CROLLES
Acquisition d’un terrain : “Crolles 2020” creuse un peu plus le fossé avec Lorimier
Le maire Philippe Lorimier répond à la polémique lancée par la liste Crolles 2020 au sujet d’une acquisition de terrain inconstructible à 30 €/m2. Photo Le DL /E. D.
Acquisition d’un terrain : “Crolles 2020” creuse un peu plus le fossé avec Lorimier
Le maire Philippe Lorimier répond à la polémique lancée par la liste Crolles 2020 au sujet d’une acquisition de terrain inconstructible à 30 €/m2. Photo Le DL /E. D.
Le maire Philippe Lorimier répond à la polémique lancée par la liste Crolles 2020 au sujet d’une acquisition de terrain inconstructible à 30 €/m2. Photo Le DL /E. D.
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Le 28 juin, le conseil municipal de Crolles votait à l’unanimité l’acquisition d’un terrain non constructible à 30€/m², mais pas sans soulever le débat. Le prix avait froissé des élus, notamment de la liste dissidente “Crolles 2020”. Le sujet revient sur le tapis.La commune de Crolles a bien acheté un terrain de 660 m², non constructible, à 30 €/m² aux Ardillais. Cette acquisition a été votée unanimement lors du conseil municipal du 28 juin. Trois autres parcelles situées sur les coteaux de Crolles faisaient également partie de cette délibération.Partager cette info
Le 28 juin, le conseil municipal de Crolles votait à l’unanimité l’acquisition d’un terrain non constructible à 30€/m², mais pas sans soulever le débat. Le prix avait froissé des élus, notamment de la liste dissidente “Crolles 2020”. Le sujet revient sur le tapis.
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Le 28 juin, le conseil municipal de Crolles votait à l’unanimité l’acquisition d’un terrain non constructible à 30€/m², mais pas sans soulever le débat. Le prix avait froissé des élus, notamment de la liste dissidente “Crolles 2020”. Le sujet revient sur le tapis.La commune de Crolles a bien acheté un terrain de 660 m², non constructible, à 30 €/m² aux Ardillais. Cette acquisition a été votée unanimement lors du conseil municipal du 28 juin. Trois autres parcelles situées sur les coteaux de Crolles faisaient également partie de cette délibération.Partager cette info
Le 28 juin, le conseil municipal de Crolles votait à l’unanimité l’acquisition d’un terrain non constructible à 30€/m², mais pas sans soulever le débat. Le prix avait froissé des élus, notamment de la liste dissidente “Crolles 2020”. Le sujet revient sur le tapis.
La commune de Crolles a bien acheté un terrain de 660 m², non constructible, à 30 €/m² aux Ardillais. Cette acquisition a été votée unanimement lors du conseil municipal du 28 juin. Trois autres parcelles situées sur les coteaux de Crolles faisaient également partie de cette délibération.
“Le prix du terrain non constructible s’envole, la confiance aussi…”
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Aujourd’hui, c’est le prix de la première parcelle qui est au cœur de la polémique lancée par le groupe Crolles 2020 (il réunit des Crollois et des élus de l’actuelle majorité - dont les trois premiers adjoints - qui disent ne plus se reconnaître dans l’action municipale, NDLR) sur Twitter. Un tweet très provocateur (lire par ailleurs) renvoie à un article sur leur blog. “Le prix du terrain non constructible s’envole, la confiance aussi” titre Crolles 2020. Il est rappelé que la parcelle se trouve en zones rouge et violette du Plan de prévention contre les risques naturels (PPRN). Donc dans une zone inconstructible, comme les trois autres, mais elles pour le coup acquises à 0,20 ou 0,30 €/m².
Aujourd’hui, c’est le prix de la première parcelle qui est au cœur de la polémique lancée par le groupe Crolles 2020 (il réunit des Crollois et des élus de l’actuelle majorité - dont les trois premiers adjoints - qui disent ne plus se reconnaître dans l’action municipale, NDLR) sur Twitter. Un tweet très provocateur (lire par ailleurs) renvoie à un article sur leur blog. “Le prix du terrain non constructible s’envole, la confiance aussi” titre Crolles 2020. Il est rappelé que la parcelle se trouve en zones rouge et violette du Plan de prévention contre les risques naturels (PPRN). Donc dans une zone inconstructible, comme les trois autres, mais elles pour le coup acquises à 0,20 ou 0,30 €/m².
