jeudi 19 décembre 2013

Pas de répit pour les peuples européens : L’agenda « austéritaire » au sommet européen du 19 – 20 décembre

Depuis 2012, le sommet européen de décembre est d’une grande importance pour la « gouvernance économique » de l’Union Européenne. Les chefs d’États y examinent le rapport sur le mécanisme d’« alerte macro-économique » de la Commission européenne. Ils choisissent les pays qui seront mis en examen, c’est-à-dire ceux qui risqueront des sanctions de la Commission et du Conseil.
Dans son rapport de 2013, la Commission se réjouit que les « coûts salariaux unitaires (CSU)» (lisez « les salaires » pour faire plus simple) ont été réduits en Irlande, en Espagne, en Bulgarie, en Lituanie et en Slovaquie ou gelés en Belgique et en Slovénie[1]. En revanche, les commissaires déplorent que cette réduction n’ait pas encore eu lieu en Allemagne, en République tchèque et au Luxembourg. Pour la Commission, le bilan est toutefois globalement « positif » puisque la plupart des États « ont amélioré leur compétitivité » et « contrairement à ce que l’on constatait il y a quelques années encore, aucun État membre (sauf le Luxembourg) n’enregistre d’augmentation des coûts salariaux unitaires nominaux au-delà du seuil indicatif ». Si on présentait la situation avec d’autres indicateurs statistiques (salaires réels et pouvoir d’achat), cette situation qui plaît à la Commission serait encore plus dramatique pour la majorité des Européens.
La Commission européenne va examiner en profondeur 16 pays, avec une batterie d’indicateurs de performance (le tableau de bord). Ces indicateurs statistiques pourront lui servir à infliger des amendes aux États qui ne corrigeraient pas rapidement leurs performances en appliquant ses suggestions de réformes. Selon la législation pour la gouvernance économique (« six pack ») la Commission peut imposer une amende égale à 0,1% du PIB si elle juge qu’un gouvernement ne fait pas assez d’efforts pour corriger ses « déséquilibres macro-économiques ».

Ces indicateurs statistiques nous apprennent une chose intéressante dont la Commission ne dira et ne fera rien : dans tous les pays européens les dettes privées excèdent massivement les dettes publiques. Pourtant ce sont bien les dettes publiques qui ont été et sont encore désignées comme les principales responsables de la crise depuis 2008.

Chérir la liberté, justifier l’esclavage

Par Lucien sève
Etre libéral, en principe, c’est militer, à l’école de grands auteurs comme Hugo Grotius ou John Locke, Adam Smith ou Alexis de Tocqueville, pour les libertés de l’individu contre l’absolutisme politique, le dirigisme économique, l’intolérance philosophique. Puissant mouvement de pensée et d’action qui, du XVIe au XVIIIe siècle et à travers trois glorieuses révolutions aux Pays-Bas, en Angleterre et en Amérique, a modelé toute l’histoire contemporaine. Or c’est justement avec lui que l’esclavage connaît son plus grand développement. En Amérique, il y a trois cent trente mille esclaves en 1700, près de trois millions en 1800, le double au milieu du XIXe siècle. Les Pays-Bas n’abolirent l’esclavage dans leurs colonies qu’en 1863. Au milieu du XVIIIe siècle, c’est la Grande-Bretagne qui compte le plus d’esclaves : près de neuf cent mille. Et il s’agit là du pire esclavage, le racial chattel slavery, où l’homme de couleur est tout uniment un « bien meuble ». On ne peut imaginer plus radical déni de la liberté individuelle. Où est l’erreur ?
L’ouvrage est consacré de bout en bout à l’expliquer, avec un luxe impressionnant de faits saignants et de citations suffocantes. Non, il ne s’agit pas d’une erreur. La doctrine libérale est née et n’a cessé d’être à double face : message enflammé de liberté individuelle pour les seuls citoyens, hommes blancs propriétaires formant un Herrenvolk, un « peuple de seigneurs » — germanisme adopté sans complexe par cette idéologie largement anglophone ; déni cynique d’humanité non seulement pour les gens de couleur dans les colonies, mais tout autant pour les peuples réputés « barbares », comme les Irlandais ou les Indiens d’Amérique, et pour la masse des serviteurs et travailleurs dans les métropoles mêmes — autant dire pour la très grande majorité. Cette contre-histoire du libéralisme, sans du tout nier sa face claire, dévoile en toute son ampleur cette face sombre depuis l’origine que ne cesse de dissimuler l’hagiographie libérale. Quand, par exemple, détail entre cent, on apprend que le grand philosophe libéral Locke était actionnaire de la Royal African Company, organisatrice majeure de la traite des Noirs, on commence à mieux saisir bien des choses dans notre histoire moderne.
Lire la suite

mercredi 18 décembre 2013

Relaxe des « 5 de Roanne » : « Une grande victoire pour les libertés syndicales »

