«Une vision caricaturale des rapports de classe : les teigneux et méchants prolétaires qui veulent casser le pays en mille morceaux»
L’ennemi public numéro un, pour le Point, c’est Philippe Martinez. Sur sa une l’hebdomadaire a mis la photo du responsable syndical de la CGT, bras croisés, moustache tombante et mine patibulaire, au-dessous du titre : «Comment la CGT ruine la France».
Il faut que cette bourgeoisie ait bien peur pour en arriver là. C’est assez incroyable de désigner un responsable syndical comme un chef d’armée, que ses troupes suivraient aveuglément. Et assez pathétique, au bout de six semaines de blocage, de remettre ainsi en cause le droit de grève.
Le journal appartient au groupe Pinault, trentième fortune mondiale. Des gens qui ne sont absolument pas des privilégiés, comme chacun sait.
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