Convié par les communistes, à Angers, pour débattre sur l’après-loi travail, l'ex-inspecteur du travail en a profité pour appeler à une primaire «de toute la gauche». Un discours qui a rencontré plus ou moins de succès.
A la cafétéria de l’université d’Angers, où se tient
l'université d'été du PCF, il discute avec des militants communistes.
Gérard Filoche, membre du PS et candidat déclaré à la primaire des 22 et
29 janvier souhaitée par le Conseil national socialiste, était invité
le temps d’une conférence. Son thème : «Réussir l’acte II contre la loi travail.» Gérard Filoche, affilié à l’aile gauche du PS, est effaré qu’elle ait été adoptée : «Cette loi, c’est comme de l’acide sur nos droits. Hollande a cassé cent ans de code du travail.» Il espère toujours son retrait, «comme cela avait été le cas pour le CPE».
Alors, à Angers, il est venu parler de la nouvelle journée de
mobilisation contre la loi El-Khomri – le 15 septembre – mais aussi de
la nécessité de «renverser ceux qui l’ont créée».
Comprendre : François Hollande et son gouvernement. Et, pour Gérard Filoche, le meilleur moyen d’empêcher que l'actuel président soit à nouveau candidat en 2017 est l’organisation «d’une primaire de toute la gauche, qui élirait un seul candidat, en décembre». Il fustige le choix fait par le PS d’une primaire de la «Belle Alliance populaire» (PS, PRG et écologistes progrouvernement), «primaire riquiqui qui profiterait à coup sûr à François Hollande, alors qu’une primaire de toute la gauche le ferait perdre». D'autant que, selon lui, «la présence de deux candidats de gauche aux élections présidentielles marquerait [leur] mort». Du coup, il ne désespère pas de rallier Pierre Laurent à sa cause : «Il a appelé au rassemblement de la gauche !» Et ne cesse, durant la conférence, de rappeler que «la gauche est plurielle, et qu’en s’unissant, elle peut virer d’une pichenette l’extrême droite de la gauche qui gouverne actuellement».
Comprendre : François Hollande et son gouvernement. Et, pour Gérard Filoche, le meilleur moyen d’empêcher que l'actuel président soit à nouveau candidat en 2017 est l’organisation «d’une primaire de toute la gauche, qui élirait un seul candidat, en décembre». Il fustige le choix fait par le PS d’une primaire de la «Belle Alliance populaire» (PS, PRG et écologistes progrouvernement), «primaire riquiqui qui profiterait à coup sûr à François Hollande, alors qu’une primaire de toute la gauche le ferait perdre». D'autant que, selon lui, «la présence de deux candidats de gauche aux élections présidentielles marquerait [leur] mort». Du coup, il ne désespère pas de rallier Pierre Laurent à sa cause : «Il a appelé au rassemblement de la gauche !» Et ne cesse, durant la conférence, de rappeler que «la gauche est plurielle, et qu’en s’unissant, elle peut virer d’une pichenette l’extrême droite de la gauche qui gouverne actuellement».
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