlandaises qui auraient besoin d'argent frais, selon le communiqué de l'UE.
Ces banques sont plombées par l'éclatement d'une bulle immobilière consécutive à la crise financière mondiale. Et Dublin a vu son déficit exploser. Ce déficit doit revenir dans la limite européenne de 3% du PIB d'ici 2014. En échange, l'UE a prévenu dimanche soir que le secteur, soutenu aussi à bout de bras par la BCE, allait devoir être "restructuré". Des efforts budgétaires vont être aussi exigés, ce qui provoque déjà la colère de l'opinion dans l'île. Ces mesures visent à économiser 15 milliards d'euros sur quatre ans, soit près de 10% du PIB irlandais. Des discussions sur les détails de l'aide et les contreparties exigées doivent encore avoir lieu à Dublin dans les jours à venir avec l'équipe d'experts européens et du FMI.
lundi 22 novembre 2010
Scandale du Médiator : les liens entre le pouvoir et les trusts pharmaceutiques existent
La diffusion du Médiator sans respecter toutes les normes et recommandations connues parait avoir occasionnée plus de 500 décès. La réponse de la secrétaire d’État à la Santé, Nora Berra, renvoyant sa prise de position à un long travail d’enquête entre le médicament et ses effets ne peut satisfaire personne.
Les révélations sur le scandale du Médiator confirment que des liens existent entre le pouvoir et les trusts pharmaceutiques sur le dos de la santé de la population. Le rappel de la décoration du patron de ce laboratoire par le Président Sarkozy lui-même en l’élevant au rang de grand-croix de la Légion d’honneur en rajoute sur ces liaisons dangereuses. Ajoutons à cela que Nora Berra, médecin aux Hospices Civils de Lyon tout en étant médecin au sein de trois des principaux groupes pharmaceutiques, cultive à son tour le conflit d’intérêt, qui reste la marque de fabrique des gouvernements de l’ère Sarkozy.
Plus que jamais, la proposition du PCF de créer un grand pôle public du médicament à l’échelle nationale et européenne est d’actualité et a toute sa raison d’être. Il faut un espace libéré du pouvoir de l’argent, répondant réellement aux besoins de santé, contrôlé démocratiquement par les représentants des usagers qui sont des ayant-droit à la santé.
Les révélations sur le scandale du Médiator confirment que des liens existent entre le pouvoir et les trusts pharmaceutiques sur le dos de la santé de la population. Le rappel de la décoration du patron de ce laboratoire par le Président Sarkozy lui-même en l’élevant au rang de grand-croix de la Légion d’honneur en rajoute sur ces liaisons dangereuses. Ajoutons à cela que Nora Berra, médecin aux Hospices Civils de Lyon tout en étant médecin au sein de trois des principaux groupes pharmaceutiques, cultive à son tour le conflit d’intérêt, qui reste la marque de fabrique des gouvernements de l’ère Sarkozy.
Plus que jamais, la proposition du PCF de créer un grand pôle public du médicament à l’échelle nationale et européenne est d’actualité et a toute sa raison d’être. Il faut un espace libéré du pouvoir de l’argent, répondant réellement aux besoins de santé, contrôlé démocratiquement par les représentants des usagers qui sont des ayant-droit à la santé.
Les contribuables européens vont payer pour sauver les banques irlandaises
Les contribuables européens vont payer pour sauver les banques irlandaises
Les marchés financiers ont obtenu ce qu’ils voulaient : l’Irlande a officiellement demandé, tout à l’heure, l’aide de la zone euro pour faire face à son abyssal déficit public (- 32 % du PIB) et à son insurmontable crise bancaire.......
Cette aide européenne sera donc bien une aide aux banques irlandaises. Ce qui pose un vrai problème moral : est-ce aux citoyens européens de voler au secours d’un gouvernement totalement responsable de la faillite de son secteur bancaire et qui a fait le choix de le sauver quoi qu’il en coûte ? Certes, il s’agit d’un prêt, mais tant qu’il ne sera pas remboursé, il y aura un risque pour l’ensemble des contribuables de la zone euro. Ne pas faire payer les banques et leurs actionnaires, en restructurant la dette bancaire irlandaise, est pour le moins choquant, quel que soit le risque systémique. Offrir aux marchés (et donc notamment aux banques de l'Union) les bretelles ET la ceinture qu’ils exigent, c’est leur offrir une victoire en rase campagne. Et c’est signer la capitulation du politique.
Pour lire l' ensemble cliquez sur le titre de l'article.
