On sait l’impossibilité dans laquelle sont les procureurs français de faire leur métier de façon correcte en toute indépendance. Ils sont trop peu nombreux et harassés de travail. Mais le zèle excessif du procureur de Nice, comme ceux de Marseille et Paris, à satisfaire le pouvoir politique plutôt qu’à servir la justice est sidérant. Il illustre les liens malsains qui existent entre hiérarchie parquetière et pouvoir politique.
Jean Michel Prêtre a ainsi expliqué qu’il ne voulait pas mettre le chef de l’État dans l’embarras en livrant des versions trop divergentes. Un mensonge d’autant plus grave qu’il se trouvait au centre de supervision urbain au moment où Geneviève Legay a été blessée.
Quel crédit apporter à la Justice quand elle fait de la désinformation et tente de verrouiller les enquêtes sensibles?
Le PCF soutient la démarche de madame Legay qui a décidé de saisir le conseil supérieur de la magistrature pour obtenir la destitution de ce magistrat.
Non seulement le parquet a cherché à couvrir les violences graves et répétées commises à l’occasion des manifestations des gilets jaunes mais il à, de manière éhontée, porté atteinte au principe fondamental de la séparation des pouvoir.
Le PCF demande que tous les liens entre chancellerie et Ministère public soient rompus et exige l'indépendance totale de la justice, sans que les libertés fondamentales soient ainsi bafouées.
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