Ce 24 janvier, le Conseil d’Etat attaque sévèrement la réforme des retraites et dénonce l’empressement du gouvernement à vouloir faire passer un texte dont la « sécurité juridique » n’est pas garantie. La plus sévère critique porte sur le mensonge : la qualification du nouveau système « universel ».
Le Conseil d’Etat confirme la stratégie de camouflage des effets négatifs du projet. L’avis de la juridiction administrative conforte le front syndical en action et la majorité de nos concitoyens qui demandent le retrait. André Chassaigne suggère une motion référendaire ouvrant la voie à une consultation populaire. Une situation nouvelle est créée. La démocratie doit parler !
La mobilisation ne faiblit pas. Le projet de loi arrive devant l’Assemblée nationale. Cela va être une grande première dans la Vème République : on va demander à des députés de se déterminer sur un texte dont la moitié des choses sont renvoyées à plus tard ! Plus que jamais, on a besoin de relais, qu’une opposition politique formalise le fait que nous sommes face à des projets de société totalement différents. Construisons un autre projet plus solidaire que l’individualisme que nous propose Emmanuel Macron. Les communistes sont pleinement investis dans cette démarche.
Le débat parlementaire qui s’ouvre ne veut pas dire que nous sommes passés à autre chose ! Bien au contraire !
Le débat parlementaire qui s’ouvre ne veut pas dire que nous sommes passés à autre chose ! Bien au contraire !
Le mouvement social est bien là. Les manifestations le prouvent. Quand 62 % sont pour le retrait du projet de loi et pour la poursuite de la mobilisation, c’est vraiment qu’il se passe quelque chose de grand et d’incontournable.
Personne ne se fera piéger par les tours de passe-passe du Premier ministre, à l’orée d’une semaine charnière, où le mépris à l’encontre de la démocratie sociale s’avère être le fer de lance du gouvernement d’Emmanuel Macron.
Pierre TRAPIER
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