Par Nordine Idir, secrétaire général du MJCF
C’est dans un contexte des plus inquiétants que les jeunes communistes font leur grande rentrée. Sur fond de chômage croissant, on nous annonce de nouvelles mesurettes de charité telles que la garantie-jeunes, qui n’est rien d’autre qu’une dérogation au droit commun du travail et aux salaires et dont le montant s’élève à 483 euros, bien en-dessous du seuil de pauvreté...C’est cette précarité qui est la seconde cause de l’assèchement des caisses solidaires. Pas étonnant que le MEDEF se félicite de cette porte d’entrée vers la baisse de ce qu’il appelle « le coût du travail ». Une fois de plus, la question des milliards de cadeaux fiscaux ou d’exonérations faites aux entreprises est mise de côté. Le droit à la retraite ? L’espérance de vie en bonne santé ? Ça n’est qu’une question « d’hygiène et de mode de vie ». Peut-on nous répondre avec davantage de mépris, alors que les richesses produites n’ont jamais été aussi importantes et autant accaparées par quelques individus, alors que les plus grandes fortunes voient leurs revenus augmenter de 25% en un an ?
Les jeunes premières victimes de cette réforme des retraites
Michel Sapin, quand à lui, nous dit qu’il faudrait attendre 10 ou 15 ans pour voir une amélioration. Pourtant, le patronat a-t-il eu besoin d’attendre ses chèques en blanc ? 30 ans d’exonérations de milliards de cotisations patronales n’ont pas créé d’emplois, loin de là.Nous ne voulons plus de ce refrain fataliste, venant d’un gouvernement qui programme son impuissance à faire ce pourquoi il avait été élu ; et sa servitude à tout ce qu’exigent ces patrons-voyous. J.-M. Ayrault, s'est quant à empressé de préserver le patronat... de même que la précarité des jeunes et l'aggravation progressive de leur droit à la retraite, en annonçant hier que l'augmentation pourrait se faire à partir de 2020 ! Le fait de n'avoir ni emploi ni retraite sera-t-elle bientôt notre seule certitude ? Pas question !
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C’est dans un contexte des plus inquiétants que les jeunes communistes font leur grande rentrée. Sur fond de chômage croissant, on nous annonce de nouvelles mesurettes de charité telles que la garantie-jeunes, qui n’est rien d’autre qu’une dérogation au droit commun du travail et aux salaires et dont le montant s’élève à 483 euros, bien en-dessous du seuil de pauvreté...C’est cette précarité qui est la seconde cause de l’assèchement des caisses solidaires. Pas étonnant que le MEDEF se félicite de cette porte d’entrée vers la baisse de ce qu’il appelle « le coût du travail ». Une fois de plus, la question des milliards de cadeaux fiscaux ou d’exonérations faites aux entreprises est mise de côté. Le droit à la retraite ? L’espérance de vie en bonne santé ? Ça n’est qu’une question « d’hygiène et de mode de vie ». Peut-on nous répondre avec davantage de mépris, alors que les richesses produites n’ont jamais été aussi importantes et autant accaparées par quelques individus, alors que les plus grandes fortunes voient leurs revenus augmenter de 25% en un an ?
Les jeunes premières victimes de cette réforme des retraites
Michel Sapin, quand à lui, nous dit qu’il faudrait attendre 10 ou 15 ans pour voir une amélioration. Pourtant, le patronat a-t-il eu besoin d’attendre ses chèques en blanc ? 30 ans d’exonérations de milliards de cotisations patronales n’ont pas créé d’emplois, loin de là.Nous ne voulons plus de ce refrain fataliste, venant d’un gouvernement qui programme son impuissance à faire ce pourquoi il avait été élu ; et sa servitude à tout ce qu’exigent ces patrons-voyous. J.-M. Ayrault, s'est quant à empressé de préserver le patronat... de même que la précarité des jeunes et l'aggravation progressive de leur droit à la retraite, en annonçant hier que l'augmentation pourrait se faire à partir de 2020 ! Le fait de n'avoir ni emploi ni retraite sera-t-elle bientôt notre seule certitude ? Pas question !
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