À Pontcharra, le patron de l’entreprise de mécanique CMB annonce aux vingt-cinq salariés leur départ forcé. Sans passer par les procédures.
Une note de service le vendredi 24 juillet : vous êtes licenciés dès aujourd’hui ! Les portes de l’usine cadenassées le lundi 27 juillet, les salariés obligés de rester dehors ! Le PDG de CMB (Constructions mécaniques Bernard) ne s’embarrasse pas des procédures légales pour fermer l’entreprise et mettre à la rue vingt-cinq salariés. Un patron d’ailleurs invisible depuis près d’un mois. L’affaire provoque la stupeur dans la petite ville de Pontcharra (9 000 habitants), dans l’Isère.
Le 21 juillet, le tribunal de commerce avait entamé la liquidation judiciaire de CMB, mais la procédure n’était pas arrivée à son terme. Le chef d’entreprise, Adalberto de Carvalho, a brûlé les étapes, en toute illégalité, n’informant même pas l’inspection du travail de la mise sur le carreau de vingt-cinq personnes. Pourquoi cette brutale décision ? André Dufayard, délégué du personnel CGT, n’a jamais pu obtenir du PDG des informations sur la situation économique de l’entreprise. Tous les salariés avaient constaté une baisse du volume de travail mais le carnet de commandes semblait se remplir de nouveau. Ils eurent aussi connaissance, ces derniers temps, des discrètes tentatives du patron pour vendre CMB, qu’il avait lui-même rachetée en janvier 2000.
La mystérieuse disparition du PDG laisse supposer que sa décision de fermeture était préméditée. De source syndicale, il avait enlevé début juillet son nom de la boîte à lettres. Alberto de Carvalho serait malade et hospitalisé mais les salariés n’ont pu vérifier cette rumeur. À défaut du patron volatilisé, c’est son avocat, Me François Pasquier, qui s’est manifesté : « C’est une maladresse », a-t-il concédé à propos des méthodes du PDG. Mais l’avocat renvoie la balle dans le camp du tribunal de commerce, qui avait engagé la procédure de liquidation judiciaire.
Pour le moment, le personnel est sous le choc. Regroupé lundi devant les portes closes de l’usine, il a déployé une banderole : « 25 familles sacrifiées ». Yvette Tosolini, première adjointe au maire, a rencontré les salariés : « Ce patron n’a aucun respect de l’être humain. La procédure est malhonnête, infâme et illégale ! » La mairie apportera tout son soutien aux employés. Le mandataire, nommé mardi par le tribunal de commerce, a assuré que les salaires de juillet seraient versés. Mais après ?
« C’est un énorme gâchis, accuse André Dufayard. CMB existe depuis un siècle. Elle est spécialisée dans la mécanique de précision et la chaudronnerie fine. » Aujourd’hui, les salariés veulent savoir la situation économique exacte de ce qui est encore leur entreprise, en attendant l’arrivée des lettres de licenciement. « Nous allons tenter de nous battre pour faire reconnaître que le patron nous a roulés dans la farine. Nous lui demandons des comptes. » Les salariés rencontreront le mandataire le 4 août. L’occasion pour eux d’en savoir plus.
vendredi 31 juillet 2009
Royal téléphone à Estrosi
Elle estime que «le conflit social qui dure depuis un mois et demi peut connaître demain une issue satisfaisante et digne pour les salariés si un effort financier supplémentaire est fait par l'Etat et les constructeurs automobiles». Les «Fabris», qui ont menacé début juillet de faire sauter leur usine, ont manifesté jeudi à Chatellerault avec d'autres salariés touchés par des restructurations industrielles, à la veille d'une ultime assemblée générale.Au moins 3.500 personnes selon les syndicats ont défilé dans les rues aux côtés des salariés qui réclament depuis début juillet une prime de 30.000 euros. Partis du site de l'usine de fabrication de pièces mécaniques, à la périphérie de la ville, les manifestants qui ont reçu le renfort de délégations de Continental notamment et de quelques personnalités de gauche ont convergé vers le centre-ville, scandant «Conti-Fabris, même combat».
Les salariés de New Fabris doivent tenir vendredi leur ultime assemblée générale, le 31 juillet étant la date limite qu'ils avaient fixée pour obtenir satisfaction sur le montant de la prime. Les bouteilles de gaz qu'ils avaient installées sur le toit au début de leur action sont remisées dans un local depuis la semaine dernière, mais les salariés ont entretenu un certain flou sur leurs intentions. «On a renoncé à toute violence. Maintenant si la majorité refuse la somme proposée, il y aura des dégâts», a prévenu Guy Eyermann.
Les salariés de New Fabris doivent tenir vendredi leur ultime assemblée générale, le 31 juillet étant la date limite qu'ils avaient fixée pour obtenir satisfaction sur le montant de la prime. Les bouteilles de gaz qu'ils avaient installées sur le toit au début de leur action sont remisées dans un local depuis la semaine dernière, mais les salariés ont entretenu un certain flou sur leurs intentions. «On a renoncé à toute violence. Maintenant si la majorité refuse la somme proposée, il y aura des dégâts», a prévenu Guy Eyermann.
jeudi 30 juillet 2009
Le projet de redécoupage électoral handicap le PS
Le projet de loi de redécoupage des circonscriptions législatives, qui était présenté hier en conseil des ministres, est une « vaste opération », souligne Le Monde, qui va affecter près de 60 % des sièges de députés. Mais ces « coups de ciseaux » valent au gouvernement des « noms d’oiseaux », commente Libération. Car « le PS dénonce les ‘manipulations’ de la carte électorale », titre Le Monde, tandis que « le gouvernement se justifie », titrent Les Echos. Selon lui, ce sont 18 circonscriptions de gauche et 15 de droite qui vont disparaître. Selon le PS, 23 circonscriptions de gauche et 10 de droite vont disparaître et grâce à ce redécoupage l’UMP devrait « empocher 30 sièges de plus » à l’Assemblée « sur la base des résultats de 2007 », estime Benoît Hamon. Le PS précise que la gauche ne peut espérer une majorité de sièges qu’à condition que 51,3 % des voix se portent sur lui. Selon L’Humanité ce redécoupage est, sous couvert de lutte contre les disparités démographiques, un « bouclier électoral contre la gauche ». En 1986, c’était un charcutage, cette fois c’est de « la charcuterie fine de boutiquier », estime le quotidien. « Les techniques sont simples : soit la dissémination des voix de gauche dans un cadre territorial plus mélangé, soit l’isolement des électeurs de droite dans une circonscription politiquement plus homogène. »
D’après Frédéric Salmon, expert en géopolitique, le PCF est relativement préservé par cette nouvelle carte, tandis que l’UMP et le Nouveau Centre en sont les principaux bénéficiaires, alors que le PS, en position de reconquête, y est singulièrement handicapé (L’Humanité). Dans une interview lisible sur le site de Libération, Christophe Borgel, en charge des questions électorales au PS, l’explique. Mais de son côté, le PCF l’interpelle : « La bataille prioritaire à mener est le combat pour la proportionnelle, surtout dans un moment où la réforme des collectivités territoriales aura des conséquences très lourdes pour la vie des Français », estime ainsi Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, qui « s’étonne que le PS ne mène pas ce combat pour une élection législative au scrutin proportionnel - la bataille qu’il faut mener en riposte au gouvernement -, à moins que le PS ne soit tenté de nouveau par une stratégie hégémonique. »
D’après Frédéric Salmon, expert en géopolitique, le PCF est relativement préservé par cette nouvelle carte, tandis que l’UMP et le Nouveau Centre en sont les principaux bénéficiaires, alors que le PS, en position de reconquête, y est singulièrement handicapé (L’Humanité). Dans une interview lisible sur le site de Libération, Christophe Borgel, en charge des questions électorales au PS, l’explique. Mais de son côté, le PCF l’interpelle : « La bataille prioritaire à mener est le combat pour la proportionnelle, surtout dans un moment où la réforme des collectivités territoriales aura des conséquences très lourdes pour la vie des Français », estime ainsi Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, qui « s’étonne que le PS ne mène pas ce combat pour une élection législative au scrutin proportionnel - la bataille qu’il faut mener en riposte au gouvernement -, à moins que le PS ne soit tenté de nouveau par une stratégie hégémonique. »
Statut de la poste
Pas de vacances pour les opposants au changement de statut de la Poste. Même en été, ils restent mobilisés.
