Pierre,Annie,Alain,Patricia,Joël et Claude avec le sourire.
dimanche 28 février 2010
les copains au travail...
Pierre,Annie,Alain,Patricia,Joël et Claude avec le sourire.
Le PCF s’inscrit dans une démarche unitaire pour sauver notre système de retraite
Allant au devant des désirs du MEDEF, Nicolas Sarkozy, a décidé de briser le système de retraite de la France. Ni le départ à la retraite après 60 ans, ni la baisse du niveau des pensions, ne peuvent faire l’objet de négociation avec le gouvernement et le patronat. C’est le système social français fondé sur la solidarité nationale qui est en cause.
Toutes les forces progressistes doivent s’unir pour arrêter Sarkozy.
Le Parti communiste français sera de toutes les initiatives de large rassemblement visant à faire naître un mouvement populaire capable de gagner.
C’est pourquoi, le Parti Communiste Français s’inscrit naturellement dans la démarche unitaire proposée notamment par ATTAC et la Fondation Copernic avec l’objectif de rassembler toutes les organisations syndicales, les associations avec le soutien des formations politiques de gauche.
Toutes les forces progressistes doivent s’unir pour arrêter Sarkozy.
Le Parti communiste français sera de toutes les initiatives de large rassemblement visant à faire naître un mouvement populaire capable de gagner.
C’est pourquoi, le Parti Communiste Français s’inscrit naturellement dans la démarche unitaire proposée notamment par ATTAC et la Fondation Copernic avec l’objectif de rassembler toutes les organisations syndicales, les associations avec le soutien des formations politiques de gauche.
samedi 27 février 2010
Fin des expulsions : Appel à manifester le 13 mars 2010
Le lundi 15 mars, la trêve hivernale des expulsions locatives, débutée le 1er novembre, sera terminée.
Une échéance contre laquelle le Réseau stop aux expulsions de logement (RESEL) organise deux jours plus tôt, le samedi 13 mars, une manifestation nationale pour demander un moratoire des expulsions, qui constituent, pour les organisations membres du RESEL, un "scandale permanent" et l’"expression d’une société violente qui n’hésite pas à enfoncer les plus pauvres".
Dans le contexte actuel de crise économique et sociale, la reprise des procédures d’expulsions va toucher un nombre croissant de familles, ont en effet dénoncé, jeudi 25 février devant la presse, les représentants des organisations co-fondatrices du RESEL en juin dernier, la Confédération syndicale des familles (CSF), la Confédération nationale du logement (CNL) et l’association Droit au logement (DAL).
Appel du RESEL :
POUR L’ARRÊT DES EXPULSIONS,
POUR LA CRÉATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
CONTRE LE LOGEMENT CHER
Le 15 mars, qui marque la fin de la trêve hivernale et le retour des expulsions, risque cette année d’être dramatique pour un nombre croissant de personnes. Avec la crise, la montée du chômage et les effets de la loi Boutin – qui a réduit par trois les délais d’expulsion – davantage de locataires sont menacés, alors que les loyers et les charges ont partout atteint des niveaux historiques. Demain l’huissier peut frapper à n’importe quelle porte, locataire, accédant, occupant précaire ...
La flambée des loyers, de l’immobilier, et des charges, y compris en HLM, conjuguées à la baisse des revenus, a rendu difficile voire impossible l’accès à un logement stable pour les familles populaires, les salariés modestes, les jeunes, les précaires, les personnes vulnérables.
La cherté du logement réduit le pouvoir d’achat des ménages, voire les précarise. L’offre de logements à loyer abordable est très nettement insuffisante. Les formes d’habitat précaire se développent, les marchands de sommeil s’enrichissent, la crise du logement s’étend.
En 2010, le budget de l’Etat en faveur du logement social est en baisse. Le gouvernement ne tient pas ses engagements. De nombreuses familles sont expulsées sur autorisation de certaines Préfectures, alors qu’elles doivent les reloger en vertu de la loi DALO (droit au logement opposable de 2007). La loi Boutin a encore restreint les droits des locataires (entorses au droit au maintien dans les lieux), tandis que les nouvelles « Conventions d’utilité sociale » organisent la marchandisation du parc HLM.
La nouvelle « Garantie des risques locatifs », vantée par le gouvernement, ne s’accompagne d’aucune mesure en faveur d’un encadrement des loyers et ne s’attaque donc pas au cœur du problème. Rien n’est fait pour encadrer le marché, décourager la spéculation et la vacance des logements, et faire reculer la crise du logement.
Dans ce contexte, nous exigeons :
· Un moratoire sur les expulsions locatives ;
· Le droit à un logement stable, au lieu de la précarisation des locataires ;
· L’encadrement des loyers et des charges, la taxation de la spéculation immobilière, pour rendre le logement accessible à tous ;
· La réalisation massive de vrais logements sociaux ;
· L’application de la loi de réquisition ;
· Le refus de la marchandisation du logement social et l’abrogation de la loi Boutin.
Une échéance contre laquelle le Réseau stop aux expulsions de logement (RESEL) organise deux jours plus tôt, le samedi 13 mars, une manifestation nationale pour demander un moratoire des expulsions, qui constituent, pour les organisations membres du RESEL, un "scandale permanent" et l’"expression d’une société violente qui n’hésite pas à enfoncer les plus pauvres".
Dans le contexte actuel de crise économique et sociale, la reprise des procédures d’expulsions va toucher un nombre croissant de familles, ont en effet dénoncé, jeudi 25 février devant la presse, les représentants des organisations co-fondatrices du RESEL en juin dernier, la Confédération syndicale des familles (CSF), la Confédération nationale du logement (CNL) et l’association Droit au logement (DAL).
Appel du RESEL :
POUR L’ARRÊT DES EXPULSIONS,
POUR LA CRÉATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
CONTRE LE LOGEMENT CHER
Le 15 mars, qui marque la fin de la trêve hivernale et le retour des expulsions, risque cette année d’être dramatique pour un nombre croissant de personnes. Avec la crise, la montée du chômage et les effets de la loi Boutin – qui a réduit par trois les délais d’expulsion – davantage de locataires sont menacés, alors que les loyers et les charges ont partout atteint des niveaux historiques. Demain l’huissier peut frapper à n’importe quelle porte, locataire, accédant, occupant précaire ...
La flambée des loyers, de l’immobilier, et des charges, y compris en HLM, conjuguées à la baisse des revenus, a rendu difficile voire impossible l’accès à un logement stable pour les familles populaires, les salariés modestes, les jeunes, les précaires, les personnes vulnérables.
La cherté du logement réduit le pouvoir d’achat des ménages, voire les précarise. L’offre de logements à loyer abordable est très nettement insuffisante. Les formes d’habitat précaire se développent, les marchands de sommeil s’enrichissent, la crise du logement s’étend.
En 2010, le budget de l’Etat en faveur du logement social est en baisse. Le gouvernement ne tient pas ses engagements. De nombreuses familles sont expulsées sur autorisation de certaines Préfectures, alors qu’elles doivent les reloger en vertu de la loi DALO (droit au logement opposable de 2007). La loi Boutin a encore restreint les droits des locataires (entorses au droit au maintien dans les lieux), tandis que les nouvelles « Conventions d’utilité sociale » organisent la marchandisation du parc HLM.
La nouvelle « Garantie des risques locatifs », vantée par le gouvernement, ne s’accompagne d’aucune mesure en faveur d’un encadrement des loyers et ne s’attaque donc pas au cœur du problème. Rien n’est fait pour encadrer le marché, décourager la spéculation et la vacance des logements, et faire reculer la crise du logement.
Dans ce contexte, nous exigeons :
· Un moratoire sur les expulsions locatives ;
· Le droit à un logement stable, au lieu de la précarisation des locataires ;
· L’encadrement des loyers et des charges, la taxation de la spéculation immobilière, pour rendre le logement accessible à tous ;
· La réalisation massive de vrais logements sociaux ;
· L’application de la loi de réquisition ;
· Le refus de la marchandisation du logement social et l’abrogation de la loi Boutin.
La campagne prend son essor .
Cher(e)s ami(e)s,
La conf de presse du collectif d'engagement citoyen était passionnante . Le DL en a fait un (petit) compte-rendu . L'initiative avec les Cater a été positive , même si on aurait pu espérer plus de participation des Cater . FR3 est venu . Il faut remercier Pierre Picaretta pour le boulot accompli, qui n'est pas fini . Cela fait évènement dans la boîte et la campagne y continue .
Tout est fait pour dissuader les gens d'aller voter . Mais dès lors qu'on engage le dialogue et qu'on argumente sur l'importance d'un bon score de notre liste au premier tour, nous gagnons des voix .
De nombreuses initiatives se tiennent un peu partout , je ne peux évidemment pas les citer toutes .
Les deux prochaines marquantes seront la rencontre du 4 mars à la chaufferie avec les habitants des quartiers populaires et le meeting régional du 9 mars à Lyon .
La rencontre du 4 est l'occasion d'engager le dialogue dans les quartiers . Ce matin présence remarquée au marché de l'abbaye .
A Teisseire , demain, porte-à porte , rdv à 10h devant le centre social, et lundi à 16h15 devant les écoles Ferry et jean Racine .Il y a bien sûr d'autres RDV dans l'agglo .
A noter : 2 pages ds l'huma du 4 sur la campagne en Isère . Une diffusion sera organisée .
Le meeting du 9 mars sera un moment fort de la campagne en Rhône-Alpes .
Les quinze derniers jours vont être décisifs, un bon résultat est à notre portée, il dépend de nous toutes et de nous tous .
Tous ensemble, amplifions la campagne , pour créer une dynamique et lever un espoir à gauche .
Bien fraternellement .
François AUGUSTE
La conf de presse du collectif d'engagement citoyen était passionnante . Le DL en a fait un (petit) compte-rendu . L'initiative avec les Cater a été positive , même si on aurait pu espérer plus de participation des Cater . FR3 est venu . Il faut remercier Pierre Picaretta pour le boulot accompli, qui n'est pas fini . Cela fait évènement dans la boîte et la campagne y continue .
Tout est fait pour dissuader les gens d'aller voter . Mais dès lors qu'on engage le dialogue et qu'on argumente sur l'importance d'un bon score de notre liste au premier tour, nous gagnons des voix .
De nombreuses initiatives se tiennent un peu partout , je ne peux évidemment pas les citer toutes .
Les deux prochaines marquantes seront la rencontre du 4 mars à la chaufferie avec les habitants des quartiers populaires et le meeting régional du 9 mars à Lyon .
La rencontre du 4 est l'occasion d'engager le dialogue dans les quartiers . Ce matin présence remarquée au marché de l'abbaye .
A Teisseire , demain, porte-à porte , rdv à 10h devant le centre social, et lundi à 16h15 devant les écoles Ferry et jean Racine .Il y a bien sûr d'autres RDV dans l'agglo .
A noter : 2 pages ds l'huma du 4 sur la campagne en Isère . Une diffusion sera organisée .
Le meeting du 9 mars sera un moment fort de la campagne en Rhône-Alpes .
Les quinze derniers jours vont être décisifs, un bon résultat est à notre portée, il dépend de nous toutes et de nous tous .
Tous ensemble, amplifions la campagne , pour créer une dynamique et lever un espoir à gauche .
Bien fraternellement .
François AUGUSTE
vendredi 26 février 2010
Un million de retraités vivent sous le seuil de pauvreté
Par le groupe CRC-SPG / 24 février 2010
Entre 1996 et 2006, les 10% de salaires les plus faibles n’ont progressé que de 131 €, alors que dans le même temps les dividendes versés aux actionnaires sont passés de 7 à 16%. Cette politique, qui préfère la spéculation au travail, génère licenciements, délocalisations, tassement des salaires et des retraites, avec comme conséquence une véritable paupérisation des retraités dont près de 1 million d’entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté, c’est-à-dire 817 euros.
Pour les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG, en la personne de Guy FISCHER – Sénateur du rhône, Vice président du Sénat – « les gouvernements sont responsables de cette situation, pour avoir refusé de prendre les mesures permettant le maintien de l’emploi, et pour avoir accordé aux entreprises des exonérations de cotisations sociales non justifiées et non compensées, particulièrement sur les bas salaires, créant de véritable trappes à précarité ».
Face à cette situation inaceptable, qui risque de s’aggraver du fait de l’explosion du chômage, particulièrement pour les salariés les plus âgés, et des difficultés toujours plus grandes pour les jeunes d’accéder à un premier emploi correctement rémunéré, il est temps d’agir ! Et ce ne sont pas les mesures avancées par le Président de la République : retard de l’âge légal de départ à la retraite, modification du régime de pensions des fonctionnaires ou recours à la capitalisation par le biais de l’épargne retraite qui y suffiront. Ces propositions font toutes supporter les efforts à faire par ceux-là mêmes qui contribuent déjà le plus au système, les salariés.
A l’opposé de ces mesures, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG rappellent que l’enjeu des retraites est avant tout une question d’emploi et de répartition des richesses. Ils entendent profiter du débat parlementaire à venir pour faire la démonstration qu’il est aujourd’hui possible de garantir l’avenir de notre système de retraite par répartition et l’ensemble de notre régime de protection sociale, en prenant les mesures nécessaires, à commencer par la taxation des revenus financiers et la modification de l’assiette de cotisations.
Entre 1996 et 2006, les 10% de salaires les plus faibles n’ont progressé que de 131 €, alors que dans le même temps les dividendes versés aux actionnaires sont passés de 7 à 16%. Cette politique, qui préfère la spéculation au travail, génère licenciements, délocalisations, tassement des salaires et des retraites, avec comme conséquence une véritable paupérisation des retraités dont près de 1 million d’entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté, c’est-à-dire 817 euros.
Pour les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG, en la personne de Guy FISCHER – Sénateur du rhône, Vice président du Sénat – « les gouvernements sont responsables de cette situation, pour avoir refusé de prendre les mesures permettant le maintien de l’emploi, et pour avoir accordé aux entreprises des exonérations de cotisations sociales non justifiées et non compensées, particulièrement sur les bas salaires, créant de véritable trappes à précarité ».
Face à cette situation inaceptable, qui risque de s’aggraver du fait de l’explosion du chômage, particulièrement pour les salariés les plus âgés, et des difficultés toujours plus grandes pour les jeunes d’accéder à un premier emploi correctement rémunéré, il est temps d’agir ! Et ce ne sont pas les mesures avancées par le Président de la République : retard de l’âge légal de départ à la retraite, modification du régime de pensions des fonctionnaires ou recours à la capitalisation par le biais de l’épargne retraite qui y suffiront. Ces propositions font toutes supporter les efforts à faire par ceux-là mêmes qui contribuent déjà le plus au système, les salariés.
