Elle estime que «le conflit social qui dure depuis un mois et demi peut connaître demain une issue satisfaisante et digne pour les salariés si un effort financier supplémentaire est fait par l'Etat et les constructeurs automobiles». Les «Fabris», qui ont menacé début juillet de faire sauter leur usine, ont manifesté jeudi à Chatellerault avec d'autres salariés touchés par des restructurations industrielles, à la veille d'une ultime assemblée générale.Au moins 3.500 personnes selon les syndicats ont défilé dans les rues aux côtés des salariés qui réclament depuis début juillet une prime de 30.000 euros. Partis du site de l'usine de fabrication de pièces mécaniques, à la périphérie de la ville, les manifestants qui ont reçu le renfort de délégations de Continental notamment et de quelques personnalités de gauche ont convergé vers le centre-ville, scandant «Conti-Fabris, même combat».
Les salariés de New Fabris doivent tenir vendredi leur ultime assemblée générale, le 31 juillet étant la date limite qu'ils avaient fixée pour obtenir satisfaction sur le montant de la prime. Les bouteilles de gaz qu'ils avaient installées sur le toit au début de leur action sont remisées dans un local depuis la semaine dernière, mais les salariés ont entretenu un certain flou sur leurs intentions. «On a renoncé à toute violence. Maintenant si la majorité refuse la somme proposée, il y aura des dégâts», a prévenu Guy Eyermann.
Les salariés de New Fabris doivent tenir vendredi leur ultime assemblée générale, le 31 juillet étant la date limite qu'ils avaient fixée pour obtenir satisfaction sur le montant de la prime. Les bouteilles de gaz qu'ils avaient installées sur le toit au début de leur action sont remisées dans un local depuis la semaine dernière, mais les salariés ont entretenu un certain flou sur leurs intentions. «On a renoncé à toute violence. Maintenant si la majorité refuse la somme proposée, il y aura des dégâts», a prévenu Guy Eyermann.
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