Coup dur pour les salariés de
l'entreprise Ecopla de Saint-Vincent-de-Mercuze, en Isère. Jeudi, le
tribunal de commerce de Grenoble a retoqué leur projet de reprise sous
forme de Scop et leur a préféré un repreneur italien.
C'est la stupeur et la colère pour les ex-salariés d'Ecopla de
Saint-Vincent-de-Mercuze, en Isère. Depuis la fermeture de leur
entreprise, ils avaient planché sur un projet de Scop pour reprendre
leur outil de travail en main. Ils pensaient que leur dossier était
solide, mais, ce jeudi, le tribunal de commerce de Grenoble a choisi un
autre repreneur, un groupe italien. "On ne comprend pas" explique Karine Salaün, ex-assistante commerciale d'Ecopla et membre du collectif. "Nous,
nous gardons 20 emplois et on espère embaucher 50 personnes en trois
ans. Les Italiens achètent nos machines et ramènent tout chez eux !"Ecopla fabrique des barquettes en aluminium pour le secteur alimentaire. Elle a acquis, au fil des ans, un savoir-faire unique en France. Son carnet de commandes était plein avant que le patron ne fasse couler sa société et ne licencie le personnel.
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