" Enfin ! la lutte des classes est de retour "
Bernard Lavilliers, anneau à l'oreille et veste de velours, reçoit au Mécano Bar, Paris 11e. En pleine forme, très en voix et très en verve, il chante pendant l'entretien, cite Dada et André Breton. Il vient d'aménager un studio dans une cave, tout près de là, et l'a baptisé Les Frères de la côte, en hommage aux pirates caraïbes de l'île de la Tortue. Il y a enregistré certains passages de Causes perdues et musiques tropicales.
Aviez-vous besoin d'un studio d'enregistrement ?
le directeur artistique, avait signé Brel, Brassens et moi.
"Causes perdues et musiques tropicales", pourquoi ce titre ?
"Musiques tropicales" est un terme qu'on n'utilise plus, c'est dommage. "Causes perdues" tout seul était trop triste - encore que ! On a vu récemment que les causes perdues sont souvent les plus belles, et qu'elles reviennent. Je suis allé manifester contre la réforme des retraites et je me suis dit : enfin ! la lutte des classes est de retour. La chanson Causes perdues, je l'ai écrite il y a un an à New York, à Brooklyn, c'est calme, il y a des artistes. J'y ai travaillé avec le percussionniste Mino Cinelu, pour la chanson Coupeurs de cannes. Je ne supporte plus les sirènes de Manhattan !
Propos recueillis par Véronique Mortaigne
Aviez-vous besoin d'un studio d'enregistrement ?
C'est la garantie de mon autonomie. J'ai monté Big Brother Company, ma maison d'édition, en 1982, puis la société Gentilshommes de fortune par laquelle je coproduis mes tournées avec Coullier Productions. Gilbert Coullier, c'est un ancien ouvrier, un type de parole, et il prend des risques calculés. Si je lui demande une tournée de trois semaines avec trois musiciens dans des petites salles, où je peux chanter des chansons comme Saint-Etienne, La Grande Marée ou Les Aventures extraordinaires d'un billet de banque (1975>, il dit oui. Pour le disque, je suis chez Barclay depuis Les Barbares, en 1976 ; j'y suis venu parce qu'Eddy Barclay était un formidable homme de spectacle, et que c'était la seule vraie maison de disques en France. Léo Ferré y était, et Richard Marsan,
le directeur artistique, avait signé Brel, Brassens et moi.
"Causes perdues et musiques tropicales", pourquoi ce titre ?
"Musiques tropicales" est un terme qu'on n'utilise plus, c'est dommage. "Causes perdues" tout seul était trop triste - encore que ! On a vu récemment que les causes perdues sont souvent les plus belles, et qu'elles reviennent. Je suis allé manifester contre la réforme des retraites et je me suis dit : enfin ! la lutte des classes est de retour. La chanson Causes perdues, je l'ai écrite il y a un an à New York, à Brooklyn, c'est calme, il y a des artistes. J'y ai travaillé avec le percussionniste Mino Cinelu, pour la chanson Coupeurs de cannes. Je ne supporte plus les sirènes de Manhattan !
Pour lire la suite cliquez sur le titre de l'article...
Propos recueillis par Véronique Mortaigne
dimanche 21 novembre 2010
Réunion Crolles le 23/11/2010
Prochaine rencontre le mardi 23 novembre à 20 h 30 salle Boris Vian à Crolles, avec les forces locales du Front de Gauche et des citoyens.
Réunion ouverte à toutes celles et à tous ceux qui se retrouvent dans cette démarche de construction d’un pacte d’union populaire.
Rencontres nationales pour un programme populaire et partagé
Cette rencontre vise à la mise en mouvement d’une construction partagée entre citoyens, responsables et élus politiques, intellectuels et acteurs sociaux. une construction autour d’un projet qui réponde aux problèmes d’aujourd’hui et aux aspirations populaires, en rupture avec les logiques libérales, un projet qui soit un projet pour la France, européen et internationaliste.
La rencontre aura lieu les vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 novembre 2010 à l’Espace Oscar Niemeyer, 2 place du Colonel-Fabien 75019 Paris - M° Colonel-Fabien.
Elle se déroulera en quatre séances de 3 heures chacune : vendredi soir, samedi matin, samedi après-midi et dimanche matin.
Sur invitation pour assister à la réunion - retransmission en direct et participation ouverte sur le site internet du PCF
Introduction : Patrice Bessac - responsable du projet au PCF
Que cherche la société ?
Peut-on changer la France dans le monde d’aujourd’hui ?
Comment construire le changement pour dynamiser la société ?
Quels enseignements tirer de cette rencontre pour aller plus loin ?
