"L'alternative, c'est maintenant!" a lancé le
secrétaire national du PCF, qui s'adressait à plus de 800 délégués communistes
réunis depuis samedi à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste
français (PCF), a estimé dimanche que Manuel Valls "n'est pas et ne sera
jamais le Premier ministre de la gauche". "C'est sans attendre que
j'appelle toutes les forces qui refusent cette politique d'austérité à travailler
à une nouvelle majorité de gauche, un nouveau contrat de transformation
sociale, écologique et démocratique, qui devra être mis en oeuvre par un
nouveau gouvernement", a déclaré Pierre Laurent, lors de son discours de
clôture de la conférence nationale du PCF.
"Maintenant on s'y met! Voilà le message envoyé par
cette conférence nationale, personne ne peut rester au milieu du gué",
a-t-il dit, ajoutant que "le constat ne suffit plus, c'est à l'action, à
la construction qu'il faut passer". "Nous serons s'il le faut
"la force tranquille" qui ne renoncera jamais à ouvrir le chemin
d'une alternative gagnante", a proposé le chef de file des communistes,
qui veut "poursuivre sans relâche (ses) efforts pour dialoguer et
construire avec tous, socialistes, écologistes, républicains qui sont
convaincus de l'impasse actuelle".
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a de nouveau
tendu la main samedi aux «amis frondeurs, écologistes ou tout simplement
socialistes affligés» pour construire une «alternative à l’austérité». «Je veux
dire à tous ceux avec lesquels nous voulons travailler et avancer, du Front de
gauche bien entendu mais aussi à nos amis frondeurs, écologistes ou tout
simplement +socialistes affligés+ : prenez avec nous conscience de l’urgence et
de l’ambition nécessaire», a lancé Pierre Laurent dans son discours d’ouverture
de la conférence nationale du Parti communiste français.
Plus de 800 délégués communistes se sont réunis ce week-end
à Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour «travailler à l’émergence d’une véritable
alternative de société, de politique et de gouvernement et à la démarche de
rassemblement nécessaire pour y parvenir». «La France est mal engagée, mal
gouvernée, trahie par un pouvoir qui n’a ni idée nouvelle, ni ambition
véritable si ce n’est de servir les intérêts des marchés», a dit Pierre
Laurent. «Il nous incombe de prendre pour notre part en charge l’avenir de la
gauche toute entière et pas seulement de la partie de la gauche que nous
constituons», a souligné le secrétaire national du PCF.
«C’est une bataille et des initiatives qui doivent se
déployer sur tout le territoire sans attendre la fumée blanche d’un repas à la
Fête de l’Humanité, d’une assemblée générale du Front de gauche ou
ou d’un vote des frondeurs au Parlement», a-t-il souligne.
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