Les 5 syndicalistes de Roanne viennent d'être relaxés par le tribunal de Roanne. C'est une grande victoire pour les libertés syndicales et la justice sociale.J'ai une pensée très forte pour Christel, Christian, Jean Paul, Gérard, Didier : leur combat depuis plus d'un an a été dur et il a été gagné avec courage. Ils sont relaxés et toutes les poursuites sont abandonnées, notamment le refus de prélèvement d'ADN. Ce jugement a une portée nationale et il est le résultat d'une mobilisation très forte et très large de leur comité de soutien et de leur syndicat CGT.Cette victoire en appelle une autre : il faut voter à l'Assemblée nationale la loi d'amnistie que nous avons proposée pour tous les syndicalistes.
Pierre Laurent secrétaire national du PCF

Répression syndicale : enfin la relaxe pour les "cinq de Roanne"
Cristel, Gérald, Jean-Paul, Christian et Didier, militants de la CGT poursuivis par la justice pour avoir tagué les murs de la sous-préfecture en septembre 2010, lors du mouvement contre la réforme des retraites, ont été relaxés ce mardi par le tribunal correctionnel de Roanne. "C'est la victoire du raisonnable contre l'absurdité", s'est aussitôt félicitée la CGT qui avait fait de leur cas une bataille emblématique de la défense des libertés syndicales.
"La lutte menée par nos cinq camarades est aussi celle de tous les militants traînés devant les tribunaux", a réagi le secrétaire général de l'union locale CGT du Roannais, Serge Lenoir, alors que plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées dans le calme devant le palais de justice de Roanne au moment du délibéré pour soutenir les cinq militants de la CGT.
Le tribunal de Roanne a estimé qu'un prélèvement ADN ne pouvait concerner que des personnes condamnées, alors que les cinq prévenus avaient été dispensés de peine. Le parquet général n'aurait donc pas dû requérir ce prélèvement et la justice ne pouvait donc pas leur reprocher de l'avoir refusé, selon le jugement. Le tribunal a également considéré que les gardes à vue du mois de mai étaient irrégulières.
Lire la suite

Quand le gouvernement socialiste évacue à son tour les églises…

Mal-logés et répression policière à Saint-Denis

Dimanche, 15 décembre 2013. 14h, place de la Mairie et de la Basilique de Saint-Denis (93), une grosse vingtaine de sans-logis, pour une bonne part sans-papiers, et nous, militants associatifs, politiques et syndicaux, pénétrons dans la Basilique de Saint-Denis avec tentes et matelas[1]. Le curé a donné sa bénédiction à cette occupation. Cela fait maintenant 194 jours qu’ils sont à la rue. Les deux immeubles qu’ils habitaient (50 et 103 rue Péri), aux mains de marchands de sommeil, étaient insalubres et devenaient dangereux pour leur intégrité physique. Ils ont été expulsés mais sans être relogés ni même pris en charge par les dispositifs d’hébergement d’urgence. Pourquoi ? Ils sont célibataires et le 115 prend en priorité les familles avec enfants. Ils travaillent en France sans avoir de papiers et le logement social n’est pas accessible aux sans-papiers. Sur leur campement, à proximité de la Mairie, ils n’en peuvent plus, épuisés de dormir dans des conditions ultra-précaires. Dehors, l’hiver est là. Le curé les accueille, il leur donne l’asile. A côté des militant-e-s syndicalistes de Solidaires et de la CGT, du Front de gauche et de ceux de la gauche radicale (NPA, Alternative Libertaires, etc.) bien connus, il reste à Saint-Denis de nombreux militant-e-s catholiques de gauche engagés auprès des sans-papiers et des mal-logé-e-