Cette séance sera un moment de restitution collective de ce que les participants, réunis en ruche, ont retenu des travaux de ces trois jours. Elle permettra aussi de recenser les souhaits des participants quant à la suite des travaux à conduire en commun.
Nous demandons à une actrice du mouvement social, à Roland Gori, psychiatre, initiateur de l’Appel des appels et à Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, de réagir à ce qui aura émergé de cette restitution.
La rencontre aura lieu les vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 novembre 2010 à l’Espace Oscar Niemeyer, 2 place du Colonel-Fabien 75019 Paris - M° Colonel-Fabien.
Elle se déroulera en quatre séances de 3 heures chacune : vendredi soir, samedi matin, samedi après-midi et dimanche matin.
Sur invitation pour assister à la réunion - retransmission en direct et participation ouverte sur le site internet du PCF
À télécharger Invitation - programme
Programme
VENDREDI 26 NOVEMBRE de 18h30 à 21h30Introduction : Patrice Bessac - responsable du projet au PCF
Que cherche la société ?
- Que disent les mouvements sociaux, le mouvement des retraites ? Jean-Christophe Le Duiguou - syndicaliste
- Que dit la crise ? Henri Sterdyniak - Directeur du Département économie et mondialisation de l’OFCE
- La « participation » des citoyens à l’exercice des pouvoirs : apport essentiel ou divertissement ? Catherine Peyge - Maire de Bobigny
- Qu’allons-nous faire de notre vie ? Patrick Viveret - philosophe, président de l’Observatoire de la décision publique
Peut-on changer la France dans le monde d’aujourd’hui ?
- Une politique de gauche est-elle possible à partir des réalités de l’Europe et du monde d’aujourd’hui ? Francis Wurtz - député européen honoraire
- Quels horizons pour les activités humaines au-delà de la domination des marchés financiers ? Paul Boccara - économiste
- Egalité des droits, progrès social et enjeux écologiques sont-ils des objectifs compatibles ?
- Jeunesse : la société en perspective ?
Comment construire le changement pour dynamiser la société ?
- Comment aller vers une mobilisation populaire pour le changement ? Maryse Dumas - syndicaliste
- La peur ou la liberté : ne faut-il pas choisir ? Michela Marzano - philosophe
- Partage des savoirs, la culture pour tous : utopies ou nécessités ? Denis Paget - chargé de recherche à l’Institut de recherche de la FSU
- Comment démocratiser la République ? Patrice Cohen-Seat - président d’Espaces Marx
Quels enseignements tirer de cette rencontre pour aller plus loin ?
Cette séance sera un moment de restitution collective de ce que les participants, réunis en ruche, ont retenu des travaux de ces trois jours. Elle permettra aussi de recenser les souhaits des participants quant à la suite des travaux à conduire en commun.
Nous demandons à une actrice du mouvement social, à Roland Gori, psychiatre, initiateur de l’Appel des appels et à Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, de réagir à ce qui aura émergé de cette restitution.
samedi 20 novembre 2010
Exigeons le retrait de la loi Nome !
Par Jean-Michel BOCHATON, Président de l’ADECR Drôme, Maire Adjoint de Portes-Lès-Valence ;
Bernard CONDETTE, conseiller général de Die ; Jean-Paul VIALLARD, conseiller municipal de Pierrelatte, Jean-Pierre BASSET, militant PCF Drôme.
A u moment où l’information est focalisée sur les retraites, le gouvernement réforme le marché de l’électricité avec la loi Nome (nouvelle organisation du marché de l’électricité).
Des conséquences en cascade vont peser sur les usagers et les contribuables, qui, comme les élus, n’en sont pas informés. Malgré l’augmentation de 3,5% à 5%, le 15 août dernier, les tarifs de l’électricité, découlant du mode de production, sont, en France, les plus bas des pays développés d’Europe.
Et 96% des usagers sont restés fidèles à EDF. Aussi, afin de permettre aux grands groupes privés d’accéder au marché de l’énergie, la loi Nome contraindrait l’opérateur historique, EDF, à céder 25% de sa production d’électricité d’origine nucléaire à ses concurrents.
Les conditions prévues par Nome engendreraient, selon la CRE (Commission de régulation de l’énergie), une augmentation mécanique de la quittance EDF de 25% d’ici à 2015. Révélé par la presse les 22 et 23 juin derniers, l’exemple du prix du gaz est là pour montrer la gravité du danger : en deux ans, le nombre de coupures de gaz va être multiplié par trente.