Hier matin, le projet de loi qui doit faire de l'entreprise publique une société anonyme était examiné en conseil des ministres. Au même moment les représentants du comité national contre la privatisation de la Poste, qui rassemble organisations syndicales, partis politiques de gauche, et associations, se réunissaient à la bourse du travail à Grenoble. Étaient présents : Mme Favier de la CGT, Claude Roussilhe d'ATTAC, Pascal Goddet du syndicat SUD, Michelle Pelletier conseillère municipale d'Allemont, Bernard Labouré président d'ATTAC Isère et Serge Benito du PCF.
Leur crainte : que le changement de statut soit, comme pour GDF et France Télécom, un prélude à la privatisation. Malgré les dénégations vigoureuses du gouvernement, renouvelées encore ce matin par Christian Estrosi, les syndicats ont perdu toute confiance. Ils se souviennent que Nicolas Sarkozy, alors ministre des finances, avait lui aussi promis de ne jamais privatiser GDF.
« L'entrée de capitaux privés est synonyme de recherche de rentabilité et conduit à l'abandon des missions de service public
», explique Claude Roussilhe, membre du bureau d'ATTAC pour l'Isère. « On risque des pertes d'emploi mais également une désertification du territoire avec l'abandon des zones non rentables », selon Michelle Pelletier élue locale à Allemont.
Une série d'initiatives vont donc être lancées par le comité. En plus des manifestations qui ne manqueront pas d'avoir lieu à la rentrée, ils ont décidé de lancer une opération d'envergure nationale. Ils vont tenter d'organiser un référendum sur tout le territoire, le 3 octobre prochain. Un référendum que leur a refusé le chef de l'Etat.
Avec la légitimité du suffrage populaire ils vont essayer de faire plier le gouvernement. « Cette consultation n'entre pas dans le cadre légal. Nous demandons juste aux maires de tout mettre en place pour que le vote puisse avoir lieu. En cas de refus nous nous appuierons sur les relais militants pour installer des urnes sauvages à la sortie des postes ou près des marchés », explique Claude Roussilhe.
« Le chef de l'État a considéré que les élections européennes étaient un succès avec aussi peu de participation. Si nous arrivons ne serait-ce qu'à mobiliser 5 % d'électeurs de plus nous aurons gagné notre pari. Si le gouvernement passe en force ça sera grave » affirme Pascal Goddet. Les syndicats comptent évidemment sur un mouvement populaire comparable à celui du CPE pour faire fléchir le gouvernement.
Ils ont également un autre atout. Selon eux, la question transcende les partis. Parmi les édiles qui ont accepté le principe du référendum, on trouve certains membres de la majorité, comme le maire d'Allevard, Philippe Langenieux-Villard. « Sans partager la lutte contre la privatisation de la Poste, je trouve normal que l'on donne l'occasion aux Français de s'exprimer sur la sauvegarde des services publics, notamment en zone rurale », confie-t-il.
Pour Pascal Goddet, « on sent un certain malaise parmi les élus de droite. Ils doivent faire un écart entre la position idéologique de leur parti et les attentes de leurs électeurs (qui voient d'un mauvais œil la suppression éventuelle des bureaux de poste) ».
Dans l'état actuel des choses, il est donc hors de question d'accepter la réforme pour les membres du comité. « Nous avons pourtant bien conscience que l'entreprise nécessite des réformes. Il n'est pas question de rester dans le statu quo », conclut Claude Roussilhe.
Hier matin, le projet de loi qui doit faire de l'entreprise publique une société anonyme était examiné en conseil des ministres. Au même moment les représentants du comité national contre la privatisation de la Poste, qui rassemble organisations syndicales, partis politiques de gauche, et associations, se réunissaient à la bourse du travail à Grenoble. Étaient présents : Mme Favier de la CGT, Claude Roussilhe d'ATTAC, Pascal Goddet du syndicat SUD, Michelle Pelletier conseillère municipale d'Allemont, Bernard Labouré président d'ATTAC Isère et Serge Benito du PCF.
Leur crainte : que le changement de statut soit, comme pour GDF et France Télécom, un prélude à la privatisation. Malgré les dénégations vigoureuses du gouvernement, renouvelées encore ce matin par Christian Estrosi, les syndicats ont perdu toute confiance. Ils se souviennent que Nicolas Sarkozy, alors ministre des finances, avait lui aussi promis de ne jamais privatiser GDF.
« L'entrée de capitaux privés est synonyme de recherche de rentabilité et conduit à l'abandon des missions de service public
», explique Claude Roussilhe, membre du bureau d'ATTAC pour l'Isère. « On risque des pertes d'emploi mais également une désertification du territoire avec l'abandon des zones non rentables », selon Michelle Pelletier élue locale à Allemont.
Une série d'initiatives vont donc être lancées par le comité. En plus des manifestations qui ne manqueront pas d'avoir lieu à la rentrée, ils ont décidé de lancer une opération d'envergure nationale. Ils vont tenter d'organiser un référendum sur tout le territoire, le 3 octobre prochain. Un référendum que leur a refusé le chef de l'Etat.
Avec la légitimité du suffrage populaire ils vont essayer de faire plier le gouvernement. « Cette consultation n'entre pas dans le cadre légal. Nous demandons juste aux maires de tout mettre en place pour que le vote puisse avoir lieu. En cas de refus nous nous appuierons sur les relais militants pour installer des urnes sauvages à la sortie des postes ou près des marchés », explique Claude Roussilhe.
« Le chef de l'État a considéré que les élections européennes étaient un succès avec aussi peu de participation. Si nous arrivons ne serait-ce qu'à mobiliser 5 % d'électeurs de plus nous aurons gagné notre pari. Si le gouvernement passe en force ça sera grave » affirme Pascal Goddet. Les syndicats comptent évidemment sur un mouvement populaire comparable à celui du CPE pour faire fléchir le gouvernement.
Ils ont également un autre atout. Selon eux, la question transcende les partis. Parmi les édiles qui ont accepté le principe du référendum, on trouve certains membres de la majorité, comme le maire d'Allevard, Philippe Langenieux-Villard. « Sans partager la lutte contre la privatisation de la Poste, je trouve normal que l'on donne l'occasion aux Français de s'exprimer sur la sauvegarde des services publics, notamment en zone rurale », confie-t-il.
Pour Pascal Goddet, « on sent un certain malaise parmi les élus de droite. Ils doivent faire un écart entre la position idéologique de leur parti et les attentes de leurs électeurs (qui voient d'un mauvais œil la suppression éventuelle des bureaux de poste) ».
