Samedi 11 janvier, salle l’Atelier à Crolles, une centaine de personnes étaient présentes à la réunion publique intitulée « Comment améliorer les déplacements dans le Grésivaudan et vers Grenoble » organisée par l’équipe de Crolles 2020, avec Yann Mongaburu, président nouvellement élu du SMMAG, et Dominique Flandin-Granget, vice-présidente de la communauté de commune du Grésivaudan.
Qu’est-ce que le SMMAG ?
Le 1er janvier 2020 le SMTC (Syndicat mixte des transports en commun) est devenu le SMMAG (Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise). Il regroupe la métropole grenobloise, le Grésivaudan ainsi que le Pays Voironnais. D’autres collectivités pourront intégrer par la suite le syndicat mixte, dont le département et la région Auvergne-Rhône-Alpes (réseau Transisère).
Le 1er janvier 2020 le SMTC (Syndicat mixte des transports en commun) est devenu le SMMAG (Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise). Il regroupe la métropole grenobloise, le Grésivaudan ainsi que le Pays Voironnais. D’autres collectivités pourront intégrer par la suite le syndicat mixte, dont le département et la région Auvergne-Rhône-Alpes (réseau Transisère).
Harmoniser les politiques publiques, gagner en efficacité, faire tomber des barrières administratives et de tarifications, tels sont les arguments utilisés pour justifier la création de ce nouveau syndicat mixte élargi.
« Le réchauffement climatique n’est pas une question abstraite, on le ressent jusqu’à notre territoire (canicules, enneigement…). […] Pour réduire le niveau de l’émission de gaz à effet de serre, il faudra utiliser tout le bouquet des modes de déplacements alternatifs à la voiture, ainsi que de réduire le coût du déplacement pour les usagers », indique Yann Mongaburu. Toutes les alternatives à la voiture individuelles sont donc les bienvenues. « Il faut que les collectivités puissent enclencher des changements de comportements » ajoute-t-il.
Concrètement, qu’est-ce qui va changer dans le Grésivaudan ? La ligne de bus C1 dont le terminus est actuellement à Meylan, sera prolongée jusqu’à Montbonnot pour septembre 2020. La ligne deviendra à terme (d’ici 2023) une ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) avec des fréquences de 2 à 3 minutes en heures de pointe et 10 minutes le week-end par exemple. Un futur trolleybus semble être la préférence du président du SMMAG.
Transisere : La ligne 6020 entre Crolles et Grenoble se verra allongée et son terminus, aujourd’hui place de Verdun, sera déplacé jusqu’à la gare de Grenoble. Le Grésivaudan passera dans la zone A de la tarification des bus Transisère, et ainsi être dans la même zone que la métropole Grenobloise.
En ce qui concerne la gare de Brignoud, elle accueillera en 2025 le terminus d’une des trois futures lignes de RER proposées dans l’aire grenobloise avec un cadencement tout les quart d’heure. On notera la (ré)-ouverture de la halte de Domène. Le département de l’Isère et la SNCF mèneront la construction d’un passage souterrain à Brignoud, adapté aux cycles et aux piéton-ne-s. Depuis 2015 un accord entre le SMTC et la SNCF permet d’utiliser les gares de la métropole pour le prix d’un titre de transport TAG. L’objectif avec le SMMAG sera d’étendre cette offre jusqu’à Pontcharra.
Sur la question d’un hypothétique tramway dans le Grésivaudan, Yann Mongaburu répond : « Avec l’urgence climatique, on n’a pas le temps d’attendre 10 ans, il faut mettre en œuvre des solutions maintenant ». Un bus, c’est plus rapide à mettre en circulation qu’un tram.
En ce qui concerne la tarification, dès le 1er février 2020, au lieu d’acheter deux titres de transports entre Grenoble et le Grésivaudan, les usager-e-s pourront acheter un unique titre de transport.
