samedi 31 mars 2012
Les militants Front de Gauches aux portes des tours Bayard
Le candidat et sa suppléante aux portes des tours Bayard à Pontcharra avec les habitants et les militants. Samedi prochain, la même initiative ce déroulera aux Dorgevale à Villard Bonnot
Le Front de gauche défilera bien à Marseille le 14 avril
Le grand-rendez marseillais du Front de gauche aura bien lieu
le samedi 14 avril prochain. Il s'agira d'un défilé entre le Rond Point
du Prado et les plages du Prado, avec prise de parole de Jean-Luc
Mélenchon en fin de défilé.
"Toutes les banques ont leur siège le long de cette avenue. Notre manifestation conjuguera donc notre revendication d'une VIe République, comme à la Bastille le 18 mars, avec la lutte contre le pouvoir de l'argent", explique à Humanite.fr Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF dans les Bouches du Rhône.
La manifestation s'annonce d'envergure. "Ce sera un événement populaire dans cette campagne, dans cette ville populaire qu'est Marseille, reprend Pierre Dharréville. Un rendez-vous qui fera du bruit à une semaine du premier tour de la présidentielle. Car il y a une attente énorme ici. Avant ces épisodes, les gens étaient nombreux à nous demander quand le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon allaient venir ici. C'est peu dire qu'ils sont attendus."
Lassés du feuilleton "Plus belles les plages" lancé par Jean-Claude Gaudin qui, en sa qualité de maire de Marseille, ne comptait pas mettre à disposition la plage du Prado, les acteurs du Front de gauche à Marseille ont choisi de faire évoluer leur grand rendez-vous. Il ne s'agira donc plus d'un simple meeting, mais d'une grande manifestation populaire avec une prise de parole de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et de Jean-Luc Mélenchon, candidat FdG à la présidentielle, en fin de défilé. Par son étendue, l'avenue du Prado offre toutes les conditions d'accueil et de sécurité pour la tenue d'un rassemblement populaire.
"Toutes les banques ont leur siège le long de cette avenue. Notre manifestation conjuguera donc notre revendication d'une VIe République, comme à la Bastille le 18 mars, avec la lutte contre le pouvoir de l'argent", explique à Humanite.fr Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF dans les Bouches du Rhône.
La manifestation s'annonce d'envergure. "Ce sera un événement populaire dans cette campagne, dans cette ville populaire qu'est Marseille, reprend Pierre Dharréville. Un rendez-vous qui fera du bruit à une semaine du premier tour de la présidentielle. Car il y a une attente énorme ici. Avant ces épisodes, les gens étaient nombreux à nous demander quand le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon allaient venir ici. C'est peu dire qu'ils sont attendus."
Lassés du feuilleton "Plus belles les plages" lancé par Jean-Claude Gaudin qui, en sa qualité de maire de Marseille, ne comptait pas mettre à disposition la plage du Prado, les acteurs du Front de gauche à Marseille ont choisi de faire évoluer leur grand rendez-vous. Il ne s'agira donc plus d'un simple meeting, mais d'une grande manifestation populaire avec une prise de parole de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et de Jean-Luc Mélenchon, candidat FdG à la présidentielle, en fin de défilé. Par son étendue, l'avenue du Prado offre toutes les conditions d'accueil et de sécurité pour la tenue d'un rassemblement populaire.
Ep. 07 : « Le mécanisme infernal européen »
Ep. 7 - Le mécanisme infernal européen ("En... par CN-PCF
Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) décryptés par le Front de gauche.
Les réponses de Jean-Luc Mélenchon sur la réforme territoriale
Les réponses de Jean-Luc Mélenchon sur la réforme territoriale
Les associations de collectivités entendent prendre leur
place dans la campagne présidentielle. Plusieurs d’entre elles ont
ainsi interpellé les candidats. Les méthodes utilisées sont diverses.
L’Association des petites villes de France a par exemple choisi de
présenter un manifeste dans lequel elle formule « une trentaine de
propositions de nature à restaurer la confiance entre l’État et les
collectivités ». D’autres comme l’Association des maires de France (AMF)
et l’Assemblée des communautés de France (AdCF) ont choisi d’envoyer un
questionnaire pour recueillir les positions de chacun sur l’évolution
de l’organisation territoriale. Le Front de gauche, par la voix de son
candidat Jean-Luc Mélenchon, s’est donc livré à l’exercice.
Relation État et collectivités
Pour Jean-Luc Mélenchon, la décentralisation doit être
refondée dans une VIe République. Premier principe de cette nouvelle
organisation : l’État devra payer « ce qu’il doit aux collectivités
territoriales pour les transferts non compensés ». Le candidat est par
ailleurs favorable à la mise en place « d’une concertation
institutionnalisée » afin de permettre aux élus locaux d’être associés à
l’élaboration des politiques nationales et européennes.
S’agissant de la répartition des compétences entre les
collectivités, la position est claire : chacune doit conserver la clause
générale de compétence. « C’est la condition du consensus politique sur
les projets d’intérêt général », a souligné le député européen. À côté
de cette garantie essentielle, la distribution des responsabilités
pourrait s’articuler de la façon suivante : « au bloc communal la
gestion de proximité, au département la pratique de la solidarité, à la
région la planification et les politiques territoriales ».
Finances locales
Du côté des finances locales, le candidat du Front de
gauche insiste : « l’autonomie financière des collectivités […] est la
condition impérative pour une réelle démocratie locale, c’est le moyen
de faire vivre le principe constitutionnel de libre administration ».
Pour garantir cette autonomie, plusieurs mesures sont avancées.
Premièrement, les transferts de compétences doivent être compensés à
l’euro près. Deuxièmement, un système de péréquation doit être mis en
place afin « de prendre en compte les inégalités territoriales aggravées
par la crise ». Le candidat ajoute que celui-ci « doit lier potentiel
fiscal, revenu moyen par habitant et densité de l’habitant social au
sens large ». L’autonomie fiscale doit participer à ce mouvement. Elle
passe par des capacités d’action pour les collectivités sur l’assiette
et la modulation des taux. Elle concernerait des impôts directs et
indirects sur les ménages et les entreprises. Dans ce cadre, le candidat
propose de changer l’assiette de calcul de la taxe d’habitation en
prenant en compte « le revenu des habitants et non les valeurs locatives
cadastrales ».
Plus largement, Jean-Luc Mélenchon milite pour une
réforme globale de la fiscalité locale avec l’instauration d’une « taxe
professionnelle modernisée » qui favoriserait « la création d’emplois et
l’investissement productif en s’appuyant sur le foncier et en taxant
lourdement les placements financiers ». Enfin, la création d’un pôle
public financier devrait permettre aux collectivités de poursuivre leurs
investissements sans être obligées de recourir aux marchés financiers.
Intercommunalité
vendredi 30 mars 2012
Présidentielle, législatives, même combat - Interview de Roland Muzeau
Un fort groupe Front de gauche demain à l’Assemblée est essentiel pour assurer le changement. Entretien avec Roland Muzeau, député communiste des Hauts-de-Seine, porte-parole des députés Front de gauche.
COMMENT S’ARTICULENT LES DEUX CAMPAGNES : PRÉSIDENTIELLE ET LÉGISLATIVES ?
ROLAND MUZEAU : Ces deux élections sont indissociables, et plus encore depuis leur inversion sous le gouvernement Jospin, ce qui présidentialise à outrance le débatpolitique. A cet égard, notre exigence pour une VIe République commence à être entendue et partagée.
Notre candidat, le Front de gauche élargi et les communistes sont pleinement dans la bataille. Nous avons « enfoncé les lignes », nous démontrons chaque jour un peu plus qu’il est possible de mettre à bas tous les dogmes libéraux assénés depuis des décennies comme des « vérités » incontournables. Nous faisons la démonstration de ce qui distingue la notion d’alternance de celle d’alternative politique, sociale, économique et environnementale.
C’est à cette alternative que les Français aspirent.
A cet égard, nos propositions et les exigences citoyennes s’imposent dans le débat, nos adversaires et concurrents sont contraints d’évoquer le scandale des richesses qui s’accumulent d’un côté, et de l’autre les inégalités qui progressent.
Mais tous s’arrêtent aux discours. Nous, nous formulons des exigences et exposons les moyens pour satisfaire une nouvelle répartition des richesses entre le capital et le travail.
COMMENT LES CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES PEUVENT S’IMPLIQUER DÈS À PRÉSENT DANS LA CAMPAGNE ?
R. M. : Ils doivent, comme ils le font d’ailleurs, porter la question du changement. C’est la même campagne, celle des contenus. Nos candidats doivent poursuivre le travail de « pédagogie politique » que le Front de gauche a imposé dans le débat.
Nos concitoyens apprécient que l’on s’adresse à eux en leur parlant autrement, plutôt que de les considérer comme de simples bulletins de vote. Notre pays a payé cher l’abrutissement et le bourrage de crâne. Du national au local, le fil est le même quand il s’agit d’emploi, de santé, d’éducation, de logement, d’environnement, de discrimination…
Lire la suite
COMMENT S’ARTICULENT LES DEUX CAMPAGNES : PRÉSIDENTIELLE ET LÉGISLATIVES ?
ROLAND MUZEAU : Ces deux élections sont indissociables, et plus encore depuis leur inversion sous le gouvernement Jospin, ce qui présidentialise à outrance le débatpolitique. A cet égard, notre exigence pour une VIe République commence à être entendue et partagée.
Notre candidat, le Front de gauche élargi et les communistes sont pleinement dans la bataille. Nous avons « enfoncé les lignes », nous démontrons chaque jour un peu plus qu’il est possible de mettre à bas tous les dogmes libéraux assénés depuis des décennies comme des « vérités » incontournables. Nous faisons la démonstration de ce qui distingue la notion d’alternance de celle d’alternative politique, sociale, économique et environnementale.
C’est à cette alternative que les Français aspirent.
A cet égard, nos propositions et les exigences citoyennes s’imposent dans le débat, nos adversaires et concurrents sont contraints d’évoquer le scandale des richesses qui s’accumulent d’un côté, et de l’autre les inégalités qui progressent.
Mais tous s’arrêtent aux discours. Nous, nous formulons des exigences et exposons les moyens pour satisfaire une nouvelle répartition des richesses entre le capital et le travail.
COMMENT LES CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES PEUVENT S’IMPLIQUER DÈS À PRÉSENT DANS LA CAMPAGNE ?
R. M. : Ils doivent, comme ils le font d’ailleurs, porter la question du changement. C’est la même campagne, celle des contenus. Nos candidats doivent poursuivre le travail de « pédagogie politique » que le Front de gauche a imposé dans le débat.
Nos concitoyens apprécient que l’on s’adresse à eux en leur parlant autrement, plutôt que de les considérer comme de simples bulletins de vote. Notre pays a payé cher l’abrutissement et le bourrage de crâne. Du national au local, le fil est le même quand il s’agit d’emploi, de santé, d’éducation, de logement, d’environnement, de discrimination…
Lire la suite
Discours de Pierre Laurent à Lille
Discours de Pierre Laurent à Lille par PlaceauPeuple Mardi 27 mars 2012, devant plus de 20.000 personnes réunies au Grand Palais de Lille, Martine Billard, présidente du Parti de gauche, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français et président du Parti de la gauche européenne et Jean-Luc Mélenchon se sont succédé à la tribune.
La Poste : sacrifier l'humain au nom de la productivité
«Apache», la cinquantaine est cadre à la Poste. Il a dirigé plusieurs
établissements. Suite aux récents suicides dans l’entreprise, il a
choisi de témoigner dans Mediapart sur l’évolution des conditions de
travail à la Poste, qui compte 270.000 salariés.
Sans doute tout a commencé vers 1999/2000, lors de la mise en place des trente-cinq heures à la Poste. Privée d’aide de l’Etat, la Poste a alors décidé de remettre toutes les organisations à plat. L’objectif était faire faire à tous les agents en 35 H ce qu'ils faisaient en 39 H.
