mardi 31 mars 2020

LES ÉLU·ES LOCAUX FACE AU CORONAVIRUS : ACTIONS ET SOLIDARITÉS

Avec ses 35 000 communes, la France est le seul pays d’Europe doté de 500 000 élu·es locaux. Ils, elles sont indispensables dans la lutte contre le virus pour organiser les solidarités et le confinement, et pour faire vivre le service public… Il apparaît indispensable, pour que ces élu-es soient utiles et efficaces que les communes bénéficient d’une aide financière le plus rapidement possible.

Malgré cela, les communes s’organisent et mettent en place des actions de solidarité pour venir en aide à ceux qui en ont besoin.
   IVRY-SUR-SEINE : UN DISPOSITIF D'ENTRAIDE S’APPUYANT SUR LES MAISONS DE QUARTIER


La municipalité d’Ivry-sur-Seine a décidé la mise en place d’un dispositif exceptionnel pour répondre aux habitant·es, nombreuses et nombreux à proposer spontanément leur aide pour les plus en difficulté. Les personnes volontaires peuvent se signaler par téléphone aux Maisons de Quartier. Un accueil physique, sur rendez-vous, est aussi assuré le cas échéant, tenant compte de toutes les mesures de sécurité édictées par le gouvernement. Ils sont ensuite rappelés en fonction des besoins identifiés dans leur quartier. Parallèlement, la mairie, en lien avec les associations de solidarité d’Ivry qui assurent habituellement l’aide alimentaire et le CCAS, recense tous les besoins.


Comme l’explique Philippe Bouyssou, maire d’Ivry, « Une fois les besoins et les offres de volontariat clairement établis, nous disposerons collectivement d’un dispositif capable de durer aussi longtemps que nécessaire ».


   GISORS : UNE CHAÎNE DE LA SOLIDARITÉ


Pas nécessaire d’être dans la majorité pour agir. Anthony Auger, élu d’opposition à Gisors, a mis en place une chaîne de la solidarité. L’objectif ? Pour faire face à la crise sanitaire et
contribuer au besoin d'entraide, indiquer sa disponibilité auprès de la mairie et constituer une liste de volontaires prêts à participer à la solidarité envers les plus fragiles sur la commune.


   GIVORS : PORTAGE DE REPAS AUX PERSONNES ÂGÉES


La ville de Givors a mis en place le portage de repas pour les personnes âgées avec prise de contact régulière et possibilité de livraison de médicaments à domicile. Pour en faire la demande, la municipalité a mis en place un numéro unique ainsi qu’une adresse mail.


   VILLEJUIF : UN RÉSEAU DE SOLIDARITÉ


Ce réseau de volontaires mis en place par le PCF de Villejuif a pour objectif de venir en aide aux voisins les plus fragiles, aux personnes isolées, âgées de plus de 65 ans ou atteintes d’une maladie chronique, qui ne peuvent ou qui n’osent pas sortir faire leurs courses alimentaires, de première nécessité et de produits d’hygiène. Un numéro de téléphone unique est également mis à disposition pour demander de l’aide.


   SAINT-DENIS : DES AFFICHETTES DANS CHAQUE HALL D’ IMMEUBLE


Pour faciliter l’entre-aide entre habitants, le Maire de Saint-Denis invite à mettre une affichette dans tous les halls d'immeubles de Saint-Denis. Chacun peut y remplir ses propositions de service et ses
demandes de service.


   MONTREUIL : UN FESTIVAL « MUSIQUE AU BALCON »


La Ville de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a lancé un festival « Musique au balcon » dans tous ses quartiers. Tous les soirs, après les applaudissements aux personnels de santé à 20h, elle propose à des musiciens amateurs ou professionnels de se mettre à leur balcon ou à leur fenêtre pour un quart d'heure. La ville de Montreuil est en train de recenser tous les musiciens professionnels et amateurs pour organiser tous les soirs ce premier festival de musique confiné. « Sortir sur son balcon, mettre sa compétence de musicien, son art, son inspiration au service de la communauté, je trouve cela très beau », explique Patrick Bessac, le maire de Montreuil qui souhaite avec ce festival rompre l'isolement des habitants et conserver du lien social.


