La CGT a claqué la porte des discussions avec la direction de Total dimanche soir, elle a appelé à "durcir" la grève qui paralyse les six raffineries du groupe depuis trois jours. Au coeur du conflit : l'avenir de la raffinerie de Dunkerque, menacée de fermeture.
"Les négociations sont rompues. Le durcissement du conflit avec élargissement aux autres groupes pétroliers est maintenant d'actualité. Nous allons appeler les salariés à durcir le mouvement", a déclaré le coordinateur CGT de Total, Charles Foulard avant de quitter le siège du groupe à La Défense. Des assemblées générales devaient avoir lieu lundi dans les sites touchés par le mouvement.
"La direction en est restée à une simple proposition de participation à des tables rondes, sur Dunkerque et nationale, sans aucune garantie pour le reste de nos revendications" concernant l'avenir du raffinage en France, a-t-il dénoncé. "Lorsque les pompes seront à sec et les citoyens seront à pied, M. Sarkozy, malgré les élections régionales, il faudra bien qu'il bouge", a-t-il lancé, interpellant le président de la République.
De son côté, la direction a confirmé aux journalistes avoir proposé "prioritairement des engagements d'emploi" sur le site industriel de Dunkerque pour les salariés de la raffinerie menacée de fermeture et plus largement "à l'intérieur du groupe". La direction a dit également avoir proposé deux tables rondes, l'une sur "le raffinage en France et en Europe" et l'autre sur "le raffinage dunkerquois".
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