mardi 12 mai 2020
De la production à la distribution et à la vente de masques : pourquoi ça coince encore
Face au manque, le gouvernement a créé en deux mois une filière de masques anti-postillons, en tissu lavable et réutilisable, en mobilisant 242 entreprises textiles françaises ainsi que de nombreuses couturières. Ce sont eux qu’on appelle « masque grand public », « masque alternatif », ou « masque à usage non sanitaire ». Selon les modèles, le nombre de fois où ils peuvent être lavés, avant de ne plus être efficace, varie. Une note d’information des ministères de la Santé, du Travail, de l’Économie et des Finances, distingue deux catégories de masques en tissu. Ceux destinés « aux professionnels en contact avec le public » comme les caissières ou les policiers, sont conçus pour filtrer au moins 90 % des particules (catégorie 1), et ceux destinés au reste de la population, offrent un taux de filtration d’au moins 70 % (catégorie 2), dont l’Association française de normalisation (Afnor) a publié le guide de fabrication [3]. Ces masques grand public sont sensés être disponibles « dans tous les commerces » depuis le 4 mai, selon les annonces d’Édouard Philippe.
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