Dans l'état actuel des choses, il est donc hors de question d'accepter la réforme pour les membres du comité. « Nous avons pourtant bien conscience que l'entreprise nécessite des réformes. Il n'est pas question de rester dans le statu quo », conclut Claude Roussilhe.
mercredi 29 juillet 2009
La gauche devant le conseil constitutionnel
travail dominical . L’opposition dépose aujourd’hui un recours contre la loi instaurant le travail du dimanche.
Les députés et sénateurs PS, PCF, PG, PRG, MRC et Verts ont saisi, hier, le Conseil constitutionnel afin qu’il contrôle la constitutionnalité de la proposition de loi sur le travail du dimanche entérinée jeudi dernier par le Parlement. Ils ont motivé leur recours par « les inégalités de traitement que va générer ce texte entre les salariés et entre les territoires ». La proposition de loi serait, selon les parlementaires d’opposition, « viciée d’un quadruple point de vue au moins : la violation des 10e et 11e alinéas du préambule de la Constitution de 1946 qui garantissent le droit au repos du travailleur et le droit de mener une vie familiale normale », « la méconnaissance du principe de clarté et de l’objectif de valeur constitutionnelle d’intelligibilité et d’accessibilité de la loi », « la violation du principe d’égalité » et « la libre administration des collectivités territoriales ».
Ils requièrent donc la censure de « l’ensemble de la loi, réaffirmant le principe du repos dominical, et visant à adapter les dérogations à ce principe dans les communes et zones touristiques et thermales, ainsi que dans certaines grandes agglomérations pour les salariés volontaires ». Le Sénat avait adopté de justesse, dans la nuit de mercredi à jeudi, la proposition de loi UMP sur le travail dominical. Le texte, controversé, n’avait été voté que par 165 voix contre 159, soit la plus faible majorité recueillie par un texte au Sénat depuis la rentrée parlementaire en septembre dernier.
mardi 28 juillet 2009
Voyage organisé par la fédération de l'Isére
Refusons la privatisation! Demandons une consultion citoyenne!
Alors même que la crise met en exergue les failles de notre système financier, le gouvernement s’apprête à privatiser La Poste, qui devrait devenir une société anonyme dès le 1er janvier 2010 et ouvrir son capital aux investisseurs privés pour lever en bourse les fonds nécessaires à sa croissance. Ce changement de statut répond à la directive européenne d'ouverture à la concurrence du marché postal le 1er janvier 2011.
Le débat parlementaire aura lieu à l'automne mais d’ores et déjà, les usagers et les collectivités mesurent les conséquences de ce prélude à la privatisation: réduction du nombre de bureaux de poste et des horaires d’ouvertures, développement des agences postales communales, augmentation du prix du timbre, sabordage du statut du personnel,….
La Poste est et doit rester un service public. Elle doit conserver son rôle de lien social dans les quartiers populaires et les campagnes, son rôle crucial en terme d’aménagement du territoire tout en contribuant au maintien des populations et de l’activité économique dans les zones rurales et de montagne.
En tant que service public, elle appartient à l’ensemble des citoyen-n-es. C’est pourquoi, avec mon groupe au Sénat, je soutiens l’initiative lancée par le collectif national contre la privatisation de La Poste pour l'organisation d'une consultation populaire sur l'ouverture au privé de la Poste, et nous allons solliciter le Président de la République afin qu’il organise, à l’échelle du territoire, un référendum.
Aussi, j’en appelle à l’ensemble des élu-e-s, attaché-e-s au maintien d’un service public postal dans nos territoires, afin qu’ils et elles organisent pour le mois d’octobre cette consultation.
Le débat parlementaire aura lieu à l'automne mais d’ores et déjà, les usagers et les collectivités mesurent les conséquences de ce prélude à la privatisation: réduction du nombre de bureaux de poste et des horaires d’ouvertures, développement des agences postales communales, augmentation du prix du timbre, sabordage du statut du personnel,….
La Poste est et doit rester un service public. Elle doit conserver son rôle de lien social dans les quartiers populaires et les campagnes, son rôle crucial en terme d’aménagement du territoire tout en contribuant au maintien des populations et de l’activité économique dans les zones rurales et de montagne.
En tant que service public, elle appartient à l’ensemble des citoyen-n-es. C’est pourquoi, avec mon groupe au Sénat, je soutiens l’initiative lancée par le collectif national contre la privatisation de La Poste pour l'organisation d'une consultation populaire sur l'ouverture au privé de la Poste, et nous allons solliciter le Président de la République afin qu’il organise, à l’échelle du territoire, un référendum.
Aussi, j’en appelle à l’ensemble des élu-e-s, attaché-e-s au maintien d’un service public postal dans nos territoires, afin qu’ils et elles organisent pour le mois d’octobre cette consultation.
Annie DAVID
les portes de l'entreprise fermée à pontcharra
Hier matin, les vingt-cinq salariés de "Constructions Mécanique Bernard" (CMB), société basée à Pontcharra, ont eu la mauvaise surprise de trouver l'entreprise fermée.
Surprise, donc, et consternation. Car d'après André Dufayard, délégué CGT, « nous n'étions au courant de rien, on savait que depuis un certain temps la direction cherchait à vendre l'entreprise... »
Pourtant, vendredi dernier, les salariés présents dans l'entreprise (la moitié d'entre eux étant en RTT) ont bien lu une note de service qui annonçait déjà la suite des événements. Celle-ci, remise par « la secrétaire de direction », souligne le syndicaliste, indique que « Le Tribunal de commerce de Grenoble procède à la liquidation judiciaire de la société CMB. En conséquence, à compter de ce jour, vendredi 24 juillet à 12 h, la société CMB sera fermée et l'ensemble du personnel licencié ».
Problème : « Tous les salariés n'ont pas reçu cette note de service, précise encore André Dufayard, et on nous a confirmé aujourd'hui (hier, N.D.L.R.) au Tribunal de commerce qu'il n'y avait aucune publication officielle ».
« On n'a pas d'adresse ni de téléphone du directeur »
Sur
le site, hier, avenue du Stade, les 25 salariés ont donc attendu. Mais ils n'ont pas vu venir ni de mandataire, ni de représentant de la direction. Pire : « On n'a pas d'adresse ni de téléphone du directeur. Cela faisait trois semaines qu'on ne le voyait pas ».
Un huissier a ensuite procédé au constat de fermeture des grilles et la gendarmerie de Pontcharra a été prévenue de la situation, afin d'éviter toute effraction... Enfin, au fil de la journée, même si les salariés paraissaient plus abattus que révoltés, les questions sont restées sans réponse : « Qui va payer nos salaires à la fin du mois ? Nous sommes encore des employés, n'ayant pas reçu de lettre de licenciement, nous ne pouvons nous inscrire au chômage ! a relayé André Dufayard, délégué CGT à CMB ; Qu'allons-nous devenir en attendant ? L'inspection du travail n'a même pas été informée de cette fermeture ».
Surprise, donc, et consternation. Car d'après André Dufayard, délégué CGT, « nous n'étions au courant de rien, on savait que depuis un certain temps la direction cherchait à vendre l'entreprise... »
Pourtant, vendredi dernier, les salariés présents dans l'entreprise (la moitié d'entre eux étant en RTT) ont bien lu une note de service qui annonçait déjà la suite des événements. Celle-ci, remise par « la secrétaire de direction », souligne le syndicaliste, indique que « Le Tribunal de commerce de Grenoble procède à la liquidation judiciaire de la société CMB. En conséquence, à compter de ce jour, vendredi 24 juillet à 12 h, la société CMB sera fermée et l'ensemble du personnel licencié ».