10 000 coupures en 2008, 100 000 en 2009, 110 000 pour les cinq premiers mois de 2010. Prévisions fin 2010 : 300 000 coupures. Chiffres fournis par GRDF. La première conséquence de l’augmentation du prix de l’électricité sera d’accroître de façon sensible la précarité énergétique de centaines de milliers de familles en difficulté. Cette loi va provoquer un appel multiplié à la solidarité, donc au Fonds unique logement et habitat (Fulh dans la Drôme, FSH – Fonds social habitat – dans d’autres départements).
Les conseils généraux, en plus du Fulh (ou FSH), doivent assumer, pour les collèges et les services publics de leurs compétences, les dépenses générales d’électricité. Prévisions Drôme hors Fulh en coût supplémentaire d’électricité : 151 000 euros en 2010, 202 000 euros en 2012, 255 000 euros en 2013. Pour le Val-de-Marne, prévision de surcoût : 1million d’euros en 2011. Dans les communes, dépenses générales d’électricité, plus éclairage public, plus écoles élémentaires.
Pour Portes-lès-Valence : 268 000 euros en 2009 ; hausse prévisible de 33 000 euros en 2011, 44 000 euros en 2012, 55 500 euros en 2 013. Les régions devront assumer la hausse pour les dépenses générales, les lycées et les TER.
La loi Nome provoquera une hausse de la facture énergétique de toutes les collectivités, donc de la fiscalité, au moment où le gouvernement s’apprête à diminuer leur dotation. L’ensemble des services publics serait frappé de la même façon : la SNCF, qui répercutera sur les billets de voyageurs et le fret, la hausse de l’électricité ; les transports publics des villes dotées de métro ou de tramway ; les hôpitaux qui déjà n’équilibrent pas leurs budgets. Ainsi, à l’hôpital de proximité de Die, avec une dépense électricité de 70 900 euros en 2009, l’augmentation serait de 8 000 euros en 2011, 10 700 euros en 2012, 13 500 euros en 2013.
Dans toutes les strates de notre société, la loi Nome va frapper et, à chaque fois, l’augmentation sera répercutée aux contribuables et aux usagers. Ce qui ne manquera pas d’accroître le nombre de victimes faisant appel au Fulh.
Machine infernale, Nome a pour but de gaver de dividendes les actionnaires des concurrents d’EDF. Cerise sur le gâteau, le premier ministre s’était engagé à supprimer le « tarif réglementé » par courrier à la commissaire européenne Neelie Kroes, le 1er septembre 2009. Aux méfaits de Nome s’ajoute la montée en puissance du « capitalisme vert » à l’affût de juteux profits. En France, l’architecture de son activité repose sur la spoliation (1) :
– la spoliation des usagers d’EDF, victimes de « l’obligation d’achat » de l’électricité éolienne et photovoltaïque à des prix exorbitants (les plus élevés au monde pour ce dernier), répercutés sur les factures par la CSPE (contribution au service public de l’électricité). Pour freiner la « bulle spéculative », le ministre Borloo a dû par décret, le 12 janvier 2010, modifier contrats et tarifs ;
– la spoliation des contribuables, qui doivent compenser le crédit d’impôt dont bénéficient de cupides milieux bien informés, pseudo-écolos, industriels ou agriculteurs.
Élus et population doivent connaître ces faits. Les opérateurs bénéficiaires de la loi Nome doivent être contraints par la loi à abonder un fonds correspondant à la totalité du surcoût pour les collectivités locales et services publics. Mieux, la loi Nome doit être retirée, les énergies renouvelables intégrées au futur pôle public de l’énergie !
A u moment où l’information est focalisée sur les retraites, le gouvernement réforme le marché de l’électricité avec la loi Nome (nouvelle organisation du marché de l’électricité).
Des conséquences en cascade vont peser sur les usagers et les contribuables, qui, comme les élus, n’en sont pas informés. Malgré l’augmentation de 3,5% à 5%, le 15 août dernier, les tarifs de l’électricité, découlant du mode de production, sont, en France, les plus bas des pays développés d’Europe.
Et 96% des usagers sont restés fidèles à EDF. Aussi, afin de permettre aux grands groupes privés d’accéder au marché de l’énergie, la loi Nome contraindrait l’opérateur historique, EDF, à céder 25% de sa production d’électricité d’origine nucléaire à ses concurrents.
Les conditions prévues par Nome engendreraient, selon la CRE (Commission de régulation de l’énergie), une augmentation mécanique de la quittance EDF de 25% d’ici à 2015. Révélé par la presse les 22 et 23 juin derniers, l’exemple du prix du gaz est là pour montrer la gravité du danger : en deux ans, le nombre de coupures de gaz va être multiplié par trente.