C'est ainsi, que pour la 1ère fois, les services des facteurs (notamment) ont été réorganisés sur l'autel de la productivité. A cette époque, ce ne fut pas trop douloureux. Mais en douze ans les choses ont bien changé.
Vers 2002, on a vu arriver comme directeurs de groupement et direction opérationnelle territoriale courrier (DOTC) des personnes externes, des contractuels qui ne venaient de la Poste.
Ce choix managérial était clair: pas de sentiments, la Poste doit être rentable en vue d'une privatisation, voire d'un actionnariat. On fonce dans le tas. Objectif: productivité maximum.
Désormais, La Poste ressemble à beaucoup d’entreprises: vue à court terme, recherche des résultats immédiats, avec l’œil rivé sur les objectifs de gains de productivité, le chiffre d’affaires et le bénéfice net de l’année.
Voici comment fonctionnent les objectifs, notamment de productivité, à la Poste.
Tous les ans, à la fin de l’année, le siège donne les objectifs en matière de chiffre d’affaires, de qualité de service et surtout de productivité à ses directions: pour le courrier, la direction opérationnelle territoriale courrier (DOTC), et pour l'enseigne, la direction de l'enseigne la Poste (DELP).
A telle DOTC, qui regroupe de 2 à 5 départements, le siège va par exemple demander de faire 150 de productivité. En clair: supprimer par des réorganisations 150 postes de travail.
Du coup, la DOTC répercute la décision dans ses groupements. A un premier, elle demande 50 de productivité. A un autre, 75. Les groupements déclinent sur leurs centres de distribution de la même manière: les réorganisations dans les établissements sont donc conduites à partir d’un chiffre tombé du siège, sans aucune connaissance de la réalité du terrain.
Lire la suite
Sans doute tout a commencé vers 1999/2000, lors de la mise en place des trente-cinq heures à la Poste. Privée d’aide de l’Etat, la Poste a alors décidé de remettre toutes les organisations à plat. L’objectif était faire faire à tous les agents en 35 H ce qu'ils faisaient en 39 H.
C'est ainsi, que pour la 1ère fois, les services des facteurs (notamment) ont été réorganisés sur l'autel de la productivité. A cette époque, ce ne fut pas trop douloureux. Mais en douze ans les choses ont bien changé.
Vers 2002, on a vu arriver comme directeurs de groupement et direction opérationnelle territoriale courrier (DOTC) des personnes externes, des contractuels qui ne venaient de la Poste.
Ce choix managérial était clair: pas de sentiments, la Poste doit être rentable en vue d'une privatisation, voire d'un actionnariat. On fonce dans le tas. Objectif: productivité maximum.
Désormais, La Poste ressemble à beaucoup d’entreprises: vue à court terme, recherche des résultats immédiats, avec l’œil rivé sur les objectifs de gains de productivité, le chiffre d’affaires et le bénéfice net de l’année.
Voici comment fonctionnent les objectifs, notamment de productivité, à la Poste.
Tous les ans, à la fin de l’année, le siège donne les objectifs en matière de chiffre d’affaires, de qualité de service et surtout de productivité à ses directions: pour le courrier, la direction opérationnelle territoriale courrier (DOTC), et pour l'enseigne, la direction de l'enseigne la Poste (DELP).
A telle DOTC, qui regroupe de 2 à 5 départements, le siège va par exemple demander de faire 150 de productivité. En clair: supprimer par des réorganisations 150 postes de travail.
Du coup, la DOTC répercute la décision dans ses groupements. A un premier, elle demande 50 de productivité. A un autre, 75. Les groupements déclinent sur leurs centres de distribution de la même manière: les réorganisations dans les établissements sont donc conduites à partir d’un chiffre tombé du siège, sans aucune connaissance de la réalité du terrain.
Lire la suite
jeudi 29 mars 2012
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Lille
Mardi 27 mars 2012, devant plus de 20.000 personnes réunies au
Grand Palais de Lille, Martine Billard, présidente du Parti de gauche,
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français et
président du Parti de la gauche européenne et Jean-Luc Mélenchon se sont
succédé à la tribune.
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Lille par PlaceauPeuple
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Lille par PlaceauPeuple
Cinq années de régression sociale
Les années 2007-2012 resteront dans l’histoire sociale de la
France comme des années de régression et de déclin. Sarkozy a pris le
pouvoir au moyen d’une imposture cynique. Se tournant vers les victimes
du capitalisme, il s’est engagé à défendre la « France d’en bas », celle
qui se lève tôt, les chômeurs et autres laissés pour compte. Il allait
créer des emplois, assurer la croissance économique, réduire les
inégalités, s’en prendre aux privilégiés, aux riches, aux puissants, aux
spéculateurs et aux paradis fiscaux. Mais aux riches eux-mêmes, il
n’avait pas besoin de dire grand-chose. Ils connaissaient bien sa ruse,
sa démagogie, son talent de menteur. Ils savaient que toute cette
agitation n’était qu’un leurre destiné à tromper l’électorat. Paris
valait bien une messe !
A ceux qui ne l’avaient pas compris avant son élection, il n’a pas
fallu attendre longtemps pour découvrir le vrai Sarkozy. L’étalage de sa
vie de luxe et des largesses dont il bénéficiait auprès de ses
« frères » milliardaires était tellement flagrant qu’il inquiétait son
propre camp. A l’époque, nous écrivions : « Si la classe capitaliste
« ne parle pas argent », ne se vante pas de sa richesse, de ses
châteaux, de ses hôtels particuliers et « propriétés » à n’en plus
finir, de ses hélicoptères, de ses jets privés et de tous les autres
attributs d’une vie gagnée sur l’exploitation des autres, c’est pour une
très bonne raison. Le « charme discret de la bourgeoisie » repose sur
la conscience de la précarité de sa position. Il ne faut pas provoquer
ceux qui n’ont rien, ceux qui triment pour simplement tenir la tête hors
de l’eau, qui subissent l’humiliation quotidienne du chômage, des
conditions de logement abominables, de la discrimination raciale.
Sarkozy, lui, est visiblement insensible à cette considération, qui
n’est pourtant pas un détail dans le maintien de l’ordre établi ».
Aujourd’hui, Sarkozy dit regretter ce comportement imprudent. Mais
cela ne change pas la réalité. Le Sarkozy de 2012, comme celui de 2007,
est le candidat des capitalistes, des exploiteurs, de la petite classe
de parasites qui s’enrichit en appauvrissant le reste la société. Il ne
reste plus rien des perspectives mirobolantes qu’il nous annonçait.
Lire la suite
mercredi 28 mars 2012
Le peuple bouscule l’élection
Ce week-end, à Échirolles (Isère), le Front de gauche a
invité des centaines de citoyens à écrire ensemble le programme des
conquêtes sociales et politiques de demain, en présence de Pierre
Laurent.
Échirolles, envoyée spéciale. «Prenez le pouvoir
». Le message du Front de gauche a été entendu samedi à Échirolles,
dans la banlieue de Grenoble (Isère). En présence de Pierre Laurent,
secrétaire national du PCF et président du conseil national de campagne
du Front de gauche, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées
dès 14 heures pour un « meeting du monde du travail ». Ici, ce sont les
citoyens qui prennent la parole. Tout l’après-midi durant, par petits
groupes, une dizaine de thèmes balayant les préoccupations sociales
seront discutés. À l’instar de la marche sur la Bastille la semaine
précédente, c’est « cette mise en mouvement du peuple » qui, pour Pierre
Laurent, « bouscule la campagne » et ne s’arrêtera pas aux élections.Le pari de l’intelligence
Déjà, quelque cinquante assemblées citoyennes ont été organisées dans le département, tandis que les tracts sont commandés par paquets de 150 000. « On n’était pas si étonné du succès de la Bastille car on sentait monter cette force », témoigne un militant devant la salle des fêtes d’Échirolles. Au-delà des législatives où la conquête d’un siège est à portée de main, l’objectif du Front de gauche local, avec cette assemblée citoyenne extraordinaire, est de préparer le « tour social » des élections, de construire la mobilisation qui, au-delà des suffrages d’avril et de juin, « arrachera de nouvelles conquêtes sociales ». Au programme une dizaine de thèmes, de la retraite à l’agriculture en passant par les salaires ou le logement, qui devront devenir au cours de l’après-midi « dix engagements pour lesquels nous allons battre le pavé », selon Jérôme Marcuccini, responsable départemental du PCF. « Pour avancer nous devons marcher sur nos deux jambes, précise-t-il. Celle du mouvement social et celle du pouvoir politique, des élections. Sans l’une ou sans l’autre, nous sommes condamnés à claudiquer. »
Lire la suite
6 idées reçues sur la dette publique
Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique
cherche à explorer, développer et expliquer les enjeux révélés par la
crise actuelle. Il souhaite imposer dans le débat démocratique des
analyses et propositions alternatives sur la dette publique. Pour cela,
il faut d’abord s’attacher à dévoiler la supercherie révélée par de
nombreuses idées reçues répétées à longueur de temps.
Entre autres exemples, est-ce vrai que la dette s’explique uniquement parce que les pays vivent au-dessus de leurs moyens ? L’austérité est-elle réellement la seule voie raisonnable et possible ? Pourquoi n’y a-t-il pas la possibilité d’intervenir très rapidement pour soulager les Etats européens ?
Ce document est une introduction à ces questions en apparence simples. Mais aussi une invitation à discuter de toutes les questions relatives à la dette publique au sein Collectif pour un audit citoyen de la dette pour qu’émergent des solutions qui ne visent pas à démanteler les services publics, la protection sociale ou le droit du travail.
C’est faux. La part des dépenses publiques dans leur ensemble (budget de l’État, des collectivités territoriales, des administrations de sécurité sociale qui rassemblent les hôpitaux publics et l’ensemble des régimes de sécurité sociale) est globalement stable depuis plusieurs années. Elle a même diminué par rapport à son point le plus haut atteint en 1993 avec 55 % du PIB, alors qu’en 2007, elle ne représente plus que 52,3 % du PIB. Cependant, la structure de ces dépenses publiques a évolué [1].
La crise de la dette qui touche de nombreux pays européens dont la France n’est donc pas provoquée par un changement de comportement des gouvernements qui seraient devenus trop dépensiers par rapport à leur comportement antérieur. Il n’y a pas eu d’explosion des dépenses ! Pour comprendre le creusement des déficits publics, il y a d’autres explications : le manque de recettes fiscales, ou la crise financière de 2007-2008.
C’est faux ! La richesse produite par l’économie française n’a cessé d’augmenter, il est tout à fait possible de financer les dépenses publiques. Par contre, depuis plusieurs dizaines d’années, les réformes fiscales des gouvernements, de gauche comme de droite, n’ont pas cessé de priver le budget public de ressources à travers la multiplication des cadeaux fiscaux aux plus riches et aux grandes entreprises.
Lire la suite
Entre autres exemples, est-ce vrai que la dette s’explique uniquement parce que les pays vivent au-dessus de leurs moyens ? L’austérité est-elle réellement la seule voie raisonnable et possible ? Pourquoi n’y a-t-il pas la possibilité d’intervenir très rapidement pour soulager les Etats européens ?
Ce document est une introduction à ces questions en apparence simples. Mais aussi une invitation à discuter de toutes les questions relatives à la dette publique au sein Collectif pour un audit citoyen de la dette pour qu’émergent des solutions qui ne visent pas à démanteler les services publics, la protection sociale ou le droit du travail.
- Idée reçue 1 : « La dette est la conséquence d’une explosion des dépenses publiques ! »
C’est faux. La part des dépenses publiques dans leur ensemble (budget de l’État, des collectivités territoriales, des administrations de sécurité sociale qui rassemblent les hôpitaux publics et l’ensemble des régimes de sécurité sociale) est globalement stable depuis plusieurs années. Elle a même diminué par rapport à son point le plus haut atteint en 1993 avec 55 % du PIB, alors qu’en 2007, elle ne représente plus que 52,3 % du PIB. Cependant, la structure de ces dépenses publiques a évolué [1].
