Le gouvernement va certainement crier à
l’inversion de la courbe du chômage, en mettant en avant la très légère
baisse de la catégorie A (- 0,5 % sur un mois et - 0,1% sur 3 mois).
Mais, en regardant dans le détail, on constate d’abord que le chômage des plus de 50 ans n’en finit pas de progresser (encore 0,2 % en juillet et surtout plus 2,8 % sur un an).
Mais, en regardant dans le détail, on constate d’abord que le chômage des plus de 50 ans n’en finit pas de progresser (encore 0,2 % en juillet et surtout plus 2,8 % sur un an).
De plus, les catégories B et C, celles
des travailleurs précaires, celles des petits boulots de plus en plus
court, ne cessent de progresser : en catégorie B (78h ou moins dans le
mois) plus 2,3 % sur un mois, plus 1,8 % sur trois mois et plus 4% sur
un an, tandis qu’en catégorie C, même progression de 0,8 % sur un mois,
3,1 % sur trois mois et 4,8% sur un an.
Ainsi, le chômage total des catégories
A, B et C s’établit à 5 442 100 personnes, en hausse de 0,1 % sur un
mois, 0,8% sur 3 mois et 0,7 % sur un an, soit 39 400 demandeurs
d’emploi supplémentaires.
Enfin, la catégorie D des inscrits en formation augmente de 10,1% sur un an, traduction du plan d’urgence d’envoi en formation.
Même si le chômage ralentit sa progression, il n’est pas enrayé : il se crée surtout plus de précarité !
La CGT revendique une véritable
politique de relance de l’emploi, par la réduction du temps de travail,
l’augmentation des salaires et des pensions et la réorientation de la
dépense publique des poches des actionnaires vers l’investissement. Tout
ceci a contrario des politiques d’austérité du gouvernement et de son
jeu de bonneteau autour des chiffres du chômage pour masquer la faible
"création" d’emplois majoritairement précaires. Cette situation ne
pourra qu’être renforcée par la loi travail si celle-ci n’est pas
abrogée.
C’est tout le sens de la journée d’action du 15 septembre.
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