10 000 coupures en 2008, 100 000 en 2009, 110 000 pour les cinq premiers mois de 2010. Prévisions fin 2010 : 300 000 coupures. Chiffres fournis par GRDF. La première conséquence de l’augmentation du prix de l’électricité sera d’accroître de façon sensible la précarité énergétique de centaines de milliers de familles en difficulté. Cette loi va provoquer un appel multiplié à la solidarité, donc au Fonds unique logement et habitat (Fulh dans la Drôme, FSH – Fonds social habitat – dans d’autres départements).
Les conseils généraux, en plus du Fulh (ou FSH), doivent assumer, pour les collèges et les services publics de leurs compétences, les dépenses générales d’électricité. Prévisions Drôme hors Fulh en coût supplémentaire d’électricité : 151 000 euros en 2010, 202 000 euros en 2012, 255 000 euros en 2013. Pour le Val-de-Marne, prévision de surcoût : 1million d’euros en 2011. Dans les communes, dépenses générales d’électricité, plus éclairage public, plus écoles élémentaires.
Pour Portes-lès-Valence : 268 000 euros en 2009 ; hausse prévisible de 33 000 euros en 2011, 44 000 euros en 2012, 55 500 euros en 2 013. Les régions devront assumer la hausse pour les dépenses générales, les lycées et les TER.
La loi Nome provoquera une hausse de la facture énergétique de toutes les collectivités, donc de la fiscalité, au moment où le gouvernement s’apprête à diminuer leur dotation. L’ensemble des services publics serait frappé de la même façon : la SNCF, qui répercutera sur les billets de voyageurs et le fret, la hausse de l’électricité ; les transports publics des villes dotées de métro ou de tramway ; les hôpitaux qui déjà n’équilibrent pas leurs budgets. Ainsi, à l’hôpital de proximité de Die, avec une dépense électricité de 70 900 euros en 2009, l’augmentation serait de 8 000 euros en 2011, 10 700 euros en 2012, 13 500 euros en 2013.
Dans toutes les strates de notre société, la loi Nome va frapper et, à chaque fois, l’augmentation sera répercutée aux contribuables et aux usagers. Ce qui ne manquera pas d’accroître le nombre de victimes faisant appel au Fulh.
Machine infernale, Nome a pour but de gaver de dividendes les actionnaires des concurrents d’EDF. Cerise sur le gâteau, le premier ministre s’était engagé à supprimer le « tarif réglementé » par courrier à la commissaire européenne Neelie Kroes, le 1er septembre 2009. Aux méfaits de Nome s’ajoute la montée en puissance du « capitalisme vert » à l’affût de juteux profits. En France, l’architecture de son activité repose sur la spoliation (1) :
– la spoliation des usagers d’EDF, victimes de « l’obligation d’achat » de l’électricité éolienne et photovoltaïque à des prix exorbitants (les plus élevés au monde pour ce dernier), répercutés sur les factures par la CSPE (contribution au service public de l’électricité). Pour freiner la « bulle spéculative », le ministre Borloo a dû par décret, le 12 janvier 2010, modifier contrats et tarifs ;
– la spoliation des contribuables, qui doivent compenser le crédit d’impôt dont bénéficient de cupides milieux bien informés, pseudo-écolos, industriels ou agriculteurs.
Élus et population doivent connaître ces faits. Les opérateurs bénéficiaires de la loi Nome doivent être contraints par la loi à abonder un fonds correspondant à la totalité du surcoût pour les collectivités locales et services publics. Mieux, la loi Nome doit être retirée, les énergies renouvelables intégrées au futur pôle public de l’énergie !
23 novembre : déterminés à défendre d’autres choix !
Même promulguée la loi sur les retraites restera injuste et inefficace et donc inacceptable ! Dans un contexte de réduction d’emploi et de gel des salaires, les fonctionnaires sont particulièrement pénalisés par cette réforme. Depuis plusieurs mois maintenant, ils posent avec l’ensemble des salariés, avec force et détermination, des questions sociales majeures souvent liées entre elles : retraites, emploi, salaires, conditions de travail, répartition des richesses produites…
Ce profond mouvement a permis de rendre crédible, possible et indispensable des propositions alternatives. La FSU est déterminée à poursuivre ce travail unitaire de propositions et d’actions avec tous les personnels. D’ores et déjà, et alors que le budget 2011 est en débat, des secteurs se mobilisent : Education, justice, Pôle emploi, culture…
Moins de moyens, moins d’effectifs, moins d’emploi, moins de salaires, moins de retraites ! Il est temps pour nous de dire notre détermination à défendre les personnels et la qualité du service public afin de contribuer à davantage de justice sociale et de solidarités.