A l’opposé de ces mesures, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG rappellent que l’enjeu des retraites est avant tout une question d’emploi et de répartition des richesses. Ils entendent profiter du débat parlementaire à venir pour faire la démonstration qu’il est aujourd’hui possible de garantir l’avenir de notre système de retraite par répartition et l’ensemble de notre régime de protection sociale, en prenant les mesures nécessaires, à commencer par la taxation des revenus financiers et la modification de l’assiette de cotisations.
jeudi 25 février 2010
INTERVIEW ANNIE DAVID
« J'aime bien l'idée d'une femme présidente »
Elle le dit elle-même : « Je ne suis la plus médiatisée des personnalités politiques de l'Isère », même si elle siège depuis 2001 au Sénat. Membre du Parti communiste, elle assure aussi ne pas être « très appareil politique » et avoir toujours gardé son franc-parler. « Je suis comme ça, assez directe. » Et elle restera, « comme ça », tout au long de cette interview décalée. Alors qui est Annie David ?
Vos premières actions militantes ?
« Mes parents étaient des militants communistes, alors j'ai très tôt entendu parler politique. Je collais des affiches avec eux. On faisait ça le soir, ce qui donnait au geste un petit côté clandestin. J'adorais ! »
Votre premier souvenir politique ?
« J'en ai un, mais c'est une défaite. Mais c'est quand même mon premier souvenir politique. C'était en 1995 lors des municipales à Villard-Bonnot. C'est à ce moment-là que j'ai pris ma carte au Parti communiste français. J'ai toujours été militante et au cœur des luttes syndicales. Mais ce n'est qu'en 95 que j'ai vraiment compris combien il était important d'adhérer à un parti pour donner du poids aux idées. »
Votre pire souvenir politique ?
« La dernière présidentielle et le score de mon parti. J'avais de la peine pour mes camarades et j'étais abattue de voir que nos idées n'avaient pas été comprises. Oui, dans ces moments-là, on pleure. Pas en public, mais on pleure. »
Votre meilleur souvenir politique ?
« Mon élection au Sénat en 2001. Une journée surréaliste. Le dépouillement, le préfet qui annonce mon nom, et je réalise que je suis sénatrice. Le lendemain, comme j'étais encore salariée, je vais au bureau et mon patron me dit en rigolant : "Tiens j'ai entendu à la radio qu'une Annie David vient d'être élue sénatrice". Je revois ses yeux quand il a compris que c'était moi, cette Annie David ! »
Votre plus grande honte en politique ?
« Ma plus grande honte serait d'apprendre la trahison d'un camarade, d'apprendre qu'il a fait des choses contraires à nos valeurs. Donc, non, je ne vois pas. »
Et le passé du PC ?
« Vous voulez dire en Russie ? On nous le ressort toujours. Mais je ne peux pas avoir honte de ce qui s'est fait sous Staline, car non seulement je ne cautionne pas ses actions mais encore je ne m'identifie pas du tout à sa politique. Ce n'est pas du tout le communisme que je défends... C'est comme si vous demandiez à un militant de l'UMP de s'excuser pour Pinochet ! »
Etre une femme en politique ?
« C'est plus difficile ! Nous n'avons pas le droit à l'erreur. Une femme sera très vite taxée d'incompétente. Pourtant les femmes politiques, les femmes en général d'ailleurs, ont un atout considérable, celui d'être ancrée dans la vie quotidienne. »
Dans un autre parti, qui appréciez-vous et qui détestez-vous ?
« Celui qui représente ce que je déteste le plus en ce moment, c'est Besson. Ce qu'il est capable de faire contre les demandeurs d'asile, non, je ne peux pas. Et celui que j'apprécie ? Je dirais Dupont-Aignan. Je ne suis pas d'accord avec lui, mais j'aime bien sa démarche. Il va jusqu'au bout de ses convictions, sans se renier, même si cela le marginalise. »
Votre avenir en politique ?
« Si les conditions sont réunies, pourquoi pas continuer ce que j'ai commencé au Sénat ? »
Qui sera le président en 2012 ?
« Pas Sarkozy ! Et si on arrive à rassembler la gauche, ce sera la gauche ! On parle beaucoup de Martine Aubry. Pourquoi pas ? J'aime bien l'idée d'une femme présidente. »
REPÈRES
Une militante devenue sénatrice
Annie David est née le 17 janvier 1963 à La Tronche.
Elle est mariée et mère d'une fille de 23 ans et d'un fils de 20 ans.
Études : BEP sanitaire et social
Parcours pro : acheteuse en informatique
Parcours politique : carte au PCF. Elle est conseillère municipale de Villard-Bonnod.
Sénat : elle est sénatrice de l'Isère depuis 2001, en charge de la vice-présidente de la commission des affaires sociales.
Elle le dit elle-même : « Je ne suis la plus médiatisée des personnalités politiques de l'Isère », même si elle siège depuis 2001 au Sénat. Membre du Parti communiste, elle assure aussi ne pas être « très appareil politique » et avoir toujours gardé son franc-parler. « Je suis comme ça, assez directe. » Et elle restera, « comme ça », tout au long de cette interview décalée. Alors qui est Annie David ?
Vos premières actions militantes ?
« Mes parents étaient des militants communistes, alors j'ai très tôt entendu parler politique. Je collais des affiches avec eux. On faisait ça le soir, ce qui donnait au geste un petit côté clandestin. J'adorais ! »
Votre premier souvenir politique ?
« J'en ai un, mais c'est une défaite. Mais c'est quand même mon premier souvenir politique. C'était en 1995 lors des municipales à Villard-Bonnot. C'est à ce moment-là que j'ai pris ma carte au Parti communiste français. J'ai toujours été militante et au cœur des luttes syndicales. Mais ce n'est qu'en 95 que j'ai vraiment compris combien il était important d'adhérer à un parti pour donner du poids aux idées. »
Votre pire souvenir politique ?
« La dernière présidentielle et le score de mon parti. J'avais de la peine pour mes camarades et j'étais abattue de voir que nos idées n'avaient pas été comprises. Oui, dans ces moments-là, on pleure. Pas en public, mais on pleure. »
Votre meilleur souvenir politique ?
« Mon élection au Sénat en 2001. Une journée surréaliste. Le dépouillement, le préfet qui annonce mon nom, et je réalise que je suis sénatrice. Le lendemain, comme j'étais encore salariée, je vais au bureau et mon patron me dit en rigolant : "Tiens j'ai entendu à la radio qu'une Annie David vient d'être élue sénatrice". Je revois ses yeux quand il a compris que c'était moi, cette Annie David ! »
Votre plus grande honte en politique ?
« Ma plus grande honte serait d'apprendre la trahison d'un camarade, d'apprendre qu'il a fait des choses contraires à nos valeurs. Donc, non, je ne vois pas. »
Et le passé du PC ?
« Vous voulez dire en Russie ? On nous le ressort toujours. Mais je ne peux pas avoir honte de ce qui s'est fait sous Staline, car non seulement je ne cautionne pas ses actions mais encore je ne m'identifie pas du tout à sa politique. Ce n'est pas du tout le communisme que je défends... C'est comme si vous demandiez à un militant de l'UMP de s'excuser pour Pinochet ! »
Etre une femme en politique ?
« C'est plus difficile ! Nous n'avons pas le droit à l'erreur. Une femme sera très vite taxée d'incompétente. Pourtant les femmes politiques, les femmes en général d'ailleurs, ont un atout considérable, celui d'être ancrée dans la vie quotidienne. »
Dans un autre parti, qui appréciez-vous et qui détestez-vous ?
« Celui qui représente ce que je déteste le plus en ce moment, c'est Besson. Ce qu'il est capable de faire contre les demandeurs d'asile, non, je ne peux pas. Et celui que j'apprécie ? Je dirais Dupont-Aignan. Je ne suis pas d'accord avec lui, mais j'aime bien sa démarche. Il va jusqu'au bout de ses convictions, sans se renier, même si cela le marginalise. »
Votre avenir en politique ?
« Si les conditions sont réunies, pourquoi pas continuer ce que j'ai commencé au Sénat ? »
Qui sera le président en 2012 ?
« Pas Sarkozy ! Et si on arrive à rassembler la gauche, ce sera la gauche ! On parle beaucoup de Martine Aubry. Pourquoi pas ? J'aime bien l'idée d'une femme présidente. »
REPÈRES
Une militante devenue sénatrice
Annie David est née le 17 janvier 1963 à La Tronche.
Elle est mariée et mère d'une fille de 23 ans et d'un fils de 20 ans.
Études : BEP sanitaire et social
Parcours pro : acheteuse en informatique
Parcours politique : carte au PCF. Elle est conseillère municipale de Villard-Bonnod.
Sénat : elle est sénatrice de l'Isère depuis 2001, en charge de la vice-présidente de la commission des affaires sociales.
mercredi 24 février 2010
mardi 23 février 2010
Retraites:68%des francais désavouent Sarkozy
D’après notre sondage exclusif CSA-L’Humanité, 65 % des Français sont prêts à soutenir la journée de mobilisation du 23 mars décidée par les syndicats, ils font plus confiance aux syndicats qu’au gouvernement et au Medef pour trouver des solutions.
il est temps que la droite se prenne une bonne gauche.
Ces élections régionales sont cruciales. C’est l’unique rendez-vous électoral de grande ampleur avant 2012. Nicolas Sarkozy et sa bande du Fouquet’s le savent bien. Eux vont aller voter en famille le 14 mars ! Ils savent que mettre un bulletin dans l’urne, c’est protéger leur bande, c’est défendre leur pouvoir et leur fortune ! C’est le moment de rassembler nos forces et de leur mettre une bonne gauche.
lundi 22 février 2010
Calendrier des réunions publiques et rencontres en Isère
Liste « Ensemble pour des régions à gauche »
Lundi 22 février
- St. Jean-de-Bournay à 18h, avec Mireille Ronzon et William Jacquet
- Bourg d'Oisans à 19h salle polyvalente de la Mairie avec Elisa Martin et François Auguste
- Villeneuve de Grenoble à 20h, salle 150, gal. de l’Arlequin, avec Isabelle Métral, Jacques Faure, Mariano Bona
Mardi 23 février à Vizille à 20h30, salle de la mairie, avec Elisa Martin, Isabelle Métral, Patrice Voir, Armand Creus et Serge Gros
Mercredi 24 février
- Villeneuve de Grenoble à 20h, salle Polyvalente, galerie des Baladins, avec Isabelle Métral, Françoise Raynaud, Jacques Faure, Mariano Bona
- Villefontaine à 20h30 salle Daniel Balavoine avec Elisa Martin, François Auguste, Thierry Monchatre et Armand Creus
Vendredi 26 février
- Grenoble à 14h30, au local du Comité d’Entreprise de Caterpillar, rencontre avec des salariés, à l'initiative de salariés de Caterpillar, avec Marie-Christine Vergiat, Annie David, Françoise Raynaud, François Auguste, Jacques Faure, Mariano Bona, …
- Heyrieux à 18h avec William Jacquet et Mireille Ronzon
Lundi 1er mars, 18h, salle Millet à Grenoble, réunion sur le thème des transports dans la Région
Mardi 2 mars
- Allemont à 18h30, mairie, avec Isabelle Métral, Gérard Darcueil, Claude Roussilhe
- Bourgoin-Jallieu à 20h, grande salle banalisée avec Elisa Martin, François Auguste, Thierry Monchatre et Armand Creus
Mercredi 3 mars
- St. Égrève à 19h30, espace Visancourt
- Meylan à 20h30, salle des Buclos avec François Auguste, A. Dontaine, Noëlle Thorent et Claude Roussilhe
Jeudi 4 mars
- Grenoble à 20h, La Chaufferie (98, rue Léon-Jouhaux), collectif d’engagement citoyen, réunion publique avec Elisa Martin, Françoise Raynaud, François Auguste, Mariano Bona, Armand Creus, …
- St. Martin-de-Clelles, 20h30 avec Isabelle Métral et Alain Dontaine
- Seyssins à 18h30, salle Condorcet
- Réunion-débat à Ève, campus de St Martin d'Hères, 12h, débat entre les têtes de listes iséroises
Vendredi 5 mars
- Pontcharra à 20h, salle des mariages » de la mairie avec Annie David, Alain Dontaine, Claude Roussilhe, Noëlle Thorent, Jacques Faure
- Pont-de-Beauvoisin à 18h, mairie avec Isabelle Métral et François Auguste
Lundi 8 mars
- St Sauveur à 18h, salle le Salvérien avec François Auguste, Françoise Reynaud
- Susville à 18h30, salle du conseil municipal avec Patrice Voir
Mardi 9 mars
- Lyon à 19h30, meeting régional avec Marie-George Buffet, Jean-Luc Mélenchon, Christian Piquet et les porte-parole des organisations constitutives des listes Ensemble
- Vif à 20h30 à la Maison des associations avec Annie David
Mercredi 10 mars
- Bourgoin-Jallieu à 20h30, salle Liné à Champfleuri, collectif d’engagement citoyen avec François Auguste, Françoise Raynaud, Elisa Martin
- Vienne 20h, salle des fêtes avec Elisa Martin, Mireille Ronzon, Patrice Voir, Armand Creus et William Jacquet
- Voreppe à 18h30
- Pont de Claix avec Annie David, Mariano Bona, Jacques Faure, Alain Dontaine
Vendredi 12 mars
- Roussillon, 18h30, Sémaphore avec Mireille Ronzon, François Auguste, William Jacquet et André Mondange
Lundi 22 février
- St. Jean-de-Bournay à 18h, avec Mireille Ronzon et William Jacquet
- Bourg d'Oisans à 19h salle polyvalente de la Mairie avec Elisa Martin et François Auguste
- Villeneuve de Grenoble à 20h, salle 150, gal. de l’Arlequin, avec Isabelle Métral, Jacques Faure, Mariano Bona
Mardi 23 février à Vizille à 20h30, salle de la mairie, avec Elisa Martin, Isabelle Métral, Patrice Voir, Armand Creus et Serge Gros
Mercredi 24 février
- Villeneuve de Grenoble à 20h, salle Polyvalente, galerie des Baladins, avec Isabelle Métral, Françoise Raynaud, Jacques Faure, Mariano Bona
- Villefontaine à 20h30 salle Daniel Balavoine avec Elisa Martin, François Auguste, Thierry Monchatre et Armand Creus
Vendredi 26 février
- Grenoble à 14h30, au local du Comité d’Entreprise de Caterpillar, rencontre avec des salariés, à l'initiative de salariés de Caterpillar, avec Marie-Christine Vergiat, Annie David, Françoise Raynaud, François Auguste, Jacques Faure, Mariano Bona, …
- Heyrieux à 18h avec William Jacquet et Mireille Ronzon
Lundi 1er mars, 18h, salle Millet à Grenoble, réunion sur le thème des transports dans la Région
Mardi 2 mars
- Allemont à 18h30, mairie, avec Isabelle Métral, Gérard Darcueil, Claude Roussilhe
- Bourgoin-Jallieu à 20h, grande salle banalisée avec Elisa Martin, François Auguste, Thierry Monchatre et Armand Creus
Mercredi 3 mars
- St. Égrève à 19h30, espace Visancourt
- Meylan à 20h30, salle des Buclos avec François Auguste, A. Dontaine, Noëlle Thorent et Claude Roussilhe
Jeudi 4 mars
- Grenoble à 20h, La Chaufferie (98, rue Léon-Jouhaux), collectif d’engagement citoyen, réunion publique avec Elisa Martin, Françoise Raynaud, François Auguste, Mariano Bona, Armand Creus, …
- St. Martin-de-Clelles, 20h30 avec Isabelle Métral et Alain Dontaine
- Seyssins à 18h30, salle Condorcet
- Réunion-débat à Ève, campus de St Martin d'Hères, 12h, débat entre les têtes de listes iséroises
Vendredi 5 mars
- Pontcharra à 20h, salle des mariages » de la mairie avec Annie David, Alain Dontaine, Claude Roussilhe, Noëlle Thorent, Jacques Faure
- Pont-de-Beauvoisin à 18h, mairie avec Isabelle Métral et François Auguste
Lundi 8 mars
- St Sauveur à 18h, salle le Salvérien avec François Auguste, Françoise Reynaud
- Susville à 18h30, salle du conseil municipal avec Patrice Voir
Mardi 9 mars
- Lyon à 19h30, meeting régional avec Marie-George Buffet, Jean-Luc Mélenchon, Christian Piquet et les porte-parole des organisations constitutives des listes Ensemble
- Vif à 20h30 à la Maison des associations avec Annie David
Mercredi 10 mars
- Bourgoin-Jallieu à 20h30, salle Liné à Champfleuri, collectif d’engagement citoyen avec François Auguste, Françoise Raynaud, Elisa Martin
- Vienne 20h, salle des fêtes avec Elisa Martin, Mireille Ronzon, Patrice Voir, Armand Creus et William Jacquet
- Voreppe à 18h30
- Pont de Claix avec Annie David, Mariano Bona, Jacques Faure, Alain Dontaine
Vendredi 12 mars
- Roussillon, 18h30, Sémaphore avec Mireille Ronzon, François Auguste, William Jacquet et André Mondange
Les élus de l'ADECR en campagne pour le vote Front de Gauche.