En ce qui concerne la gare de Brignoud, elle accueillera en 2025 le terminus d’une des trois futures lignes de RER proposées dans l’aire grenobloise avec un cadencement tout les quart d’heure. On notera la (ré)-ouverture de la halte de Domène. Le département de l’Isère et la SNCF mèneront la construction d’un passage souterrain à Brignoud, adapté aux cycles et aux piéton-ne-s. Depuis 2015 un accord entre le SMTC et la SNCF permet d’utiliser les gares de la métropole pour le prix d’un titre de transport TAG. L’objectif avec le SMMAG sera d’étendre cette offre jusqu’à Pontcharra.
Sur la question d’un hypothétique tramway dans le Grésivaudan, Yann Mongaburu répond : « Avec l’urgence climatique, on n’a pas le temps d’attendre 10 ans, il faut mettre en œuvre des solutions maintenant ». Un bus, c’est plus rapide à mettre en circulation qu’un tram.
En ce qui concerne la tarification, dès le 1er février 2020, au lieu d’acheter deux titres de transports entre Grenoble et le Grésivaudan, les usager-e-s pourront acheter un unique titre de transport.
Gratuité : Yann Mongaburu y vient
Acheter un titre de transport… ou pas ? Le sujet a le vent en poupe. La gratuité est effective dans une quarantaine de villes en France, qu’en est-il à Grenoble ?
« Nous avons déjà expérimenté avec le SMTC la gratuité dans plusieurs domaines. Tout d’abord, et j’en suis fier, la gratuité des transports en commun s’applique pour les sans papiers en attente de droits. Par les temps qui courent, l’hospitalité est une chose très importante »
Autre mesure : les nouveaux habitants de la métropole peuvent bénéficier de trois mois gratuits d’abonnement, à choisir entre le réseau TAG, Métrovélo, ou Citiz.
Lors des pics de pollution la gratuité s’applique sur tout le réseau, de quoi inciter à laisser sa voiture au garage. « La gratuité amène des changements de comportement », note Yann Mongaburu.
Et pour la mise en place générale de la gratuité dans les transports en commun, quelle est la position du président du SMMAG ?
« Je pense qu’il faut y aller par étape, comme par exemple essayer la gratuité le week-end, cela s’est fait à Dunkerque avant le passage à la gratuité », dit-il avant d’ajouter : « Je défendrai cette initiative. »
Yann Mongaburu évoque une expérience menée par le SMTC (aujourd’hui par le SMMAG) en partenariat avec l’université de Grenoble, qui consiste à tester la gratuité pendant deux ans sur un groupe de deux cents personnes, en comparant avec un groupe test de deux personnes qui n’en bénéficie pas. Rendez-vous en 2021 pour les résultats.
Enfin le SMTC a présenté au mois de novembre le résultat d’une étude sur l’impact que la gratuité aurait sur le réseau : +20 % de fréquentation et un surcoût de fonctionnement annuel 61 millions d’euros. « Ma conviction est que la gratuité va dans le sens de l’histoire » nous confie Yann Mongaburu.
Écologie, solidarité, participation (avec les panels citoyens), des valeurs qui font échos aux valeurs portées par Crolles 2020…
Et pour la mise en place générale de la gratuité dans les transports en commun, quelle est la position du président du SMMAG ?
« Je pense qu’il faut y aller par étape, comme par exemple essayer la gratuité le week-end, cela s’est fait à Dunkerque avant le passage à la gratuité », dit-il avant d’ajouter : « Je défendrai cette initiative. »
Yann Mongaburu évoque une expérience menée par le SMTC (aujourd’hui par le SMMAG) en partenariat avec l’université de Grenoble, qui consiste à tester la gratuité pendant deux ans sur un groupe de deux cents personnes, en comparant avec un groupe test de deux personnes qui n’en bénéficie pas. Rendez-vous en 2021 pour les résultats.
Enfin le SMTC a présenté au mois de novembre le résultat d’une étude sur l’impact que la gratuité aurait sur le réseau : +20 % de fréquentation et un surcoût de fonctionnement annuel 61 millions d’euros. « Ma conviction est que la gratuité va dans le sens de l’histoire » nous confie Yann Mongaburu.
Écologie, solidarité, participation (avec les panels citoyens), des valeurs qui font échos aux valeurs portées par Crolles 2020…
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