Problème : « Tous les salariés n'ont pas reçu cette note de service, précise encore André Dufayard, et on nous a confirmé aujourd'hui (hier, N.D.L.R.) au Tribunal de commerce qu'il n'y avait aucune publication officielle ».
« On n'a pas d'adresse ni de téléphone du directeur »
Sur
le site, hier, avenue du Stade, les 25 salariés ont donc attendu. Mais ils n'ont pas vu venir ni de mandataire, ni de représentant de la direction. Pire : « On n'a pas d'adresse ni de téléphone du directeur. Cela faisait trois semaines qu'on ne le voyait pas ».
Un huissier a ensuite procédé au constat de fermeture des grilles et la gendarmerie de Pontcharra a été prévenue de la situation, afin d'éviter toute effraction... Enfin, au fil de la journée, même si les salariés paraissaient plus abattus que révoltés, les questions sont restées sans réponse : « Qui va payer nos salaires à la fin du mois ? Nous sommes encore des employés, n'ayant pas reçu de lettre de licenciement, nous ne pouvons nous inscrire au chômage ! a relayé André Dufayard, délégué CGT à CMB ; Qu'allons-nous devenir en attendant ? L'inspection du travail n'a même pas été informée de cette fermeture ».
lundi 27 juillet 2009
samedi 25 juillet 2009
Taxe carbonne
La taxe carbone que propose Michel Rocard dans un rapport qui sera officiellement remis le vendredi 31 juillet est « une nouvelle taxe peinte en vert », estime L’Humanité. « Sous prétexte d’écologie, la facture pourrait atteindre 300 euros par an pour les familles », indique le quotidien à la suite des précisions données hier par l’ancien premier ministre sur France Inter, qui précisait que « un peu plus de la moitié des ménages » seraient concernés (voir Le Figaro). En fait, poursuit L’Humanité, Michel Rocard propose « de transférer les prélèvements obligatoires des entreprises sur les consommateurs. » Cette taxe carbone s’apparente en effet à un « hold-up fiscal sur le mode de la vignette automobile des années 1960-1970 », estime l’association UFC Que Choisir. Car, selon L’Humanité, peu efficace d’un point de vue écologique (les automobilistes n’ayant pas d’alternative de transport n’abandonneront pas leur voiture), cette taxe « vise à faire payer aux Français une partie de la taxe professionnelle que ne paieront plus les entreprises. »
Dans une interview publiée par Libération Michel Rocard rejette cette idée d’un revers de manche. C’est « une idée folle », « absurde », avec laquelle « il a y de quoi déclencher une guerre civile ». Mais un peu plus haut l’ancien premier ministre précise, en remarquant que « la compensation sera compliquée à mettre en place », qu’il « faudra aider les entreprise pour éviter que la taxe n’entraîne une perte de compétitivité. La contribution climat ne doit pas être une taxe supplémentaire. »
Pour l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, le projet de Contribution climat énergie (CCE), ou taxe carbone, est un “hold up fiscal sur le mode de la vignette automobile des années 1960-1970″. L’association a annoncé dans un communiqué qu’elle “combattra ces propositions qui, si elles étaient adoptées par le gouvernement, constitueraient le pire des scénarios pour le pouvoir d’achat des consommateurs”. “l’Etat va prélever plusieurs milliards d’euros sur les consommateurs, leur restituera une partie et gardera une part substantielle pour son budget général ou pour baisser les taxes sur les entreprises”,
Dans une interview publiée par Libération Michel Rocard rejette cette idée d’un revers de manche. C’est « une idée folle », « absurde », avec laquelle « il a y de quoi déclencher une guerre civile ». Mais un peu plus haut l’ancien premier ministre précise, en remarquant que « la compensation sera compliquée à mettre en place », qu’il « faudra aider les entreprise pour éviter que la taxe n’entraîne une perte de compétitivité. La contribution climat ne doit pas être une taxe supplémentaire. »
Pour l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, le projet de Contribution climat énergie (CCE), ou taxe carbone, est un “hold up fiscal sur le mode de la vignette automobile des années 1960-1970″. L’association a annoncé dans un communiqué qu’elle “combattra ces propositions qui, si elles étaient adoptées par le gouvernement, constitueraient le pire des scénarios pour le pouvoir d’achat des consommateurs”. “l’Etat va prélever plusieurs milliards d’euros sur les consommateurs, leur restituera une partie et gardera une part substantielle pour son budget général ou pour baisser les taxes sur les entreprises”,
Stop aux expulsions de logement
En France, les expulsions de logement sont en hausse constante. Plus de 100 000 jugements d’expulsion sont rendus chaque année, plongeant les victimes dans l’angoisse et le sentiment d’échec, jetant souvent dans la rue et la précarité des salariés modestes, des familles avec enfants, des personnes âgées, des travailleurs privés d’emploi…Tandis que le pouvoir d’achat est en berne, que les allocations logements sont en baisse depuis 2002, jamais l’immobilier, le foncier, les loyers, les charges et la part du budget que les ménages consacrent pour se loger, n’ont été aussi élevés.La crise sociale est là, les licenciements massifs et l’augmentation vertigineuse du nombre de chômeurs jettent les salariés dans l’endettement et vont multiplier les expulsions. Ce n’est pas un hasard si la moitié des français craignent, pour eux ou un de leur proche, de perdre leur logement. Le désespoir frappe à la porte au point que l’on a vu des locataires attenter à leurs jours plutôt que de perdre leur logement.L’offre de logements sociaux est en baisse. La chute du budget logement (- 7% en 2009) et la loi Boutin vont aggraver la situation des demandeurs, des mal-logés, des locataires et des accédants à la propriété. La Loi Boutin réduit par trois les délais d’expulsion, accélérant les procédures. Dans ces conditions, comment croire que de véritables solutions de relogement, et non pas d’hébergement, seront trouvées pour toutes celles et ceux qui seront mis à la porte de leur logement ?Le gouvernement refuse toujours d’appliquer la loi de réquisition, alors que le nombre de logements vacants est en hausse. Des maires prennent leurs responsabilités et commencent à l’appliquer et à prendre des arrêtés anti-expulsion.► Le Gouvernement doit sans délai prononcer un moratoire sur les expulsions de logement jusqu’à la fin de la crise et la mise en œuvre d’une politique permettant de satisfaire pleinement le droit au logement pour tous, avec les moyens financiers correspondants.► Nous appelons partout en France à la création de réseaux « STOP aux expulsions de logement » et à la mobilisation concrète pour que nos voisins, nos camarades de travail, nos amis, nos proches, ou les familles des écoles de nos enfants ne soient pas jetées à la rue ou contraintes par la peur d’abandonner leur logement.► Nous encourageons toutes les personnes visées par une procédure d’expulsion à ne pas rester isolées, à en parler autour d’elles, à leurs voisins, dans les établissements scolaires de leurs enfants et à contacter le réseau « STOP aux expulsions de logement » le plus proche.L’expulsion sans un véritable relogement est une violence sociale et une injustice indigne de notre République.Premiers signataires : CNL, CSF, DAL, AC !, ACDL, APEIS, ATTAC, Bagagérue, FSU, Jeudi noir, LDH, SAF, SM, SNES, Solidaire, STOP précarité…Avec le soutien de PG, PCF, NPA, les Verts
Travail du Dimanche
Adoptée de justesse par la majorité sénatoriale, l'extension du travail du dimanche est un moyen, a expliqué Isabelle Pasquet, « pour en finir avec cette vieille conquête sociale et collective du repos hebdomadaire, que le patronat n'avait pas réussi à contourner jusqu'à présent ». « Les zones désignées comme touristiques, a indiqué la sénatrice des Bouches-du-Rhône, qui bénéficieront donc de la possibilité d'ouvrir le dimanche, capteront de la clientèle, mécaniquement, dirons-nous, et les communes voisines, sous la pression des acteurs économiques, souhaiteront entrer dans le dispositif. Encore une fois, au nom de la concurrence, on verra s'étendre les zones touristiques et, encore une fois, ce sont les salariés qui en feront les frais. »
jeudi 23 juillet 2009
Communique de Yanick Boulard président de l'ADECR
Le 27 juillet prochain, le projet de réforme du statut de La Poste sera présenté en Conseil des Ministres. L'objectif de ce texte est d'ouvrir le secteur postal à la concurrence d'ici le 1er janvier 2011. le statut juridique de La Poste se trouverait modifié, devenant une société privée dont l'État ou des investisseurs publics détiendrait une part hypothétique.