Au bout d’une petite heure, des brigades et des voitures de police se massent devant le portail de la basilique. Derrière eux, le marché de Noël bat son plein, les badauds viennent faire leurs provisions au marché artisanal, les enfants profitent des animations et du manège. Un jeune commissaire vient à la rencontre des expulsés et du curé : « vous ne pouvez pas restez là, il faut sortir ». Le curé : « j’accueille  bien volontiers ces personnes et je refuse une quelconque intervention policière ». Le commissaire rétorque qu’il a ordre de la sous-préfète d’évacuer. « Ce n’est pas possible sans mon accord » répond le prêtre.

mardi 17 décembre 2013

Mélenchon parti de la Gauche Européenne


Par Guillaume Liégard
Il y a des jours, franchement, où la moutarde vous monte au nez. Et bien c’est mon cas. Depuis mercredi 11 décembre, je suivais les travaux du congrès du Parti de la Gauche Européenne réuni à Madrid. Créé en 2004 à Rome, le PGE regroupe des partis communistes, socialistes ou Rouge et Vert d’une vingtaine de pays européens.


Et dans l’ensemble je trouvais que cela se passait bien, très bien même.
D’abord parce que le congrès a décidé de choisir Alexis Tsipras comme candidat à la présidence de la Commission européenne. C’est un signal fort, celui de la résistance sans concessions aux politiques d’austérités. C’est aussi un encouragement à nos amis grecs qui peuvent demain porter au pouvoir, avec Syriza, un parti qui n’entend pas se plier aux diktats de la troïka.
Ensuite le dimanche 15 décembre, la motion [1] sur l’écosocialisme portée par cinq organisations [2] a été adoptée avec 48% de votes pour et 43% de votes contre. Au regard des traditions productivistes de bon nombre de partis communistes, ce résultat représente une petite surprise et c’est une belle victoire, notamment pour le PG qui a fait de l’écosocialisme, le cœur de son projet politique. Il faut souligner que les partis à l’initiative de ce texte ont la particularité d’être des formations relativement récentes et, à l’exception du PG, elles sont le regroupement de plusieurs forces politiques d’histoires différentes.
Evidemment, tout cela était trop simple et le congrès devait aussi élire le président du PGE. Dans son intervention à la tribune, Martine Billard co-présidente du PG a mis en avant « le refus d’une image brouillée » pour annoncer que la délégation du PG voterait contre la candidature de Pierre Laurent. Jusque là rien de bien nouveau sous le soleil, la divergence politique est connue, sa traduction par un vote de défiance était logique et attendue. Mais après la réélection de Pierre Laurent à la tête du PGE, le Parti de Gauche dans un communiqué a annoncé qu’il suspendait sa participation au PGE :
Lire la suite

Le Smic à 1700 euros : combien ça coûte?

La satisfaction de cette revendication représenterait une augmentation de la masse salariale de 60 à 81 milliards d’euros par an. Un effort soutenable, selon les économistes du PCF.  Un Smic à 1 700 euros, ça concerne qui et ça coûte combien au juste ? Une étude réalisée par les économistes communistes du Réseau d’action promouvoir et sécuriser l’emploi (Rapse) nous donne des réponses. Selon leur calcul, 6 à 7 millions de personnes seraient directement concernées par la mesure. Aux 3,7 millions de salariés directement concernés par l’augmentation du Smic en 2012 s’ajouteraient les 2 à 3 millions de personnes dont le revenu est supérieur au Smic actuel (1 398 euros brut) mais qui devront être augmentées pour se retrouver au niveau des 1 700 euros. Le montant de la mesure est compris « dans une fourchette de 18 à 21 milliards d’euros » par an, estiment les économistes du PCF. Un montant qui tient compte des augmentations de salaires mais également des cotisations sociales patronales supplémentaires (en incluant la fin des exonérations, comme le réclament la CGT et le Front de gauche). Cela revient à une hausse de 360 euros par mois et par tête.