   LA COURNEUVE : MOBILISER LE CENTRE DE SANTÉ MUNICIPAL


Gilles Poux, le maire de la Courneuve, nous a indiqué que le Centre Municipal de Santé était mobilisé. Le centre reste ouvert pour tous les soins du quotidien. Mais en cette période, une prise de température est systématiquement effectuée sur toute personne entrant dans le centre. Un ascenseur réservé permet l’accès à un étage dédié à la prise en charge des patient.e.s qui présentent des symptômes susceptibles de révéler la présence du virus. Ils sont examinés par des médecins qui décident une évacuation éventuelle ou toute autre mesure utile. Par ailleurs, la municipalité a mis en place une cellule de 10 agents, avec pour mission de contacter tous les seniors de la ville, les personnes isolées, afin de prendre de leurs nouvelles, de se mettre à leur disposition de leurs besoins.


   GENNEVILLIERS : ASSURER UN LIEN TÉLÉPHONIQUE JOURNALIER AVEC LES PERSONNES ÂGÉES


Patrice Leclerc et son équipe municipale ont décidé, dans des conditions de sécurité, le maintien de tous les services à destination des personnes âgées et/ou malades (SIADPA, aide à domicile, portage des repas à domicile). Les services municipaux assurent, comme en période de canicule, un lien téléphonique journalier et permanent avec les personnes âgées.


De plus, l’organisation de la maison médicale de la ville va être bouleversée. « Une salle va être aménagée pour accueillir les personnes susceptibles d’avoir contracté le Covid 19. Cette partie du
cabinet sera isolée de l’autre » précise Patrice Leclerc au journal Le Parisien.


   ARLES : OUVERTURE D’UN GYMNASE POUR DES CONSULTATIONS MÉDICALES COVID-19


La Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) a pris la décision d'installer des lieux de consultations externalisées des personnes susceptibles d'être infectées par le coronavirus afin de
décharger les cabinets médicaux et les urgences. La ville d'Arles et le CCAS ont décidé dans ce cadre de mettre un gymnase à disposition des médecins et des professionnels de santé. Les objectifs poursuivis par ce dispositif sont notamment : d'éviter de surcharger l’activité des urgences ; d’endiguer le risque de transmission entre patients dans les salles d'attente des cabinets médicaux (seules les personnes envoyées par un professionnel de la santé seront admises) ; de créer
les conditions d'une gestion centralisée et adaptée face à la crise sanitaire. Les consultations qui seront organisées au gymnase se feront conformément aux critères fixés dans le protocole validé par l’Agence régionale de santé (ARS).


   DÉPARTEMENT DU VAL-DE-MARNE : ACCÈS POUR TOUS À LA MÉDIATHÈQUE NUMÉRIQUE EURÊKA


Habituellement réservée aux abonnés des médiathèques du Val-de-Marne, des contenus d’Eurêka sont désormais accessibles à tous les Val-de-Marnais. Rendez-vous sur eureka.valdemarne.fr/#free

Le Département propose ainsi une sélection de contenus gratuits pour apprendre et se divertir. Au menu : histoires pour les enfants en baladodiffusion, ressources scolaires, activités sans écran, vidéos ludiques, films d’animation et court-métrages pour petits et grands.


LE DÉPARTEMENT SOLIDAIRE - LA SITUATION EXCEPTIONNELLE APPELLE CHACUN D’ENTRE NOUS À LA PLUS GRANDE SOLIDARITÉ. LE DÉPARTEMENT PREND SA PART EN LA MATIÈRE. IL A FAIT DON DE DENRÉES À LA BANQUE ALIMENTAIRE, AUX RESTAURANTS DU CŒUR DE VITRY-SUR-SEINE ET À L’EPICERIE SOCIALE DE FRESNES SUITE À LA FERMETURE DES COLLÈGES. PAR AILLEURS, À L’INITIATIVE DU PRÉFET DU VAL-DE-MARNE, LE DÉPARTEMENT A PARTICIPÉ À UNE RENCONTRE AVEC LES PLUS IMPORTANTES ASSOCIATIONS CARITATIVES, EN PREMIÈRE LIGNE POUR LA DISTRIBUTION ALIMENTAIRE AUX PLUS DÉMUNIS.