Il n’y a pas que la valeur du bien acquis “à un prix record” qui interpelle le groupe. Il reproche à la majorité et à son adjoint à l’urbanisme, Bernard Fort, d’avoir menti au conseil en assurant que c’était les Domaines qui avaient fixé ce prix. D’où ce vote unanime. Crolles 2020 soulève alors une question “l’aurait-il été si l’adjoint n’avait pas assuré les avoir consultés ?” Pour Crolles 2020, l’élu s’est rendu coupable d’un flagrant délit de mensonge, d’autant qu’ils ont obtenu la preuve que l’adjoint n’avait pas sollicité les Domaines. L’élu “doit-il vérifier par lui-même chacun des dires de ses collègues ?”, lance le groupe.
Le maire démonte le prétendu « flagrant délit de mensonge »
Sollicité par Le Dauphiné Libéré , le maire Philippe Lorimier, consterné et amer après « ce nouveau procès d’intention fait à sa majorité », rétablit sa vérité. S’il y a « flagrant délit de mensonge », ce n’est pas de ses troupes qu’il provient. « Non, l’adjoint n’a pas menti. On est dans de l’interprétation » (surtout en campagne pour les municipales, NDLR), répond le maire, qui s’appuie sur le procès-verbal du conseil. « M. Fort n’a pas été aussi affirmatif que le sous-entend Crolles 2020. Même s’il l’avait été, sur ces surfaces et ces sommes, nous n’avons plus l’obligation de demander l’avis des Domaines. Les seuils ont été relevés à 180 000 €. Et nous, on est à 19 800 €».
Ensuite, le maire vise « l’amalgame fait autour des prix » et pointe l’erreur. « On compare des terrains non constructibles mais dans des secteurs différents (agricole et naturel). La parcelle non constructible de 660 m² achetée à 30 €/m² se trouve dans un secteur urbain où le prix du foncier varie de 350 à 650 € le m². Donc oui, nous avons tranché sur 30 €/m²». Le maire indique enfin que cette acquisition n’a qu’un but : « Continuer la maîtrise foncière de ce secteur stratégique pour permettre, dans quelques années, et au fur et à mesure des acquisitions, l’aménagement de digues proposé par RTM (Restauration des terrains de montagne) ». Le maire de terminer : « On peut toujours débattre du prix », mais sûrement pas « de l’intérêt général ».
La conclusion de cette polémique tient finalement dans cette réponse de Crolles 2020 : « Quand on vote quelque chose, on a le droit de comprendre. Sauf que là, ils bottent en touche. On doit répondre à nos questions et être respectés ». Peut-être alors que si Crolles 2020 avait eu sa réponse en conseil, il n’y aurait pas eu autant de gazouillis autour de ce tweet.
“Enfumage en règle au conseil municipal ! Ne peut-on plus faire confiance à un élu pour le simple énoncé de fait ? Ce qui s’est passé récemment questionne… Jugez-en par vous-même…” La phrase est volontairement assassine. Tout comme la photo d’ailleurs qui l’accompagne. Elle symbolise la majorité de Philippe Lorimier dans un casino et sous-entend que la majorité joue avec l’argent public. Forcément, le tweet signé Crolles 2020 a eu son petit effet sur la toile, d’autant qu’il a été partagé sur Facebook, où il a été vu près de 600 fois. Un tweet qui ne s’arrête pas là, puisqu’il renvoie sur un lien, le blog du groupe Crolles 2020, et donc à un article tout aussi provocateur.
Crolles 2020 prétend que l’adjoint à l’urbanisme s’est rendu coupable d’un flagrant délit de mensonge vis-à-vis de l’acquisition de cette parcelle de 660 m² à 30 €/m². Pour la majorité ce n’est qu’une question « d’interprétation ».
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