Notre pays tout entier vit
des heures douloureuses après le massacre de 84 femmes, hommes et
enfants perpétré à Nice par un homme au volant d'un semi-remorque lancé
en trombe sur la Promenade des Anglais alors que tant de familles, de
jeunes, d'enfants des quartiers populaires et de toute la ville, des
touristes, étaient venus fêter ensemble la Fête de la Fraternité, notre
fête nationale. Notre nation endeuillée, profondément choquée, est
saisie d'effroi et de chagrin. La solidarité des habitant-e-s de Nice et
des environs, la réactivité des forces de l'ordre et des services de
secours sont remarquables : aucun d'entre nous n'est prêt à céder à la
peur ni à la haine.
Je veux m'incliner devant
la mémoire des disparu-e-s, présenter à leurs familles et amis les
condoléances du Parti communiste français, et les assurer de notre
soutien, de celui de nos élus et de nos militants. Mes pensées se
tournent vers les 18 blessés qui sont encore dans un état d'extrême
gravité et les dizaines de blessés qui ont été atteints en souhaitant
que leur vie soit sauvée, et leur dire que nous sommes tous à leurs
côtés dans cette épreuve aussi tragique que profondément injuste. Comme
tous nos concitoyens et tou-te-s celles et ceux qui ont choisi la France
pour y vivre, j'ai le coeur brisé par cette abomination. Il n'y a
aucune justification, et encore moins de fatalité, aux meurtres de masse
quels qu'en soient les motivations et mobiles.
L'heure n'est pas aux
polémiques politiciennes stériles mais à l'enquête et à l'aide aux
victimes, à la solidarité et la fraternité.
Le Parti communiste
français et ses militants seront vigilants et mobilisés pour qu'à Nice
comme partout en France, la solidarité avec les victimes et leurs
familles et le soutien dont les habitant-e-s de Nice et des Alpes
Maritimes ont besoin soient sans faille.
C'est dans le
rassemblement des femmes et hommes de paix de notre pays qu'ensemble
nous ferons reculer les violences aveugles, les haines, la peur.
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