Sondages après sondages, une majorité de Françaises et des Français témoigne de leur très vive préoccupation pour l’avenir des retraites et leur attachement à un départ à 60 ans.
Alors que les prévisions financières du COR (Conseil d’Orientations des Retraites) pour l’horizon 2050 seront officiellement rendues publiques mercredi 14 avril, les premiers chiffres dévoilés aujourd’hui alimentent une première opération d’instrumentalisation et de manipulation.
Sur fond de valses de milliards d’euros, l’objectif poursuivi est double. D’abord assommer l’opinion publique sur une prétendue impossibilité pour continuer à financer les retraites, puis imposer d’emblée un enfumage du débat interdisant qu’il ne puisse rebondir sur la question décisive des nouvelles ressources de financement pour consolider notre système par répartition.
Déjà, la patronne du Medef en demande davantage, invitant à un effort supplémentaire dans le catastrophisme. Le casting d’un mauvais film pour de mauvais coups se met en place.
L’avenir des retraites mérite un débat sérieux, posant les enjeux de civilisation, le choix de société que nous voulons et les moyens financiers pour répondre aux besoins sociaux.
Le PCF, à l’égal de ce qui a été fait en 2005 lors de la campagne référendaire, invite à un très large débat, de qualité, avec les forces syndicales, les associations, les partis de gauche, créant les conditions d’une mobilisation populaire sur l’avenir des retraites. Les semaines à venir seront décisives.
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