Les élus de l'ADECR Grésivaudan seront sur le marchés de Crolles dimanche 28/02/2010 pour une diffusion du 4 pages régionnal avec des candidats.
La grève paralyse les six raffineries françaises du groupe Total
La CGT a claqué la porte des discussions avec la direction de Total dimanche soir, elle a appelé à "durcir" la grève qui paralyse les six raffineries du groupe depuis trois jours. Au coeur du conflit : l'avenir de la raffinerie de Dunkerque, menacée de fermeture.
"Les négociations sont rompues. Le durcissement du conflit avec élargissement aux autres groupes pétroliers est maintenant d'actualité. Nous allons appeler les salariés à durcir le mouvement", a déclaré le coordinateur CGT de Total, Charles Foulard avant de quitter le siège du groupe à La Défense. Des assemblées générales devaient avoir lieu lundi dans les sites touchés par le mouvement.
"La direction en est restée à une simple proposition de participation à des tables rondes, sur Dunkerque et nationale, sans aucune garantie pour le reste de nos revendications" concernant l'avenir du raffinage en France, a-t-il dénoncé. "Lorsque les pompes seront à sec et les citoyens seront à pied, M. Sarkozy, malgré les élections régionales, il faudra bien qu'il bouge", a-t-il lancé, interpellant le président de la République.
De son côté, la direction a confirmé aux journalistes avoir proposé "prioritairement des engagements d'emploi" sur le site industriel de Dunkerque pour les salariés de la raffinerie menacée de fermeture et plus largement "à l'intérieur du groupe". La direction a dit également avoir proposé deux tables rondes, l'une sur "le raffinage en France et en Europe" et l'autre sur "le raffinage dunkerquois".
"Les négociations sont rompues. Le durcissement du conflit avec élargissement aux autres groupes pétroliers est maintenant d'actualité. Nous allons appeler les salariés à durcir le mouvement", a déclaré le coordinateur CGT de Total, Charles Foulard avant de quitter le siège du groupe à La Défense. Des assemblées générales devaient avoir lieu lundi dans les sites touchés par le mouvement.
"La direction en est restée à une simple proposition de participation à des tables rondes, sur Dunkerque et nationale, sans aucune garantie pour le reste de nos revendications" concernant l'avenir du raffinage en France, a-t-il dénoncé. "Lorsque les pompes seront à sec et les citoyens seront à pied, M. Sarkozy, malgré les élections régionales, il faudra bien qu'il bouge", a-t-il lancé, interpellant le président de la République.
De son côté, la direction a confirmé aux journalistes avoir proposé "prioritairement des engagements d'emploi" sur le site industriel de Dunkerque pour les salariés de la raffinerie menacée de fermeture et plus largement "à l'intérieur du groupe". La direction a dit également avoir proposé deux tables rondes, l'une sur "le raffinage en France et en Europe" et l'autre sur "le raffinage dunkerquois".
dimanche 21 février 2010
NÉGOCIATIONS SOUS TENSION CHEZ TOTAL
Après 4 jours de grève, paralysant peu à peu les raffineries, le groupe pétrolier a engagé des discussions avec les syndicats. Le ministre de l’Industrie, qui a reçu le PDG, a pris acte du projet de Total d’arrêter le raffinage à Dunkerque.
Des centaines d’emplois, l’avenir d’un site industriel et de toute une branche d’activité et, en dernière instance, une part de l’indépendance énergétique du pays. Ce sont tous ces enjeux qu’en quelques jours de grève, les salariés des raffineries de Total ont propulsés au premier plan de l’actualité politique, économique et sociale, plaçant la direction de ce groupe tout puissant ainsi que le gouvernement sur la défensive.
Samedi, quarante-huit heures après le début de la grève « illimitée », Total annonçait aux syndicats qu’une réunion de négociation aurait lieu dimanche. Et dans la foulée, le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, faisait savoir qu’il recevrait, dimanche soir, le PDG du groupe, Christophe de Margerie. La puissance du mouvement pouvait difficilement, il est vrai, laisser indifférent. Sur les six raffineries que compte Total dans l’Hexagone, ainsi que dans une quinzaine de dépôts, la grève était suivie à environ 80 %, et entraînait l’arrêt progressif d’installations qui assurent la moitié de l’approvisionnement des stations-service françaises. S’il devait se poursuivre, le mouvement pourrait entraîner une pénurie d’essence, à plus ou moins court terme : elle pourrait être « à l’ordre du jour » dès le début de la semaine, selon la CGT, « après dix à vingt jours », selon l’Union française des industries pétrolières qui met en avant le nombre de dépôts de produits pétroliers (219 dans le pays), qui, même s’ils ne sont plus alimentés par les raffineries, peuvent continuer à fournir les stations-service.
Mobilisés initialement en solidarité avec leurs collègues de la raffinerie des Flandres, à Dunkerque, menacée de fermeture, les grévistes manifestent aussi leur inquiétude pour l’ensemble de l’activité de raffinage, qui souffre, aux yeux des groupes pétroliers, d’un trop faible niveau de rentabilité financière. Le PDG de Total tente de les rassurer : « Si nous devions arrêter cette activité (à Dunkerque — NDLR), nous nous sommes engagés à maintenir le site en activité et à reclasser les salariés sans aucun licenciement », déclarait au Journal du dimanche Christophe de Margerie, en promettant également de « traiter la question des entreprises sous-traitantes, qui représentent 260 emplois à temps plein » dans le Dunkerquois. Et le PDG de poursuivre : « Nous n’avons aucun projet de fermeture ou de cession de nos autres cinq autres raffineries en France. Je le redis avec force, le raffinage est et reste au cœur des activités de Total. »
Un discours accueilli avec beaucoup de scepticisme du côté des syndicats. Éric Sellini, délégué syndical central de la CGT, premier syndicat du groupe, évoque un « problème de confiance ». « Il y a un an, on nous avait consultés sur la stratégie du groupe pour le raffinage. Sans rien nous dire des intentions de la direction concernant la raffinerie de Dunkerque… » Charles Foulard, coordinateur des syndicats CGT, de son côté, fait valoir que Total lui-même, dans une récente publication sur ses « perspectives », « envisage une réduction de près de 20 % de la capacité de raffinage mondiale du groupe » entre 2007 et 2011. L’argument, avancé par la direction, de la baisse de la demande, ne suffit pas à justifier les choix du groupe, aux yeux de la CGT, pour qui, dans cette affaire, la question de l’indépendance énergétique est posée. « S’il s’avère que la France a une capacité de raffinage qui va diminuant pour des raisons de rentabilité financière, cela veut dire que notre pays sera plus dépendant », déclarait hier Bernard Thibault. Dans la négociation d’hier, la CGT a réclamé la tenue d’une « table ronde sur Dunkerque pour la pérennité du site des Flandres et du bassin d’emploi dunkerquois », ainsi qu’une « table ronde nationale sur l’avenir du raffinage ».
Á l’heure ou nous écrivions, les pourparlers n’étaient pas terminés. Cependant, le ministre de l’Industrie affirmait, après avoir reçu Christophe de Margerie, que « Total s’engage à tout faire pour maintenir une activité industrielle permettant au port de Dunkerque et à ses sous-traitants actuels de conserver leur niveau d’activité et d’emploi ». « Quel que soit le projet retenu, il n’y aura pas de fermeture du site industriel », ajoutait-il. Une manière de prendre acte de l’intention de Total d’arrêter le raffinage, en masquant cette capitulation derrière la promesse d’activités alternatives.
Des centaines d’emplois, l’avenir d’un site industriel et de toute une branche d’activité et, en dernière instance, une part de l’indépendance énergétique du pays. Ce sont tous ces enjeux qu’en quelques jours de grève, les salariés des raffineries de Total ont propulsés au premier plan de l’actualité politique, économique et sociale, plaçant la direction de ce groupe tout puissant ainsi que le gouvernement sur la défensive.
Samedi, quarante-huit heures après le début de la grève « illimitée », Total annonçait aux syndicats qu’une réunion de négociation aurait lieu dimanche. Et dans la foulée, le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, faisait savoir qu’il recevrait, dimanche soir, le PDG du groupe, Christophe de Margerie. La puissance du mouvement pouvait difficilement, il est vrai, laisser indifférent. Sur les six raffineries que compte Total dans l’Hexagone, ainsi que dans une quinzaine de dépôts, la grève était suivie à environ 80 %, et entraînait l’arrêt progressif d’installations qui assurent la moitié de l’approvisionnement des stations-service françaises. S’il devait se poursuivre, le mouvement pourrait entraîner une pénurie d’essence, à plus ou moins court terme : elle pourrait être « à l’ordre du jour » dès le début de la semaine, selon la CGT, « après dix à vingt jours », selon l’Union française des industries pétrolières qui met en avant le nombre de dépôts de produits pétroliers (219 dans le pays), qui, même s’ils ne sont plus alimentés par les raffineries, peuvent continuer à fournir les stations-service.
Mobilisés initialement en solidarité avec leurs collègues de la raffinerie des Flandres, à Dunkerque, menacée de fermeture, les grévistes manifestent aussi leur inquiétude pour l’ensemble de l’activité de raffinage, qui souffre, aux yeux des groupes pétroliers, d’un trop faible niveau de rentabilité financière. Le PDG de Total tente de les rassurer : « Si nous devions arrêter cette activité (à Dunkerque — NDLR), nous nous sommes engagés à maintenir le site en activité et à reclasser les salariés sans aucun licenciement », déclarait au Journal du dimanche Christophe de Margerie, en promettant également de « traiter la question des entreprises sous-traitantes, qui représentent 260 emplois à temps plein » dans le Dunkerquois. Et le PDG de poursuivre : « Nous n’avons aucun projet de fermeture ou de cession de nos autres cinq autres raffineries en France. Je le redis avec force, le raffinage est et reste au cœur des activités de Total. »
Un discours accueilli avec beaucoup de scepticisme du côté des syndicats. Éric Sellini, délégué syndical central de la CGT, premier syndicat du groupe, évoque un « problème de confiance ». « Il y a un an, on nous avait consultés sur la stratégie du groupe pour le raffinage. Sans rien nous dire des intentions de la direction concernant la raffinerie de Dunkerque… » Charles Foulard, coordinateur des syndicats CGT, de son côté, fait valoir que Total lui-même, dans une récente publication sur ses « perspectives », « envisage une réduction de près de 20 % de la capacité de raffinage mondiale du groupe » entre 2007 et 2011. L’argument, avancé par la direction, de la baisse de la demande, ne suffit pas à justifier les choix du groupe, aux yeux de la CGT, pour qui, dans cette affaire, la question de l’indépendance énergétique est posée. « S’il s’avère que la France a une capacité de raffinage qui va diminuant pour des raisons de rentabilité financière, cela veut dire que notre pays sera plus dépendant », déclarait hier Bernard Thibault. Dans la négociation d’hier, la CGT a réclamé la tenue d’une « table ronde sur Dunkerque pour la pérennité du site des Flandres et du bassin d’emploi dunkerquois », ainsi qu’une « table ronde nationale sur l’avenir du raffinage ».
Á l’heure ou nous écrivions, les pourparlers n’étaient pas terminés. Cependant, le ministre de l’Industrie affirmait, après avoir reçu Christophe de Margerie, que « Total s’engage à tout faire pour maintenir une activité industrielle permettant au port de Dunkerque et à ses sous-traitants actuels de conserver leur niveau d’activité et d’emploi ». « Quel que soit le projet retenu, il n’y aura pas de fermeture du site industriel », ajoutait-il. Une manière de prendre acte de l’intention de Total d’arrêter le raffinage, en masquant cette capitulation derrière la promesse d’activités alternatives.
samedi 20 février 2010
vendredi 19 février 2010
mercredi 17 février 2010
Retraites : le PCF est disponible pour résister, agir et proposer
A l’occasion du sommet social qui se tient lundi 15 février, Nicolas Sarkozy compte mettre sur les rails son projet de réforme des retraites. Ses objectifs sont connus : casser les deux piliers que sont le droit à la retraite à 60 ans et le système de financement par répartition. Sa méthode aussi : faire mine d’organiser un débat pour finalement passer en force avant l’été en imposant coûte que coûte la réforme qu’il a déjà décidée. Tout cela est en opposition complète avec ce qu’attendent nos concitoyens sur ce sujet. La mobilisation doit d’ores et déjà s’organiser pour empêcher ce mauvais coup.