   INITIATIVE DE PARLEMENTAIRE : ANDRÉ CHASSAIGNE DEMANDE LA NATIONALISATION ET LA REPRISE D’ACTIVITÉ IMMÉDIATE DE L’USINE LUXFER DE GERZAT


Depuis plus d'un an, les 136 salarié·es du site n’ont eu de cesse de dénoncer l’incohérence économique et industrielle mais aussi les menaces sanitaires liées à la fermeture brutale par le groupe Luxfer de cette unité spécialisée dans la production de bouteilles de gaz de haute qualité, unique site fabriquant en Europe des bouteilles d'oxygène médical. Nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation particulièrement dramatique : faute d’avoir pris en compte les alertes répétées des salarié·es du site, faute d’anticipation sur les besoins industriels en matière médicale et sanitaire, nous sommes dans la plus grande incertitude quant aux stocks disponibles de bouteilles d’oxygène. Or, le transport des patients en déficience respiratoire nécessite une oxygénothérapie assurée par des bouteilles d’oxygène médicale que produisait Luxfer. Elles sont aussi indispensables aux équipements mobiles du corps médical.


Les besoins du pays, comme de nos voisins européens, pour faire face à la pandémie de Covid-19 explosent alors que Luxfer à Gerzat, seule usine d’Europe de production de bouteilles d’oxygène médical, reste à l'arrêt ! La crise actuelle appelle une position ferme et immédiate.

Par son activité et le savoir-faire de ses salarié·s, cette entreprise fait indéniablement partie des activités stratégiques à maintenir en priorité. Comme le demandent les salarié·es, la nationalisation du site et la reprise immédiate de l’activité de production de ces bouteilles d’oxygène sont aujourd’hui une priorité de santé publique.

lundi 30 mars 2020

« En matière d’information scientifique, la gestion de la crise actuelle a été un fiasco »

Comment naissent et se répandent les épidémies ? Pourquoi et comment les nouvelles maladies transforment-elles les sociétés ? « Une maladie épidémique, c’est un phénomène social global », rappelle (...)

dimanche 29 mars 2020

Dans les cliniques privées : les soignants attendent des masques, les actionnaires des compensations

Dans la situation d’urgence sanitaire, les cliniques privées à but lucratif sont appelées à annuler leurs interventions non urgentes et à accompagner l’hôpital public pour l’accueil des patients (...)

samedi 28 mars 2020

Centres de rétention et prisons : la France reproduit la passivité italienne

Dans les prisons françaises en surpopulation constante, l’irruption du coronavirus aggrave une situation sanitaire parfois déjà désastreuse. Comme depuis un mois et demi, le gouvernement tarde à agir, mettant en danger personnel pénitentiaire et détenus.

vendredi 27 mars 2020

Le coronavirus reconnu "maladie professionnelle" pour les soignants

Le Covid-19 sera considéré comme une "maladie professionnelle" pour les médecins, infirmier.e.s et aide-soignant.e.s, "il n’y aura aucun débat là-dessus”.

CORONAVIRUS - Au septième jour de confinement, la France se prépare à prolonger de “quelques semaines” ces mesures exceptionnelles prises pour lutter contre le coronavirus, qui a fait 186 décès supplémentaires en une journée dont des médecins.
“Le temps normal n’est pas pour demain. (...) Ce temps du confinement peut encore durer quelques semaines”, a affirmé Édouard Philippe au journal télévisé de TF1 ce lundi 23 mars, évoquant de nouvelles mesures dès mardi matin contre le Covid-19, dont la fermeture des marchés ouverts, sauf rares exceptions en milieu rural.
Le Premier ministre a profité de cette intervention pour s’adresser aux médecins, infirmier.e.s et aide-soignant.e.s, en première ligne face à l’épidémie due au coronavirus. “Pour tous ces soignants qui tombent malades, le coronavirus sera reconnu comme maladie professionnelle: il n’y aura aucun débat là-dessus”, a-t-il annoncé.

