Alors même que la crise met en exergue les failles de notre système financier, le gouvernement s’apprête à privatiser La Poste, qui devrait devenir une société anonyme dès le 1er janvier 2010 et ouvrir son capital aux investisseurs privés pour lever en bourse les fonds nécessaires à sa croissance. Ce changement de statut répond à la directive européenne d'ouverture à la concurrence du marché postal le 1er janvier 2011.
Le débat parlementaire aura lieu à l'automne mais d’ores et déjà, les usagers et les collectivités mesurent les conséquences de ce prélude à la privatisation: réduction du nombre de bureaux de poste et des horaires d’ouvertures, développement des agences postales communales, augmentation du prix du timbre, sabordage du statut du personnel,….
La Poste est et doit rester un service public. Elle doit conserver son rôle de lien social dans les quartiers populaires et les campagnes, son rôle crucial en terme d’aménagement du territoire tout en contribuant au maintien des populations et de l’activité économique dans les zones rurales et de montagne.
En tant que service public, elle appartient à l’ensemble des citoyen-n-es. C’est pourquoi, avec mon groupe au Sénat, je soutiens l’initiative lancée par le collectif national contre la privatisation de La Poste pour l'organisation d'une consultation populaire sur l'ouverture au privé de la Poste, et nous allons solliciter le Président de la République afin qu’il organise, à l’échelle du territoire, un référendum.
Aussi, j’en appelle à l’ensemble des élu-e-s, attaché-e-s au maintien d’un service public postal dans nos territoires, afin qu’ils et elles organisent pour le mois d’octobre cette consultation.
Le débat parlementaire aura lieu à l'automne mais d’ores et déjà, les usagers et les collectivités mesurent les conséquences de ce prélude à la privatisation: réduction du nombre de bureaux de poste et des horaires d’ouvertures, développement des agences postales communales, augmentation du prix du timbre, sabordage du statut du personnel,….
La Poste est et doit rester un service public. Elle doit conserver son rôle de lien social dans les quartiers populaires et les campagnes, son rôle crucial en terme d’aménagement du territoire tout en contribuant au maintien des populations et de l’activité économique dans les zones rurales et de montagne.
En tant que service public, elle appartient à l’ensemble des citoyen-n-es. C’est pourquoi, avec mon groupe au Sénat, je soutiens l’initiative lancée par le collectif national contre la privatisation de La Poste pour l'organisation d'une consultation populaire sur l'ouverture au privé de la Poste, et nous allons solliciter le Président de la République afin qu’il organise, à l’échelle du territoire, un référendum.
Aussi, j’en appelle à l’ensemble des élu-e-s, attaché-e-s au maintien d’un service public postal dans nos territoires, afin qu’ils et elles organisent pour le mois d’octobre cette consultation.
Annie DAVID
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