La crise de la dette qui touche de nombreux pays européens dont la France n’est donc pas provoquée par un changement de comportement des gouvernements qui seraient devenus trop dépensiers par rapport à leur comportement antérieur. Il n’y a pas eu d’explosion des dépenses ! Pour comprendre le creusement des déficits publics, il y a d’autres explications : le manque de recettes fiscales, ou la crise financière de 2007-2008.
- Idée reçue 2 : « La France n’est plus capable de financer son train de vie, nous vivons au-dessus de nos moyens »
C’est faux ! La richesse produite par l’économie française n’a cessé d’augmenter, il est tout à fait possible de financer les dépenses publiques. Par contre, depuis plusieurs dizaines d’années, les réformes fiscales des gouvernements, de gauche comme de droite, n’ont pas cessé de priver le budget public de ressources à travers la multiplication des cadeaux fiscaux aux plus riches et aux grandes entreprises.
Lire la suite
mardi 27 mars 2012
"Musulmans d'apparence" : Une expression clairement raciste
Communiqué du Parti Communiste Français
Les salariés de plus en plus surveillés selon la Cnil
Mouchards dans les ordinateurs, salariés géolocalisés grâce à
leur smartphone ... les moyens à la disposition des entreprises pour
garder un oeil sur leurs salariés sont nombreux, certaines en profitant
en toute légalité, tandis que d'autres sont soupçonnées d'en abuser,
comme à Ikea récemment. Les dispositifs de vidéosurveillance en
entreprise ont doublé en trois ans selon la Commission nationale de
l'informatique et des libertés.
La Cnil, institution indépendante chargée de veiller au respect de la vie privée et des libertés à l'ère numérique, a reçu environ 6.000 plaintes en 2011, dont environ un quart concernait la surveillance au travail. Avec les nouvelles technologies, "les moyens de surveillance deviennent très accessibles, donc la surveillance se développe", explique Yann Padova, secrétaire général de la Cnil. Il précise que la mise en oeuvre de tels dispositifs sur les lieux de travail n'est pas par principe illégale. "C'est une question d'équilibre", dit-il.
L'employeur doit justifier d'un intérêt légitime à la mise en place de la surveillance, consulter les représentants du personnel et avertir ses salariés et la Cnil. Ces règles valent pour la vidéosurveillance, la géolocalisation, les badges, les fichiers ou encore la cybersurveillance (enregistrements des conversations, filtrage des sites, logiciels "mouchards"...). En cas de plainte liée au travail, la Cnil sollicite l'entreprise pour lui demander de se conformer à la loi informatique et libertés et peut effectuer des contrôles inopinés sur place. Avec une vingtaine d'agents chargés des contrôles, elle en réalise aujourd'hui environ 400 par an, contre seulement 30 en 2004. Récemment, la Commission a ainsi mis en demeure publiquement une société toulousaine qui avait installé huit caméras... pour huit salariés.
Lire la suite
La Cnil, institution indépendante chargée de veiller au respect de la vie privée et des libertés à l'ère numérique, a reçu environ 6.000 plaintes en 2011, dont environ un quart concernait la surveillance au travail. Avec les nouvelles technologies, "les moyens de surveillance deviennent très accessibles, donc la surveillance se développe", explique Yann Padova, secrétaire général de la Cnil. Il précise que la mise en oeuvre de tels dispositifs sur les lieux de travail n'est pas par principe illégale. "C'est une question d'équilibre", dit-il.
L'employeur doit justifier d'un intérêt légitime à la mise en place de la surveillance, consulter les représentants du personnel et avertir ses salariés et la Cnil. Ces règles valent pour la vidéosurveillance, la géolocalisation, les badges, les fichiers ou encore la cybersurveillance (enregistrements des conversations, filtrage des sites, logiciels "mouchards"...). En cas de plainte liée au travail, la Cnil sollicite l'entreprise pour lui demander de se conformer à la loi informatique et libertés et peut effectuer des contrôles inopinés sur place. Avec une vingtaine d'agents chargés des contrôles, elle en réalise aujourd'hui environ 400 par an, contre seulement 30 en 2004. Récemment, la Commission a ainsi mis en demeure publiquement une société toulousaine qui avait installé huit caméras... pour huit salariés.
Lire la suite
lundi 26 mars 2012
Communiqué de la CGT : bilan du quinquennat
Dans la suite de la déclaration du 13 mars portant
le changement de politique et la conquête de la justice sociale, la Cgt
fait le bilan du quinquennat.
A cette occasion elle édite, à un million d’exemplaires dans un premier temps, un quatre pages tabloïd pour faire connaître son analyse sur les mesures anti-sociales prises tout au long du quinquennat.
Pour la Cgt, il est de la responsabilité du syndicat de s’exprimer sur l’effet des choix politiques sur les salariés en affirmant que la citoyenneté, c’est aller voter, mais aussi se syndiquer.
Les salariés ont besoin d’une présence plus importante du syndicalisme, en y prenant leur place, pour créer le rapport de force nécessaire et organiser les luttes, en toutes circonstances, pour la prise en compte de leurs revendications.
Montreuil, le 23 mars 2012
A cette occasion elle édite, à un million d’exemplaires dans un premier temps, un quatre pages tabloïd pour faire connaître son analyse sur les mesures anti-sociales prises tout au long du quinquennat.
Pour la Cgt, il est de la responsabilité du syndicat de s’exprimer sur l’effet des choix politiques sur les salariés en affirmant que la citoyenneté, c’est aller voter, mais aussi se syndiquer.
Les salariés ont besoin d’une présence plus importante du syndicalisme, en y prenant leur place, pour créer le rapport de force nécessaire et organiser les luttes, en toutes circonstances, pour la prise en compte de leurs revendications.
Montreuil, le 23 mars 2012
Comment UBS organise une fraude fiscale massive à partir de la France
C’est un livre explosif
que publie aujourd’hui Antoine Peillon, grand reporter au journal La
Croix. Bénéficiant d’informations de toute première main il montre
comment la banque suisse UBS organise depuis la France un système massif
d’évasion et de fraude fiscale vers les paradis fiscaux. A lire
absolument.
Afin de mettre en contexte les informations incroyables auxquelles il a eu accès, le journaliste a croisé différentes sources bien informées pour estimer à 590 milliards d’euros l’ensemble des avoirs français dissimulés dans les paradis fiscaux, dont 220 milliards appartenant aux Français les plus riches (le reste étant le fait des entreprises). Environ la moitié de ce total (108 milliards) seraient dissimulés en Suisse, la dernière décennie voyant fuir environ 2,5 milliards d’avoirs par an. Depuis 2000, UBS France aurait soustrait en moyenne 85 millions d’euros au fisc français chaque année, ce qui montre son importance, mais souligne également combien d’autres établissements bancaires, y compris français, participent à ce genre d’activités.
Sous certaines hypothèses, ces donnés l’incitent à estimer à 30 milliards d’euros le manque à gagner de recettes fiscales du à la fraude internationale, soit un peu plus de 10 % du total des recettes. De son côté, la Commission européenne estime l’importance de la fraude fiscale de l’ordre de 2-2,5 % du PIB des pays européens, soit pour la France de l’ordre de 40 à 50 milliards d’euros au total dont 15-20 milliards de fraude internationale.
Comment fait la banque UBS pour mener ses opérations sur notre territoire ? Environ 120 chargés d’affaires suisses seraient présents clandestinement en France pour démarcher les grosses fortunes françaises, ce qui est rigoureusement interdit par la loi mais réalisé, d’après Antoine Peillon, en toute connaissance de cause par la maison mère en Suisse.
Lire la suite
Afin de mettre en contexte les informations incroyables auxquelles il a eu accès, le journaliste a croisé différentes sources bien informées pour estimer à 590 milliards d’euros l’ensemble des avoirs français dissimulés dans les paradis fiscaux, dont 220 milliards appartenant aux Français les plus riches (le reste étant le fait des entreprises). Environ la moitié de ce total (108 milliards) seraient dissimulés en Suisse, la dernière décennie voyant fuir environ 2,5 milliards d’avoirs par an. Depuis 2000, UBS France aurait soustrait en moyenne 85 millions d’euros au fisc français chaque année, ce qui montre son importance, mais souligne également combien d’autres établissements bancaires, y compris français, participent à ce genre d’activités.
Sous certaines hypothèses, ces donnés l’incitent à estimer à 30 milliards d’euros le manque à gagner de recettes fiscales du à la fraude internationale, soit un peu plus de 10 % du total des recettes. De son côté, la Commission européenne estime l’importance de la fraude fiscale de l’ordre de 2-2,5 % du PIB des pays européens, soit pour la France de l’ordre de 40 à 50 milliards d’euros au total dont 15-20 milliards de fraude internationale.
Comment fait la banque UBS pour mener ses opérations sur notre territoire ? Environ 120 chargés d’affaires suisses seraient présents clandestinement en France pour démarcher les grosses fortunes françaises, ce qui est rigoureusement interdit par la loi mais réalisé, d’après Antoine Peillon, en toute connaissance de cause par la maison mère en Suisse.
Lire la suite
samedi 24 mars 2012
Les militants Front de gauche n'ont pas chômé !
A 30 jours du 1er tour , les militants n'ont pas
chômé !
Lundi, Assemblée citoyenne à la Chapelle du Bard,
Mardi matin, devant ST et la gare de Pontcharra,
Mercredi après midi devant la Soitec,
Vendredi matin la gare de Brignoud,
Samedi matin le marché de Brignoud, après midi devant ST
Et dimanche, nous terminerons par le marchés de Crolles. Sans compter le tractage dans les boites aux lettres et les collages. La dynamique est encore plus forte à tel point que dans certains sondages Jean Luc Mélenchon devance Marine Le Pen et François Bayrou, à suivre…….
Lundi, Assemblée citoyenne à la Chapelle du Bard,
Mardi matin, devant ST et la gare de Pontcharra,
Mercredi après midi devant la Soitec,
Vendredi matin la gare de Brignoud,
Samedi matin le marché de Brignoud, après midi devant ST
Et dimanche, nous terminerons par le marchés de Crolles. Sans compter le tractage dans les boites aux lettres et les collages. La dynamique est encore plus forte à tel point que dans certains sondages Jean Luc Mélenchon devance Marine Le Pen et François Bayrou, à suivre…….
On lâche rien !
Le beau printemps du Front de gauche
Aujourd'hui, à un mois du premier tour
de l'élection présidentielle, la dynamique qui porte le Front de gauche
et son candidat constitue véritablement l'événement politique des
dernières semaines. Avec l'espoir, partagé par un nombre grandissant de
citoyennes et de citoyens, d'un beau printemps pour le Front de gauche
et son programme "l' Humain d'abord", c'est en fait le chemin qui se
dégage, enfin, pour à la fois battre la droite avec l'objectif d'une
véritable politique de changement à gauche.
Cette
dynamique populaire ne s'est pas uniquement construite sur le seul
rejet à Nicolas Sarkozy mais sur des contenus, des mobilisations, des
confrontations. Sur une campagne d'éducation populaire qui dépasse d'ors
et déjà la séquence électorale en redonnant ses lettres de noblesse à
la politique et à l'engagement. Voilà ce qui nous a fait prendre la
Bastille dimanche !
Oui,
vraiment, un beau printemps pour le Front de gauche, à un mois du
premier tour, avec une nouvelle progression dans les sondages, le
soutien de dirigeants nationaux du NPA, une mobilisation militante et
citoyenne qui grandit jour après jour. Et avec partout une exigence qui
gagne en crédibilité et en force : une majorité de gauche pour la mise
en œuvre d'une vraie politique de gauche.
