Le congrès du PGE se
conclut dans l‘unité et le rassemblement. La gauche européenne est en marche
pour intensifier son combat contre l’austérité avec Alexis Tsipras comme
candidat à la présidence de la commission européenne.
En France, le Front de
gauche doit impulser cette dynamique en entrant le plus vite possible en
campagne pour mettre la gauche anti-austérité en tête aux élections européennes
de mai 2014.
La décision du Parti de
gauche de suspendre sa participation au PGE à l’issue de ce magnifique congrès
est incompréhensible et incohérent.
Le PCF fera tout, pour sa
part, pour que ne soit pas entravé l’engagement uni du Front de gauche dans les
élections européennes.
Gilles Garnier, Responsable de la commission Europe au
PCF
La gauche en ordre de marche pour refonder l'Europe
Madrid, de notre envoyée
spéciale. C'est dans un pays symbole de la crise économique capitaliste, frappé
de plein fouet par les politiques d'austérité, que s'est déroulé du 13 au 15
décembre le 4e congrès du Parti de la gauche européenne (PGE). A Madrid, plus
de trois cent délégués des 33 pays membres et observateurs de la formation ont
insisté sur l'urgence de refonder une Europe plongée dans "une crise
existentielle".
"Tous les fondements
de la construction européenne, ses traités sont en cause", a souligné dès
l'ouverture du congrès, Pierre Laurent,
secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et président du PGE.
Trois jours durant, les représentants des différentes regions du continent,
membres ou non de l'Union européenne (UE), ont certes rendu compte des
terribles conséquences du carcan néo libéral, du désespoir auxquels sont
acculés les peuples comme en Grèce où 60% des jeunes femmes sont au chômage.
Mais plus qu'un état des lieux, ces progressites et démocrates ont surtout
adopté à 86, 4% un cadre programmatique commun dans la perspective des
élections européennes qui auront lieu en mai 2014 ainsi qu'un échéancier d'actions. Une feuille
de route et des propositions à mêmes d'inverser la fuite en avant capitaliste
dont les conséquences sont lourdes de danger, comme en témoigne la montée en
puissance des partis d'extrême droite, des populismes et des nationalistes.
"Nous devons
construire un front commun face à ce front commun qu'est le néolibéralisme, en
cherchant à s'unir dans l'intérêt de la classe des travailleurs", a
enjoint Cayo Lara. A la différence du
précédent congrès traversé par de profondes divisions, celui de Madrid aura été
marqué par un esprit de rassemblement, comme en témoigne l'adoption à 93,3% du
document politique.
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