La mobilisation unitaire se poursuit dès le 23 novembre prochain. Faisons de cette nouvelle journée nationale d’action, un rendez-vous social majeur !
Ce profond mouvement a permis de rendre crédible, possible et indispensable des propositions alternatives. La FSU est déterminée à poursuivre ce travail unitaire de propositions et d’actions avec tous les personnels. D’ores et déjà, et alors que le budget 2011 est en débat, des secteurs se mobilisent : Education, justice, Pôle emploi, culture…
Moins de moyens, moins d’effectifs, moins d’emploi, moins de salaires, moins de retraites ! Il est temps pour nous de dire notre détermination à défendre les personnels et la qualité du service public afin de contribuer à davantage de justice sociale et de solidarités.
La mobilisation unitaire se poursuit dès le 23 novembre prochain. Faisons de cette nouvelle journée nationale d’action, un rendez-vous social majeur !
vendredi 19 novembre 2010
Suppression des APL rétroactives : encore 240 millions volés aux mal-logés
Mercredi 17 novembre 2010
Ce sont 240 millions d’euros qui seront ainsi économisés sur le dos des locataires les plus fragiles (moins de 1,2 SMIC environ) et les moins informés (ceux qui tardent à remplir leurs demandes d’APL). En première ligne une fois de plus : les jeunes bien sûr, et en particulier les étudiants, qui devraient constituer près de la moitié du public touché (voir la note du Sénat à ce sujet ici). Jusqu’à présent, ils avaient trois mois pour constituer leur dossier, faire valoir leurs droits et toucher l’intégralité de leurs aides (sauf sur le premier mois d’installation, dit « mois de carence »).
« Une mesure technique de bonne gestion », s’était justifiée sans rougir l’ex-secrétaire d’Etat à la Famille Nadine Morano. « Une harmonisation des procédures », avait minimisé Eric Woerth, dans son testament politique. L’homme des chèques du Trésor public envoyés à Liliane Bettencourt a même montré un brin de compassion, en reconnaissant qu’« il est toujours difficile, je le répète, d’accepter la remise en question d’une dépense ». Rappelons que ce sont 1 169 citoyens qui ont bénéficié du bouclier fiscal sur l’année 2009 et qui se sont vus rembourser au total 413 M d’€.
L’obscure sénatrice Sylvie Desmarescaux est allée plus loin dans le cynisme ce soir, en prétendant que ce chef-d’œuvre d’injustice sociale visait à « responsabiliser les familles fragiles et en difficulté ». Après la taxe sur les HLM de 340 millions, la baisse drastique des aides à la pierre, le désengagement total de l’ANRU, les ponctions sur le 1% Logement, et les expulsions à gogo de locataires insolvables ou de Roms indésirables, le gouvernement semble déterminé à remporter la guerre menée aux mal-logés.
A aucun moment le secrétaire d’Etat au Logement Benoist Apparu n’est intervenu dans ce dossier pourtant sensible. Était-il trop occupé…
Où s’arrêtera l’inhumanité de ce gouvernement ?
Alors que la crise sociale accentue la crise du logement, le gouvernement vient de faire confirmer au Sénat, ce mardi 16 novembre 2010 à 19h, la suppression de l’effet rétroactif des aides au logement APL (article 54 du PLFSS). Fillon IV reprend l’œuvre de démolition sociale là où Fillon III l’avait laissée.Ce sont 240 millions d’euros qui seront ainsi économisés sur le dos des locataires les plus fragiles (moins de 1,2 SMIC environ) et les moins informés (ceux qui tardent à remplir leurs demandes d’APL). En première ligne une fois de plus : les jeunes bien sûr, et en particulier les étudiants, qui devraient constituer près de la moitié du public touché (voir la note du Sénat à ce sujet ici). Jusqu’à présent, ils avaient trois mois pour constituer leur dossier, faire valoir leurs droits et toucher l’intégralité de leurs aides (sauf sur le premier mois d’installation, dit « mois de carence »).
« Une mesure technique de bonne gestion », s’était justifiée sans rougir l’ex-secrétaire d’Etat à la Famille Nadine Morano. « Une harmonisation des procédures », avait minimisé Eric Woerth, dans son testament politique. L’homme des chèques du Trésor public envoyés à Liliane Bettencourt a même montré un brin de compassion, en reconnaissant qu’« il est toujours difficile, je le répète, d’accepter la remise en question d’une dépense ». Rappelons que ce sont 1 169 citoyens qui ont bénéficié du bouclier fiscal sur l’année 2009 et qui se sont vus rembourser au total 413 M d’€.