Il faut dès maintenant exiger qu’aucune décision ne puisse être prise sans qu’un réel débat d’ampleur nationale soit instauré , associant l’ensemble des syndicats, des citoyens et des salariés, l’ensemble des partis politiques, de leurs élus, des associations et mouvements concernés. L’avenir du système de retraites est une question de société majeure. La tentation du coup de force permanent du gouvernement doit être mise en échec. Pour promouvoir des solutions alternatives permettant le maintien du droit à la retraite à 60 ans, un front unitaire social et politique le plus large possible doit être recherché. Un front de résistance, d’action et de propositions.
Des solutions existent. Nous voulons les mettre en débat et rassembler autour d’elles. Les revenus du capital et les revenus financiers doivent financer le système au même titre que les salaires. Le recul du chômage et de la précarité parmi les jeunes, les femmes et les salariés de plus de cinquante ans doit aussi être une piste d’action essentielle, car améliorer le niveau et la qualité de l’emploi est la meilleure et la plus saine des recettes pour financer les retraites. Ce ne sont que deux exemples. Beaucoup d’autres propositions existent. Pour résister, agir et proposer, le Parti communiste est engagé et disponible sans attendre.
Il faut dès maintenant exiger qu’aucune décision ne puisse être prise sans qu’un réel débat d’ampleur nationale soit instauré , associant l’ensemble des syndicats, des citoyens et des salariés, l’ensemble des partis politiques, de leurs élus, des associations et mouvements concernés. L’avenir du système de retraites est une question de société majeure. La tentation du coup de force permanent du gouvernement doit être mise en échec. Pour promouvoir des solutions alternatives permettant le maintien du droit à la retraite à 60 ans, un front unitaire social et politique le plus large possible doit être recherché. Un front de résistance, d’action et de propositions.
Des solutions existent. Nous voulons les mettre en débat et rassembler autour d’elles. Les revenus du capital et les revenus financiers doivent financer le système au même titre que les salaires. Le recul du chômage et de la précarité parmi les jeunes, les femmes et les salariés de plus de cinquante ans doit aussi être une piste d’action essentielle, car améliorer le niveau et la qualité de l’emploi est la meilleure et la plus saine des recettes pour financer les retraites. Ce ne sont que deux exemples. Beaucoup d’autres propositions existent. Pour résister, agir et proposer, le Parti communiste est engagé et disponible sans attendre.
dimanche 14 février 2010
CMU, + 13% en 1an
Aide à la complémentaire santé : une utilisation en hausse en 2009
Sur l'ensemble de l'année 2009, 600 000 personnes ont bénéficié d'une attestation d'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS). Un chiffre stable par rapport à 2008.
Par contre, l'utilisation de l'attestation est en hausse. Selon le fonds CMU, 502 000 personnes ont utilisé leur "chèque santé" au 30 novembre 2009, auprès d'un organisme complémentaire, soit + 13 % sur un an.
Rappelons que les montants de l'aide à la complémentaire santé ont été revus à la hausse en 2010 (loi de finances pour 2010), même si le site ameli.fr ne le précise pas encore. Le montant du chèque santé passe de 100 à 200 euros pour les 16-25 ans et de 400 à 500 euros pour les plus de 60 ans.
Ce nouveau coup de pouce s'applique uniquement aux nouveaux entrants dans le dispositif et à ceux dont les droits sont reconduits. Le dispositif d'aide à la complémentaire santé a été lancé en janvier 2005. Le Fonds nous propose sur son site un historique mensuel de l'ACS sur les années 2005-2009.
Sur l'ensemble de l'année 2009, 600 000 personnes ont bénéficié d'une attestation d'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS). Un chiffre stable par rapport à 2008.
Par contre, l'utilisation de l'attestation est en hausse. Selon le fonds CMU, 502 000 personnes ont utilisé leur "chèque santé" au 30 novembre 2009, auprès d'un organisme complémentaire, soit + 13 % sur un an.
Rappelons que les montants de l'aide à la complémentaire santé ont été revus à la hausse en 2010 (loi de finances pour 2010), même si le site ameli.fr ne le précise pas encore. Le montant du chèque santé passe de 100 à 200 euros pour les 16-25 ans et de 400 à 500 euros pour les plus de 60 ans.
Ce nouveau coup de pouce s'applique uniquement aux nouveaux entrants dans le dispositif et à ceux dont les droits sont reconduits. Le dispositif d'aide à la complémentaire santé a été lancé en janvier 2005. Le Fonds nous propose sur son site un historique mensuel de l'ACS sur les années 2005-2009.
samedi 13 février 2010
Des enseignants sans formation dans les classes à la rentrée 2010 : des conséquences désastreuses pour les élèves
À la rentrée 2010, 10 300 nouveaux enseignants vont être affectés sur des postes à plein temps, quelques semaines après avoir passé un concours de niveau bac+5 portant essentiellement sur des connaissances disciplinaires. Dans le meilleur des cas, ils n’auront eu en guise de formation professionnelle qu’un stage de six semaines en même temps qu’ils préparaient leur concours. Ils vont prendre en charge des élèves 26 h par semaine dans le primaire, de 4 à 18 classes sur 2 à 4 niveaux d’enseignement selon les disciplines dans le secondaire, ce qui représente un travail considérable de préparation et de suivi.
On leur demande d’emblée d’assurer le même service, les mêmes tâches que leurs collègues expérimentés, et tout cela sans avoir appris sérieusement à préparer des séances de cours, des évaluations, à s'occuper d'un groupe d’enfants ou d’adolescents, à réagir face aux problèmes de concentration, de motivation, voire de violence, aux difficultés scolaires de tant d’élèves, à gérer les relations parfois difficiles avec les familles.
Quelques-uns s’en sortiront tant bien que mal, et leurs élèves avec eux ; beaucoup seront désemparés au bout de quelques semaines devant les réalités de ce métier si éloignées de leur formation universitaire, débordés par la charge de travail, par les exigences d’un métier très difficile, et certains découragés par cette entrée dans le métier si mal préparée.
Que va-t-on dire aux écoliers, aux collégiens, aux lycéens, à leurs parents ? Un peu de patience, il apprend le métier « sur le tas » ? L’année prochaine ça ira mieux ?
Comment peut-on croire qu’être excellent en géométrie algébrique ou en littérature médiévale, suffit pour apprendre l’addition et la lecture à des CP, la rédaction à des collégiens, la maitrise des outils de communication numérique à des lycéens ? Imagine-t-on d’envoyer des chirurgiens dans les blocs opératoires après deux épreuves écrites d’anatomie, un oral craie à la main sur la manipulation du scalpel, et trois semaines de stage d’observation ? En leur conseillant simplement d’appeler le collègue d’à côté en cas de problème ? Jusqu’à cette année, les nouveaux enseignants avaient une année de formation, sur le principe de l’alternance : ainsi dans le secondaire, entre 6 à 8 heures de cours par semaine, accompagnées par un enseignant expérimenté, et des temps de formation en IUFM. Tout le monde s’accordait pour reconnaitre cette entrée dans le métier comme imparfaite, insuffisante, à repenser, à étaler davantage dans le temps. La voilà supprimée d’un trait de plume.
Il n’y a pas beaucoup de certitudes en pédagogie. Mais on peut affirmer sans risque qu’il n’y a pas de bonne École sans de bons enseignants, et qu’on ne transforme pas un brillant étudiant en bon professeur par le miracle d’un avis administratif de titularisation, le temps d’un été. Il est vain de vouloir réformer le Lycée, développer l’accompagnement des élèves, promouvoir l’École numérique, faire acquérir à tous un « socle commun de connaissances et de compétences » si on ne se donne pas les moyens de qualifier les enseignants pour ces missions ! Depuis des années, divers rapports et recommandations, pourtant demandés par le ministère de l’Éducation nationale, se prononcent en faveur d’une formation professionnelle plus longue, plus développée, d’une alternance mieux pensée. Depuis des mois, les organisations professionnelles et les instances des IUFM alertent le gouvernement sur les dangers de ses projets. Aujourd’hui, ce sont les pires choix qui ont été retenus par le ministre, et ce sont les pires modalités qui sont mises en œuvre par certains recteurs. C’est la pure logique budgétaire qui l’emporte, avec un mépris extraordinaire pour les élèves, leurs enseignants, les familles. En effet, cette réforme n’atteindra qu’un seul objectif en 2010 : la suppression de 18 000 postes dans l’Éducation nationale !
Faire réussir tous les élèves, éduquer de jeunes enfants, les préparer à un monde si complexe, autant de défis majeurs qu’on ne peut laisser au dévouement, à l’improvisation ou au bricolage. Enseigner est un métier qui s’apprend ! L’envoi dans les classes de jeunes sortis de l’université sans aucune formation professionnelle, c’est-à-dire pédagogique, est une décision scandaleuse. Nous demandons instamment au ministre et aux recteurs de renoncer à de tels projets et de remettre en chantier la question de la formation des enseignants.
On leur demande d’emblée d’assurer le même service, les mêmes tâches que leurs collègues expérimentés, et tout cela sans avoir appris sérieusement à préparer des séances de cours, des évaluations, à s'occuper d'un groupe d’enfants ou d’adolescents, à réagir face aux problèmes de concentration, de motivation, voire de violence, aux difficultés scolaires de tant d’élèves, à gérer les relations parfois difficiles avec les familles.
Quelques-uns s’en sortiront tant bien que mal, et leurs élèves avec eux ; beaucoup seront désemparés au bout de quelques semaines devant les réalités de ce métier si éloignées de leur formation universitaire, débordés par la charge de travail, par les exigences d’un métier très difficile, et certains découragés par cette entrée dans le métier si mal préparée.
Que va-t-on dire aux écoliers, aux collégiens, aux lycéens, à leurs parents ? Un peu de patience, il apprend le métier « sur le tas » ? L’année prochaine ça ira mieux ?
Comment peut-on croire qu’être excellent en géométrie algébrique ou en littérature médiévale, suffit pour apprendre l’addition et la lecture à des CP, la rédaction à des collégiens, la maitrise des outils de communication numérique à des lycéens ? Imagine-t-on d’envoyer des chirurgiens dans les blocs opératoires après deux épreuves écrites d’anatomie, un oral craie à la main sur la manipulation du scalpel, et trois semaines de stage d’observation ? En leur conseillant simplement d’appeler le collègue d’à côté en cas de problème ? Jusqu’à cette année, les nouveaux enseignants avaient une année de formation, sur le principe de l’alternance : ainsi dans le secondaire, entre 6 à 8 heures de cours par semaine, accompagnées par un enseignant expérimenté, et des temps de formation en IUFM. Tout le monde s’accordait pour reconnaitre cette entrée dans le métier comme imparfaite, insuffisante, à repenser, à étaler davantage dans le temps. La voilà supprimée d’un trait de plume.
Il n’y a pas beaucoup de certitudes en pédagogie. Mais on peut affirmer sans risque qu’il n’y a pas de bonne École sans de bons enseignants, et qu’on ne transforme pas un brillant étudiant en bon professeur par le miracle d’un avis administratif de titularisation, le temps d’un été. Il est vain de vouloir réformer le Lycée, développer l’accompagnement des élèves, promouvoir l’École numérique, faire acquérir à tous un « socle commun de connaissances et de compétences » si on ne se donne pas les moyens de qualifier les enseignants pour ces missions ! Depuis des années, divers rapports et recommandations, pourtant demandés par le ministère de l’Éducation nationale, se prononcent en faveur d’une formation professionnelle plus longue, plus développée, d’une alternance mieux pensée. Depuis des mois, les organisations professionnelles et les instances des IUFM alertent le gouvernement sur les dangers de ses projets. Aujourd’hui, ce sont les pires choix qui ont été retenus par le ministre, et ce sont les pires modalités qui sont mises en œuvre par certains recteurs. C’est la pure logique budgétaire qui l’emporte, avec un mépris extraordinaire pour les élèves, leurs enseignants, les familles. En effet, cette réforme n’atteindra qu’un seul objectif en 2010 : la suppression de 18 000 postes dans l’Éducation nationale !
Faire réussir tous les élèves, éduquer de jeunes enfants, les préparer à un monde si complexe, autant de défis majeurs qu’on ne peut laisser au dévouement, à l’improvisation ou au bricolage. Enseigner est un métier qui s’apprend ! L’envoi dans les classes de jeunes sortis de l’université sans aucune formation professionnelle, c’est-à-dire pédagogique, est une décision scandaleuse. Nous demandons instamment au ministre et aux recteurs de renoncer à de tels projets et de remettre en chantier la question de la formation des enseignants.
jeudi 11 février 2010
mercredi 10 février 2010
Haute Savoie: la droite dans la liste socialiste de Rhône Alpes
L'intégration de M. Perrissin-Fabert sur la liste du PS pour les régionales suscite de nombreuses réactions.
En effet M. Perrissin-Fabert n’est pas le premier venu. Il est le leader départemental du Parti radical, parti du numéro deux du gouvernement Jean-Louis Borloo. Parti radical qui est partie intégrante de l'UMP de Nicolas Sarkozy.
La vigueur de ses convictions à droite l’a conduit à s’y voir confier des responsabilités supplémentaires il y a quelques semaines. De plus il est l'un des dirigeants d'une des plus grandes entreprises du CAC40 : Suez environnement.
L'intitulé avantageux de l'entreprise ne doit pas cacher qu'elle réalise plus de 13 milliards d'€ de chiffre d'affaire en particulier en exploitant l'eau. Suez est ce rapace capitaliste qui a fondu sur la privatisation de l’eau. Suez s’est également emparé du Rhône, le fleuve, en prenant le contrôle de la Compagnie nationale du Rhône. Par ailleurs Suez s’est fait une spécialité de la vente d’eau à prix d'or dans les pays d'Afrique.
Une recomposition de grande ampleur du paysage politique français est à l’oeuvre. La droite vise à entretenir la confusion tant elle redoute le choix que pourrait faire notre peuple s’il percevait la possibilité de changer vraiment.