Cinq médecins décédés

“Il y a quelques centaines de soignants en Île-de-France qui sont positifs” au Covid-19, avait affirmé un peu plus tôt dans la journée sur France Inter le professeur Philippe Juvin, chef du service des urgences à l’hôpital Georges-Pompidou de Paris.
Deux nouveaux médecins, du Haut-Rhin et de Haute-Saône, sont par ailleurs décédés dimanche des suites d’une contamination au coronavirus, portant à cinq le nombre de médecins morts du virus. 
Le coronavirus a tué 860 personnes dans l’Hexagone depuis le début de l’épidémie et 2082 patients étaient lundi soir en réanimation, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran qui promet des tests de dépistage rapide dans les prochaines semaines.
Concernant les aides à apporter aux soignants, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a annoncé la commande de 20 millions de masques de protection. Son homologue des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a proposé de son côté la création d’un numéro d’aide psychologique pour “soulager la pression” des personnes angoissées.
Le président de la République a fait part de son opposition à un “confinement total” de la population française tout en jugeant nécessaire un contrôle plus strict des mesures actuelles. Un nouvel avis du Conseil scientifique est attendu mardi.

jeudi 26 mars 2020

Hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu - Lyon : La direction pas du tout solidaire des personnels !

L’hôpital est fermé aux visiteurs. Depuis peu, les patients ne peuvent plus sortir dans le parc et sont confinés dans leurs services. Une unité de 12 lits a été ouverte à destination des patients qui seraient positifs au Covid 19.
     Le plan blanc a été déclenché : infirmiers et aides-soignants travaillent 5 ou 6 jours, puis la semaine qui suit sont « en réserve » chez eux, mobilisables à tout moment pour suppléer aux absences. Il a été fait appel aux « jeunes » retraités. Les équipes ASH n’ont pas été renforcées malgré l’augmentation de la charge de travail. Comme partout, le matériel manque cruellement !
     A l’extérieur, des initiatives solidaires à l’égard des hospitaliers se développent de plus en plus : des boulangers livrent le pain et les croissants, d’autres des pizzas, certains se portent volontaires pour garder leurs enfants, les héberger, les applaudissements tous les soirs…
     Contre toute attente, comme le resto du personnel est fermé, la direction a annoncé que pour se nourrir, les personnels doivent apporter leur repas !!! Alors qu’il serait simple de commander quelques repas en plus de ceux des patients. Nous sommes en guerre (6 fois), mais là encore, les soldats sont envoyés au front sans armes (très peu de masques) et qui plus est sans la ration alimentaire !

mercredi 25 mars 2020

Face à une crise sanitaire sans précédent dans l'histoire récente de notre pays, une part importante de notre population est confinée depuis hier midi afin de limiter la propagation rapide du Covid-19. Mais beaucoup de salarié-es sont aussi les premiers au front pour répondre aux besoins vitaux de la population



Nous pensons aux personnels de santé qui tentent de répondre aux mieux à l'urgence dans des conditions de travail dégradées comme ils le dénoncent depuis un an.
Nous pensons aux agents de l'état, des collectivités locales, qui assurent les missions régaliennes et les solidarités sur les territoires qui sont essentielles dans cette période. Ils font chaque jour la démonstration du rôle indispensable de nos services publics.
Nous pensons à tous ceux qui doivent continuer de produire et travailler pour nous permettre de manger, de nous déplacer, d'accéder à l'énergie.
Nous saluons leur engagement, leur courage, nous les remercions pour leur sens des responsabilités et de l'intérêt général.
Nous exigeons que les conditions sanitaires les plus essentielles soient respectées afin de les protéger.
Par ailleurs, sur tout le territoire national, de trop nombreuses entreprises continuent de produire et fonctionner au détriment de la santé de leurs salariés, parfois même dans des entreprises où des salariés ont été dépistés positifs au COVID-19
Cela doit cesser : Seul ce qui est essentiel doit fonctionner.
Le confinement doit s'étendre rigoureusement à tout le reste afin de répondre efficacement au défi qui est devant nous. Fabien Roussel s'adressera en ce sens au premier ministre afin que celui-ci définisse plus clairement les secteurs stratégiques et les mesures de protection au travail, afin que nul ne puisse déroger aux règles qui permettent d'épargner des vies.
La situation d'urgence ne peut se traduire par un confinement du droit des salariés.
Partout en France, chez Amazon, sur le chantier de Saint-Nazaire, comme chez Alstom, des salarié.e.s sont conduits à utiliser leur droit de retrait, à débrayer parce qu'ils refusent d'aggraver une situation sanitaire déjà grave. Nous sommes à leur côté.  A l'heure où le président de la République semble découvrir l'importance du service public, nous exigeons qu'il prenne les mesures pour protéger tous les travailleurs, toutes les travailleuses, leur santé et leurs droits sociaux.
Nous sommes fiers des travailleurs de notre pays. Ils sont à la hauteur de la crise que nous connaissons. Protégeons les !