Communiqué du Parti Communiste Français
Communiqué du Parti Communiste Français
La TVA antisociale
Lors de ses vœux pour l’année 2012, Sarkozy a annoncé la mise en
place de la « TVA sociale », la dernière réforme de son quinquennat, qui
n’a de « sociale » que le nom. Le président sortant explique que « le
financement de notre protection sociale ne peut plus reposer
principalement sur le travail, si facilement délocalisable. Il faut
alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement
les importations, qui font concurrence à nos produits avec de la
main-d’œuvre à bon marché ». La TVA sociale permettrait donc de
relancer la croissance, d’accroître la compétitivité des entreprises
françaises, de résorber le chômage et de réindustrialiser le pays. Rien
que ça ! Valérie Pécresse, la ministre du Budget, affirme même que cela
permettra de créer jusqu’à 120 000 emplois, à moyen terme.
Adoptée le 16 février par l’Assemblée nationale pour être appliquée
en novembre, cette mesure fera passer la TVA de 19,6 % à 21,2 % – et
baissera en même temps les cotisations patronales d’un montant
équivalent, soit environ 13,2 milliards d’euros par an. Par ce
mécanisme, la droite espère en premier lieu baisser le coût du travail,
pour que les entreprises nationales soient plus « compétitives ». Elle
prétend que ces gains de compétitivité permettront de compenser la
hausse de la TVA et d’éviter ainsi un effet inflationniste. Mieux, les
entreprises auront plus de facilité à investir sur le territoire et y
créeront donc des emplois. Bienvenue au Pays des Merveilles !
Mais comme le lapin blanc d’Alice, nous savons que la réalité est
plus sombre : derrière les beaux discours de la droite se cache
l’avarice des capitalistes. Alors que les prix des biens de grande
consommation ont augmenté en moyenne de 4 % en un an, selon l’INSEE,
peut-on sérieusement imaginer que les capitalistes vont baisser leurs
prix et réduire leurs marges ? Ils nous diront qu’il faut attendre les
effets de ces mesures, que le contexte économique ne s’y prête pas, etc.
Lire la suite
vendredi 23 mars 2012
Les militants sur le quai de la gare de Brignoud
Ce matin, les militants du Front de Gauche étaient sur le quai de la gare de Brignoud, à distribuer plusieurs centaines de tracts avec comme message : si vous ne voulez pas être tondus, prenez le pouvoir avec le Front de Gauche ! et l’appel au meeting du monde du travail qui se déroulera ce samedi 24 mars 2012 à 14 heures à Echirolles avec la participation de Pierre Laurent Secrétaire national du PCF.
Les voyageurs lisaient attentivement notre tract, l’accueil fut très bon bon.
Les voyageurs lisaient attentivement notre tract, l’accueil fut très bon bon.
Lyon : solidarité avec les éboueurs municipaux en grève !
Depuis le 12 mars, les éboueurs municipaux de Lyon sont en grève à
l’appel d’une intersyndicale regroupant tous les syndicats du service
(CGT, UGICT-CGT, FO, CFDT, FNACT-CFTC, FA-PFT et UNSA). A l’origine de
ce mouvement, la volonté du Grand Lyon et de son président/maire Gérard
Collomb (PS) de « changer la répartition des collectes entre la régie
publique et le marché ». En langage plus clair, cela veut dire augmenter
la part du ramassage des ordures dévolue au privé, et dissoudre un peu
plus les services publics lyonnais, qui sont déjà bien amochés. En plus
de cela, les grévistes réclament l’amélioration des conditions de
travail (notamment l’application d’un accord municipal de 2003 sur
l’augmentation du nombre de jours de repos par mois).
Avant de lancer ce mouvement de grève, l’intersyndicale a cherché à
négocier avec le Grand Lyon, qui les a proprement ignorés. Une fois le
mouvement lancé, les réactions de l’équipe dirigeante socialiste sont
passées du mépris à la calomnie. Thierry Philip, le vice-président à la
propreté du Grand Lyon s’est chargé d’essayer de discréditer les
grévistes (qu’il a même comparés à des « terroristes » !) en déclarant à
la presse qu’ils étaient surpayés et ne travaillaient que très peu de
temps. Il n’a réussi qu’à étaler son ignorance des conditions de travail
de ses subordonnés en leur attribuant un salaire de 1700 € en début de
carrière. Face à ces mensonges qui en disent long sur l’estime que ces
cadres du PS ont pour les travailleurs, l’intersyndicale souligne qu’un
éboueur avec 32 ans d’ancienneté n’atteint même pas ce chiffre et que
ceux qui débutent doivent en fait se contenter de 1200 € nets. La mairie
ne s’est pas contentée de ces manœuvres pour casser la grève. Elle a
fait appel aux intérimaires qui travaillent déjà pour la mairie et a
assigné en référé les secrétaires des sept syndicats actifs dans la
lutte pour « atteinte à la liberté du travail ».
Lire la suite
Attention ! Voici le retour de “Bolkestein”
par Patrick Le Hyaric
Cette jurisprudence s’appuie sur deux décisions prises en 2007 par la Cour européenne de justice qui avait jugé illégales les grèves et actions des salariés et syndicats dans deux affaires (travailleurs estoniens dans les ferries Viking Line en Finlande et entreprise lettone sur les chantiers de construction Laval en Suède).
Selon cette jurisprudence, les actions des salariés (grève, blocage de chantiers) – qui luttaient pour le respect des conditions de travail et des conventions collectives – remettent en question la libre concurrence et font « entrave à la libre prestation de service ».
La directive présentée aujourd’hui reprend totalement à son compte cette vision ultralibérale du droit du travail.
L’article 2 du texte proposé indique par exemple : « L’exercice de la liberté d’établissement et de la libre prestation des services énoncées par le traité respecte le droit fondamental de mener des actions collectives, y compris le droit ou la liberté de faire grève, et, inversement, l’exercice du droit fondamental de mener des actions collectives, y compris le droit ou la liberté de faire grève, respecte ces libertés économiques. »
C’est donc une restriction du droit de grève.
Le processus et d’autant plus choquant que la Commission cherche à imposer ce principe par un règlement du Conseil européen que seul les gouvernements européens peuvent amender et que le Parlement européen ne peut qu’accepter ou rejeter.
Il va sans dire que comme les syndicats je m’opposerai frontalement à ce texte.
Lire la suite
Deux directives dangereuses sur le droit de grève et la prestation de services.
Ce mercredi 21 mars, la Commission de Bruxelles a rendu publiques deux nouvelles propositions de directives. Les citoyens doivent en être avertis : elles représentent des régressions sociales et démocratiques.
Le premier texte limite purement et simplement le droit de grève
Balayant d’un revers de main les demandes des organisations syndicales et de la Confédération européenne des Syndicats (CES), la Commission a fait sienne une jurisprudence honteuse.Cette jurisprudence s’appuie sur deux décisions prises en 2007 par la Cour européenne de justice qui avait jugé illégales les grèves et actions des salariés et syndicats dans deux affaires (travailleurs estoniens dans les ferries Viking Line en Finlande et entreprise lettone sur les chantiers de construction Laval en Suède).
Selon cette jurisprudence, les actions des salariés (grève, blocage de chantiers) – qui luttaient pour le respect des conditions de travail et des conventions collectives – remettent en question la libre concurrence et font « entrave à la libre prestation de service ».
La directive présentée aujourd’hui reprend totalement à son compte cette vision ultralibérale du droit du travail.
L’article 2 du texte proposé indique par exemple : « L’exercice de la liberté d’établissement et de la libre prestation des services énoncées par le traité respecte le droit fondamental de mener des actions collectives, y compris le droit ou la liberté de faire grève, et, inversement, l’exercice du droit fondamental de mener des actions collectives, y compris le droit ou la liberté de faire grève, respecte ces libertés économiques. »
C’est donc une restriction du droit de grève.
Le processus et d’autant plus choquant que la Commission cherche à imposer ce principe par un règlement du Conseil européen que seul les gouvernements européens peuvent amender et que le Parlement européen ne peut qu’accepter ou rejeter.
Il va sans dire que comme les syndicats je m’opposerai frontalement à ce texte.
Lire la suite
Responsabilités
Le journaliste et historien Dominique Vidal réagit aux actes fous et
meurtriers de Mohamed Merah, tué ce matin par les policiers du Raid à
Toulouse.
Trois soldats d’origine maghrébine, un professeur et trois enfants juifs : le tueur a frappé sept fois, de sang-froid, sans la moindre pitié. Les psychiatres nous diront sans doute un jour – s’ils tombent d’accord – ce qui l’a amené à cette barbarie, qu’aucune cause au monde ne saurait justifier. La vengeance n’est pas la justice. Le sang n’efface pas le sang. Le deuil ne met pas fin au deuil.
Fou, l’assassin l’était donc assurément. Mais sa folie nous interroge. Elle interroge d’abord, je le maintiens, les hommes – et la femme – politiques qui, pour grappiller quelques voix, ont caressé les plus mauvais instincts des plus faibles d’entre nous : nous n’oublierons pas les discours des uns et de l’autre sur les Roms, la viande hallal, les civilisations supérieures et autres vomissures... Elle interroge aussi ceux qui tentent d’exploiter l’horreur de Montauban et de Toulouse à des fins politiciennes. Comment, notamment, ne pas être pris de nausée en lisant tel billet accusant Charles Enderlin d’avoir provoqué les crimes ?
Mais elle interroge aussi chacun entre nous, personnellement et politiquement. Je me suis engagé depuis plus de quarante ans dans le combat pour une paix juste et durable au Proche-Orient. Je persiste et signe, car le peuple palestinien mérite que justice lui soit rendue ; et, ce faisant, le peuple israélien pourra, lui aussi, trouver sa place dans une région apaisée. C’est aussi l’intérêt de la France, de l’Europe et du monde, tant cette région est décisive. Seule la coexistence entre un État palestinien, avec Jérusalem-Est pour capitale, et l’État d’Israël revenu à ses frontières d’avant la guerre de 1967 permettra d’apaiser une région endeuillée depuis plus de six décennies. Mais, dans le feu de la bataille pour ces principes justes, ai-je, avons-nous été assez attentifs au poison instillé par ceux qui, au nom de la Palestine, distillent la haine du judaïsme et des Juifs comme par ceux qui, au nom d’Israël, sèment celle de l’islam et des musulmans ? Aucune ambiguïté n’est plus tolérable.
Lire la suite
Trois soldats d’origine maghrébine, un professeur et trois enfants juifs : le tueur a frappé sept fois, de sang-froid, sans la moindre pitié. Les psychiatres nous diront sans doute un jour – s’ils tombent d’accord – ce qui l’a amené à cette barbarie, qu’aucune cause au monde ne saurait justifier. La vengeance n’est pas la justice. Le sang n’efface pas le sang. Le deuil ne met pas fin au deuil.
Fou, l’assassin l’était donc assurément. Mais sa folie nous interroge. Elle interroge d’abord, je le maintiens, les hommes – et la femme – politiques qui, pour grappiller quelques voix, ont caressé les plus mauvais instincts des plus faibles d’entre nous : nous n’oublierons pas les discours des uns et de l’autre sur les Roms, la viande hallal, les civilisations supérieures et autres vomissures... Elle interroge aussi ceux qui tentent d’exploiter l’horreur de Montauban et de Toulouse à des fins politiciennes. Comment, notamment, ne pas être pris de nausée en lisant tel billet accusant Charles Enderlin d’avoir provoqué les crimes ?