L’obscure sénatrice Sylvie Desmarescaux est allée plus loin dans le cynisme ce soir, en prétendant que ce chef-d’œuvre d’injustice sociale visait à « responsabiliser les familles fragiles et en difficulté ». Après la taxe sur les HLM de 340 millions, la baisse drastique des aides à la pierre, le désengagement total de l’ANRU, les ponctions sur le 1% Logement, et les expulsions à gogo de locataires insolvables ou de Roms indésirables, le gouvernement semble déterminé à remporter la guerre menée aux mal-logés.
A aucun moment le secrétaire d’Etat au Logement Benoist Apparu n’est intervenu dans ce dossier pourtant sensible. Était-il trop occupé…
- … à ne rien faire (malgré ses promesses, souvenez-vous en cliquant ici) pour plafonner les loyers abusifs des petites surfaces ?
- … à refuser de recevoir le collectif Jeudi Noir même après l’expulsion de la place des Vosges au prétexte que nous communiquons publiquement sur les entretiens que nous obtenons avec des ministres (quitte à démontrer leur incompétence) ?
- … à faire toujours plus de cadeaux aux bailleurs et aux propriétaires pendant que les locataires, pourtant les moins fortunés, sont encore et toujours les premiers sacrifiés ?
Le PCF dénonce la mise à l’index de la Santé
Faisant suite à une mise en scène aussi longue que méprisante pour la population, le « nouveau Premier Ministre » a désigné Xavier Bertrand, Ministre du travail de l’emploi et de la Santé alors que Roselyne Bachelot récupère les Solidarités et la Cohésion sociale.
Après avoir dépecé l’hôpital public, les services déconcentrés du Ministère de la santé et imposé un recul démocratique considérable dans la santé, Roselyne Bachelot prend en charge le dossier de la dépendance. Le pire est à craindre de cette ancienne collaboratrice des groupes pharmaceutiques qui veillera, à n’en pas douter, aux intérêts du MEDEF dans le dossier du financement de la dépendance.
Il est parfaitement ahurissant que la santé soit reléguée au rang de Secrétariat d’État alors que c’est une des toutes premières préoccupations des Français-e-s.
Nora Berra occupera ce poste déqualifié. Médecin aux Hospices Civils de Lyon tout en étant médecin au sein de trois des principaux groupes pharmaceutiques, la nouvelle Secrétaire d’État continuera de cultiver le conflit d’intérêt, qui reste la marque de fabrique des gouvernements de l’ère Sarkozy.
Il n’y a rien de bon à attendre de cette « nouvelle » équipe. La santé et la protection sociale sont en danger.
Le PCF dénonce la mise à l’index de la Santé et appelle à la mobilisation et à l’intervention de tous les professionnels, personnels et usagers pour préserver ce bien précieux pour la population.
Après avoir dépecé l’hôpital public, les services déconcentrés du Ministère de la santé et imposé un recul démocratique considérable dans la santé, Roselyne Bachelot prend en charge le dossier de la dépendance. Le pire est à craindre de cette ancienne collaboratrice des groupes pharmaceutiques qui veillera, à n’en pas douter, aux intérêts du MEDEF dans le dossier du financement de la dépendance.
Il est parfaitement ahurissant que la santé soit reléguée au rang de Secrétariat d’État alors que c’est une des toutes premières préoccupations des Français-e-s.
Nora Berra occupera ce poste déqualifié. Médecin aux Hospices Civils de Lyon tout en étant médecin au sein de trois des principaux groupes pharmaceutiques, la nouvelle Secrétaire d’État continuera de cultiver le conflit d’intérêt, qui reste la marque de fabrique des gouvernements de l’ère Sarkozy.
Il n’y a rien de bon à attendre de cette « nouvelle » équipe. La santé et la protection sociale sont en danger.
Le PCF dénonce la mise à l’index de la Santé et appelle à la mobilisation et à l’intervention de tous les professionnels, personnels et usagers pour préserver ce bien précieux pour la population.
jeudi 18 novembre 2010
Face au gouvernement de combat
Le Président de la République avait imaginé un remaniement gouvernemental après la défaite de la droite aux élections régionales. Depuis ce moment, tous ses actes ont eu pour objectif que de droitiser sa politique déjà dure aux faibles pour regagner les électeurs de son camp les plus réactionnaires qui s’étaient éloignés de lui. De nouvelles ruptures avec l’esprit républicain, les principes d’égalité et de fraternité, dont la distinction entre français d’origine étrangère et français dit de « souche », ont été engagées. Les sollicitudes envers les plus fortunés, les consanguinités financières entre le pouvoir et la première fortune de France, l’abrogation du droit à la retraite à 60 ans, la résistance au mouvement social, le puissant rabot appliqué aux investissements publics et sociaux, ont été parmi les choix les plus marquants.