Cette recomposition concerne aussi la gauche. Ceux qui la dirigent vers le centre ignorent ce qu'en disait François Mitterrand : "le centre n'est ni de gauche, ni de gauche". Nous voyons aujourd'hui que le glissement dans cette direction ne connaît pas de limite. C’est en s’engageant dans une telle voie que la gauche italienne s’est décrédibilisée au point de quasiment disparaître.
Avec toutes les composantes de la liste "Ensemble pour des régions à gauche solidaires, écologistes et citoyennes", présentée par le Front de gauche, Parti communiste, Parti de Gauche, Gauche Unitaire et les Alternatifs, le M’PEP, le PCOF, nous travaillons précisément à la recomposition de la gauche dans le sens d'une gauche de transformation sociale, cette gauche que notre peuple appelle de ses voeux, celle qui a l'audace, le courage de déplaire aux puissants pour répondre aux attentes sociales, aux défis de l'avenir.
Plusieurs candidates et candidats socialistes ont décidé de se retirer de la liste du PS. C’est tout à leur honneur et nous mesurons l'importance de leur décision. La liste "Ensemble pour des régions à gauche solidaires, écologistes et citoyennes" est la liste de la gauche qui se bat et rassemble. Elle leur est ouverte. Nous leur proposons d’y prendre place.
Meythet le 8 février 2010
En effet M. Perrissin-Fabert n’est pas le premier venu. Il est le leader départemental du Parti radical, parti du numéro deux du gouvernement Jean-Louis Borloo. Parti radical qui est partie intégrante de l'UMP de Nicolas Sarkozy.
La vigueur de ses convictions à droite l’a conduit à s’y voir confier des responsabilités supplémentaires il y a quelques semaines. De plus il est l'un des dirigeants d'une des plus grandes entreprises du CAC40 : Suez environnement.
L'intitulé avantageux de l'entreprise ne doit pas cacher qu'elle réalise plus de 13 milliards d'€ de chiffre d'affaire en particulier en exploitant l'eau. Suez est ce rapace capitaliste qui a fondu sur la privatisation de l’eau. Suez s’est également emparé du Rhône, le fleuve, en prenant le contrôle de la Compagnie nationale du Rhône. Par ailleurs Suez s’est fait une spécialité de la vente d’eau à prix d'or dans les pays d'Afrique.
Une recomposition de grande ampleur du paysage politique français est à l’oeuvre. La droite vise à entretenir la confusion tant elle redoute le choix que pourrait faire notre peuple s’il percevait la possibilité de changer vraiment.
Cette recomposition concerne aussi la gauche. Ceux qui la dirigent vers le centre ignorent ce qu'en disait François Mitterrand : "le centre n'est ni de gauche, ni de gauche". Nous voyons aujourd'hui que le glissement dans cette direction ne connaît pas de limite. C’est en s’engageant dans une telle voie que la gauche italienne s’est décrédibilisée au point de quasiment disparaître.
Avec toutes les composantes de la liste "Ensemble pour des régions à gauche solidaires, écologistes et citoyennes", présentée par le Front de gauche, Parti communiste, Parti de Gauche, Gauche Unitaire et les Alternatifs, le M’PEP, le PCOF, nous travaillons précisément à la recomposition de la gauche dans le sens d'une gauche de transformation sociale, cette gauche que notre peuple appelle de ses voeux, celle qui a l'audace, le courage de déplaire aux puissants pour répondre aux attentes sociales, aux défis de l'avenir.
Plusieurs candidates et candidats socialistes ont décidé de se retirer de la liste du PS. C’est tout à leur honneur et nous mesurons l'importance de leur décision. La liste "Ensemble pour des régions à gauche solidaires, écologistes et citoyennes" est la liste de la gauche qui se bat et rassemble. Elle leur est ouverte. Nous leur proposons d’y prendre place.
Meythet le 8 février 2010
Calendrier (provisoire) des réunions publiques et rencontres en Isère
Liste « Ensemble pour des régions à gauche »
Mardi 10 février à Échirolles 18h, salle d’Estienne d’Orves, avec F. Raynaud, S. Rochas, K. Khelifi, D. Bessiron, R. Sulli
Vendredi 12 février à Grenoble 20h30
Maison du Tourisme avec Elisa Martin (tête de liste régionale), François Auguste (tête de liste départementale), Françoise Raynaud, Noëlle Thorent, Jacques Faure et Isabelle Métral
Lundi 22 février
- Bourg d'Oisans à 19h salle polyvalente de la Mairie avec F. Auguste
- Villeneuve de Grenoble, salle 150, gal. de l’Arlequin, à 20h, avec I. Métral, J. Faure, M. Bona
Mardi 23 février à Vizille à 20h30, salle de la mairie avec E. Martin, P. Voir et I. Métral
Mercredi 24 février
- Villefontaine à 20h30 salle Daniel Balavoine avec F. Auguste
- Villeneuve de Grenoble, salle Polyvalente, galerie des Baladins, à 20h, avec I. Métral, F. Raynaud,J. Faure, M. Bona
Vendredi 26 février : Grenoble à 14h, au local du Comité d’Entreprise de Caterpillar, réunion publique avec des salariés à l'initiative de salariés de Caterpillar, avec Annie David, F. Raynaud, F. Auguste, J. Faure, M. Bona, …
Mardi 2 mars à Bourgoin-Jallieu à 20h avec E. Martin et F. Auguste
Mercredi 3 mars à Meylan à 20h30 avec F. Auguste, A. Dontaine, N. Thorent et C. Rousilhe
Jeudi 4 mars
- Grenoble, La Chaufferie (98, rue Léon-Jouhaux), réunion publique avec des habitants des avec F. Auguste, E. Martin, F. Raynaud, M. Bona, …
- Réunion-débat dans le Trièves
- Réunion-débat à Ève, campus de St Martin d'Hères
Vendredi 5 mars
- Pontcharra à 20h salle des mariages » de la mairie avec A. Dontaine, A. David, C. Rousilhe, N. Thorent, J. Faure
- Pont de Beauvoisin avec F. Auguste
Lundi 8 mars
- St Marcellin à 18h Maison des Associations avec F. Auguste, F. Reynaud
- La Mure à 18h30 avec P. Voir
Mardi 9 mars
- Lyon Meeting régional avec M.G. Buffet, J.L. Mélenchon et C. Piquet
- Vif à 20h30 à la Maison des associations avec Annie David
Mercredi 10 mars
- Bourgoin-Jallieu à 20h30, salle Liné à Champfleuri avec F. Auguste, F. Raynaud, E. Martin, P. Voir
- Vienne 20h, salle des fêtes avec Elisa Martin, Armand Creus, Patrice Voir, Mireille Ronzon et William Jacquet
- Pont de Claix avec Annie David, M. Bona, J. Faure
Mardi 10 février à Échirolles 18h, salle d’Estienne d’Orves, avec F. Raynaud, S. Rochas, K. Khelifi, D. Bessiron, R. Sulli
Vendredi 12 février à Grenoble 20h30
Maison du Tourisme avec Elisa Martin (tête de liste régionale), François Auguste (tête de liste départementale), Françoise Raynaud, Noëlle Thorent, Jacques Faure et Isabelle Métral
Lundi 22 février
- Bourg d'Oisans à 19h salle polyvalente de la Mairie avec F. Auguste
- Villeneuve de Grenoble, salle 150, gal. de l’Arlequin, à 20h, avec I. Métral, J. Faure, M. Bona
Mardi 23 février à Vizille à 20h30, salle de la mairie avec E. Martin, P. Voir et I. Métral
Mercredi 24 février
- Villefontaine à 20h30 salle Daniel Balavoine avec F. Auguste
- Villeneuve de Grenoble, salle Polyvalente, galerie des Baladins, à 20h, avec I. Métral, F. Raynaud,J. Faure, M. Bona
Vendredi 26 février : Grenoble à 14h, au local du Comité d’Entreprise de Caterpillar, réunion publique avec des salariés à l'initiative de salariés de Caterpillar, avec Annie David, F. Raynaud, F. Auguste, J. Faure, M. Bona, …
Mardi 2 mars à Bourgoin-Jallieu à 20h avec E. Martin et F. Auguste
Mercredi 3 mars à Meylan à 20h30 avec F. Auguste, A. Dontaine, N. Thorent et C. Rousilhe
Jeudi 4 mars
- Grenoble, La Chaufferie (98, rue Léon-Jouhaux), réunion publique avec des habitants des avec F. Auguste, E. Martin, F. Raynaud, M. Bona, …
- Réunion-débat dans le Trièves
- Réunion-débat à Ève, campus de St Martin d'Hères
Vendredi 5 mars
- Pontcharra à 20h salle des mariages » de la mairie avec A. Dontaine, A. David, C. Rousilhe, N. Thorent, J. Faure
- Pont de Beauvoisin avec F. Auguste
Lundi 8 mars
- St Marcellin à 18h Maison des Associations avec F. Auguste, F. Reynaud
- La Mure à 18h30 avec P. Voir
Mardi 9 mars
- Lyon Meeting régional avec M.G. Buffet, J.L. Mélenchon et C. Piquet
- Vif à 20h30 à la Maison des associations avec Annie David
Mercredi 10 mars
- Bourgoin-Jallieu à 20h30, salle Liné à Champfleuri avec F. Auguste, F. Raynaud, E. Martin, P. Voir
- Vienne 20h, salle des fêtes avec Elisa Martin, Armand Creus, Patrice Voir, Mireille Ronzon et William Jacquet
- Pont de Claix avec Annie David, M. Bona, J. Faure
mardi 9 février 2010
La réglementation des crèches bientôt assouplie
Une première mouture, qui n'avait fait l'objet d'aucune concertation, avait été retoquée par le CA en octobre dernier. Protection Sociale Informations (3-02), explique que le nouveau texte, tout en "prenant en compte les observations" du CA, vise à accompagner le développement de l'offre sans "remettre aucunement en cause la qualité d'accueil", selon ses promoteurs, ce que conteste largement la CGT.
Le projet abaisse de 50 à 40 % le seuil minimal obligatoire de personnel "qualifié" (puéricultrices, éducateurs…) dans les établissements d'accueil des moins de 6 ans. "On prend des risques par rapport à l'encadrement des structures", regrette néanmoins Jean-Louis Deroussen , le président de la CNAF. Le taux d'enfants que la crèche peut accueillir en "surnombre", au-delà de sa capacité autorisée, est augmenté. Jusqu'à 20 places autorisées, la crèche pourra accueillir 10 % d'enfants en plus, 15 % pour les établissements de 21 à 40 places et 20 % pour ceux de plus de 40 places.
La loi prévoit jusqu'à présent un maximum de 10 % quelle que soit la taille de l'établissement. Le projet intègre dans le droit commun les microcrèches expérimentales (190 établissements) en portant leur capacité d'accueil de neuf à dix enfants et en leur aménageant des dérogations notamment sur la durée d'expérience des assistantes maternelles (abaissée de cinq à trois ans). Le projet introduit enfin un article pour codifier le fonctionnement des jardins d'éveil.
Par ailleurs, la lettre Protection Sociale Informations (3-02) signale que les crèches d'entreprise décollent. Entre 2004 et 2008, 7 406 places ont été créées au sein de 242 crèches d'entreprise, pour un coût de 35 millions d'euros. 14 500 places nouvelles sont programmées sur la période 2009-2012, selon un bilan de la CNAF qui organisait, le 27 janvier dernier, une Conversation autour de la famille sur le thème "Concilier famille et travail : comment les entreprises aident-elles leurs salariés ?"
Le projet abaisse de 50 à 40 % le seuil minimal obligatoire de personnel "qualifié" (puéricultrices, éducateurs…) dans les établissements d'accueil des moins de 6 ans. "On prend des risques par rapport à l'encadrement des structures", regrette néanmoins Jean-Louis Deroussen , le président de la CNAF. Le taux d'enfants que la crèche peut accueillir en "surnombre", au-delà de sa capacité autorisée, est augmenté. Jusqu'à 20 places autorisées, la crèche pourra accueillir 10 % d'enfants en plus, 15 % pour les établissements de 21 à 40 places et 20 % pour ceux de plus de 40 places.
La loi prévoit jusqu'à présent un maximum de 10 % quelle que soit la taille de l'établissement. Le projet intègre dans le droit commun les microcrèches expérimentales (190 établissements) en portant leur capacité d'accueil de neuf à dix enfants et en leur aménageant des dérogations notamment sur la durée d'expérience des assistantes maternelles (abaissée de cinq à trois ans). Le projet introduit enfin un article pour codifier le fonctionnement des jardins d'éveil.
Par ailleurs, la lettre Protection Sociale Informations (3-02) signale que les crèches d'entreprise décollent. Entre 2004 et 2008, 7 406 places ont été créées au sein de 242 crèches d'entreprise, pour un coût de 35 millions d'euros. 14 500 places nouvelles sont programmées sur la période 2009-2012, selon un bilan de la CNAF qui organisait, le 27 janvier dernier, une Conversation autour de la famille sur le thème "Concilier famille et travail : comment les entreprises aident-elles leurs salariés ?"
dimanche 7 février 2010
4,7 Milliards d’euros pour le logement social, une tromperie !
Politique du logement : Marie-Noëlle Lienemann réagit aux propos de Benoist Apparu
4,7 Milliards d’euros pour le logement social, une tromperie !
150 000 logements HLM pour 2010, une supercherie !
Benoist Apparu ne prend aucune décision pour faire reculer la crise du logement !
Le secrétaire d’Etat a voulu communiquer, quelques jours après la publication du rapport accablant de la fondation abbé Pierre sur l’aggravation du mal logement dans notre pays. Sa réponse est purement et simplement une opération de communication sans conséquence concrète alors même que s’imposaient des engagements nouveaux à la hauteur des enjeux et des besoins.
Et il y a doublement tromperie :
- Tromperie sur les 150 000 logements sociaux qui doivent être construits en 2010 parce qu’il n’est pas possible de construire des logements sociaux, c’est-à-dire avec des loyers suffisamment bas, sans aide à la pierre conséquente. Or l’aide à la pierre prévue dans le budget de l’Etat est en baisse.
De plus, les prévisions font la part belle aux logements à loyer intermédiaire de type PLS moins couteux pour la puissance publique alors que les ¾ des demandes se situent dans des niveaux de ressources beaucoup plus bas.
Sans aide à la pierre conséquente, les 150 000 logements sociaux ne seront pas construits !
Déjà les chiffres annoncés par les ministres depuis plusieurs années n’ont jamais été atteints pour cette raison. Et si l’on prend en compte les ventes d’HLM, les démolitions, le bilan des logements nouveaux disponibles avoisine 30 000 chaque année à mettre en comparaison avec les 1 Million 300 000 demandeurs de logements en attente !