Mais elle interroge aussi chacun entre nous, personnellement et politiquement. Je me suis engagé depuis plus de quarante ans dans le combat pour une paix juste et durable au Proche-Orient. Je persiste et signe, car le peuple palestinien mérite que justice lui soit rendue ; et, ce faisant, le peuple israélien pourra, lui aussi, trouver sa place dans une région apaisée. C’est aussi l’intérêt de la France, de l’Europe et du monde, tant cette région est décisive. Seule la coexistence entre un État palestinien, avec Jérusalem-Est pour capitale, et l’État d’Israël revenu à ses frontières d’avant la guerre de 1967 permettra d’apaiser une région endeuillée depuis plus de six décennies. Mais, dans le feu de la bataille pour ces principes justes, ai-je, avons-nous été assez attentifs au poison instillé par ceux qui, au nom de la Palestine, distillent la haine du judaïsme et des Juifs comme par ceux qui, au nom d’Israël, sèment celle de l’islam et des musulmans ? Aucune ambiguïté n’est plus tolérable.
Lire la suite
jeudi 22 mars 2012
Des dirigeants du NPA appellent à voter Mélenchon
Dans une tribune à Libération à paraître jeudi, des dirigeants du NPA appellent à voter pour Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) au premier tour de la présidentielle, jugeant que leur parti et son candidat Philippe Poutou prennent "le chemin de la marginalité".
"Il ne faut pas hésiter à affirmer que si nous sommes nombreux à exprimer notre force par notre vote le 22 avril pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon, la situation en sera nécessairement positivement bouleversée", écrivent Myriam Martin, porte-parole du NPA qui a donné sa démission cette semaine, Pierre-François Grond, ancien bras droit d'Olivier Besancenot, et Hélène Adam, une dirigeante historique de la LCR (devenue NPA en février 2009).
Ces membres du courant "unitaire" du NPA, Gauche anticapitaliste, affirment également que "c'est avec beaucoup d'amertume, mais aussi de colère, que nous voyons notre parti renoncer à l'engagement pris lors de sa fondation : rassembler tous les anticapitalistes dans un parti de masse". Pour ces membres du conseil politique national du parti, "le NPA avec son candidat prend le chemin de la marginalité, qui lui interdira de peser réellement dans une situation politique aux enjeux majeurs". Or il faudra "dès après la présidentielle", "former ensemble un bloc contre la crise pour défendre une alternative sociale et démocratique en toute indépendance" du PS.
Pointant le "danger d'une droite autoritaire, incarnée par le président sortant", et d'un FN qui "distille le poison mortel du racisme", ces anciens responsables du NPA estiment aussi que le programme de François Hollande "s'inscrit dans le cadre de la gestion du capitalisme, ce qui signifie austérité à tous les étages" et "ne prend pas davantage en charge les questions écologiques".
Dans les sondages, M. Mélenchon recueille actuellement entre 10 et 11,5 % des intentions de vote quand M. Poutou, dans un NPA en crise depuis plusieurs mois, ne dépasse pas 1%.
"Il ne faut pas hésiter à affirmer que si nous sommes nombreux à exprimer notre force par notre vote le 22 avril pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon, la situation en sera nécessairement positivement bouleversée", écrivent Myriam Martin, porte-parole du NPA qui a donné sa démission cette semaine, Pierre-François Grond, ancien bras droit d'Olivier Besancenot, et Hélène Adam, une dirigeante historique de la LCR (devenue NPA en février 2009).
Ces membres du courant "unitaire" du NPA, Gauche anticapitaliste, affirment également que "c'est avec beaucoup d'amertume, mais aussi de colère, que nous voyons notre parti renoncer à l'engagement pris lors de sa fondation : rassembler tous les anticapitalistes dans un parti de masse". Pour ces membres du conseil politique national du parti, "le NPA avec son candidat prend le chemin de la marginalité, qui lui interdira de peser réellement dans une situation politique aux enjeux majeurs". Or il faudra "dès après la présidentielle", "former ensemble un bloc contre la crise pour défendre une alternative sociale et démocratique en toute indépendance" du PS.
Pointant le "danger d'une droite autoritaire, incarnée par le président sortant", et d'un FN qui "distille le poison mortel du racisme", ces anciens responsables du NPA estiment aussi que le programme de François Hollande "s'inscrit dans le cadre de la gestion du capitalisme, ce qui signifie austérité à tous les étages" et "ne prend pas davantage en charge les questions écologiques".
Dans les sondages, M. Mélenchon recueille actuellement entre 10 et 11,5 % des intentions de vote quand M. Poutou, dans un NPA en crise depuis plusieurs mois, ne dépasse pas 1%.
La bataille des gaz de schiste ne fait que commencer
En ce début 2012, le vent a tourné. Depuis l'abrogation en octobre dernier des trois permis emblématiques de gaz de schiste, les industriels du pétrole et du gaz essaient de reprendre la main. La balance extérieure de la France est plombée par les importations d'hydrocarbures et le nucléaire n'a plus autant la cote. Quant aux programmes d'efficacité énergétiques et de développement des énergies renouvelables, ils ont été torpillés. L'heure est donc propice pour lancer l'offensive. Objectif ? Rendre les gaz de schiste acceptables auprès de l'opinion publique. En novlangue, "faire passer la pilule" se dit "acceptabilité sociale".
En quoi consiste cette stratégie marketing ? Comment donner envie aux Français que soit exploité "leur" gaz de schiste ? En leur racontant une belle histoire. En leur disant que la fracturation hydraulique "made in France" est une technique maîtrisée et maîtrisable à 100 % et que la mise en exploitation de milliers de puits n'aura que des impacts marginaux sur l'eau, l'air et les paysages d'Ardèche, du Jura ou du plateau du Larzac. En leur faisant croire que la mise à disposition de quantités colossales de gaz naturel représente une chance pour limiter les effets du changement climatique. En leur murmurant que le prix de l'énergie va mécaniquement chuter quand seront forés les premiers puits "français". En expliquant, enfin, que gaz de schiste rime avec emplois et balance commerciale équilibrée. Mais tout cela n'est que mensonge, escroquerie intellectuelle et contre-vérités scientifiques.
Lire la suite
La précarité énergétique en France : plus de 8000 saisines en 2011
Les cas de précarité énergétique ont augmenté fortement en un
an en France, sous l'effet de la crise et de la hausse des factures
d'électricité et de gaz. Le Médiateur national de l'énergie vient de
publier un bilan 2011 très fortement marqué par la crise.
Le Médiateur, une autorité administrative indépendante qui a démarré ses activités en 2008, a vu son nombre de saisines augmenter de 14% l'an dernier, à 8044. Plus marquant, les réclamations de clients qui n'arrivent plus à payer leur facture et à discuter avec leurs fournisseurs a augmenté 80% par rapport à 2010, et représenté plus de 15% de l'ensemble des saisines.
"La crise économique et la hausse du coût de l'énergie ont aggravé le phénomène de la précarité énergétique", c'est-à-dire la difficulté à payer ses factures d'électricité ou de gaz, et poussé de plus en plus de ménages modestes à demander une médiation, explique l'institution. Le Médiateur rappelle au passage que les tarifs réglementés du gaz ont augmenté de 25% en deux ans, et ceux de l'électricité de 8%. Les dettes énergétiques s’élèvent à 1900 euros en moyenne.
Le Médiateur propose par ailleurs des mesures pour mieux lutter contre cette montée de la précarité énergétique, jugeant les dispositifs existants (comme les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, dont l'attribution vient d'être rendue automatique pour tous les ménages éligibles) insuffisants, même s'ils vont "dans le bon sens". Il propose notamment l'instauration d'une trêve générale des coupures du 1er novembre au 15 mars pour l'ensemble des consommateurs, sur le modèle de la trêve hivernale des expulsions locatives (une trêve des coupures d'énergie est déjà appliquée mais seulement pour certains consommateurs), et l'instauration d'un "chèque énergie", qui viendrait se substituer aux tarifs sociaux.
4 millions de Français sont en situation de précarité énergétique, seuls 650 000 ont pu bénéficier d’une aide cette année.
Le Médiateur, une autorité administrative indépendante qui a démarré ses activités en 2008, a vu son nombre de saisines augmenter de 14% l'an dernier, à 8044. Plus marquant, les réclamations de clients qui n'arrivent plus à payer leur facture et à discuter avec leurs fournisseurs a augmenté 80% par rapport à 2010, et représenté plus de 15% de l'ensemble des saisines.
"La crise économique et la hausse du coût de l'énergie ont aggravé le phénomène de la précarité énergétique", c'est-à-dire la difficulté à payer ses factures d'électricité ou de gaz, et poussé de plus en plus de ménages modestes à demander une médiation, explique l'institution. Le Médiateur rappelle au passage que les tarifs réglementés du gaz ont augmenté de 25% en deux ans, et ceux de l'électricité de 8%. Les dettes énergétiques s’élèvent à 1900 euros en moyenne.
Le Médiateur propose par ailleurs des mesures pour mieux lutter contre cette montée de la précarité énergétique, jugeant les dispositifs existants (comme les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, dont l'attribution vient d'être rendue automatique pour tous les ménages éligibles) insuffisants, même s'ils vont "dans le bon sens". Il propose notamment l'instauration d'une trêve générale des coupures du 1er novembre au 15 mars pour l'ensemble des consommateurs, sur le modèle de la trêve hivernale des expulsions locatives (une trêve des coupures d'énergie est déjà appliquée mais seulement pour certains consommateurs), et l'instauration d'un "chèque énergie", qui viendrait se substituer aux tarifs sociaux.
4 millions de Français sont en situation de précarité énergétique, seuls 650 000 ont pu bénéficier d’une aide cette année.
mercredi 21 mars 2012
Notre suppléante au portes de SOITEC
Mercredi, Marie Françoise BABOUD candidate et suppléante de Bruno DIAZ aux élections législatives dans notre circonscription pour le Front de Gauche, était aux portes de la SOITEC à Bernin.
Camarades et militants du Front de Gauche ont distribué le double page "SORTIR DE LA CRISE, NOUS ON PEUT!" ainsi que l’appel au meeting du monde du travail qui se déroulera ce samedi 24 mars 2012 à 14 heures à Echirolles avec la participation de Pierre Laurent Secrétaire national du PCF.
Au cours de notre distribution de tracts, nous avons pu constater à quel point il y a un rejet massif de Nicolas Sarkozy actuellement dans le pays.
Pour transformer ce rejet en espoir, il y a un vote utile et efficace..... pour que ça change vraiment : le vote Front de Gauche pour Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles et Bruno Diaz aux élections législatives.
Camarades et militants du Front de Gauche ont distribué le double page "SORTIR DE LA CRISE, NOUS ON PEUT!" ainsi que l’appel au meeting du monde du travail qui se déroulera ce samedi 24 mars 2012 à 14 heures à Echirolles avec la participation de Pierre Laurent Secrétaire national du PCF.
Au cours de notre distribution de tracts, nous avons pu constater à quel point il y a un rejet massif de Nicolas Sarkozy actuellement dans le pays.
Pour transformer ce rejet en espoir, il y a un vote utile et efficace..... pour que ça change vraiment : le vote Front de Gauche pour Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles et Bruno Diaz aux élections législatives.
500 syndicalistes appellent à voter pour Mélenchon
A peine lancé juste avant la "Reprise de la Bastille" de ce
dimanche, et déjà 500 signataires. L'appel "Des luttes sociales aux
urnes" rédigé par des syndicalistes en faveur du Front de gauche
rencontre un succès exponentiel. Humanite.fr le publie dans son
intégralité.
Les luttes sociales ont été un élément déterminant dans le rejet actuel de Sarkozy. Plus que jamais les luttes dans l'entreprise comme les luttes interprofessionnelles sont une nécessité, mais elles doivent aussi trouver une traduction politique.
Pour en finir avec Sarkozy et sa politique, Il faut une vraie politique de gauche, pas dans les discours, mais dans les actes
Dans la campagne présidentielle, Madame Le Pen, fille de l’héritier des ciments Lambert, et Sarkozy, ami des patrons, ont beau dire qu’ils sont les candidats du peuple, cela ne trompe personne, ce sont les candidats du patronat. Quant à la position du candidat socialiste, il faut qu’il fasse un choix clair : soit rassurer la finance, soit s’engager dans une politique de gauche.