Ce projet va également entraîner la disparition de nombreux bureaux de poste et leur remplacement par des « points contact ».
Déjà victimes d'un accroissement de l'attente aux guichets, du non-remplacement des personnels malades ou en congés, d'une baisse du nombre de distributions des courriers, les usagers ne doivent pas aujourd'hui encore supporter la fermeture de bureaux de poste, nouvelle atteinte à la qualité du service rendu.
Les élus de l'ADECR Isère ne peuvent accepter cette transformation. Outre qu'elle entraînerait une dégradation importante des conditions de travail des postiers, elle priverait de nombreuses zones rurales de bureau de poste digne de ce nom. Les services proposés, le personnel disponible, le nombre de départ de courriers seraient revus à la baisse. C'est tout le service postal de notre pays qui serait touché. Quelle mission de service public quand les seuls objectifs affichés seraient ceux de la rentabilité et des économies à tout prix ?
Les citoyens doivent pouvoir dire non à un tel projet. C'est pourquoi l'ADECR Isère soutient le mouvement du Collectif départemental contre la privatisation de La Poste pour l'organisation d'une consultation nationale d'initiative populaire permettant à l'ensemble des usagers de La Poste de faire entendre leur avis.
Ce projet va également entraîner la disparition de nombreux bureaux de poste et leur remplacement par des « points contact ».
Déjà victimes d'un accroissement de l'attente aux guichets, du non-remplacement des personnels malades ou en congés, d'une baisse du nombre de distributions des courriers, les usagers ne doivent pas aujourd'hui encore supporter la fermeture de bureaux de poste, nouvelle atteinte à la qualité du service rendu.
Les élus de l'ADECR Isère ne peuvent accepter cette transformation. Outre qu'elle entraînerait une dégradation importante des conditions de travail des postiers, elle priverait de nombreuses zones rurales de bureau de poste digne de ce nom. Les services proposés, le personnel disponible, le nombre de départ de courriers seraient revus à la baisse. C'est tout le service postal de notre pays qui serait touché. Quelle mission de service public quand les seuls objectifs affichés seraient ceux de la rentabilité et des économies à tout prix ?
Les citoyens doivent pouvoir dire non à un tel projet. C'est pourquoi l'ADECR Isère soutient le mouvement du Collectif départemental contre la privatisation de La Poste pour l'organisation d'une consultation nationale d'initiative populaire permettant à l'ensemble des usagers de La Poste de faire entendre leur avis.
mercredi 22 juillet 2009
Quelques dates à retenir...
3 août 17H30: Réunion préparation fête de l'Huma
5 août 18H00: AG d'été des adhérents
3 septembre : Conseil départemental
3 septembre réunion de section salle Chartreuse (CROLLES)
MATERIEL DISPONIBLE
o Tracts "Cahiers de jeux spécial été"
o Affiches, flyers, vignettes fête Huma
5 août 18H00: AG d'été des adhérents
3 septembre : Conseil départemental
3 septembre réunion de section salle Chartreuse (CROLLES)
MATERIEL DISPONIBLE
o Tracts "Cahiers de jeux spécial été"
o Affiches, flyers, vignettes fête Huma
Fête de l'Huma 11-12-13 Septembre
Taxe carbone un "hold up fiscale sur le monde de la vignette"
Michel Rocard, président de la commission des experts, a indiqué le 22 juillet sa volonté de créer une taxe carbone afin d’inciter les gens à moins consommer d’énergies fossiles -gaz, pétrole, charbon- dès le 1er janvier 2010.
"En gros, il s’agit de ça" a déclaré l’ancien premier ministre Michel Rocard sur France Inter, à propos d’un article publié dans Les Echos et qui annonce l’instauration d’une taxe sur les énergies fossiles. Réunie depuis deux semaines, la commission sur la "contribution climat énergie" (CCE) présidée par Michel Rocard prône une "taxe carbone" dès l’année 2010. "On va taxer un certain nombre de comportements, principalement celui qui consiste à utiliser des énergies d’origine fossile" émettrices de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, a précisé l’ancien premier ministre.
A partir du 1er janvier 2010, les ménages vont devoir payer 32 euros pour une tonne de CO2 émise. La commission d’experts veut facturer cette tonne à 100 euros en 2030. La facture s’établira autour de 300 euros par an "pour un peu plus de la moitié des ménages", a indiqué Michel Rocard. Le gaz, le pétrole, le charbon et l’électricité sont concernés. Malgré l’insistance de l’ancien premier ministre, qui souligne que la taxe carbone n’est "pas une charge destinée à améliorer les finances de l’Etat", cet impôt nouveau n’est pas le bienvenu pour les Français. La taxe carbone rapporterait ainsi un peu plus de 8 milliards d’euros, utilisés pour dédommager les ménages et les entreprises les plus vulnérables, selon Michel Rocard.
Tout d’abord, on peut s’interroger sur le fait que le gouvernement propose de taxer les usagers, mais pas Total, qui fait pourtant d’énormes bénéfices. Selon la commission, cette entreprise est déjà taxée. Michel Rocard veut que la taxe carbone serve à modifier nos comportements. Il défend son projet en insistant sur le fait qu’ "il est largement prévu de compenser la taxe, mais en terme de pouvoir d’achat, de manière à garder intact le signal prix, l’incitation aux gens à se déplacer moins, à avoir petit à petit des voitures électriques, à mettre des doubles vitres ou à faire des économies sur le chauffage". Pour les gens obligés de prendre leur voiture tous les jours, il propose la mise en place d’une "allocation forfaitaire" en fonction de l’éloignement.
Hadopi 2 reporté encore une fois.
Le vote sur le projet de loi Hadopi 2, qui crée des sanctions contre les auteurs de téléchargement illégal sur internet, dont l'examen a débuté mardi à l'Assemblée, n'interviendra qu'en septembre, a annoncé le président de l'Assemblée Nationale Bernard Accoyer. Un vote solennel ayant été demandé sur le texte, la conférence des présidents a décidé de l'inscrire au cours de la session extraordinaire de septembre, qui pourrait débuter le 15, a précisé Bernard Accoyer. 894 amendements ont été déposés sur le projet de loi défendu par le nouveau ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand.
Le texte déposé par le gouvernement, en ne respectant pas le délai de six semaines entre son dépôt et son examen, n'est pas soumis à la procédure du "temps global", qui limite la durée de débats. "On peut espérer que l'examen des amendements se termine cette semaine, mais cela n'est pas sûr", a précisé M. Accoyer.