- Tromperie sur les 4,7 milliards d’euros pour le logement, là encore, l’essentiel des sommes annoncées sont des allègements fiscaux automatiques, qui existent depuis des lustres pour les logements sociaux.
Ces exonérations fiscales étant directement proportionnelles au nombre de logements construits, plus Benoist Apparu annonce un nombre important de logements plus il gonfle artificiellement les exonérations : comme il n’y aura pas 150 000 logements réalisés ces 4,7 milliards d’euros sont absurdes et mensongers !
Alors, puisque Benoist Apparu veut se placer sur ce terrain qu’il fasse un bilan rigoureux des « dépenses fiscales publiques » consacrées à la construction de logements sociaux mais aussi des « recettes » induites tant en TVA qu’en TFPB (Foncier Bâti).
Le rapport de la fondation abbé Pierre montre que les recettes, en la matière, équilibrent les dépenses, voire s’avèrent supérieures.
Chiche, Monsieur le Ministre, comparons les dépenses publiques et les recettes générées par le logement social !
4,7 Milliards d’euros pour le logement social, une tromperie !
150 000 logements HLM pour 2010, une supercherie !
Benoist Apparu ne prend aucune décision pour faire reculer la crise du logement !
Le secrétaire d’Etat a voulu communiquer, quelques jours après la publication du rapport accablant de la fondation abbé Pierre sur l’aggravation du mal logement dans notre pays. Sa réponse est purement et simplement une opération de communication sans conséquence concrète alors même que s’imposaient des engagements nouveaux à la hauteur des enjeux et des besoins.
Et il y a doublement tromperie :
- Tromperie sur les 150 000 logements sociaux qui doivent être construits en 2010 parce qu’il n’est pas possible de construire des logements sociaux, c’est-à-dire avec des loyers suffisamment bas, sans aide à la pierre conséquente. Or l’aide à la pierre prévue dans le budget de l’Etat est en baisse.
De plus, les prévisions font la part belle aux logements à loyer intermédiaire de type PLS moins couteux pour la puissance publique alors que les ¾ des demandes se situent dans des niveaux de ressources beaucoup plus bas.
Sans aide à la pierre conséquente, les 150 000 logements sociaux ne seront pas construits !
Déjà les chiffres annoncés par les ministres depuis plusieurs années n’ont jamais été atteints pour cette raison. Et si l’on prend en compte les ventes d’HLM, les démolitions, le bilan des logements nouveaux disponibles avoisine 30 000 chaque année à mettre en comparaison avec les 1 Million 300 000 demandeurs de logements en attente !
- Tromperie sur les 4,7 milliards d’euros pour le logement, là encore, l’essentiel des sommes annoncées sont des allègements fiscaux automatiques, qui existent depuis des lustres pour les logements sociaux.
Ces exonérations fiscales étant directement proportionnelles au nombre de logements construits, plus Benoist Apparu annonce un nombre important de logements plus il gonfle artificiellement les exonérations : comme il n’y aura pas 150 000 logements réalisés ces 4,7 milliards d’euros sont absurdes et mensongers !
Alors, puisque Benoist Apparu veut se placer sur ce terrain qu’il fasse un bilan rigoureux des « dépenses fiscales publiques » consacrées à la construction de logements sociaux mais aussi des « recettes » induites tant en TVA qu’en TFPB (Foncier Bâti).
Le rapport de la fondation abbé Pierre montre que les recettes, en la matière, équilibrent les dépenses, voire s’avèrent supérieures.
Chiche, Monsieur le Ministre, comparons les dépenses publiques et les recettes générées par le logement social !
samedi 6 février 2010
Le Front de Gauche a présenté hier sa liste iséroise : « Pour mettre une bonne gauche à la droite ! »
Le mot est d'Élisa Martin, sa tête de liste régionale du Parti de Gauche, deuxième de la liste iséroise, mais l'argumentation revenait hier matin à la tête de liste départementale, François Auguste (PCF).
En l'occurrence, si les candidats du Front de Gauche veulent « mettre une bonne gauche à la droite », c'est d'abord parce qu'ils incarnent « une gauche de transformation sociale ».
Pour la gratuité des transports...
Bref, il faut « ouvrir une alternative à gauche, et non constituer une gauche de la gauche, ce qui veut dire qu'on renoncerait au pouvoir ».
Concrètement, François Auguste, vice-président sortant de la Région, s'est prononcé « pour la gratuité des transports, mais avec des étapes » et « pour que 10 % du budget de la Région soient gérés avec des budgets participatifs ».
Si « les Régions ne peuvent pas tout », raison de plus pour « qu'elles disent clairement leurs priorités ! » lancera Élisa Martin, prônant la création d'une Banque régionale pour que les salariés puissent reprendre leur entreprise ainsi que la conditionnalité des aides.
En d'autres termes, pas de subventions pour les collectivités et les entreprises ne présentant pas des « vertus républicaines » (20 % de logements sociaux, reconnaissance de la place des salariés, utilité sociale et conditions environnementales de la production).
Neuvième sur la liste, Jacques Faure, représentant le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) souhaitera quant à lui que la Région n'accorde aucun subside « aux grands groupes, qu'ils licencient ou pas », se prononçant par ailleurs « pour l'annulation de la dette des Régions ».
Évoquant la fermeture, sur la plateforme chimique de Roussillon, du dernier laboratoire de fabrication de paracétamol en Europe, André Mondange, adjoint au maire (PCF) de Saint-Maurice-l'Exil, onzième de la liste et... premier Nord-Isérois, défendra la chimie rhônalpine qui emploie 35 000 personnes dans la mesure où, « sur le plan environnemental, il vaut mieux faire de la chimie en Rhône-Alpes qu'en Chine ou en Inde ».
Représentant le mouvement social, Françoise Raynaud, quatrième, résumera bien l'opinion générale de la liste : « Je ne crois plus à ces politiques d'accompagnement du libéralisme ! »
Et d'enchaîner : « Avec la réforme territoriale, c'est la démocratie qui est en danger. On a besoin de reconstruire cela ! »
D'où l'utilité du Comité d'engagement citoyen qui devrait ensuite déboucher sur un Comité de vigilance avec lequel travailleront, après le 21 mars, les élus régionaux du Front de gauche...
REPÈRES
LES CANDIDATS DE LA LISTE "ENSEMBLE POUR
DES RÉGIONS À GAUCHE SOLIDAIRES, ÉCOLOGISTES ET CITOYENNES"
1. François Auguste (PCF) ; 2. Élisa Martin (Parti de Gauche) ; 3. Patrice Voir (PCF) ; 4. Françoise Raynaud (candidate d'ouverture du mouvement social) ; 5. Mariano Bona (Gauche unitaire) ; 6. Isabelle Metral (Pour une alternative à gauche) ; 7. Georges Vivier (Parti de Gauche) ; 8. Sylvette Rochas (PCF) ; 9. Jacques Faure (PCOF, Parti communiste des ouvriers de France) ; 10. Lobna Rannou (PCF) ; 11. André Mondange (PCF) ; 12. Odile Bedeau de l'Ecochere (candidate d'ouverture du mouvement social) ; 13. William Jacquet (PCF) ; 14. Muriel Laurent (candidate d'ouverture) ; 15. Alain Dontaine (Parti de Gauche) ; 16. Frédérique Penavaire (PCF) ; 17. Claude Roussilhe (candidat d'ouverture du mouvement social) ; 18. Mireille Ronzon (Parti de Gauche) ; 19. Gérard Darcueil (PCF) ; 20. Chantal Casagrande (PCF) ; 21. Daniel Bessiron (Parti de Gauche) ; 22. Rébiha Khelifi (PCF) ; 23. Pierre Picarretta (candidat d'ouverture du mouvement social) ; 24. Noëlle Thorent (Gauche unitaire) ; 25. Yannick Boulard (PCF) ; 26. Françoise Gerbier (PCF) ; 27. Thierry Monchatre (Parti de Gauche) ; 28. Nicole Varras (Parti de Gauche) ; 29. Renzo Sulli (PCF) ; 30. Annie David (PCF) ; 31. René Proby (PCF).
En l'occurrence, si les candidats du Front de Gauche veulent « mettre une bonne gauche à la droite », c'est d'abord parce qu'ils incarnent « une gauche de transformation sociale ».
Pour la gratuité des transports...
Bref, il faut « ouvrir une alternative à gauche, et non constituer une gauche de la gauche, ce qui veut dire qu'on renoncerait au pouvoir ».
Concrètement, François Auguste, vice-président sortant de la Région, s'est prononcé « pour la gratuité des transports, mais avec des étapes » et « pour que 10 % du budget de la Région soient gérés avec des budgets participatifs ».
Si « les Régions ne peuvent pas tout », raison de plus pour « qu'elles disent clairement leurs priorités ! » lancera Élisa Martin, prônant la création d'une Banque régionale pour que les salariés puissent reprendre leur entreprise ainsi que la conditionnalité des aides.
En d'autres termes, pas de subventions pour les collectivités et les entreprises ne présentant pas des « vertus républicaines » (20 % de logements sociaux, reconnaissance de la place des salariés, utilité sociale et conditions environnementales de la production).
Neuvième sur la liste, Jacques Faure, représentant le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) souhaitera quant à lui que la Région n'accorde aucun subside « aux grands groupes, qu'ils licencient ou pas », se prononçant par ailleurs « pour l'annulation de la dette des Régions ».
Évoquant la fermeture, sur la plateforme chimique de Roussillon, du dernier laboratoire de fabrication de paracétamol en Europe, André Mondange, adjoint au maire (PCF) de Saint-Maurice-l'Exil, onzième de la liste et... premier Nord-Isérois, défendra la chimie rhônalpine qui emploie 35 000 personnes dans la mesure où, « sur le plan environnemental, il vaut mieux faire de la chimie en Rhône-Alpes qu'en Chine ou en Inde ».
Représentant le mouvement social, Françoise Raynaud, quatrième, résumera bien l'opinion générale de la liste : « Je ne crois plus à ces politiques d'accompagnement du libéralisme ! »
Et d'enchaîner : « Avec la réforme territoriale, c'est la démocratie qui est en danger. On a besoin de reconstruire cela ! »
D'où l'utilité du Comité d'engagement citoyen qui devrait ensuite déboucher sur un Comité de vigilance avec lequel travailleront, après le 21 mars, les élus régionaux du Front de gauche...
REPÈRES
LES CANDIDATS DE LA LISTE "ENSEMBLE POUR
DES RÉGIONS À GAUCHE SOLIDAIRES, ÉCOLOGISTES ET CITOYENNES"
1. François Auguste (PCF) ; 2. Élisa Martin (Parti de Gauche) ; 3. Patrice Voir (PCF) ; 4. Françoise Raynaud (candidate d'ouverture du mouvement social) ; 5. Mariano Bona (Gauche unitaire) ; 6. Isabelle Metral (Pour une alternative à gauche) ; 7. Georges Vivier (Parti de Gauche) ; 8. Sylvette Rochas (PCF) ; 9. Jacques Faure (PCOF, Parti communiste des ouvriers de France) ; 10. Lobna Rannou (PCF) ; 11. André Mondange (PCF) ; 12. Odile Bedeau de l'Ecochere (candidate d'ouverture du mouvement social) ; 13. William Jacquet (PCF) ; 14. Muriel Laurent (candidate d'ouverture) ; 15. Alain Dontaine (Parti de Gauche) ; 16. Frédérique Penavaire (PCF) ; 17. Claude Roussilhe (candidat d'ouverture du mouvement social) ; 18. Mireille Ronzon (Parti de Gauche) ; 19. Gérard Darcueil (PCF) ; 20. Chantal Casagrande (PCF) ; 21. Daniel Bessiron (Parti de Gauche) ; 22. Rébiha Khelifi (PCF) ; 23. Pierre Picarretta (candidat d'ouverture du mouvement social) ; 24. Noëlle Thorent (Gauche unitaire) ; 25. Yannick Boulard (PCF) ; 26. Françoise Gerbier (PCF) ; 27. Thierry Monchatre (Parti de Gauche) ; 28. Nicole Varras (Parti de Gauche) ; 29. Renzo Sulli (PCF) ; 30. Annie David (PCF) ; 31. René Proby (PCF).
vendredi 5 février 2010
Venez débattre le 12 février, Maison du Tourisme
Vendredi 12 février 2010 à 20 heures
Maison du Tourisme – 14, rue de la République (arrêt tram à proximité)
Maison du Tourisme – 14, rue de la République (arrêt tram à proximité)
Formation des communistes du Grésivaudan
Chers(es) camardes,
Suite à une demande, largement exprimée par les camarades et en particulier par les nouveaux arrivants, la section du Grésivaudan à décidé d’organiser, en lien avec la fédération, une formation le samedi 27 mars salle Chartreuse à Crolles (repas pris en commun).
Le déroulement de cette journée serait le suivant :
9 h 00 : Arrivée des participants (café).
9 h 15 : " Présentation et échange sur le fonctionnement du PCF" animé par Francine Valeyre.
11h 30 : Eléments d'économie politique" animé par Serge Benito.
12h 30 : Repas (participation au frais 8 euros).
14 h : Notion de classe, état, nation, identité, capitalisme animé par Christian Pichallat.
16 h 30 – 18 h : bilan du stage, pot de clôture du stage.
La formation est un élément essentiel du fonctionnement de notre Parti. Il est donc important et souhaitable qu’un maximum de camarades y participent, et en particulier les nouveaux adhérents.
Pour préparer cette journée de formation dans les meilleures conditions contactez Danièle au numéro suivant : 04/76/08/18/09
Pour le bureau de section
Alain Pianetta
Élisa Martin (Front de gauche) : « Des mesures d'urgence sociale »
Elle a de l'énergie à revendre, Élisa Martin. Et lorsqu'elle s'adresse à vous, c'est avec sa conviction de militante chevillée au corps que vient décupler un sens consommé de la pédagogie.
Une vraie prof', donc, tendance hussard noir de la République. Mais de la Sociale, cette fois... Car « en Italie, la gauche s'est perdue au centre ! »
Seule Iséroise à avoir accédé au rang de tête de liste régionale, celle du Front de gauche en l'occurrence (avec le PCF et bien d'autres...), cette membre fondatrice du Parti de Gauche au côté de Jean-Luc Mélenchon, « la deuxième grande rencontre intellectuelle de ma vie », entend contribuer à dessiner « l'avenir de la gauche en France et en Europe en regardant ce qui se passe et qui marche en Amérique du Sud ».
Élisa Martin n'a décidément pas froid aux yeux. « Je sais, c'est ambitieux ! » prévient-elle. Pour mieux justifier sa démarche ? « En attendant, nous, on n'est allé chercher ni nageur ni patineur... »
Un Comité de vigilance pour nos élus...