Le Front de Gauche prône une autre répartition des richesses, explique clairement que les intérêts du monde du travail et ceux des grands actionnaires sont diamétralement opposés, s’engage pour le retour à une retraite à taux plein à 60 ans, fait de la hausse des salaires une priorité, il a le courage de refuser l’austérité et de proposer une autre politique… C’est bien ce dont nous avons besoin pour œuvrer au rassemblement politique pour toutes celles et tous ceux qui résistent et qui souhaitent la rupture avec les politiques actuelles.
A peine lancé juste avant la "Reprise de la
Bastille" de ce dimanche, et déjà 500 signataires. L'appel "Des luttes
sociales aux urnes" rédigé par des syndicalistes en faveur du Front de
gauche rencontre un succès exponentiel. Humanite.fr le publie dans son
intégralité.
"Salariés, militant(e)s syndicaux ou non, nous
sommes confrontés quotidiennement aux dégâts que produit la soumission
des politiques à la loi du capitalisme: fermetures d'entreprises,
précarité et chômage massifs des jeunes, temps partiel imposé à une
majorité de femmes, retraites amputées, fin de mois difficiles,
services publics dégradés...
En 2005, à la lecture de nos mandats respectifs et de nos
revendications pour plus de justice sociale, nous nous étions prononcés
contre le projet de traité constitutionnel européen. C’est la même
démarche qui nous conduit à ne pas rester silencieux aujourd’hui.Les luttes sociales ont été un élément déterminant dans le rejet actuel de Sarkozy. Plus que jamais les luttes dans l'entreprise comme les luttes interprofessionnelles sont une nécessité, mais elles doivent aussi trouver une traduction politique.
Pour en finir avec Sarkozy et sa politique, Il faut une vraie politique de gauche, pas dans les discours, mais dans les actes
- Pour une Europe sociale et démocratique qui implique de faire sauter les carcans libéraux européens : traité constitutionnel, MES, traité instaurant la règle d'or
- Pour un partage des richesses: revalorisation des salaires avec le SMIC à 1700 euros brut, assurer le départ en retraite à 60 ans à taux plein !
- Pour le développement de tous les services publics, en particulier de Santé, d’Éducation et de Logement.
- Pour des lois qui s'opposent aux licenciements boursiers et aux délocalisations, pour un pôle bancaire public.
- Pour la régularisation des travailleurs sans papiers afin de mettre fin à la surexploitation et à la « délocalisation sur place » voulue par le patronat.
- Pour une réforme démocratique des institutions et le passage à la VIème république et le respect des libertés syndicales, en particulier du droit de grève.
- Pour des droits nouveaux, décisionnels, dans les entreprises pour les salariés et leurs institutions représentatives
Dans la campagne présidentielle, Madame Le Pen, fille de l’héritier des ciments Lambert, et Sarkozy, ami des patrons, ont beau dire qu’ils sont les candidats du peuple, cela ne trompe personne, ce sont les candidats du patronat. Quant à la position du candidat socialiste, il faut qu’il fasse un choix clair : soit rassurer la finance, soit s’engager dans une politique de gauche.
Le Front de Gauche prône une autre répartition des richesses, explique clairement que les intérêts du monde du travail et ceux des grands actionnaires sont diamétralement opposés, s’engage pour le retour à une retraite à taux plein à 60 ans, fait de la hausse des salaires une priorité, il a le courage de refuser l’austérité et de proposer une autre politique… C’est bien ce dont nous avons besoin pour œuvrer au rassemblement politique pour toutes celles et tous ceux qui résistent et qui souhaitent la rupture avec les politiques actuelles.
Signataires, nous appelons les salariés à s'investir
dans cette campagne politique pour faire gagner le programme du Front
de Gauche.
Nous appelons à voter et faire voter pour le
candidat du Front de Gauche aux Présidentielles: Jean Luc MELENCHON
ainsi que pour les candidats Front de gauche aux législatives.
- La liste des 30 premiers signataires: Lire la suite
Christian Picquet: "S'élever contre la banalisation des idées de haine"
Président du Comité national de campagne du Front de gauche,
Christian Picquet réagit pour Humanite.fr aux assassinats de Toulouse et
Montauban. "Une notion fondamentale vient d'être mise en cause, celle
du vivre ensemble. Le Front de gauche se doit d'être acteur de cette
vigilance républicaine à reconstruire", estime le conseiller régional
de Midi-Pyrénées et porte-parole de la Gauche unitaire
Vingt-quatre heures après la tuerie, Toulouse a t-elle réalisé ce qui s'est produit?
Christian Picquet. A Toulouse et dans la région, l'émotion est d'autant plus forte que nous n'avons jamais eu à faire face à de tels actes barbares et antisémites. En tant qu'élu régional, j'ai fait part de ma solidarité émue à toutes les familles des victimes de lundi, ainsi qu'aux proches des militaires assassinés. Il nous faut réaliser ce qui vient de se passer.
Nous devons mettre en place les conditions d'une réaction la plus massive possible des démocrates et des républicains. Même si l'enquête est en cours, il saute aux yeux que ces assassinats de Montauban et Toulouse sont ouvertement antisémites et racistes. Il est du devoir de la gauche de se lever en masse dans un réflexe républicain, contre les discours de haine proférés ces dernières années et lors de cette campagne présidentielle.
Ces assassinats peuvent-ils être liés au contexte politique du moment?
Christian Picquet. L'enquête n'établit pour l'heure pas de lien de cause à effet entre le contexte politique et ces assassinats. Mais, tout de même, la petite musique sur la hiérarchie des civilisations, sur les origines chrétiennes de la France, sur le fait qu'il y a trop d'étrangers en France, instille du poison dans les esprits. Chacun de ces propos affaiblit le principe d'égalité qui fonde notre démocratie. Nous devons reconstitué un front qui mette à bas toutes ces idées de haine.
Faut-il mettre la campagne entre parenthèse?
Christian Picquet. Non, le débat démocratique doit continuer. Tout arrêter reviendrait à faire reculer la démocratie. Et ces drames de Toulouse et Montauban doivent donner lieu à des choix politiques forts. Veut-on une France fermée sur elle-même, dominée par la peur de l'autre? Ou veut-on au contraire un pays ouvert? Sans aucune instrumentalisation politique, il y aura un avant et un après ces tueries. Le Front de gauche se doit d'être acteur de cette vigilance républicaine à reconstruire. Une notion fondamentale vient d'être mise en cause, celle du vivre ensemble. Comme à d'autres terribles moments récents, je pense aux attentats de la rue des Rosiers, de la rue Copernic, des profanations de cimetières juifs ou musulmans, nous devons nous élever contre la banalisation des idées de haine et d'exclusion, contre le fait qu'un responsable politique puisse citer un homme qui appelait à la déportation des juifs.
Vingt-quatre heures après la tuerie, Toulouse a t-elle réalisé ce qui s'est produit?
Christian Picquet. A Toulouse et dans la région, l'émotion est d'autant plus forte que nous n'avons jamais eu à faire face à de tels actes barbares et antisémites. En tant qu'élu régional, j'ai fait part de ma solidarité émue à toutes les familles des victimes de lundi, ainsi qu'aux proches des militaires assassinés. Il nous faut réaliser ce qui vient de se passer.
Nous devons mettre en place les conditions d'une réaction la plus massive possible des démocrates et des républicains. Même si l'enquête est en cours, il saute aux yeux que ces assassinats de Montauban et Toulouse sont ouvertement antisémites et racistes. Il est du devoir de la gauche de se lever en masse dans un réflexe républicain, contre les discours de haine proférés ces dernières années et lors de cette campagne présidentielle.
Ces assassinats peuvent-ils être liés au contexte politique du moment?
Christian Picquet. L'enquête n'établit pour l'heure pas de lien de cause à effet entre le contexte politique et ces assassinats. Mais, tout de même, la petite musique sur la hiérarchie des civilisations, sur les origines chrétiennes de la France, sur le fait qu'il y a trop d'étrangers en France, instille du poison dans les esprits. Chacun de ces propos affaiblit le principe d'égalité qui fonde notre démocratie. Nous devons reconstitué un front qui mette à bas toutes ces idées de haine.
Faut-il mettre la campagne entre parenthèse?
Christian Picquet. Non, le débat démocratique doit continuer. Tout arrêter reviendrait à faire reculer la démocratie. Et ces drames de Toulouse et Montauban doivent donner lieu à des choix politiques forts. Veut-on une France fermée sur elle-même, dominée par la peur de l'autre? Ou veut-on au contraire un pays ouvert? Sans aucune instrumentalisation politique, il y aura un avant et un après ces tueries. Le Front de gauche se doit d'être acteur de cette vigilance républicaine à reconstruire. Une notion fondamentale vient d'être mise en cause, celle du vivre ensemble. Comme à d'autres terribles moments récents, je pense aux attentats de la rue des Rosiers, de la rue Copernic, des profanations de cimetières juifs ou musulmans, nous devons nous élever contre la banalisation des idées de haine et d'exclusion, contre le fait qu'un responsable politique puisse citer un homme qui appelait à la déportation des juifs.
- A consulter:
- A lire:
Gestion de l’eau : quand le service public est plus efficace que le business privé
Par Sophie Chapelle
Les vertus d’une gestion publique de l’eau progressent en France. Face au cartel des multinationales de l’eau, des communes urbaines comme rurales préfèrent reprendre la main sur l’or bleu. Élus, militants associatifs, usagers, syndicalistes, réunis au Forum alternatif mondial de l’eau, témoignent de leurs expériences. L’enjeu : servir les usagers plutôt que de rémunérer des actionnaires, préférer une gestion démocratique plutôt que de favoriser le business de quelques-uns. Bref : se réapproprier ce bien commun.
« Sans les ingénieurs et le savoir des multinationales, vous allez empoisonner les habitants de votre village », « Avant la fin de l’année, vous aurez doublé le prix de la gestion »… Michel Partage se souvient de l’angoisse qui l’a saisi quand sa petite commune a décidé de reprendre en main son réseau de distribution et d’assainissement de l’eau, en 2002. Ancien maire de Varages, un village du Var de 1 000 habitants, il est venu témoigner au Forum alternatif mondial de l’eau de son expérience. « Il y a un cap psychologique à passer, un maire a peur de l’inconnu, n’est pas épaulé. Dans les villages, il n’y a pas de directeur de cabinet, de chefs de service, de staff de techniciens, de moyens financiers pour rémunérer un cabinet d’étude. »
Pourtant, neuf ans après la mise en place, le bilan du retour à la gestion publique de l’eau est sans appel. « Aucun élu ni usager n’imagine une autre gestion de ce bien commun de l’humanité sur la commune de Varages », assure Michel Partage, également président de l’association EAU (élus, associations, usagers). Un succès local qui s’inscrit dans une tendance nationale : l’intérêt pour un retour en gestion publique progresse. En une petite décennie, plus de 300 communes sont passées d’une gestion semi-privée à une gestion en régie publique. Parmi elles, des villes comme Paris, Grenoble, Rouen, Castres ou Cherbourg. Un mouvement qui touche aussi d’autres pays, depuis « la guerre de l’eau » à Cochabamba, en Bolivie (lire nos articles écrits sur la gestion de l’eau depuis 2008).
Cartel de l’eau, opacité et corruption
Lire la suite
Les vertus d’une gestion publique de l’eau progressent en France. Face au cartel des multinationales de l’eau, des communes urbaines comme rurales préfèrent reprendre la main sur l’or bleu. Élus, militants associatifs, usagers, syndicalistes, réunis au Forum alternatif mondial de l’eau, témoignent de leurs expériences. L’enjeu : servir les usagers plutôt que de rémunérer des actionnaires, préférer une gestion démocratique plutôt que de favoriser le business de quelques-uns. Bref : se réapproprier ce bien commun.