C’est donc pure forme de procédure. Mais ne boudons pas notre plaisir. Cette loi sera obsolète avant son application. De plus, elle ne résoudra en rien le vrai problème qu’est la rémunération des auteurs, interprètes et techniciens du spectacle à l’heure numérique et d’Internet. Comment garantir les droits d’auteurs si ce n’est pas par une nouvelle conception de la rémunération du travail ????
mardi 21 juillet 2009
Obama et Sarkozy : pas leurs yeux en poche au G8 !
lundi 20 juillet 2009
"Hommage à Jean Jaurès"
A l'occasion du 150e anniversaire de la naissance de Jean Jaurès, commémoré cette année, la section du parti Communiste du Grésivaudan organise le 25 octobre 2009 à 18 heures salle le Projo à Crolles une soirée cabaret en hommage à JEAN JAURES, exposition, groupe théâtral, repas.
nous vous informerons ultérieurement du déroulement de la soirée.
LE FRONT DE GAUCHE PRENDS DE NOUVELLES INITIATIVES
Rencontre . Le PCF, le Parti de gauche et la Gauche unitaire pour « une alternative de transformation sociale et écologique ».
Réunies le 10 juillet dernier, les organisations du Front de gauche ont confirmé leurs « convergences de vues sur la situation politique et sociale » de la France. Constatant que « la crise du système capitaliste continu[ait] de se développer », le Parti communiste français, le Parti de gauche et la Gauche unitaire ont dénoncé « l’offensive antisociale » et le « soutien aux logiques financières et à un type de développement uniquement tourné vers le profit maximal ». Ils ont souhaité poursuivre la lutte pour « l’emploi, les salaires et tous les revenus, la défense et le développement des services publics, le refus catégorique du recul de l’âge de la retraite, la bataille contre le réchauffement climatique de la planète et pour le respect des équilibres écologiques ».
Les trois partis ont estimé que « l’abstention massive des classes populaires et des jeunes » lors des élections européennes et le recul « des forces qui se réclament de la social-démocratie sanction[naient] les organisations qui se sont ralliées aux logiques libérales ». Se félicitant de ses « résultats positifs », le Front de gauche a considéré comme « indispensable de répondre aux attentes » de ceux qui souhaitent une « rupture avec les logiques capitalistes et les modèles productivistes » en construisant « une alternative de transformation sociale et écologique » capable de « battre la droite durablement ». Un « grand chantier public de construction de cette alternative » devrait prochainement s’ouvrir afin de travailler sur « l’utilisation de l’argent au service de l’intérêt général et du développement durable », « l’évolution des pouvoirs dans les institutions, dans les entreprises et dans la vie publique » et « la mise en place d’un nouveau mode de développement économique, social et culturel ». L’ensemble « des citoyens qui le souhaitent » seront invités à participer à cette « construction » qui se conjuguera avec des « campagnes d’urgences » qui viseront à « mieux faire connaître les propositions de lois déposées pour les salaires, pour l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui versent des dividendes et pour la défense des services publics ». Le Front de gauche veut également travailler sur « le droit et le financement des retraites dès soixante ans » et préparer le sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique tout en ouvrant « un groupe de travail sur les prochaines échéances régionales » qui viserait à créer « un rassemblement porteur de mesures réellement ancrées à gauche ».
Réunies le 10 juillet dernier, les organisations du Front de gauche ont confirmé leurs « convergences de vues sur la situation politique et sociale » de la France. Constatant que « la crise du système capitaliste continu[ait] de se développer », le Parti communiste français, le Parti de gauche et la Gauche unitaire ont dénoncé « l’offensive antisociale » et le « soutien aux logiques financières et à un type de développement uniquement tourné vers le profit maximal ». Ils ont souhaité poursuivre la lutte pour « l’emploi, les salaires et tous les revenus, la défense et le développement des services publics, le refus catégorique du recul de l’âge de la retraite, la bataille contre le réchauffement climatique de la planète et pour le respect des équilibres écologiques ».
Les trois partis ont estimé que « l’abstention massive des classes populaires et des jeunes » lors des élections européennes et le recul « des forces qui se réclament de la social-démocratie sanction[naient] les organisations qui se sont ralliées aux logiques libérales ». Se félicitant de ses « résultats positifs », le Front de gauche a considéré comme « indispensable de répondre aux attentes » de ceux qui souhaitent une « rupture avec les logiques capitalistes et les modèles productivistes » en construisant « une alternative de transformation sociale et écologique » capable de « battre la droite durablement ». Un « grand chantier public de construction de cette alternative » devrait prochainement s’ouvrir afin de travailler sur « l’utilisation de l’argent au service de l’intérêt général et du développement durable », « l’évolution des pouvoirs dans les institutions, dans les entreprises et dans la vie publique » et « la mise en place d’un nouveau mode de développement économique, social et culturel ». L’ensemble « des citoyens qui le souhaitent » seront invités à participer à cette « construction » qui se conjuguera avec des « campagnes d’urgences » qui viseront à « mieux faire connaître les propositions de lois déposées pour les salaires, pour l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui versent des dividendes et pour la défense des services publics ». Le Front de gauche veut également travailler sur « le droit et le financement des retraites dès soixante ans » et préparer le sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique tout en ouvrant « un groupe de travail sur les prochaines échéances régionales » qui viserait à créer « un rassemblement porteur de mesures réellement ancrées à gauche ».
mercredi 15 juillet 2009
UN REFERENDUM SUR LA POSTE DANS LE GRESIVAUDAN
Le comité contre la privatisation organisera une consultation nationale le 3 octobre.
Le calendrier est serré. Après la confirmation à la mi-juin par le gouvernement, une fois les élections européennes passées, de lancer la privatisation de La Poste, le projet de loi devrait être présenté le 27 juillet prochain en Conseil des ministres, pour un examen au Parlement à l’automne. C’est dans cette fenêtre de tir que le Comité national contre la privatisation de La Poste, rassemblant syndicats de postiers, associations et partis de gauche, a décidé de passer à l’action en organisant « son » référendum populaire.
En février, le comité a très officiellement interpellé le président de la République pour lui demander un référendum sur l’avenir de La Poste : pas de réponse. Par ailleurs, les décrets d’application de la procédure de « référendum d’initiative populaire » ne sont pas parus. « On prend donc les choses en main », explique Nicolas Galepides, de SUD PTT. La question posée sera grosso modo : « Êtes-vous pour que La Poste devienne une société anonyme ? », et le comité ne cache pas son espoir de provoquer un effet « non » rappelant l’année 2005. « C’est aux utilisateurs de La Poste de décider de son avenir, le service public appartient à la nation », renchérit Jean Souleil, de la CGT, pour qui toutefois cette consultation « ne peut remplacer un véritable référendum, que nous continuons d’exiger ».
Reste à assurer le succès de l’initiative du 3 octobre. Le comité compte sur les relais locaux des partis, associations et syndicats, mais aussi sur les élus de la vallée c'est pourquoi je vous invite à organiser cette consultation dans toutes les communes de la vallée du Grésivaudan.
Le calendrier est serré. Après la confirmation à la mi-juin par le gouvernement, une fois les élections européennes passées, de lancer la privatisation de La Poste, le projet de loi devrait être présenté le 27 juillet prochain en Conseil des ministres, pour un examen au Parlement à l’automne. C’est dans cette fenêtre de tir que le Comité national contre la privatisation de La Poste, rassemblant syndicats de postiers, associations et partis de gauche, a décidé de passer à l’action en organisant « son » référendum populaire.
