Y aurait-il un front « tout sauf Mélenchon » au Parti communiste ? Certains ne sont pas loin de le penser. « Il y a deux tabous dont on parle le moins possible, c’est le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon »,
constate Patrice Cohen-Séat, un ancien membre de la direction du PCF.
Dans les allées du congrès du parti qui se termine dimanche 5 juin à
Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le sentiment est mitigé à l’égard de
celui venu saluer ses camarades jeudi. Marie-Pierre Vieu, une dirigeante
du PCF, ne peut que le constater : « Mélenchon agrège autant de sympathie qu’il suscite de rejet. »
Assise derrière son stand de livres, Lucienne, 70 ans dont 50 au PCF, n’a pas vraiment apprécié la façon dont le député européen a annoncé sa candidature à la présidentielle, le 20 février, sur le plateau de TF1. « On était dans une démarche unitaire et tout d’un coup, le voilà qui dit : “JE décide que JE me présente”, déplore-t-elle. Il ne tient pas compte des autres, c’est dommage. » Jackie, sa voisine, ajoute : « Faut jouer collectif ! Lui, il joue perso ! »
Les deux militantes viennent de résumer les nombreuses critiques qui visent la forme de la candidature de M. Mélenchon. « C’est la caricature de ce dont on ne veut plus concernant la présidentialisation de la Ve République », attaque Olivier Dartigolles, porte-parole du parti. « C’est une candidature qui rabougrit, c’est jouer gagne-petit », renchérit Francis Dauliac, secrétaire fédéral de la Haute-Vienne.
Assise derrière son stand de livres, Lucienne, 70 ans dont 50 au PCF, n’a pas vraiment apprécié la façon dont le député européen a annoncé sa candidature à la présidentielle, le 20 février, sur le plateau de TF1. « On était dans une démarche unitaire et tout d’un coup, le voilà qui dit : “JE décide que JE me présente”, déplore-t-elle. Il ne tient pas compte des autres, c’est dommage. » Jackie, sa voisine, ajoute : « Faut jouer collectif ! Lui, il joue perso ! »
Les deux militantes viennent de résumer les nombreuses critiques qui visent la forme de la candidature de M. Mélenchon. « C’est la caricature de ce dont on ne veut plus concernant la présidentialisation de la Ve République », attaque Olivier Dartigolles, porte-parole du parti. « C’est une candidature qui rabougrit, c’est jouer gagne-petit », renchérit Francis Dauliac, secrétaire fédéral de la Haute-Vienne.
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