« Sans les ingénieurs et le savoir des multinationales, vous allez empoisonner les habitants de votre village », « Avant la fin de l’année, vous aurez doublé le prix de la gestion »… Michel Partage se souvient de l’angoisse qui l’a saisi quand sa petite commune a décidé de reprendre en main son réseau de distribution et d’assainissement de l’eau, en 2002. Ancien maire de Varages, un village du Var de 1 000 habitants, il est venu témoigner au Forum alternatif mondial de l’eau de son expérience. « Il y a un cap psychologique à passer, un maire a peur de l’inconnu, n’est pas épaulé. Dans les villages, il n’y a pas de directeur de cabinet, de chefs de service, de staff de techniciens, de moyens financiers pour rémunérer un cabinet d’étude. »
Pourtant, neuf ans après la mise en place, le bilan du retour à la gestion publique de l’eau est sans appel. « Aucun élu ni usager n’imagine une autre gestion de ce bien commun de l’humanité sur la commune de Varages », assure Michel Partage, également président de l’association EAU (élus, associations, usagers). Un succès local qui s’inscrit dans une tendance nationale : l’intérêt pour un retour en gestion publique progresse. En une petite décennie, plus de 300 communes sont passées d’une gestion semi-privée à une gestion en régie publique. Parmi elles, des villes comme Paris, Grenoble, Rouen, Castres ou Cherbourg. Un mouvement qui touche aussi d’autres pays, depuis « la guerre de l’eau » à Cochabamba, en Bolivie (lire nos articles écrits sur la gestion de l’eau depuis 2008).
Cartel de l’eau, opacité et corruption
Lire la suite
mardi 20 mars 2012
Assemblée citoyenne à la Chapelle du Bard
Une assemblée citoyenne autour des propositions du Front
de gauche. C’était à la Chapelle du Bard, où 35 personnes ont questionné,
débattu, confronté leurs positions sur
la dette publique, sur l’emploi et l’utilisation de l’argent public ; sur
l’écologie et l’agriculture ou encore l’éducation, les retraites ou
l’augmentation des salaires. Une ferveur militante et citoyenne sur le fond des
enjeux des élections présidentielles et législatives :
comment battre la droite, comment contrer le Front National, comment mettre en
oeuvre une vraie politique de gauche, de rupture et de radicalité
concrète ?
Pierre Laurent écrit au grand Rabbin de France et au Président du Crif pour leur adresser ses condoléances
Je me suis adressé cet après-midi par courrier au Président du Crif et
au grand Rabbin de France pour leur exprimer ma peine et celle des
communistes suite au drame bouleversant qui a touché ce matin 3 enfants
et un adulte à Toulouse.
La fusillade qui a ôté la vie aux élèves et au professeur de l'école Ozar-Hatorah à Toulouse est un acte barbare et inhumain qui me plonge ce matin dans un profond état de révolte et de tristesse.
En ce moment douloureux, je veux vous dire avec fraternité, au nom des communistes, que nous partageons votre peine et votre colère.
Je veux vous dire aussi notre détermination à mettre un terme à ce climat de stigmatisation de femmes et d'hommes, en raison de leurs origines ou de leur religion, qui s'est installé dans notre pays.
En appelant la police à faire diligence pour retrouver l'assassin et la justice à faire son œuvre, je me permets par votre intermédiaire, d'adresser aux familles et à la communauté juive mes sincères condoléances.
Pierre Laurent
secrétaire national du PCF
Paris, le 19 mars 2012.
La fusillade qui a ôté la vie aux élèves et au professeur de l'école Ozar-Hatorah à Toulouse est un acte barbare et inhumain qui me plonge ce matin dans un profond état de révolte et de tristesse.
En ce moment douloureux, je veux vous dire avec fraternité, au nom des communistes, que nous partageons votre peine et votre colère.
Je veux vous dire aussi notre détermination à mettre un terme à ce climat de stigmatisation de femmes et d'hommes, en raison de leurs origines ou de leur religion, qui s'est installé dans notre pays.
En appelant la police à faire diligence pour retrouver l'assassin et la justice à faire son œuvre, je me permets par votre intermédiaire, d'adresser aux familles et à la communauté juive mes sincères condoléances.
Pierre Laurent
secrétaire national du PCF
Paris, le 19 mars 2012.
L’écologie n’est pas une chasse gardée
En déclarant que Jean-Luc Mélenchon n’a « aucune légitimité pour parler des questions écologiques », Eva Joly s’est engagée dans une bien mauvaise polémique.
Quelle mouche a piqué Eva Joly ? Invitée vendredi à s’exprimer au Forum alternatif mondial de l’eau à Marseille, comme Jean-Luc Mélenchon la veille, la candidate d’Europe écologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle a estimé que son rival du Front de Gauche était « encore dans le schéma productiviste » et n’avait « aucune légitimité pour parler des questions écologiques, n’étant pas non plus clairement anti-nucléaire ». Pas moins.
Encore dans le schéma productiviste Mélenchon ? Ce n’est pas l’avis de Paul Ariès qui appelle à voter pour lui, jugeant que sa candidature est « une étape dans la construction d’une gauche antiproductiviste, un premier pas possible vers le socialisme gourmand ». Dans un communiqué du 9 mars, le rédacteur en chef du Sarkophage et directeur de la rédaction de la revue Les Z’indignées estime que « les thèses en faveur de la planification écologique, de la relocalisation, de la transition énergétique, du ralentissement, d’un revenu maximal autorisé, de la réduction du temps de travail et même de la remise en cause du culte de la croissance (productivisme et consumérisme) sont présentes dans sa campagne ». Depuis, Paul Ariès a initié avec Jacques Testard un Appel des gauches antiproductivistes et objectrices de croissance à voter pour Jean-Luc Mélenchon. Et ce n’est pas un cas isolé puisque d’autres écologistes patentés (je veux dire estampillés EELV jusque-là) ont fait ce choix : Martine Billard et ses camarades en juillet 2009, et plus récemment Stéphane Lavignotte, ou la conseillère régionale d’Ile-de-France Safia Lebdi. Pour ne rien dire de la comédienne Anémone.
Jean-Luc Mélenchon n’aurait « aucune légitimité pour parler des questions écologiques » ? Allons donc, faut-il détenir un brevet ? La carte d’un parti qui a pris pour emblème le tournesol ? Un rappel de faits devrait suffire, Eva Joly ayant elle-même déclaré à plusieurs reprises qu’elle n’était « pas née écologiste ». En juin 2008, quand l’ancienne juge exprimait sa volonté de s’engager dans le débat européen aux côtés de… François Bayrou, Jean-Luc Mélenchon défendait la nécessité d’une « planification écologique » dans la contribution générale qu’il versait aux débats du congrès de Reims (Voir encadré). Après sa démission du PS, quelques mois plus tard, il n’a cessé de développer cette idée, de l’enrichir, de la faire inscrire dans le programme du Front de gauche dont elle constitue un chapitre, et de la défendre. Jusque dans cette campagne présidentielle où, c’est vrai, je n’ai pas entendu beaucoup de candidats argumenter en faveur de l’écologie dans leurs meetings. Comme ici, à Besançon, devant un auditoire populaire.
Lire la suite
Quelle mouche a piqué Eva Joly ? Invitée vendredi à s’exprimer au Forum alternatif mondial de l’eau à Marseille, comme Jean-Luc Mélenchon la veille, la candidate d’Europe écologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle a estimé que son rival du Front de Gauche était « encore dans le schéma productiviste » et n’avait « aucune légitimité pour parler des questions écologiques, n’étant pas non plus clairement anti-nucléaire ». Pas moins.
Encore dans le schéma productiviste Mélenchon ? Ce n’est pas l’avis de Paul Ariès qui appelle à voter pour lui, jugeant que sa candidature est « une étape dans la construction d’une gauche antiproductiviste, un premier pas possible vers le socialisme gourmand ». Dans un communiqué du 9 mars, le rédacteur en chef du Sarkophage et directeur de la rédaction de la revue Les Z’indignées estime que « les thèses en faveur de la planification écologique, de la relocalisation, de la transition énergétique, du ralentissement, d’un revenu maximal autorisé, de la réduction du temps de travail et même de la remise en cause du culte de la croissance (productivisme et consumérisme) sont présentes dans sa campagne ». Depuis, Paul Ariès a initié avec Jacques Testard un Appel des gauches antiproductivistes et objectrices de croissance à voter pour Jean-Luc Mélenchon. Et ce n’est pas un cas isolé puisque d’autres écologistes patentés (je veux dire estampillés EELV jusque-là) ont fait ce choix : Martine Billard et ses camarades en juillet 2009, et plus récemment Stéphane Lavignotte, ou la conseillère régionale d’Ile-de-France Safia Lebdi. Pour ne rien dire de la comédienne Anémone.
Jean-Luc Mélenchon n’aurait « aucune légitimité pour parler des questions écologiques » ? Allons donc, faut-il détenir un brevet ? La carte d’un parti qui a pris pour emblème le tournesol ? Un rappel de faits devrait suffire, Eva Joly ayant elle-même déclaré à plusieurs reprises qu’elle n’était « pas née écologiste ». En juin 2008, quand l’ancienne juge exprimait sa volonté de s’engager dans le débat européen aux côtés de… François Bayrou, Jean-Luc Mélenchon défendait la nécessité d’une « planification écologique » dans la contribution générale qu’il versait aux débats du congrès de Reims (Voir encadré). Après sa démission du PS, quelques mois plus tard, il n’a cessé de développer cette idée, de l’enrichir, de la faire inscrire dans le programme du Front de gauche dont elle constitue un chapitre, et de la défendre. Jusque dans cette campagne présidentielle où, c’est vrai, je n’ai pas entendu beaucoup de candidats argumenter en faveur de l’écologie dans leurs meetings. Comme ici, à Besançon, devant un auditoire populaire.
Lire la suite
lundi 19 mars 2012
Pierre Laurent : " Le Front de gauche bouscule les pronostics"
Maintenant que la candidature de Jean-Luc Mélenchon est créditée de plus de 10 % d’intentions de vote, la marche du 18 mars peut-elle être un point de basculement dans la campagne ?
Pierre Laurent. Oui, d’autant que nous sommes déjà dans une phase nouvelle de la campagne qui n’était pas prévue dans le scénario idéal de certains. Et c’est le Front de gauche qui bouscule ces pronostics grâce à sa campagne de propositions et de mobilisations. Des millions de citoyens en prennent conscience et en font l’expérience. Notre campagne est la plus combative pour assurer la défaite de Nicolas Sarkozy, elle est la plus utile pour barrer la route au FN et la plus efficace pour garantir les engagements et les conditions d’une politique de gauche au lendemain de la victoire. L’espoir de changement de millions de femmes et d’hommes est en train de se concrétiser. Le Front de gauche joue définitivement dans le haut du tableau de l’élection présidentielle et la barre des 10 % franchie dans les enquêtes d’opinion est pour nous un palier pour progresser encore dans la dernière ligne droite de la campagne.
Est-ce à dire, selon vous, que l’ordre d’arrivée des candidats au premier tour n’est pas fixé ?
Pierre Laurent. En aucun cas. Et, quant à nous, nous ne nous sommes jamais fixé de limite. Nous savions qu’il existe un immense désir de se débarrasser de Nicolas Sarkozy et de sa politique, mais qu’en même temps, les gens doutaient de la possibilité de transformer ce désir en projet de changement réel et durable. Le Front de gauche est en train de donner corps à cet espoir. Des jeunes, des salariés entrent dans cette dernière phase de campagne avec un état d’esprit conquérant. Désormais, grâce au Front de gauche, une très large victoire de la gauche, porteuse de perspectives de changement réel, est possible. Cela modifie la manière dont beaucoup d’électeurs vont se déterminer.
