Un film et une
pétition en soutien au 18 du 57 boulevard de strasbourg, par le collectif des
cinéastes pour les "sans papiers"
Pour la plupart coiffeuses sans papiers d'origines
africaines, les 18 salariés du salon de Coiffure du 57 Bd de Strasbourg, à Paris,
étaient illégalement payés « à la tâche » pour 200 à 400 euros par mois, alors
qu'ils travaillaient 6 jours sur 7, de 9h à 23h, dans des conditions de travail
d'un autre temps. Ils se sont mis en grève le 22 mai dernier et ont obtenu des
contrats de travail sous la pression de la CGT. Mais le 8 juillet, leur
employeur a procédé à un dépôt de bilan, conduisant les salariés à déposer une
plainte le 6 août pour «traite d'êtres humains, travail dissimulé et faillite
frauduleuse». Depuis, ces salariés se relaient courageusement pour occuper leur
lieu de travail, malgré les menaces et la peur des représailles. Le 8 septembre
2014, le Collectif des cinéastes pour les « sans-papiers » a pris sous sa
protection les 18 grévistes du 57, Bd de Strasbourg et a alerté les Ministères
de l'Intérieur, du Travail et de la Justice sur leur situation et les pressions
intolérables qu'ils subissaient.
N'ayant obtenu aucune réponse des trois ministères
concernés, le Collectif a décidé de réaliser un nouveau film, le 4e en 20 ans,
et de lancer une campagne nationale de soutien aux 18 du 57 Bd de Strasbourg.
"CONTRE LA
TRAITE DES ÊTRES HUMAINS, AU NOM DE LA DIGNITÉ HUMAINE, UN ÉTAT DE DROIT SE
DOIT DE PROTÉGER TOUS CEUX QUI TRAVAILLENT SUR SON TERRITOIRE."
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