Quel est votre programme régional ?
« Il faut d'abord prendre des mesures d'urgence sociale ; la plus grande catastrophe écologique et sociale, c'est le capitalisme ! La Région doit être là pour soutenir politiquement, financièrement et juridiquement les travailleurs victimes des délocalisations. »
« Il convient ensuite de faire un effort sur les tarifications. On a obtenu, en fin de mandat, la gratuité des TER pour les chômeurs effectuant des recherches d'emploi ; c'est une mesure qu'il faut étendre. »
« Il faut enfin prendre des mesures qui relèvent de l'orientation, en l'individualisant. Les Salons de l'étudiant, ça ne fonctionne pas ; on ne peut pas faire de l'orientation sur de la séduction ! »
Que peut faire la Région en la matière ?
« Déjà ne pas financer ce qui concurrence le service public. Plus globalement, le problème, c'est la répartition des richesses. »
« Toutes les Régions ou presque sont dirigées par le PS. Je regrette que l'Association des régions de France (ARF) n'ait été ni un outil ni un syndicat pour aller plus loin dans ce domaine. »
« Les Régions devraient surtout faire de la péréquation. Au lieu de cela, leurs présidents se comportent comme des roitelets. Ce que je veux dire, c'est que j'ai un mandat spécifique, mais je ne me bats pas pour que Rhône-Alpes en ait plus que PACA ! »
« Elles doivent enfin lutter nationalement contre l'ouverture à la concurrence du trafic ferroviaire et contre le système d'"agent seul" ; Soulage est contre, mais Queyranne se montre plus ambigu... »
Et en matière d'expérimentation ?
« La Région doit soutenir les territoires qui font preuve de vertu républicaine. Ceux-ci doivent trouver nos portes grandes ouvertes ; en revanche, ceux qui ne respectent pas la loi SRU (20 % de logement social, Ndlr) les trouveront fermées. Je suis pour la conditionnalité des aides et pour la planification écologique. »
« Et puis nous allons expérimenter un Comité de vigilance, une mise sous contrôle démocratique des élus du Front de gauche. Nous devons rendre des comptes aux militants, mais aussi travailler en amont avec eux pour actualiser notre programme, notamment avec les budgets participatifs. »
Une vraie prof', donc, tendance hussard noir de la République. Mais de la Sociale, cette fois... Car « en Italie, la gauche s'est perdue au centre ! »
Seule Iséroise à avoir accédé au rang de tête de liste régionale, celle du Front de gauche en l'occurrence (avec le PCF et bien d'autres...), cette membre fondatrice du Parti de Gauche au côté de Jean-Luc Mélenchon, « la deuxième grande rencontre intellectuelle de ma vie », entend contribuer à dessiner « l'avenir de la gauche en France et en Europe en regardant ce qui se passe et qui marche en Amérique du Sud ».
Élisa Martin n'a décidément pas froid aux yeux. « Je sais, c'est ambitieux ! » prévient-elle. Pour mieux justifier sa démarche ? « En attendant, nous, on n'est allé chercher ni nageur ni patineur... »
Un Comité de vigilance pour nos élus...
Quel est votre programme régional ?
« Il faut d'abord prendre des mesures d'urgence sociale ; la plus grande catastrophe écologique et sociale, c'est le capitalisme ! La Région doit être là pour soutenir politiquement, financièrement et juridiquement les travailleurs victimes des délocalisations. »
« Il convient ensuite de faire un effort sur les tarifications. On a obtenu, en fin de mandat, la gratuité des TER pour les chômeurs effectuant des recherches d'emploi ; c'est une mesure qu'il faut étendre. »
« Il faut enfin prendre des mesures qui relèvent de l'orientation, en l'individualisant. Les Salons de l'étudiant, ça ne fonctionne pas ; on ne peut pas faire de l'orientation sur de la séduction ! »
Que peut faire la Région en la matière ?
« Déjà ne pas financer ce qui concurrence le service public. Plus globalement, le problème, c'est la répartition des richesses. »
« Toutes les Régions ou presque sont dirigées par le PS. Je regrette que l'Association des régions de France (ARF) n'ait été ni un outil ni un syndicat pour aller plus loin dans ce domaine. »
« Les Régions devraient surtout faire de la péréquation. Au lieu de cela, leurs présidents se comportent comme des roitelets. Ce que je veux dire, c'est que j'ai un mandat spécifique, mais je ne me bats pas pour que Rhône-Alpes en ait plus que PACA ! »
« Elles doivent enfin lutter nationalement contre l'ouverture à la concurrence du trafic ferroviaire et contre le système d'"agent seul" ; Soulage est contre, mais Queyranne se montre plus ambigu... »
Et en matière d'expérimentation ?
« La Région doit soutenir les territoires qui font preuve de vertu républicaine. Ceux-ci doivent trouver nos portes grandes ouvertes ; en revanche, ceux qui ne respectent pas la loi SRU (20 % de logement social, Ndlr) les trouveront fermées. Je suis pour la conditionnalité des aides et pour la planification écologique. »
« Et puis nous allons expérimenter un Comité de vigilance, une mise sous contrôle démocratique des élus du Front de gauche. Nous devons rendre des comptes aux militants, mais aussi travailler en amont avec eux pour actualiser notre programme, notamment avec les budgets participatifs. »
mercredi 3 février 2010
AUX COMMUNISTES DE L'ISERE
Chers Camarades,
A moins de 6 semaines du 1er tour des élections régionales, il y a urgence face à la crise et face à la politique du gouvernement à développer la campagne et la mobilisation des communistes. Nous devons rassembler le maximum de citoyennes et de citoyens qui veulent contribuer à la démarche qui nous anime à la fois dans ces élections régionales, et plus généralement dans le rassemblement de celles et de ceux qui souhaitent une véritable alternative de gauche aux politiques menées depuis des années, dans notre pays.
Nous l’avons déjà fait en 2009 avec la constitution du Front de Gauche pour les élections européennes et l'élection dans la circonscription Grand Sud-Est de notre députée Marie-Christine Vergiat. Nous devons aujourd'hui poursuivre et élargir cette démarche de rassemblement afin de gagner sur la droite, sur la résignation et l'abstention. Ensemble travaillons à faire converger le mouvement social et les attentes politiques afin de bâtir une perspective durable et faire émerger une alternative crédible. Nous ne devons pas ménager nos efforts.
Notre objectif est double : il s'agit d'une part de barrer la route à la droite en contrant sa politique actuelle, de ne pas livrer les régions aux appétits des marchés financiers. D'autre part, nous voulons amorcer la construction d'autres choix dans les régions afin de les mettre concrètement et quotidiennement au service du bien commun, pour le présent et le futur de nos concitoyens, le logement, la santé, le transport, la qualité de l'environnement.
Nous devons nous engager avec enthousiasme avec l'ensemble des candidates et candidats de la liste ainsi que nos autres partenaires, convaincus que les succès passent par une forte intervention citoyenne et la mobilisation sur un projet de toutes les forces progressistes. Et l'engagement de tous les communistes ne sera pas de trop dans cette période. Tout va se jouer maintenant dans les contacts personnels, directs, sur les lieux de travail, dans les quartiers, avec celles et ceux qui parce qu'ils subissent tant de coups, ont le plus intérêt à voter pour notre liste.
Chaque communiste peut-être un acteur essentiel dans cette campagne pour faire gagner nos idées. Nous avons 40 jours pour multiplier les contacts et convaincre. Soyons audacieux !
Je vous adresse, Chers Camarades, mes salutations les plus fraternelles.
Le secrétaire départemental,
« TENCIN en Résistance » (1940-1945)
6 fèvrier, Tencin vous invite à revivre la Résistance
Tencin a abrité de nombreux résistants pendant la seconde guerre mondiale. Certains
sont célèbres comme l'abbé Calés, le commandant Delaye, ou le Dr Lalande ; d'autres
sont restés dans l'ombre de l'histoire. Mais nous leur devons, à tous, de vivre en paix
aujourd'hui.
Le 6 février, Tencin rend mémoire à ses résistants en organisant des activités pour les
petits et les grands.
Rendez-vous à 10h30 au monument aux morts pour le départ d'un petit parcours dans
le vieux village à la rencontre de lieux de la Résistance tencinoise. S'en suivra
l'inauguration d'une plaque commémorative en souvenir du Dr Lalande dont nous
venons de célébrer le cinquantenaire de la mort.
A 14h, les 8 - 12 ans pourront découvrir la vie sous l'occupation grâce à un film et
autres ateliers pédagogiques. (inscription préalable à la bibliothèque)
Puis, tous pourrons converser avec les acteurs et témoins de l'époque, visiter
l'exposition prêtée par l'association « l'Ombre de l'histoire « , participer à des ateliers
d'écriture, goûter des plats de guerre, bénéficier de conseil de lecture.
Venez tous partager ce moment de convivialité autour de notre histoire commune..
Tencin a abrité de nombreux résistants pendant la seconde guerre mondiale. Certains
sont célèbres comme l'abbé Calés, le commandant Delaye, ou le Dr Lalande ; d'autres
sont restés dans l'ombre de l'histoire. Mais nous leur devons, à tous, de vivre en paix
aujourd'hui.
Le 6 février, Tencin rend mémoire à ses résistants en organisant des activités pour les
petits et les grands.
Rendez-vous à 10h30 au monument aux morts pour le départ d'un petit parcours dans
le vieux village à la rencontre de lieux de la Résistance tencinoise. S'en suivra
l'inauguration d'une plaque commémorative en souvenir du Dr Lalande dont nous
venons de célébrer le cinquantenaire de la mort.
A 14h, les 8 - 12 ans pourront découvrir la vie sous l'occupation grâce à un film et
autres ateliers pédagogiques. (inscription préalable à la bibliothèque)
Puis, tous pourrons converser avec les acteurs et témoins de l'époque, visiter
l'exposition prêtée par l'association « l'Ombre de l'histoire « , participer à des ateliers
d'écriture, goûter des plats de guerre, bénéficier de conseil de lecture.
Venez tous partager ce moment de convivialité autour de notre histoire commune..
Les régionales 2010 en sondage
26 janvier : la gauche à 51%
Mardi 26 janvier, un sondage Ifop pour l'hebdomadaire Paris Match indiquait que la gauche (listes de gauche et d'extrême gauche) recueillait 51% des intentions de vote pour les élections régionales tandis que les listes de la droite parlementaire et de l'extrême droite atteignaient 36,5%.
Avec 27% des intentions de vote, les listes du Parti socialiste devancent Europe Ecologie (13%) de 14 points. Les listes du Front de gauche recueillent 5%, celles du NPA 3% et celles d'alliance NPA et Front de gauche ou Parti de gauche 1%. Lutte ouvrière obtient 2%.
Les listes UMP/Nouveau Centre sont quant à elles à 27%, le Front national à 8,5%, et les listes divers-droite à 1%.
Le Modem arrive à 6,5% des intentions de vote.
- Sondage réalisé par téléphone par l'Institut Ifop pour Paris Match les 21 et 22 janvier auprès d'un échantillon de 853 personnes inscrites sur les listes électorales extrait d'un échantillon de 969 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Mardi 26 janvier, un sondage Ifop pour l'hebdomadaire Paris Match indiquait que la gauche (listes de gauche et d'extrême gauche) recueillait 51% des intentions de vote pour les élections régionales tandis que les listes de la droite parlementaire et de l'extrême droite atteignaient 36,5%.
Avec 27% des intentions de vote, les listes du Parti socialiste devancent Europe Ecologie (13%) de 14 points. Les listes du Front de gauche recueillent 5%, celles du NPA 3% et celles d'alliance NPA et Front de gauche ou Parti de gauche 1%. Lutte ouvrière obtient 2%.
Les listes UMP/Nouveau Centre sont quant à elles à 27%, le Front national à 8,5%, et les listes divers-droite à 1%.
Le Modem arrive à 6,5% des intentions de vote.
- Sondage réalisé par téléphone par l'Institut Ifop pour Paris Match les 21 et 22 janvier auprès d'un échantillon de 853 personnes inscrites sur les listes électorales extrait d'un échantillon de 969 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
mardi 2 février 2010
La Section PCF du GRESIVAUDAN organise un transport par car
Venez nombreux participer au meeting de Lyon de :"Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes"
9 MARS 2010 à 19 heures à la boursse du travail à LYON
La section du Grésivaudan vous propose d’effectuer le déplacement en car. Les personnes intéressés peuvent contacter :
pianetta.alain@alicedasl.fr ou le 06/77/02/33/98
Départ du car :
Allevard Mairie , 15h30
Pontcharra, Gare 15h45
Goncelin, Gare 15h55
Brignouds, Gare 16h05
Grenoble Gare 16h30
Il suffit de nous communiquer avant le 5 mars, votre nom, numéro de téléphone et l'arret que vous allez prendre
Une participation financière de 9 euros vous sera demandée dans le car.
Alain P.
9 MARS 2010 à 19 heures à la boursse du travail à LYON
La section du Grésivaudan vous propose d’effectuer le déplacement en car. Les personnes intéressés peuvent contacter :
pianetta.alain@alicedasl.fr ou le 06/77/02/33/98
Départ du car :
Allevard Mairie , 15h30
Pontcharra, Gare 15h45
Goncelin, Gare 15h55
Brignouds, Gare 16h05
Grenoble Gare 16h30
Il suffit de nous communiquer avant le 5 mars, votre nom, numéro de téléphone et l'arret que vous allez prendre
Une participation financière de 9 euros vous sera demandée dans le car.
Alain P.
Solidarité avec Haïti
Jeudi prochain, numéro spécial de l’Humanité en partenariat avec le Secours populaire : 20 pages spéciales sur Haïti. Comment l’île se reconstruit dans le dénuement. Les multiples visages de la solidarité en France. Entretien avec le comité de la Croix-rouge, des articles sur la reconstruction, sur l’immigration et la reparution de la presse locale,…
Pour chaque journal acheté (au prix de 2,30 € au lieu de 1,30 euro habituellement), un euro sera reversé au Secours populaire en solidarité avec le peuple haïtien.
Un large développement sur la solidarité en France notamment dans la communauté haïtienne et sur l’initiative de la FSU de participer à la reconstruction du lycée français de Port-au-Prince. De nombreuses personnalités s’exprimeront comme les écrivains haïtiens Dany Lafferrière, René Depestre, Jean Metellus. Michel Le Bris, écrivain français, sur place au moment du tremblement de terre sera interrogé. Un débat avec notamment Rony Brauman et Thierry Segard, Haut-commissaire de l’ONU est également prévu.