Au bout de cette longue séquence, fidèle au principe de concurrence, le monarque élyséen a organisé une sorte de « Matignon Academy » au terme de laquelle il a reconduit le Premier ministre F. Fillon et autour de lui un gouvernement bien ancré sur les valeurs du seul parti présidentiel, redevenu RPR canal historique. Hormis Jacques Chirac, tous les présidents du RPR et de l’UMP sont dans ce gouvernement. Mieux ou pire ! La désignation du président de l’UMP a été traitée dans le cadre de ce remaniement. L’objectif est clair. Il avait été esquissé lors du discours présidentiel de Colombey-Les-Deux-Eglises. Le projet est d’accélérer l’adaptation de la France, de son économie, de ses systèmes de protection sociale, à la mondialisation capitaliste. De plier encore plus notre pays, ses travailleurs, son industrie, sa recherche, ses services publics, son école, son système de santé, aux lois de la jungle du capitalisme financier. C’est déjà le sens de la démolition de la retraite à 60 ans, de l’attaque contre les collectivités locales, des budgets d’austérité de la sécurité sociale et de la nation, en débat au Parlement.
Il se dit, dans certains milieux, que le Premier ministre s’émanciperait de celui qui paraît-il n’a jamais été son « mentor ». Quelle farce ! M. Sarkozy reste le chef d’orchestre et M. Fillon a été le plus ferme dans la casse successive de la retraite à 60 ans ou dans l’attaque contre les collectivités locales. Le choix a été celui des forces de l’argent qui le considèrent comme le plus fiable aujourd’hui pour leur rendre service dans le cadre de la guerre économique et des contradictions inter-capitalistes, au cœur d’une crise qui menace le système lui-même. Et le gouvernement, comme le dispositif autour de lui, vise à conserver le pouvoir en 2012, au service des mêmes forces du capital.
Ce sera donc un gouvernement de combat contre le monde du travail et pour lancer la campagne présidentielle. Et le dispositif intègre les élections cantonales à venir et la primauté de l’élection présidentielle qui se joue à deux tours.
L’objectif est donc d’accentuer l’austérité, sous la dictée de la Commission de Bruxelles, de la Banque centrale européenne et des agences de notation, pendant que le Président fera des discours au nom du G20 pour « moraliser le capitalisme » et pour conforter une droite nationaliste et celles et ceux qui seraient tentés par l’extrême-droite. Mais ceux là ne constituent pas la majorité nécessaire pour l’emporter. M. Sarkozy sait qu’il aura besoin, au second tour, d’un centre droit qu’il ne peut lui-même attirer. La montée médiatique de M. Borloo avant le dernier épisode de la « Matignon Academy », puis sa sortie du gouvernement, sur le thème de « la cohésion sociale », vise cet objectif. D’ailleurs lui et ses amis clament qu’ils sont dans la majorité présidentielle.
Il s’agit donc pour la droite, le Medef et les forces du capital d’un projet de reconquête à deux étages, ancré bien à droite, à ne pas prendre à la légère.Dans ces conditions, on se demande d’ailleurs comment le directeur du Fonds monétaire international, qui va gérer les enjeux du G20 avec le Président de la République, peut être candidat de la gauche aux élections présidentielles.
En tout cas un grand défi est désormais posé à toute la gauche. Elle ne peut être victorieuse que si elle se met au service du monde du travail et des retraités, des jeunes et qu’elle élabore avec eux un vrai programme de changement ; qu’elle commette des actes de résistance face aux diktats de l’argent, aux injonctions européennes et à celles du Fonds monétaire international.
Une gauche qui élabore avec nos concitoyens un nouveau pacte social et écologique, de solidarité et de paix. Une gauche qui soit claire. Pas celle d’Europe Ecologie qui commence à dire qu’elle n’est ni de gauche, ni de droite. Pas celle de l’austérité au nom d’on ne sait quel principe de réalité. En ce sens, un Front de gauche, au cœur de la gauche, plus actif, plus déterminé, plus élargi, plus populaire, plongeant ses racines aux tréfonds des entreprises, des quartiers, des écoles, des laboratoires, sera utile pour élaborer un nouveau projet de société, avec une majorité de gauche, en gagnant aux élections cantonales qui permettra une autre majorité au Sénat, l’élection présidentielle et les élections législatives.
Son objectif devra être double : faire gagner toute la gauche et l’ancrer bien à gauche. Le chantier est immense. Par Patrick Le Hyaric
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