mardi 24 mars 2020

Irak : Stopper la nouvelle escalade de violence

L'Irak doit désormais faire face au progrès de la pandémie de Covid-19 alors que son système de santé public a été anéanti par des décennies de guerres et de gabegies. Donald Trump qui n'a pas hésité, dans un premier temps, à qualifier cette épidémie de "complot" a choisi ce moment pour s'engager dans une nouvelle escalade de violence.
Depuis la rupture unilatérale de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien par les États-Unis, l'Irak est à nouveau devenue le théâtre d'affrontements entre Washington et Téhéran. L'assassinat du général Ghassem Soleimani est même parvenu à ressouder les différentes factions chiites sans pour autant mettre un terme à la crise des institutions et à la faillite de l’État. Celui-ci est gangréné par la corruption, le confessionnalisme et la soumission aux puissances étrangères. Depuis le mois d'octobre, vingt-trois attaques de roquettes ont frappé les bases américaines faisant des victimes parmi les 6000 soldats de la coalition. Attribuées aux milices chiites, elles ont suscité la surenchère de D. Trump qui a ordonné des représailles sanglantes contre des dépôts d'armes des Brigades du Hezbollah.
Afin de pérenniser leur présence, alors que le parlement irakien exige désormais leur départ, les États-Unis ont décidé l'envoi de missiles Patriot et le déploiement de nouvelles troupes. Cet engrenage guerrier nourrit la misère, les souffrances et l'insécurité humaine généralisée. A tout moment, ce conflit peut dégénérer dans un nouvel embrasement. Ces violences suscitent la colère du peuple irakien qui aspire à la paix. Des manifestations populaires exigent depuis des mois la refonte du système et la fin des ingérences étrangères.
Le Parti communiste français condamne ces nouvelles agressions qui violent la souveraineté de l'Irak. Il exprime sa solidarité avec les immenses rassemblements populaires qui tracent la voie vers la justice, l'indépendance et la paix.
Parti communiste français
Paris, le 17 mars 2020

lundi 23 mars 2020

« Jamais le scandale n’a été si palpable : nous jouons notre vie pendant qu’eux gèrent l’économie »

« Face à la pandémie, retournons la stratégie du choc en déferlante de solidarité ! », appelle une tribune publiée par plusieurs médias indépendants, dont Basta !. Elle est signée par plus de 230 médecins, infirmier.e.s., psychologues, enseignant.e.s, comédien.ne.s, paysan.ne.s, artistes, chercheuses, scientifiques, musicien.ne.s, syndicalistes, éditeurs, libraires… qui appellent à s’auto-organiser face à la pandémie de Covid-19, révélatrice de bien des dysfonctionnements, des inégalités et de l’incurie néolibérale.

dimanche 22 mars 2020

Pénurie de masques face au Covid-19 : la faillite des gouvernements successifs dans la gestion des stocks

Face à la pénurie, le gouvernement a commandé en urgence 200 millions de masques dits FFP2, indispensables pour protéger les personnels soignants des hôpitaux ou des cabinets médicaux. Pourquoi avoir (...)

samedi 21 mars 2020

Les caissières, largement exposées au coronavirus, oubliées de la « guerre » annoncée par Macron