Dans son étude, le Rapse va plus loin en évoquant les 3 à 5 millions de salariés du privé et du parapublic dont le salaire se retrouverait à peine au-dessus du Smic. En proposant de remonter le salaire de « chaque premier échelon des grilles de classification des différentes branches » du public et du privé, les auteurs estiment qu’au total la hausse du Smic brut à 1 700 euros représenterait un effort salarial compris entre 60 et 81 milliards d’euros par an. Un montant qui peut paraître énorme mais qui se retrouvera dans le circuit économique, notamment au travers de la consommation, principal moteur de la croissance tricolore, d’autant que les salariés payés au Smic ne consacrent que peu – voire pas du tout – de leur revenu à l’épargne.
Lire la suite

lundi 16 décembre 2013

Le PCF souhaite l’unité du Front de gauche derrière Alexis Tsipras

Le congrès du PGE se conclut dans l‘unité et le rassemblement. La gauche européenne est en marche pour intensifier son combat contre l’austérité avec Alexis Tsipras comme candidat à la présidence de la commission européenne.
En France, le Front de gauche doit impulser cette dynamique en entrant le plus vite possible en campagne pour mettre la gauche anti-austérité en tête aux élections européennes de mai 2014.
La décision du Parti de gauche de suspendre sa participation au PGE à l’issue de ce magnifique congrès est incompréhensible et incohérent.
Le PCF fera tout, pour sa part, pour que ne soit pas entravé l’engagement uni du Front de gauche dans les élections européennes. 
Gilles Garnier, Responsable de la commission Europe au PCF

La gauche en ordre de marche pour refonder l'Europe

Madrid, de notre envoyée spéciale. C'est dans un pays symbole de la crise économique capitaliste, frappé de plein fouet par les politiques d'austérité, que s'est déroulé du 13 au 15 décembre le 4e congrès du Parti de la gauche européenne (PGE). A Madrid, plus de trois cent délégués des 33 pays membres et observateurs de la formation ont insisté sur l'urgence de refonder une Europe plongée dans "une crise existentielle".
"Tous les fondements de la construction européenne, ses traités sont en cause", a souligné dès l'ouverture du congrès,  Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et président du PGE. Trois jours durant, les représentants des différentes regions du continent, membres ou non de l'Union européenne (UE), ont certes rendu compte des terribles conséquences du carcan néo libéral, du désespoir auxquels sont acculés les peuples comme en Grèce où 60% des jeunes femmes sont au chômage. Mais plus qu'un état des lieux, ces progressites et démocrates ont surtout adopté à 86, 4% un cadre programmatique commun dans la perspective des élections européennes qui auront lieu en mai 2014  ainsi qu'un échéancier d'actions. Une feuille de route et des propositions à mêmes d'inverser la fuite en avant capitaliste dont les conséquences sont lourdes de danger, comme en témoigne la montée en puissance des partis d'extrême droite, des populismes et des nationalistes.
"Nous devons construire un front commun face à ce front commun qu'est le néolibéralisme, en cherchant à s'unir dans l'intérêt de la classe des travailleurs", a enjoint Cayo Lara.  A la différence du précédent congrès traversé par de profondes divisions, celui de Madrid aura été marqué par un esprit de rassemblement, comme en témoigne l'adoption à 93,3% du document politique. 

Ras l'front : lettre du collectif Hiver 2013

samedi 14 décembre 2013

La gauche européenne face à l’urgence d’une alternative

Le 4e congrès du Parti de la gauche européenne se tient ce week-end à Madrid. Les quelque 300 délégués attendus débattront de la stratégie à mener contre les politiques d’austérité et du projet pour refonder l’Europe. 
Il y a eu le temps de la fondation puis de la consolidation, l’urgence est désormais à l’action. Tel est le cadre du 4e congrès du Parti de la gauche européenne (PGE) qui se déroule ce week-end à Madrid. Après sa naissance à Rome il y a neuf ans, la formation – qui regroupe près de 33 partis membres ou observateurs (1) – se retrouve de nouveau en Méditerranée, là où les peuples sont singulièrement victimes de la crise du système capitaliste.
À quelques mois des élections européennes de mai 2014, près de 300 délégués vont donc plancher sur la stratégie à mettre en œuvre pour endiguer la férocité des plans de rigueur. C’est, à leurs yeux, un impératif. « Le projet européen, (qui) devait être selon les forces dominantes un projet de paix et de progrès social, se transforme en cauchemar où le seul horizon proposé (…) est une régression sociale brutale et généralisée », souligne le document d’orientation politique en discussion. Tous les indicateurs sont en effet au rouge. Le chômage explose comme en Grèce (28 %). En Espagne, un jeune sur quatre de moins de seize ans vit sous le seuil de pauvreté.
Rempart contre l’exclusion
« Aujourd’hui être travailleur n’est pas un rempart contre l’exclusion puisque nous avons des salaires qui n’excèdent pas l’euro de l’heure », précise la vice-présidente espagnole du PGE, Maïte Mola, en référence à des pays comme l’Allemagne. La destruction des structures économiques et de l’emploi est massive tandis que les banques sont, elles, remises à flot. On ne compte plus les reculs tant le plan social que sociétal. Ainsi, l’Union européenne, si prompte à enfermer ses membres dans le carcan néolibéral, vient de retoquer un rapport demandant la généralisation de l’IVG, renvoyant ainsi ce droit aux compétences des États. Cette UE à géométrie variable, ainsi que les conséquences des politiques d’austérité sur l’accès à la contraception, ou encore l’éducation sexuelle, seront quelques-unes des thématiques débattues lors l’assemblée des organisations de femmes qui inaugure chaque congrès du PGE.
Contre l’exploitation
La gauche européenne travaille à « une alternative socialiste, une civilisation libérée de l’exploitation, de l’oppression et de la violence capitalistes, garantissant une répartition des richesses en faveur du travail, un modèle de développement social et environnemental, l’égalité et les droits démocratiques de tous les citoyens européens », précise son document politique.
Lire la suite