En février, le comité a très officiellement interpellé le président de la République pour lui demander un référendum sur l’avenir de La Poste : pas de réponse. Par ailleurs, les décrets d’application de la procédure de « référendum d’initiative populaire » ne sont pas parus. « On prend donc les choses en main », explique Nicolas Galepides, de SUD PTT. La question posée sera grosso modo : « Êtes-vous pour que La Poste devienne une société anonyme ? », et le comité ne cache pas son espoir de provoquer un effet « non » rappelant l’année 2005. « C’est aux utilisateurs de La Poste de décider de son avenir, le service public appartient à la nation », renchérit Jean Souleil, de la CGT, pour qui toutefois cette consultation « ne peut remplacer un véritable référendum, que nous continuons d’exiger ».
Reste à assurer le succès de l’initiative du 3 octobre. Le comité compte sur les relais locaux des partis, associations et syndicats, mais aussi sur les élus de la vallée c'est pourquoi je vous invite à organiser cette consultation dans toutes les communes de la vallée du Grésivaudan.
mardi 14 juillet 2009
CAHIER DE VACANCE de 5 A 95 ANS
Qui a dit : "Il faut interdire les licenciements là où rien ne les justifie ?" ; "Êtes-vous Front de gauche compatible ?" etc. Dans un cahier de huit pages distribué tout l’été à 1,6 million d’exemplaires dans plus d’une centaine de points de rencontre, le PCF réconcilie le politique et le ludique. Labyrinthes, QCM, tests, permettent d’en savoir un peu plus sur la politique du Parti communiste tout en s’amusant. Sans oublier un jeu-concours (à portée vraiment de tous…) avec tirage au sort pour gagner des entrées VIP (accès aux coulisses de la grande scène) à la Fête de l’Humanité, et une carte postale pétition faussement timbrée (pas besoin de vrai timbre) aux slogans évocateurs à renvoyer à l’Élysée. Un outil « inédit en politique », a souligné Olivier Dartigolles, qui « s’inscrit dans la poursuite de la modernisation des outils de communication du PCF »
lundi 13 juillet 2009
Le PCF pour la « clarté des choix »
Dans une lettre adressée ce matin à Martine Aubry, Marie-George Buffet lui - répond. « Si la situation du pays est grave, celle de la gauche l’est aussi », rappelle la secrétaire nationale du PCF. « Il y a donc effectivement urgence à relever le défi de la construction d’une alternativepolitique à gauche. Mais il ne suffira pas pour cela de lancer des appels miracles au rassemblement, quand à l’évidence l’état actuel de la gauche renvoie à de très sérieux débats sur l’analyse de la crise et sur la nature des ruptures à opérer pour en sortir. »« La gauche est divisée et elle doit s’unir. Oui, mille fois oui, poursuit la responsable communiste, mais seule la clarté des choix et du projet à mettre en oeuvre peut l’unir. (…) C’est d’ailleurs cette double ambition, pour nous indissociable, de la clarté du projet et du rassemblement le plus large jusqu’à constituer une majorité populaire et - politique qui nous conduit à vouloir poursuivre et élargir la démarche du Front de gauche » initiée aux européennes. Or le PCF ne perçoit pas « à l’heure qu’il est la clarté nécessaire dans les positions du Parti socialiste sur l’Europe, le financement des retraites, la réforme des institutions », ou encore « la répétition d’alliances locales avec le Modem ».Pour autant, « jamais nous ne refuserons les possibles fronts d’action » contre la droite, rappelle le PCF, qui accepte « évidemment la proposition de rencontre » avec Martine Aubry. Mais pour un « échange sérieux » sur « le fond des choix » et non sur « une démarche de façade ou de replâtrage », conclut - Marie-George Buffet.
dimanche 12 juillet 2009
EN KIOSQUE CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX
EMPRUNT: à qui profite-t-il? qui paiera les intérets?
6 juillet À Versailles, le président de la République dévoilait une charrue. Une semaine plus tard, le premier ministre et son gouvernement remanié cherchaient en séminaire où mettre les bœufs.
C’est un peu l’impression que laisse cette affaire d’emprunt. « L’argent n’est pas encore là, mais ils se disputent déjà sur la façon de le dépenser », commente le Journal du dimanche, qui ne fait que paraphraser les services du Premier ministre : « Il faut d’abord savoir ce que nous allons financer avant de savoir combien ça coûte. » Certes.
Mais un emprunt sans doute, cela fait sérieux, cela donne l’impression que l’on va vraiment s’atteler à la relance, c’est censé souder la nation dans un grand effort collectif quand bien même les Français, semble-t-il, n’y croient pas trop. 17 % seulement envisageraient éventuellement de souscrire. 56 % d’entre eux sont opposés à son principe même. Ce qui renvoie sans doute à deux questions toutes simples : à qui va profiter l’emprunt et qui, au bout du compte, paiera les intérêts.
Pour la deuxième question, Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l’Assemblée, a déjà esquissé ses réponses. Par exemple, la fiscalisation des indemnités pour les accidents du travail, l’augmentation des cotisations de chômage des fonctionnaires, le non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite… Jean-François Copé, il est vrai, n’est pas le Premier ministre. Mais ses idées lumineuses éclairent le chemin. Toujours moins de services publics, plus de pression sur les salariés. Voilà pour payer les intérêts. Mais à quoi va servir le principal ? À soutenir l’investissement dans des secteurs stratégiques...
Les priorités devraient être définies dans les trois prochains mois avec les élus et les partenaires sociaux, dont les syndicats. Bel affichage, mais qui laisse de côté à l’évidence la question cruciale d’une relance par la consommation, l’augmentation des salaires et des minima sociaux.
Sous quelle forme, ensuite, ces soutiens à l’investissement ? Injecter de l’argent dans des secteurs porteurs ? Mettre en place de nouveaux allégements de charges et de cotisations pour certaines entreprises.
Faciliter encore l’accès de groupes industriels ou bancaires à des liquidités. Relancer la machine, mais pour qui ? Les dividendes ou la nation ? François Fillon y a fortement insisté. Aucun euro ne sera dépensé inutilement. Voilà ce qui devrait rassurer les Français.
Mais, en clair, cela veut dire tout autre chose : rien ne répondra aux attentes des personnels de la santé, de l’éducation nationale, de la recherche et d’autres… Pour tous ces secteurs-là s’ouvre une nouvelle étape. Toujours plus de suppressions de postes, toujours moins de moyens, toujours plus de privatisation et de logiques d’entreprises.
L’emprunt est le masque et l’outil d’une nouvelle phase de la politique libérale du chef de l’État et de sa majorité. La preuve par les retraites, s’il en était besoin. Devant l’UMP, le premier ministre a été catégorique. Il n’y a pas d’autre chemin que l’allongement de la durée de cotisations et le report de l’âge du départ. Nicolas Sarkozy a parlé de consultations, avant une décision pour l’année prochaine, mais François Fillon sait déjà qu’il n’y a pas d’autre solution que celle-là ! Ce qui veut dire que sont déjà écartées toutes les autres, dont une réforme de l’assiette des cotisations incluant les revenus financiers.
L’emprunt n’est pas destiné à servir les Français et la nation, mais la remise en route de la machine capitaliste. L’impression d’improvisation que l’on pourrait avoir est une illusion. Le chef de l’État et son Premier ministre savent très bien où ils vont et où ils veulent mettre les bœufs.
Enfin, c’est une façon de parler.
C’est un peu l’impression que laisse cette affaire d’emprunt. « L’argent n’est pas encore là, mais ils se disputent déjà sur la façon de le dépenser », commente le Journal du dimanche, qui ne fait que paraphraser les services du Premier ministre : « Il faut d’abord savoir ce que nous allons financer avant de savoir combien ça coûte. » Certes.