Au contact de centaines de personnes chaque jour, et pas toujours protégés, les salariés de la distribution alimentaire s’inquiètent de leurs conditions de travail trop souvent « indigentes » face aux dangers de propagation et de contamination du Covid-19.

vendredi 20 mars 2020

Municipales : la poussée des écologistes et des listes d’alliance à gauche contrariée par le coronavirus

Rarement une soirée électorale n’a connu aussi peu d’effusions de joie. Face à la crise sanitaire de grande ampleur, l’heure n’est pas à la célébration pour les gagnants du premier tour. Parmi eux, les (...)

jeudi 19 mars 2020

Face au coronavirus, les femmes davantage en première ligne que les hommes

La revue médicale The Lancet appelle les gouvernements à prendre en compte les conséquences particulières du coronavirus sur les femmes.
Les hommes auraient plus de risques que les femmes de mourir (...)

mercredi 18 mars 2020

La pandémie de Covid-19 va-t-elle mettre fin à trois décennies d’austérité imposée à l’hôpital ?

Le gouvernement Macron n’est pas le seul responsable de la situation d’abandon de l’hôpital public. Trente ans de politiques de réduction des dépenses l’ont mis à genoux, malgré les alertes des personnels soignants.

mardi 17 mars 2020

La gauche presque rassemblée autour de l’écologie et de la jeunesse aspire à reprendre Besançon

La ville gouvernée par la gauche depuis l’après-guerre a vu en 2017 son maire rejoindre LREM. Trois ans plus tard, c’est une liste de rassemblement « rouge-verte-rose » qui est donnée favorite pour (...)

lundi 16 mars 2020

Crolles 2020 en tête au 1er tour

Crolles 2020 en tête au 1er tour
- la déclaration d'Anne-Françoise-Hyvrard : https://urlz.fr/c5xx
- le communiqué de presse de Crolles 2020 :
Ce premier tour s'est déroulé dans un contexte très particulier avec la crise du coronavirus qui a généré une forte abstention. L'incertitude est totale sur le déroulement du deuxième tour. Toutefois ce soir, notre projet et notre équipe ont été placés en tête par les Crolloises et les Crollois avec près de 40% des suffrages.
Nous tenons tout d’abord à remercier :
- les personnes qui ont voté pour nous, qui ont fait confiance à notre équipe et à notre projet, basé sur nos 3 piliers que sont l'écologie, la solidarité et la participation citoyenne,
- celles et ceux qui ont échangé avec nous, lors de nos 19 réunions publiques, lors de la réalisation de notre enquête, mais aussi au marché, devant les écoles, lors des apéro-quartiers, à leur domicile lors du porte-à-porte : elles ont nourri notre projet, notre motivation, notre connaissance de leurs attentes.
Si le deuxième tour se tient, quels que soit le choix des deux autres listes, nous continuerons à porter notre projet avec la même équipe et sur les mêmes valeurs.
En nous mettant en tête, les Crolloises et les Crollois démontrent que nous incarnons réellement les valeurs d’écologie, de solidarité et de participation, ces valeurs qu’il faut absolument défendre et dont Crolles a plus que jamais besoin pour faire face aux enjeux écologiques, sociaux et démocratiques.
Nous voulons retrouver l'esprit pionnier de Crolles qu'a porté Paul Jargot, et relancer l'innovation locale : revégétaliser la ville partout et dans tous les quartiers, continuer à construire du logement social tout en recréant un environnement harmonieux, développer les déplacements piétons cycles, favoriser une agriculture bio et locale, redynamiser la participation citoyenne, créer une maison des habitants et de la citoyenneté, …
Nous comptons sur vous pour que, dimanche prochain, nous soyons encore plus nombreux pour faire gagner l'écologie, la solidarité et la participation à travers Crolles 2020.
Merci encore pour votre confiance et rendez-vous dimanche prochain, sous réserve de la tenue du scrutin !
D'ici là, les élus en place de Crolles 2020 sont pleinement mobilisés sur la crise du coronavirus pour aider au mieux les employés municipaux et les habitants de Crolles pour y faire face. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.
Pour l'équipe Crolles 2020,
Anne-Françoise Hyvrard (tête de liste), Marc Brunello et David Resve

dimanche 15 mars 2020

« Dans les affaires de violences policières illégitimes, la justice fonctionne très mal »