L’équipe de François Hollande ressort l’argument du « vote utile », en s’appuyant sur la remontée de Nicolas Sarkozy dans les sondages, pour appeler les électeurs de gauche à le rallier dès le premier tour. La progression de Jean-Luc Mélenchon gêne-t-elle François Hollande ?
Lire la suite
Inquiétudes autour de la fabrication du paracétamol
Par Nolwenn Weiler
Ingrédient essentiel du Doliprane et de l’Efferalgan, le paracétamol est désormais importé à 100 % d’Asie, de Chine notamment. Plusieurs acteurs de la santé s’inquiètent du manque de contrôle exercé sur ces lointains sites de production. Pointant la baisse de qualité de cet antidouleur, ils soulignent qu’aucun recours ne serait possible en cas de malfaçon du fait de la complexité de la filière.
Vendu sous forme de sirop, de comprimés ou de poudre à diluer, le paracétamol est l’un des antidouleurs les plus vendus au monde. 115 000 tonnes sont consommées chaque année, dont 30 % en Europe. Au départ fabriqué en France, puis ailleurs sur le Vieux Continent, le principe actif est aujourd’hui importé à 100 %. D’Asie principalement. La captation de ce marché par la Chine et l’Inde s’inscrit dans la modification radicale des conditions de fabrication des médicaments de ces vingt dernières années.
« D’une fabrication quasi locale de l’ensemble des ingrédients entrant dans la composition des médicaments (principes actifs, excipients) ainsi que des médicaments eux-mêmes, avec un petit nombre d’acteurs bien identifiés et connus des autorités de santé, nous sommes passés à une dispersion planétaire et à une dissémination des chaînes de production et de distribution », résumait l’Académie de pharmacie en juin 2011 dans un document synthèse de journées de travail consacrées à la mondialisation des matières premières pharmaceutiques.
Poils de balai et insectes dans les médicaments ?
« Aujourd’hui, 80 % des principes actifs utilisés sur le Vieux Continent viennent de l’étranger. D’Inde et de Chine, surtout », rappelle Susanne Keitel, docteur en pharmacie, directrice de la Direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé du Conseil de l’Europe (DEQM). Pour nombre de médicaments, dont le paracétamol, seules les phases finales de réalisation (conditionnement en comprimés, en gélules, etc.) se déroulent désormais en France.
En 2008, la fermeture de la dernière unité de production européenne de paracétamol, détenue par Rhodia [1], à Roussillon dans l’Isère, est justifiée par le manque de rentabilité de l’atelier. Le groupe affirme ne pouvoir lutter contre la concurrence asiatique, capable de répondre à la demande mondiale à un prix deux fois plus bas, coûts de transport et logistique compris. À l’époque, la CGT, qui conteste cette absence de rentabilité, et s’inquiète pour l’avenir des quelque 40 salariés du site, met aussi en avant « la question de santé publique » que pose cette externalisation totale de la production de paracétamol.
« Les salariés de Sanofi-Aventis (l’un des clients de Rhodia, ndlr) nous ont confirmé que le paracétamol chinois est de moins bonne qualité », affirme alors la CGT. Des sous-produits dont on ne connaît pas les effets sur la santé, une granulométrie qui complique la fabrication pour les produits en cachets, en gélules ou en pâte, « dont l’aspect est loin d’être de la qualité obtenue avec le produit de Roussillon ». Le syndicat évoque ainsi des lots chinois contenant « des salissures indignes avec la fabrication de spécialités pharmaceutiques, poils de balai, insectes et autres ».
Lire la suite
Ingrédient essentiel du Doliprane et de l’Efferalgan, le paracétamol est désormais importé à 100 % d’Asie, de Chine notamment. Plusieurs acteurs de la santé s’inquiètent du manque de contrôle exercé sur ces lointains sites de production. Pointant la baisse de qualité de cet antidouleur, ils soulignent qu’aucun recours ne serait possible en cas de malfaçon du fait de la complexité de la filière.
Vendu sous forme de sirop, de comprimés ou de poudre à diluer, le paracétamol est l’un des antidouleurs les plus vendus au monde. 115 000 tonnes sont consommées chaque année, dont 30 % en Europe. Au départ fabriqué en France, puis ailleurs sur le Vieux Continent, le principe actif est aujourd’hui importé à 100 %. D’Asie principalement. La captation de ce marché par la Chine et l’Inde s’inscrit dans la modification radicale des conditions de fabrication des médicaments de ces vingt dernières années.
« D’une fabrication quasi locale de l’ensemble des ingrédients entrant dans la composition des médicaments (principes actifs, excipients) ainsi que des médicaments eux-mêmes, avec un petit nombre d’acteurs bien identifiés et connus des autorités de santé, nous sommes passés à une dispersion planétaire et à une dissémination des chaînes de production et de distribution », résumait l’Académie de pharmacie en juin 2011 dans un document synthèse de journées de travail consacrées à la mondialisation des matières premières pharmaceutiques.
Poils de balai et insectes dans les médicaments ?
« Aujourd’hui, 80 % des principes actifs utilisés sur le Vieux Continent viennent de l’étranger. D’Inde et de Chine, surtout », rappelle Susanne Keitel, docteur en pharmacie, directrice de la Direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé du Conseil de l’Europe (DEQM). Pour nombre de médicaments, dont le paracétamol, seules les phases finales de réalisation (conditionnement en comprimés, en gélules, etc.) se déroulent désormais en France.
En 2008, la fermeture de la dernière unité de production européenne de paracétamol, détenue par Rhodia [1], à Roussillon dans l’Isère, est justifiée par le manque de rentabilité de l’atelier. Le groupe affirme ne pouvoir lutter contre la concurrence asiatique, capable de répondre à la demande mondiale à un prix deux fois plus bas, coûts de transport et logistique compris. À l’époque, la CGT, qui conteste cette absence de rentabilité, et s’inquiète pour l’avenir des quelque 40 salariés du site, met aussi en avant « la question de santé publique » que pose cette externalisation totale de la production de paracétamol.
« Les salariés de Sanofi-Aventis (l’un des clients de Rhodia, ndlr) nous ont confirmé que le paracétamol chinois est de moins bonne qualité », affirme alors la CGT. Des sous-produits dont on ne connaît pas les effets sur la santé, une granulométrie qui complique la fabrication pour les produits en cachets, en gélules ou en pâte, « dont l’aspect est loin d’être de la qualité obtenue avec le produit de Roussillon ». Le syndicat évoque ainsi des lots chinois contenant « des salissures indignes avec la fabrication de spécialités pharmaceutiques, poils de balai, insectes et autres ».
Lire la suite
dimanche 18 mars 2012
Discours de Jean-Luc Mélenchon à la Bastille
Dimanche 18 mars 2012, le Front de gauche appelait à reprendre
la Bastille. Pari réussi, puisque plus de 120.000 personnes sont venues
défiler pour la Sixième République. Au terme d’une marche entre Nation et Bastille, menée dans la si symbolique rue du Faubourg Saint-Antoine, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole pour un discours d’une vingtaine de minutes.
Meeting de Jean-Luc Mélenchon par LCP
Meeting de Jean-Luc Mélenchon par LCP
samedi 17 mars 2012
Le peuple a rendez-vous à la Bastille
Reprenons la Bastille ! 18 mars 2012 par Ababord2012
Venus de toute la France, des dizaines de milliers de personnes sont attendues à la marche pour une VIe République organisée par le Front de gauche, ce dimanche. Jean-Luc Mélenchon y prononcera un important discours.
«Une insurrection qui éclate, c’est une idée qui passe son examen devant le peuple. » C’est par ces mots de Victor Hugo que le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a clôturé son meeting à Clermont-Ferrand, mardi (lire page 6), donnant ainsi tout le sens à la « révolution citoyenne » qu’il appelle de ses vœux, et dont la marche à Paris pour une VIe République, ce dimanche, de la Nation à la Bastille, pourrait être une éclatante illustration. Des dizaines de milliers de personnes y sont attendues.
Cette dynamique populaire autour du Front de gauche et de son candidat, qui trouve sa traduction politique dans les sondages qui donnent, à ce jour, 10 à 11 % d’intentions de vote à Jean-Luc Mélenchon, témoigne que sa démarche de rassemblement et ses propositions d’une « radicalité concrète » pour sortir de la crise rencontrent de plus en plus d’échos chez celles et ceux qui non seulement veulent en finir avec Nicolas Sarkozy, mais souhaitent une véritable politique de changement à gauche.
Des contenus, des confrontations
Cette dynamique ne s’est pas construite – et c’est ce qui fait son originalité et quelque part sa force aujourd’hui – sur le simple rejet de Nicolas Sarkozy, mais sur des contenus, des confrontations et une mobilisation citoyenne. Et ça marche.
Avec la crise économique et financière, et face à la politique de Nicolas Sarkozy, le Front de gauche a fait le choix d’une politique de gauche pleinement en rupture avec ce système. Il propose de mettre au pas les marchés financiers, d’une nouvelle répartition des richesses, du Smic à 1 700 euros, du développement des services publics, de la planification écologique, d’une VIe République et de la remise en cause de l’Europe libérale… Un temps ringardisées par la classe politique et les médias comme étant populistes (!), ces propositions que Jean-Luc Mélenchon et les dirigeants de Front de gauche, dont Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, ont portées, explicitées de meeting en meeting et lors de rencontres avec les salariés et leurs syndicats dans les entreprises en lutte, de Fralib à Petroplus en passant par ArcelorMittal et bien d’autres, sont perçues par beaucoup comme à la hauteur pour s’en sortir.
Contenus et confrontations. Avec Nicolas Sarkozy, mais aussi avec l’extrême droite et sa candidate, Marine Le Pen, dont il est prouvé que Jean-Luc Mélenchon aura réussi dans cette campagne à mettre à bas le « brevet d’honorabilité » en dévoilant la vérité sur son programme. Confrontation aussi, mais d’une autre nature, à gauche, où le candidat du Front de gauche, faute d’avoir obtenu un débat public avec François Hollande, donne à voir dans chacune de ses prises de parole la faiblesse des propositions du PS pour permettre une véritable politique de gauche. Cette volonté du débat porté sur la place publique, de transparence – comme en atteste la diffusion des 320 000 exemplaires du programme du Front de gauche « l’Humain d’abord » –, cette démarche « pédagogique », que Jean-Luc Mélenchon revendique dans ses meetings, répondent à une attente, celle, pour les citoyens, d’être acteurs et non cantonnés au rôle de simples spectateurs de la vie politique.
Un air de 2005 flotte sur le front de gauche
Enfin, le dernier élément qui, manifestement, participe du succès du Front de gauche, est cette dynamique qui regroupe non seulement différentes forces politiques comme le PCF, le Parti de gauche, la Gauche unitaire et d’autres, donnant à voir une démarche d’union et de rassemblement, mais aussi des milliers de citoyens, bien au-delà des seuls militants politiques. Des syndicalistes, des militants associatifs, des acteurs de la vie sociale, de simples citoyens se réunissent dans des centaines d’« assemblées citoyennes » dans tout le pays pour organiser la campagne sur le terrain. Les dirigeants du Front de gauche annoncent, sous toute réserve, le chiffre de 550 assemblées, sachant qu’ils ne maîtrisent pas la multitude des initiatives qui se prennent à la base. En clair, l’appel de Mélenchon selon lequel « la seule consigne que je vous donne, c’est de ne pas attendre les consignes » semble bien être pris au mot.
Un air de 2005, année où des milliers de citoyens investissaient des collectifs sur le terrain pour construire le « non » victorieux au traité constitutionnel libéral pour l’Europe, semble flotter sur le Front de gauche. À quelques semaines du premier tour, le succès du rassemblement de la Bastille marquera sans nul doute une nouvelle étape de sa dynamique et de son audience dans cette campagne.
Plan du cortège et points de rendez-vous
Inscription à :
Articles (Atom)