18ème FMJE : A Quito, les jeunes communistes représenteront l’espoir de la jeunesse de France

le 04 décembre 2013
 
Syrie, Lybie, Mali, Centre Afrique le gouvernement français répand la guerre sur le globe, consacrant plus d’intérêt à des aventures guerrières impérialistes qu’aux intérêts de sa jeunesse.
Réforme des retraites, ANI, hausse de la TVA, le gouvernement français satisfait les actionnaires et les patrons tandis qu’il délaisse la jeunesse précarisée.
Voyage en Palestine, produits issus des  territoires colonisés : MM Hollande et Fabius n’appliquent pas l’engagement 59 leur campagne, c’est-à-dire la reconnaisse de l’Etat palestinien et accordent de nombreuses concessions à la politique expansionniste de l’Etat israélien.
Est-ce cela le véritable visage de la jeunesse de France ? Non ! Cette France militarisée, précarisée, divisée n’est pas la nôtre.
Les jeunes communistes ont organisé, et continuent d’organiser, partout en France des dizaines d’évènements pour leur semaine nationale de préparation du Festival. Cette semaine de la solidarité internationale a vu se tenir des projections de films, des débats, des lâchers de ballons, des rassemblements publics, des formations politiques, des grands repas mélangeant les générations….. Nous avons rassemblé des milliers de jeunes qui ont montré que notre jeunesse vit avec, chevillée  au corps, la lutte pour la paix, pour l’émancipation des peuples, pour l’autodétermination, que notre jeunesse refuse l’impérialisme, la guerre, le racisme, et le néo-colonialisme.
Ces derniers jours les jeunes communistes se sont battus pied à pied, sur les lieux de travail et d’étude, notamment avec la journée nationale de l’UEC, contre la casse sociale généralisée, contre la précarité, pour créer les conditions d’un avenir meilleur pour la jeunesse de France, pour travailler pour le bien de tous et non plus pour le profit des patrons, pour que les richesses produits restent dans les mains de ceux qui les créent.
Toutes ces mobilisations, ces luttes et ces espoirs seront le cœur de notre démarche politique lors du Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants qui commence ce dimanche.  Nous aurons à cœur de montrer que la jeunesse de France, que le peuple de l’Hexagone est mû par la solidarité.
A Quito, nous échangerons, débattrons, créerons des perspectives de lutte et d’action avec des jeunes issus d’organisations de plus de 100 pays. Avec des communistes et des  progressistes de toute la planète, nous ferons vivre la solidarité internationale concrètement et préparerons un avenir meilleur pour la jeunesse mondiale ! Nous partagerons sur nos expériences de lutte et nos propositions pour changer ce monde et sortir des logiques mortifères de concurrence entre les peuples.
Ce festival résonnera de la jeunesse en lutte pour une éducation publique en Amérique latine, de la jeunesse révolutionnaire issue d’Afrique du Nord, de la jeunesse en lutte contre l’austérité en Europe, de la jeunesse en lutte contre la corruption et pour le développement en Afrique subsaharienne et en Asie. Toutes ces jeunesses qui font le monde crient haut et fort pour un monde de paix, de solidarité et de justice.
Alors, contre l’impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de transformation sociale, Vamos à Quito, le FMJE nous attend et il commence maintenant !