L’avocat Yassine Bouzrou défend des familles de personnes tuées par les forces de l’ordre, ainsi que des gilets jaunes blessés. Au fil des affaires, il constate de graves dysfonctionnements : (...)

samedi 14 mars 2020

« Les policiers auraient pu le désarmer s’ils l’avaient voulu » : retour sur la mort de Babacar Gueye

Babacar Gueye est tué par la police le 3 décembre 2015 à Rennes. Le jeune homme, en détresse psychologique, tenait un couteau lorsque les agents l’abattent, invoquant la légitime défense. De nombreuses questions et points obscurs entourent cependant ce drame. Basta ! a mené sa contre-enquête.

vendredi 13 mars 2020

Dans les villes gérées par le RN : budgets sociaux sabrés, démocratie entravée, indemnités des maires augmentées…

Que s’est-il passé pendant six ans au sein des quatorze villes gérées par le RN/FN ? Le collectif Vigilance et initiatives syndicales antifascistes livre, avec les éditions Syllepse, son bilan de la (...)

jeudi 12 mars 2020

Coronavirus : CFDT, CGT et FO demandent au gouvernement de renoncer aux nouvelles règles de l'assurance chômage

Le Covid-19 suscite de nombreuses inquiétudes, y compris au sein des organisations syndicales. La CFDT a demandé mardi au gouvernement de renoncer au changement du mode de calcul de l'allocation chômage en invoquant le coronavirus, soulignant que les emplois précaires sont "la première variable d'ajustement" en temps de crise, une demande rapidement relayée par FO puis la CGT.
À partir du 1er avril 2020, la deuxième vague de modification des règles de calcul de l'allocation chômage selon la réforme de l'assurance chômage aura "de terribles conséquences pour des centaines de milliers personnes qui travaillent en cumulant des contrats de courte durée", écrit la CFDT. 

VOIR AUSSI

"Des mesures sont annoncées pour soutenir les entreprises et les secteurs en difficulté" à cause du coronavirus, "qu'en est-il des demandeurs d'emploi et des travailleurs précaires ?", interroge le premier syndicat français. "Les emplois précaires (CDD de courte durée, intérimaires...) sont la première variable d'ajustement", ajoute le syndicat, qui estime que "c'est bien en période de crise que le rôle d'amortisseur social de l'assurance chômage doit être réaffirmé"

mercredi 11 mars 2020

Pour les municipales, les listes de gauche se disputent la participation citoyenne

Avec la multiplication des listes dites citoyennes, difficile de faire campagne, surtout à gauche, sans ouvrir les listes aux non professionnels de la politique. À Marseille, alors que l’ère Gaudin s’achève, des dizaines de « non-encartés » se lancent dans la bataille des municipales. Vrai renouveau ou « citizenwashing » ?

mardi 10 mars 2020

La liste “Crolles 2020” est prête. Elle y croit et elle le dit.



