La photo du corps de Aylan, un garçon de 3 ans, retrouvé échoué mort sur une plage de Turquie dans le naufrage d'un bateau où avait embarqué sa famille dans l'espoir de rejoindre la Grèce provoque un électrochoc dans toute l'Union européenne. Les 20.000 morts depuis le début d'année pour avoir fuit la guerre, la faim ou les dictatures ont désormais un visage et il est insoutenable.
A présent beaucoup disent leur révolte. Tant mieux. La France que nous aimons n'est pas celle des Lepen, Estrosi ou Ciotti et consorts qui n'ont que des paroles de haine à l'encontre des migrants. Mais les déclarations de bonnes intentions ne suffiront pas.
L'Europe et la France doivent arrêter de multiplier les entraves à l'accueil de personnes qui fuient pour sauver leur vie et celle de leur famille. La situation faite aux réfugiés de Vintimilles est à cet égard accablant pour les autorités françaises.
La France doit modifier profondément sa politique internationale et européenne. Pour lutter contre les passeurs et les trafics, il est urgent de créer des routes légales et sûres, de permettre la liberté de circulation. Enfin pour répondre aux urgences humanitaires, il est urgent de créer des lieux d'accueil adaptés, y compris à l'accueil des enfants et des personnes les plus fragilisées. Plus que jamais, l'heure est à la mobilisation en faveur d'une politique sociale, juste, solidaire pour une Europe de paix, de coopération et de justice.
Olivier Dartigolles, porte parole du PCF
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