Mais un emprunt sans doute, cela fait sérieux, cela donne l’impression que l’on va vraiment s’atteler à la relance, c’est censé souder la nation dans un grand effort collectif quand bien même les Français, semble-t-il, n’y croient pas trop. 17 % seulement envisageraient éventuellement de souscrire. 56 % d’entre eux sont opposés à son principe même. Ce qui renvoie sans doute à deux questions toutes simples : à qui va profiter l’emprunt et qui, au bout du compte, paiera les intérêts.
Pour la deuxième question, Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l’Assemblée, a déjà esquissé ses réponses. Par exemple, la fiscalisation des indemnités pour les accidents du travail, l’augmentation des cotisations de chômage des fonctionnaires, le non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite… Jean-François Copé, il est vrai, n’est pas le Premier ministre. Mais ses idées lumineuses éclairent le chemin. Toujours moins de services publics, plus de pression sur les salariés. Voilà pour payer les intérêts. Mais à quoi va servir le principal ? À soutenir l’investissement dans des secteurs stratégiques...
Les priorités devraient être définies dans les trois prochains mois avec les élus et les partenaires sociaux, dont les syndicats. Bel affichage, mais qui laisse de côté à l’évidence la question cruciale d’une relance par la consommation, l’augmentation des salaires et des minima sociaux.
Sous quelle forme, ensuite, ces soutiens à l’investissement ? Injecter de l’argent dans des secteurs porteurs ? Mettre en place de nouveaux allégements de charges et de cotisations pour certaines entreprises.
Faciliter encore l’accès de groupes industriels ou bancaires à des liquidités. Relancer la machine, mais pour qui ? Les dividendes ou la nation ? François Fillon y a fortement insisté. Aucun euro ne sera dépensé inutilement. Voilà ce qui devrait rassurer les Français.
Mais, en clair, cela veut dire tout autre chose : rien ne répondra aux attentes des personnels de la santé, de l’éducation nationale, de la recherche et d’autres… Pour tous ces secteurs-là s’ouvre une nouvelle étape. Toujours plus de suppressions de postes, toujours moins de moyens, toujours plus de privatisation et de logiques d’entreprises.
L’emprunt est le masque et l’outil d’une nouvelle phase de la politique libérale du chef de l’État et de sa majorité. La preuve par les retraites, s’il en était besoin. Devant l’UMP, le premier ministre a été catégorique. Il n’y a pas d’autre chemin que l’allongement de la durée de cotisations et le report de l’âge du départ. Nicolas Sarkozy a parlé de consultations, avant une décision pour l’année prochaine, mais François Fillon sait déjà qu’il n’y a pas d’autre solution que celle-là ! Ce qui veut dire que sont déjà écartées toutes les autres, dont une réforme de l’assiette des cotisations incluant les revenus financiers.
L’emprunt n’est pas destiné à servir les Français et la nation, mais la remise en route de la machine capitaliste. L’impression d’improvisation que l’on pourrait avoir est une illusion. Le chef de l’État et son Premier ministre savent très bien où ils vont et où ils veulent mettre les bœufs.
Enfin, c’est une façon de parler.
mercredi 8 juillet 2009
EXPRESSION POLITIQUE DU GROUPE COMMUNISTE DE CROLLES
Tarifs restauration scolaire et périscolaire
Le conseil municipal a adopté vendredi 29 mai la baisse des tarifs de cantine et garderie périscolaire pour les quotients familiaux les plus bas. Sur l'année 2008/2009, 993 enfants ont été inscrits dans les écoles maternelles et élémentaires de la commune et, sur ce nombre, 926 ont bénéficié du service de restauration scolaire et 669 de garderie périscolaire.
Jusqu’à présent, ces tarifs étaient fonction des tranches de quotient familial communiqués par la CAF, engendrant des effets de seuils, et les tarifs les plus bas s’avéraient actuellement encore trop élevés pour les catégories les plus modestes. De plus, il devenait nécessaire de les adapter aux évolutions actuelles des modes de travail et de vie, notamment temps partiels non choisis, horaires variables. Aussi, il a été décidé d’une tarification plus souple répondant aux besoins des familles pour la restauration scolaire et la garderie périscolaire, en fonction du quotient familial.
Pour les deux services un tarif minimum sera appliqué pour les familles ayant un quotient familial inférieur ou égal à 500 € et un tarif maximum pour les familles ayant un quotient supérieur ou égal à 1900 €. Ainsi, pour la restauration, le prix du repas sera de 0,80 € pour les familles ayant un quotient inférieur ou égal à 500 € et, au maximum, de 6,40 € pour les familles ayant un quotient familial supérieur ou égal à 1900 €. Entre ces deux montants (minimum et maximum) de quotient familial, un tarif progressif en fonction du quotient familial est appliqué. Pour le périscolaire, le tarif sera dorénavant de 0,30 € pour les familles ayant un quotient familial inférieur ou égal à 500 €, et de 2,40 € pour les familles ayant un quotient familial supérieur ou égal à 1900 €.
Environ 60% des familles vont payer moins qu'avant grâce à cette mesure, dont le coût sera pris en charge par le budget communal.
C’était une volonté de la municipalité de revoir ces quotients dans le but de faciliter l’accès à aux services de restauration et de périscolaire pour les familles les plus modestes, de faire mettre en œuvre de la solidarité sociale. Voilà chose faite.
Le conseil municipal a adopté vendredi 29 mai la baisse des tarifs de cantine et garderie périscolaire pour les quotients familiaux les plus bas. Sur l'année 2008/2009, 993 enfants ont été inscrits dans les écoles maternelles et élémentaires de la commune et, sur ce nombre, 926 ont bénéficié du service de restauration scolaire et 669 de garderie périscolaire.
Jusqu’à présent, ces tarifs étaient fonction des tranches de quotient familial communiqués par la CAF, engendrant des effets de seuils, et les tarifs les plus bas s’avéraient actuellement encore trop élevés pour les catégories les plus modestes. De plus, il devenait nécessaire de les adapter aux évolutions actuelles des modes de travail et de vie, notamment temps partiels non choisis, horaires variables. Aussi, il a été décidé d’une tarification plus souple répondant aux besoins des familles pour la restauration scolaire et la garderie périscolaire, en fonction du quotient familial.
Pour les deux services un tarif minimum sera appliqué pour les familles ayant un quotient familial inférieur ou égal à 500 € et un tarif maximum pour les familles ayant un quotient supérieur ou égal à 1900 €. Ainsi, pour la restauration, le prix du repas sera de 0,80 € pour les familles ayant un quotient inférieur ou égal à 500 € et, au maximum, de 6,40 € pour les familles ayant un quotient familial supérieur ou égal à 1900 €. Entre ces deux montants (minimum et maximum) de quotient familial, un tarif progressif en fonction du quotient familial est appliqué. Pour le périscolaire, le tarif sera dorénavant de 0,30 € pour les familles ayant un quotient familial inférieur ou égal à 500 €, et de 2,40 € pour les familles ayant un quotient familial supérieur ou égal à 1900 €.
Environ 60% des familles vont payer moins qu'avant grâce à cette mesure, dont le coût sera pris en charge par le budget communal.
C’était une volonté de la municipalité de revoir ces quotients dans le but de faciliter l’accès à aux services de restauration et de périscolaire pour les familles les plus modestes, de faire mettre en œuvre de la solidarité sociale. Voilà chose faite.
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