D’emblée, Anne-Françoise Hyvrard lâche : « On a envie. On a un projet auquel on tient. » En clair, quoiqu’il se passe à l’issue du scrutin des 15 et 22 mars, « on n’aura aucun regret ». Marc Brunello, 2e sur la liste, ajoute : « Ça fait plus d’un an que l’on construit cette équipe, et que l’on travaille à ce programme ». Bref, « on est en ordre de marche » ponctue David Resve, colistier. Le ton est donné.
Et cela fait un bon moment que “Crolles 2020” donne le “la”, agite sa pensée et partage son ambition. Le groupe bat le pavé et gazouille haut et fort sur les réseaux. Pas un jour sans qu’il détaille et argumente ses engagements autour de l’écologie, la solidarité et la participation. « Place à l’innovation locale », lancent les chefs de file. Car cette liste a sa singularité. Si Anne-Françoise Hyvrard est la tête de “Crolles 2020”, elle défend l’idée d’abord « un partage du pouvoir ». Si la loi le lui avait permis, c’est un « collège de maires » que la liste aurait inscrit en tête. Les 29 femmes et hommes qui composent “Crolles 2020” ne partagent pas que des valeurs de gauche, ils entendent gouverner ensemble. « Parce que nous croyons plus à l’intelligence collective qu’à l’exercice solitaire du pouvoir.» Anne-Françoise Hyvrard insiste : « C’est important d’être clair. Nous ne sommes pas apolitiques. Ça ne veut plus rien dire, apolitique ! “Crolles 2020” a un ancrage politique (*), on avance à découvert ».
Des priorités et un calendrier
Leur programme en est la preuve écrite. Pour chacun de leurs engagements se dégagent deux priorités s’ils sont élus. Ensuite, ils se sont fixé un calendrier d’actions (9 en tout) qui seront réalisées à échéance 2020, 2023 et 2026. Prenons l’écologie. « Établir un plan vélo et piéton ambitieux » ou «mettre en place un plan alimentation » axé sur le bio et le local sont deux demandes fortes des Crollois. Elles seront traitées en premier. Quant à leur projet de ferme communale, la liste se donne tout le mandat pour y parvenir.
Au chapitre des solidarités, les citoyens leur ont demandé de « créer une maison des habitants », “Crolles 2020” l’a placée en tête. Sur le front de l’aménagement, la priorité reste le projet Cœur de ville. Mais d’autres suivront sur les pollutions sonores et visuelles ou sur la création d’îlots de verdure dans les quartiers. La liste est longue, mais « toujours réaliste et réalisable ».
Dernier point marquant : chaque membre a signé la charte d’équipe dont le premier engagement  est d’associer les élus minoritaires à l’ensemble des travaux et décisions.
(*) La liste “Crolles 2020” est soutenue par Europe Écologie Les Verts, le Parti communiste français et Génération. s

Les 29 noms de la liste

Anne-Françoise Hyvrard, 54 ans, directrice dagence logement social ;
Marc Brunello, 59 ans, enseignant-chercheur ;
Marine Mondet 43 ans professeur des écoles ;
David Resve, 50 ans, informaticien ;
Nelly Gros, 52 ans, infirmière-puéricultrice ;
Adelin Javet, 30 ans, ingénieur-responsable d’équipe ;
Laure Jargot, 42 ans, pizzaïola ;
Vincent Gay, 55 ans, psychologue-coach en entreprise ;
Lucile Moulin, 42 ans, sans emploi ;
Pierre-Jean Crespeau, 32 ans, responsable communication ;
Claire Quinette-Mourat, 62 ans, professeure danglais ;
Didier Deplancke, 59 ans, ingénieur informatique ;
Sylvie Bourdarias, 58 ans, sans activité professionnelle ;
Alain Pianetta, 58 ans, secrétaire CSE ;
Maëva Depetris, 23 ans, technicienne de laboratoire ;
Stéphane Giret, 50 ans, formateur-coach en lean management ;
Delphine Samyn, 37 ans, acheteuse ;
Damien Roman, 40, ingénieur en génie civil ;
Laetitia Brunet-Manquat, 46 ans, secrétaire médico-sociale ;
Mathieu Quinette, 36 ans, menuisier ;
Valérie Delboulbe, 56 ans, assistante ressources humaines ;
Jean-Philippe Pages, 48 ans, expert en environnement indépendant ;
Françoise Lejeune, 62 ans, enseignante ;
Fabrice Cneude, 53 ans, médecin pédiatre hospitalier ;
Odile Barnola, 51 ans, directrice de cabinet ;
Pierre Andreolety, 63 ans, instituteur retraité ;
Odile Paillot-Cornil, 56, ergonome ;
Francisco Cuesta, 51 ans, cadre mutualiste ;
Patricia Morand, 66 ans, sage-femme retraitée.

dimanche 8 mars 2020

Qu’est-ce que le Green New Deal, cette ambitieuse politique qui pourrait radicalement changer les États-Unis ?

Bernie Sanders comme Joe Biden, les deux principaux candidats démocrates à l’investiture pour affronter Donald Trump en novembre, soutiennent le « Green New Deal ». Avec cependant quelques nuances. (...)