Vous pouvez réserver à l’avance votre exemplaire chez votre marchand de journaux, avant le mercredi midi.
Cette opération de solidarité est menée avec le concours et le soutien de Presstalis (ex NMPP), de Mediakiosk, de l’UNDP (syndicat des diffuseurs), du SNDP (syndicat des dépositaires).
Pour chaque journal acheté (au prix de 2,30 € au lieu de 1,30 euro habituellement), un euro sera reversé au Secours populaire en solidarité avec le peuple haïtien.
Un large développement sur la solidarité en France notamment dans la communauté haïtienne et sur l’initiative de la FSU de participer à la reconstruction du lycée français de Port-au-Prince. De nombreuses personnalités s’exprimeront comme les écrivains haïtiens Dany Lafferrière, René Depestre, Jean Metellus. Michel Le Bris, écrivain français, sur place au moment du tremblement de terre sera interrogé. Un débat avec notamment Rony Brauman et Thierry Segard, Haut-commissaire de l’ONU est également prévu.
Vous pouvez réserver à l’avance votre exemplaire chez votre marchand de journaux, avant le mercredi midi.
Cette opération de solidarité est menée avec le concours et le soutien de Presstalis (ex NMPP), de Mediakiosk, de l’UNDP (syndicat des diffuseurs), du SNDP (syndicat des dépositaires).
La politique du logement aux abonnés absents
A l’heure des bilans, il y a si peu à dire sur le logement. Les Français ont beau y consacrer 25,4% de leurs revenus (contre 15% il y a 30 ans), les pouvoirs publics sont étonnamment amorphes sur le sujet. Comme si, à la différence des transports ou des banques, le domaine ne relevait pas des politiques publiques. Comme si la hausse de ce poste de dépense ne contribuait pas à la baisse du pouvoir d’achat. Comme si le logement était un marché comme un autre, un bien dont on pouvait se passer.
Mesure phare de la loi Boutin votée en début d’année, la «maison à 15 euros par jour» n’a généré que dix constructions (pour 7500 dossiers en cours). Faute d’appartements disponibles, le Droit au logement opposable (DALO) reste une chimère. Les accédants propriétaires ne bénéficient toujours d’aucun secours lorsqu’ils font face à un accident de la vie (divorce, perte d’emploi, etc.). Quant aux maires qui ne respectent pas les 20% de logements sociaux dans leur commune, ils ne sont nullement dissuadés de bafouer la loi.
Benoist Apparu, nommé secrétaire d’Etat, ne semble pas parti pour prendre les choses en main. Il se dit dans son entourage que sept lois sur le logement en sept ans, cela suffit bien. Et que c’est donc sur la question de l’hébergement des sans-abri que le secrétaire d’Etat entend laisser une trace. Comme si le logement et l’hébergement ne constituaient pas une seule et même chaîne.
Ce désintérêt se mesure à l’examen du budget de l’Etat. Depuis 2000, le taux d’effort des pouvoirs publics pour le logement est passé de 2,03% du PIB à 1,1%. La baisse atteint près de 20% pour
la période 2008-2011.
L’aide à la construction de logements sociaux a chuté de 800 millions d’euros en 2008 à 480 millions en 2010. La subvention par logement social est en baisse de 60%. Le budget du 1% logement
a été ponctionné pour subvenir au désengagement de l’Etat, alors que ces deux ressources s’additionnaient jusqu’à présent.
Mais qu’aurait donc fait le gouvernement s’il n’avait pas déclaré le logement «Chantier national prioritaire» ? Aurait-il détruit des quartiers d’habitation au bulldozer pour y planter des pommes de terre ?
Défiscalisation
Pour juguler la crise du logement, à peine atténuée dans les zones tendues par la baisse des prix de l’immobilier, l’Etat semble penser qu’il suffit de poursuivre les aides aux personnes (les allocations
logement), qui augmentent mécaniquement (+8% cette année) lorsque la situation économique des ménages se dégrade.
De l’avis de tous les spécialistes, il manque pourtant 900.000 logements aujourd’hui en France. En Ile-de-France, le déficit s’alourdit de 30.000 logements chaque année. Sur l’ensemble du pays, et tous logements confondus, l’Etat espérait 500.000 constructions en 2009. Sans qu’on puisse le reprocher au pouvoir en place, la crise est passée par là : en un an, seulement quelque 300.000 constructions auront été entamées.
Or que fait le gouvernement ? Il propose un seul dispositif, le Scellier, voté en janvier, dans la lignée des Méhaignerie, Périssol, Besson, de Robien et Borloo, afin de soutenir le secteur de la construction et ses emplois. Mais le Scellier fait plus fort que ses prédécesseurs : il permet à un propriétaire de défiscaliser 25% de son investissement s’il loue son appartement pendant les neuf premières années. Le tout sans contrepartie sociale.
Selon les calculs de la fondation Abbé-Pierre, «la loi Scellier permet une réduction maximale qui varie entre 75.000 et 111.000 euros selon les durées et s’il y a ou non couplage avec d’autres dispositifs». En clair, «la dépense moyenne de l’Etat pour un logement social (36.482 euros), qui appartient ensuite quasiment au patrimoine de l’Etat, est deux fois moins importante que la perte de recettes pour inciter fiscalement à la production d’un logement locatif privé» .
Seul problème : alors que 60% des Français sont éligibles au logement social, il semblerait, au vu des plafonds pratiqués et selon les calculs de la Fondation, que ne se logeront dans le Scellier que les 25% des ménages les plus riches.
Faut-il également rappeler que la loi TEPA votée en 2007 permet des crédits d’impôt sur les intérêts d’emprunt pour l’acquisition d’une résidence principale ? En 2009, le coût budgétaire de cette mesure a été de 1,2 milliard d’euros, soit trois fois plus que l’aide à la construction de logements sociaux en 2010.
Il serait donc faux de dire que l’Etat laisse le marché immobilier se réguler, et que, par idéologie, il n’intervient pas. Il intervient. Pour aider ceux qui en ont le moins besoin.
Mesure phare de la loi Boutin votée en début d’année, la «maison à 15 euros par jour» n’a généré que dix constructions (pour 7500 dossiers en cours). Faute d’appartements disponibles, le Droit au logement opposable (DALO) reste une chimère. Les accédants propriétaires ne bénéficient toujours d’aucun secours lorsqu’ils font face à un accident de la vie (divorce, perte d’emploi, etc.). Quant aux maires qui ne respectent pas les 20% de logements sociaux dans leur commune, ils ne sont nullement dissuadés de bafouer la loi.
Benoist Apparu, nommé secrétaire d’Etat, ne semble pas parti pour prendre les choses en main. Il se dit dans son entourage que sept lois sur le logement en sept ans, cela suffit bien. Et que c’est donc sur la question de l’hébergement des sans-abri que le secrétaire d’Etat entend laisser une trace. Comme si le logement et l’hébergement ne constituaient pas une seule et même chaîne.
Ce désintérêt se mesure à l’examen du budget de l’Etat. Depuis 2000, le taux d’effort des pouvoirs publics pour le logement est passé de 2,03% du PIB à 1,1%. La baisse atteint près de 20% pour
la période 2008-2011.
L’aide à la construction de logements sociaux a chuté de 800 millions d’euros en 2008 à 480 millions en 2010. La subvention par logement social est en baisse de 60%. Le budget du 1% logement
a été ponctionné pour subvenir au désengagement de l’Etat, alors que ces deux ressources s’additionnaient jusqu’à présent.
Mais qu’aurait donc fait le gouvernement s’il n’avait pas déclaré le logement «Chantier national prioritaire» ? Aurait-il détruit des quartiers d’habitation au bulldozer pour y planter des pommes de terre ?
Défiscalisation
Pour juguler la crise du logement, à peine atténuée dans les zones tendues par la baisse des prix de l’immobilier, l’Etat semble penser qu’il suffit de poursuivre les aides aux personnes (les allocations
logement), qui augmentent mécaniquement (+8% cette année) lorsque la situation économique des ménages se dégrade.
De l’avis de tous les spécialistes, il manque pourtant 900.000 logements aujourd’hui en France. En Ile-de-France, le déficit s’alourdit de 30.000 logements chaque année. Sur l’ensemble du pays, et tous logements confondus, l’Etat espérait 500.000 constructions en 2009. Sans qu’on puisse le reprocher au pouvoir en place, la crise est passée par là : en un an, seulement quelque 300.000 constructions auront été entamées.
Or que fait le gouvernement ? Il propose un seul dispositif, le Scellier, voté en janvier, dans la lignée des Méhaignerie, Périssol, Besson, de Robien et Borloo, afin de soutenir le secteur de la construction et ses emplois. Mais le Scellier fait plus fort que ses prédécesseurs : il permet à un propriétaire de défiscaliser 25% de son investissement s’il loue son appartement pendant les neuf premières années. Le tout sans contrepartie sociale.
Selon les calculs de la fondation Abbé-Pierre, «la loi Scellier permet une réduction maximale qui varie entre 75.000 et 111.000 euros selon les durées et s’il y a ou non couplage avec d’autres dispositifs». En clair, «la dépense moyenne de l’Etat pour un logement social (36.482 euros), qui appartient ensuite quasiment au patrimoine de l’Etat, est deux fois moins importante que la perte de recettes pour inciter fiscalement à la production d’un logement locatif privé» .
Seul problème : alors que 60% des Français sont éligibles au logement social, il semblerait, au vu des plafonds pratiqués et selon les calculs de la Fondation, que ne se logeront dans le Scellier que les 25% des ménages les plus riches.
Faut-il également rappeler que la loi TEPA votée en 2007 permet des crédits d’impôt sur les intérêts d’emprunt pour l’acquisition d’une résidence principale ? En 2009, le coût budgétaire de cette mesure a été de 1,2 milliard d’euros, soit trois fois plus que l’aide à la construction de logements sociaux en 2010.
Il serait donc faux de dire que l’Etat laisse le marché immobilier se réguler, et que, par idéologie, il n’intervient pas. Il intervient. Pour aider ceux qui en ont le moins besoin.
600 000 enfants mal logés
Sur les 3,5 millions de mal-logés en France, 600 000 sont des enfants, selon la Fondation Abbé Pierre. Les conséquences sont catastrophiques sur leur santé et leur éducation.
18 % des SDF ou des habitants de logements « atypiques » (campings, cabanes dans les bois, parkings…) sont des mineurs. Cela représente 600 000 enfants mal-logés, une situation qui tend à s’aggraver avec le développement de la monoparentalité d’une part, de la précarité de l’autre : environ la moitié des enfants vivant en zones urbaines sensibles vivent par exemple dans des familles en dessous du seuil de pauvreté.
« Par chance, les adolescents en fugue ou en rupture familiale ne restent pas longtemps à la rue grâce à notre système de protection de la jeunesse », souligne Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé Pierre. Mais les jeunes qui ont un toit ne sont pour autant pas à l’abri de tous les problèmes : le manque d’espace dans les logements surpeuplés est inadapté à l’éveil des enfants, et à leur capacité de concentration pour réaliser leurs devoirs à la maison.
Le mal-logement nuit aussi à la qualité de leur sommeil, ce qui les rend suractifs ou renfermés. Or, on estime qu’un million de personnes sont logées chez des tiers, dont 150 000 de façon contrainte, et 2,4 millions vivent en situation de surpeuplement.
Des conséquences directes sur la santé
Les logements insalubres (400 000 à 600 000, où vivent un million de personnes) ont par ailleurs des conséquences directes sur la santé : le saturnisme, maladie du pauvre, concerne ainsi plus de 80 000 enfants de moins de 6 ans. Causée par la présence de plomb dans les vieilles tuyauteries et les peintures, cette maladie s’attaque de façon irrémédiable aux systèmes nerveux ou osseux.
Et le risque de contracter des maladies respiratoires (asthme, bronchiolites…), qui viennent souvent de l’humidité des logements et de la présence de champignons, est trois fois plus important chez les enfants. La France ne semble plus vouloir veiller aux plus fragiles, dénonce la Fondation Abbé Pierre, qui remarque notamment la suppression, l’an dernier, du poste de Défenseur des enfants, à l’encontre des recommandations de l’ONU.
Le 1 er février 1954, alors que la France grelottait sous des températures extrêmes, l’Abbé Pierre lançait sur RTL l’appel resté célèbre : « Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol… »
La Fondation qui porte son nom a choisi cette date anniversaire pour rendre public, aujourd’hui, son rapport sur le logement.
18 % des SDF ou des habitants de logements « atypiques » (campings, cabanes dans les bois, parkings…) sont des mineurs. Cela représente 600 000 enfants mal-logés, une situation qui tend à s’aggraver avec le développement de la monoparentalité d’une part, de la précarité de l’autre : environ la moitié des enfants vivant en zones urbaines sensibles vivent par exemple dans des familles en dessous du seuil de pauvreté.
« Par chance, les adolescents en fugue ou en rupture familiale ne restent pas longtemps à la rue grâce à notre système de protection de la jeunesse », souligne Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé Pierre. Mais les jeunes qui ont un toit ne sont pour autant pas à l’abri de tous les problèmes : le manque d’espace dans les logements surpeuplés est inadapté à l’éveil des enfants, et à leur capacité de concentration pour réaliser leurs devoirs à la maison.
Le mal-logement nuit aussi à la qualité de leur sommeil, ce qui les rend suractifs ou renfermés. Or, on estime qu’un million de personnes sont logées chez des tiers, dont 150 000 de façon contrainte, et 2,4 millions vivent en situation de surpeuplement.
Des conséquences directes sur la santé
Les logements insalubres (400 000 à 600 000, où vivent un million de personnes) ont par ailleurs des conséquences directes sur la santé : le saturnisme, maladie du pauvre, concerne ainsi plus de 80 000 enfants de moins de 6 ans. Causée par la présence de plomb dans les vieilles tuyauteries et les peintures, cette maladie s’attaque de façon irrémédiable aux systèmes nerveux ou osseux.
Et le risque de contracter des maladies respiratoires (asthme, bronchiolites…), qui viennent souvent de l’humidité des logements et de la présence de champignons, est trois fois plus important chez les enfants. La France ne semble plus vouloir veiller aux plus fragiles, dénonce la Fondation Abbé Pierre, qui remarque notamment la suppression, l’an dernier, du poste de Défenseur des enfants, à l’encontre des recommandations de l’ONU.
Le 1 er février 1954, alors que la France grelottait sous des températures extrêmes, l’Abbé Pierre lançait sur RTL l’appel resté célèbre : « Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol… »
La Fondation qui porte son nom a choisi cette date anniversaire pour rendre public, aujourd’hui, son rapport sur le logement.
lundi 1 février 2010
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