samedi 14 septembre 2019

POUR LES PATIENTS, POUR LE PERSONNEL HOSPITALIER UN BUDGET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE À LA HAUTEUR DES BESOINS

Président du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier de Valence, M. Daragon a signé le 24 mars « Le Plan de retour à l’équilibre » qui prévoyait en autres 60 à 70 suppressions de postes de soignants et non soignants et la fermeture de 30 lits.
En réaction le personnel soignant du Service des urgences a décidé la grève illimitée le 26 mars. Il a été rejoint un peu plus d’un mois plus tard par le personnel soignant des services de chirurgie.
Le 5 septembre, M. Daragon décide de faire grève comme Président du Conseil de surveillance. Accompagné de Mme Marlène Mourier, Maire (LR) de Bourg-lès-Valence, de Geneviève Girard, Maire (UDI) de Portes-lès-Valence, il porte à la connaissance de la presse la lettre adressée à Mme Buzyn, ministre de la santé.
Pour M. Daragon "le déficit du CHV s’explique notamment par la baisse des cotations et par la pénurie des médecins urgentistes et anesthésistes."
Il est sans doute utile de rappeler que c’est la "loi Bachelot" votée sous la Présidence de M. Sarkozy qui a instauré la "tarification à l’activité" (T2A) qui devait permettre aux Hôpitaux de faire plus d’actes et ainsi de trouver des ressources nouvelles.
Ce qui n’était pas dit à l’époque, c’est que les budgets étant définis par la loi, la cotation des actes serait déterminée de façon à ne pas dépasser le budget. A ma connaissance, LR et l’UDI n’ont jamais demandé l’abrogation de la "loi Bachelot", ni l’augmentation du Numérus clausus qui est pourtant responsable du manque de médecins.
Lors de la précédente campagne pour les élections présidentielles, dans son programme, M. François Fillon, candidat LR, s’engageait à supprimer 5 00 000 emplois de fonctionnaires (combien d’hospitaliers ?).
Dans sa lettre à Mme la Ministre de la Santé, M. Daragon dit son attachement à l’hôpital public et fait 7 propositions qui font sans aucun doute l’unanimité des soignants....
Mais encore faudrait-il, qu’en dehors de ce « coup de com », que ses amis du PR et de l’UDI changent de logiciel, abandonnent les politiques d’austérité, et les attaques contre la Fonction publique. On le saura bientôt.
On sera très attentifs au débat à l’Assemblée Nationale et au Sénat sur le budget de la sécurité sociale.

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