Faut-il instaurer la gratuité des transports publics à Grenoble ? La question risque de cliver les candidats aux élections municipales de 2020 et un collectif d'usagers espère faire de cette cause un enjeu clé du vote, s'appuyant notamment sur l'exemple réussi de Dunkerque
"C'est une question de volonté publique", prônent les membres du Collectif pour la gratuité des transports en commun dans l'agglomération grenobloise. Alors que les élections municipales de mars 2020 approchent à grand pas, ce groupement de syndicats (CGT, FSU, Solidaires...) et d'organisations politiques (PAG38, PCF, Ensemble!, NPA) veut faire de son cheval de bataille une question clé du scrutin.
Une pétition, lancée il y a de ça quelques années, vient de franchir la barre des 1.200 signatures en faveur de la gratuité des transports publics autour de Grenoble. Les signataire demandent des "mesures de rupture" avec le système actuellement en place pour "favoriser une utilisation plus importante" du réseau TAG.
Trois raisons motivent ce changement de politique, selon le collectif : "l'urgence écologique, sanitaire et sociale". En clair, il s'agit d'instaurer la gratuité dans les transports pour les rendre accessibles à tous, même les ménages les plus modestes, mais aussi réduire l'utilisation de la voiture pour limiter son impact néfaste sur l'environnement.
Pour étayer leur argumentaire, les membres du collectif s'appuient sur le modèle de Dunkerque (Nord), ville qui a franchi le pas de la gratuité en septembre 2018. Un an après, la fréquentation des bus a augmenté de 70% en semaine et de 140% le week-end. Le réseau a été étoffé, les rotations multipliées, les commerçants du centre-ville voient de nouveaux clients venir... Bref, l'expérience est une réussite, sans que les impôts aient été augmentés.
A Grenoble, le collectif se bat depuis 5 ans pour faire valoir sa cause et ne cache pas que le contexte actuel se prête à un retour sur le devant de la scène : "Nous voulons que cette question soit un enjeu clé des prochaines élections municipales", a lancé l'un des co-fondateurs lors d'une conférence de presse.
Pour se faire entendre, le collectif s'est allié à d'autres groupements locaux pour lancer un appel national en faveur de la gratuité des transports. Il a notamment été signée par Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, Clémentine Autain, députée La France insoumise (LFI) ou encore Olivier Besancenot (NPA).
Une pétition, lancée il y a de ça quelques années, vient de franchir la barre des 1.200 signatures en faveur de la gratuité des transports publics autour de Grenoble. Les signataire demandent des "mesures de rupture" avec le système actuellement en place pour "favoriser une utilisation plus importante" du réseau TAG.
Trois raisons motivent ce changement de politique, selon le collectif : "l'urgence écologique, sanitaire et sociale". En clair, il s'agit d'instaurer la gratuité dans les transports pour les rendre accessibles à tous, même les ménages les plus modestes, mais aussi réduire l'utilisation de la voiture pour limiter son impact néfaste sur l'environnement.
Pour étayer leur argumentaire, les membres du collectif s'appuient sur le modèle de Dunkerque (Nord), ville qui a franchi le pas de la gratuité en septembre 2018. Un an après, la fréquentation des bus a augmenté de 70% en semaine et de 140% le week-end. Le réseau a été étoffé, les rotations multipliées, les commerçants du centre-ville voient de nouveaux clients venir... Bref, l'expérience est une réussite, sans que les impôts aient été augmentés.
Promesse de campagne abandonnée
A Grenoble, le collectif se bat depuis 5 ans pour faire valoir sa cause et ne cache pas que le contexte actuel se prête à un retour sur le devant de la scène : "Nous voulons que cette question soit un enjeu clé des prochaines élections municipales", a lancé l'un des co-fondateurs lors d'une conférence de presse.
Pour se faire entendre, le collectif s'est allié à d'autres groupements locaux pour lancer un appel national en faveur de la gratuité des transports. Il a notamment été signée par Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, Clémentine Autain, députée La France insoumise (LFI) ou encore Olivier Besancenot (NPA).