Depuis la rupture unilatérale de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien par les États-Unis, l'Irak est à nouveau devenue le théâtre d'affrontements entre Washington et Téhéran. L'assassinat du général Ghassem Soleimani est même parvenu à ressouder les différentes factions chiites sans pour autant mettre un terme à la crise des institutions et à la faillite de l’État. Celui-ci est gangréné par la corruption, le confessionnalisme et la soumission aux puissances étrangères. Depuis le mois d'octobre, vingt-trois attaques de roquettes ont frappé les bases américaines faisant des victimes parmi les 6000 soldats de la coalition. Attribuées aux milices chiites, elles ont suscité la surenchère de D. Trump qui a ordonné des représailles sanglantes contre des dépôts d'armes des Brigades du Hezbollah.
Afin de pérenniser leur présence, alors que le parlement irakien exige désormais leur départ, les États-Unis ont décidé l'envoi de missiles Patriot et le déploiement de nouvelles troupes. Cet engrenage guerrier nourrit la misère, les souffrances et l'insécurité humaine généralisée. A tout moment, ce conflit peut dégénérer dans un nouvel embrasement. Ces violences suscitent la colère du peuple irakien qui aspire à la paix. Des manifestations populaires exigent depuis des mois la refonte du système et la fin des ingérences étrangères.
Le Parti communiste français condamne ces nouvelles agressions qui violent la souveraineté de l'Irak. Il exprime sa solidarité avec les immenses rassemblements populaires qui tracent la voie vers la justice, l'indépendance et la paix.
Parti communiste français
Paris, le 17 mars 2020
Paris, le 17 mars 2020
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